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333. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hirsch, Paul Armand »

[L’Idée libre (1895).]

334. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bal, Georges »

Georges Bal, dans ses Rêves et chimères, donne libre cours à une poésie bien jaillissante.

335. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — N. — article » p. 407

Ces deux volumes contiennent des Imitations des morceaux les plus libres d’Ovide, de Martial, d’Horace & de Claudien, & de très-bons morceaux de Perse & de Juvenal, défigurés par la foiblesse de son pinceau.

336. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article »

Cette Epigramme, beaucoup trop libre, est néanmoins piquante par sa singularité.

337. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Roidot, Prosper (1878-1959) »

Maurice Perrès Encore des vers libres, mais si suaves aussi, d’une tendresse et d’une naïveté si pénétrantes !

338. (1860) Ceci n’est pas un livre « Une conspiration sous Abdul-Théo. Vaudeville turc en trois journées, mêlé d’orientales — set » p. 212

Monselet-Pacha , libre penseur.

339. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

Est-il libre, est-il responsable ? […] Si sa sensibilité est fatale, sa volonté n’est-elle pas libre ? […] Pour laisser le champ libre à l’amour adultère de sa femme. […] Le roman nous fournit ici, sous une forme plus libre, plus franche et plus acerbe, l’expression de cette funeste doctrine. […] L’insurrection seule a peu à peu délivré le peuple d’une partie de ses liens : mais il s’en faut qu’il soit libre.

340. (1898) La cité antique

Le père n’avait donc pas la libre disposition de sa fortune. […] Jamais elle ne commande ; elle n’est même jamais libre ni maîtresse d’elle-même, sui juris. […] Son maître pouvait le faire sortir de la basse servitude et le traiter en homme libre. […] Le lien social n’est pas facile à établir entre ces êtres humains qui sont si divers, si libres, si inconstants. […] Une croyance est l’œuvre de notre esprit, mais nous ne sommes pas libres de la modifier à notre gré.

341. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337

On applique en Angleterre l’esprit des affaires aux principes de la littérature ; et l’on interdit dans les ouvrages raison nés tout appel à l’émotion, tout ce qui pourrait influencer le moins du monde le libre exercice du jugement. […] L’importance politique de chaque citoyen est telle dans un pays libre, qu’il attache plus de prix à ce qui lui revient du bonheur public, qu’à tous les avantages particuliers qui ne serviraient pas à la force commune.

342. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Conclusion » pp. 355-370

La brute, l’idiot n’ont point de goût ; mais le théoricien qui s’est formé certaines idées et qui juge d’après ces idées, ne porte pas non plus un libre et pur jugement de goût. […] Le goût n’existe donc ni dans une indépendance sauvage, ni dans une servitude logique ; il n’est ni absolument libre, ni esclave ; il est soumis à l’intelligence, comme à un joug nécessaire, si aisément porté qu’il n’en a point conscience.

343. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre II. La commedia dell’arte » pp. 10-30

Citons l’Arioste, le cardinal Bibbiena, Machiavel, Ruzzante, Pietro Aretino, Francesco d’Ambra, Ludovico Dolce, Annibal Caro et des milliers d’auteurs qui firent admirer surtout la complication et la singularité des intrigues qu’ils inventaient et les grâces souvent trop libres de leur dialogue. […] Parfois aussi, lorsque les pièces devinrent très compliquées, très chargées de personnages et d’incidents, les canevas entraient dans tous les détails de l’action ; la trame était tissue avec soin ; à l’acteur d’y broder les arabesques d’une libre fantaisie, suivant la disposition du moment et celle que montrait le public.

344. (1920) La mêlée symboliste. II. 1890-1900 « L’Âge héroïque du Symbolisme » pp. 5-17

On proteste contre les fusillades de Fourmies et l’interdiction de Lohengrin à l’Opéra et l’assemblée se sépare aux cris alternés de « Vive le vers libre !  […] Dans cette même année, Antoine, qui n’a pas encore trouvé de scène fixe pour son Théâtre libre, fait applaudir à la Porte Saint-Martin La mort du Duc d’Enghien de Hennique et, çà et là, l’École des Veufs de Georges Ancey, La Meule de Lecomte, Le Canard Sauvage d’Ibsen et le Père Goriot, tandis que Paul Fort crée le Théâtre d’Art et annonce qu’à partir du mois de mars « les soirées seront terminées par la mise en scène d’un tableau des peintres de la jeune école.

345. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — Quatrième faculté d’une Université. Faculté de théologie » pp. 511-518

La théologie scolastique, qui n’aurait quelque utilité que dans les contrées où l’on serait souvent aux prises avec les hérétiques, n’en doit point avoir en Russie, où il est libre d’être hérétique et damné à quiconque en a la fantaisie. […] Or qui sait ce que cette souche abandonnée à sa libre végétation peut produire de monstrueux ?

346. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre V. Autres preuves tirées des caractères propres aux aristocraties héroïques. — Garde des limites, des ordres politiques, des lois » pp. 321-333

Le droit de cité ne s’était donné dans les temps anciens qu’à d’illustres étrangers qui avaient bien mérité du peuple romain ; ils l’accordèrent à quiconque était né à Rome d’un père esclave, mais d’une mère libre, ne le fût-elle que par affranchissement. La loi reconnaissant libre quiconque naissait dans la cité ; sous de telles circonstances, le droit naturel changea de dénomination ; dans les aristocraties, il était appelé droit des gens, dans le sens du latin gentes, maisons nobles [pour lesquelles ce droit était une sorte de propriété] ; mais lorsque s’établirent les démocraties, où les nations entières sont souveraines, et ensuite les monarchies, où les monarques représentent les nations entières dont leurs sujets sont les membres, il fut nommé droit naturel des nations.

347. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre quatrième. Du cours que suit l’histoire des nations — Chapitre VII. Dernières preuves à l’appui de nos principes sur la marche des sociétés » pp. 342-354

Les démocraties plus généreuses n’ôtèrent aux vaincus que les droits politiques, et leur laissèrent le libre usage du droit naturel ( jus naturale gentium humanarum , Ulpien). […] Ainsi fut préparée la définition vraiment divine qu’Aristote nous a laissée de la loi : Volonté libre de passion  ; ce qui est le caractère de la volonté héroïque.

348. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pater, René = Peter, René (1872-1947) »

René Peter au public, se demande « si la prose, le plus beau de tous les langages, le style polymorphe par excellence, n’eût point été entre ses mains une matière plus précieuse encore » que le vers libre.

349. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » p. 470

Le Recueil qu’il se propose d’en donner pourra être très-piquant, à condition qu’il en écartera certains Contes trop libres, répandus sous son nom dans les Sociétés.

350. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Millanvoye, Bertrand (1848-1913) »

Toute la verve banvillesque, unie à la grâce de la comédie italienne, s’y donne libre cours.

351. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rency, Georges (1875-1951) »

Des vers, certes, et de forts beaux, qui sans être absolument libres, ne s’embarrassent pas d’un « art poétique » de congrégation.

352. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 118

On lui attribue un petit Roman, intitulé, Mémoires Turcs, Ouvrage trop libre, mais plein d’intérêt, & dont la seconde Partie renferme une excellente critique de nos mœurs.

353. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » p. 298

Il est le même dans la Relation de ses Voyages, où la hardiesse & la satire se permettent encore un plus libre essor.

354. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

« Ce qu’il y a de plus admirable dans l’ordre universel des choses, c’est l’action libre des êtres libres sous la main divine. […] Sa puissance opère en se jouant ; entre ses mains tout est souple, rien ne lui résiste ; pour lui tout est moyen, même l’obstacle, et les irrégularités produites par l’opération des êtres libres viennent se ranger dans l’ordre général. » Cela continue ainsi pendant plusieurs pages, pages plus semblables à une ode d’Orphée célébrant la Divinité dans ses lois qu’à un pamphlet de publiciste dépaysé contre la révolution qui l’exile. […] Alors on est libre, on n’engage que soi ; mais en restant ministre, et en agissant comme homme, on engage sa cour et on forfait à sa mission. […] Ce n’est pas le Piémont qu’il faut grandir ; c’est l’Italie qu’il faudra constituer libre et diverse comme l’a fait la nature. […] La baïonnette n’est pas un sceptre ; une confédération libre doit seule tenir dans ses mains collectives le sceptre de l’Italie.

355. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Grâce à la révolution de 1849, Wagner se trouva subitement délivré de toutes les entraves qui paralysaient le libre essor de son génie personnel. […] Il était libre de toute espèce d’emploi et pouvait ne vivre que pour l’art seul. […] Et en même temps qu’on enlevait à son libre essor cette lourde chaîne, on lui indiquait comme auditoire un public absolument fantaisiste, irréel, qu’il pouvait combler de toutes les qualités et façonner en son image : un public de Brésiliens ! […] Et c’est aussi grâce à l’esprit de leur temps, que Tristan et Isolde se trouvèrent les héros de nombreuses aventures amoureuses très frivoles et plus eue libres, tandis que le bon roi Marke devint un assez sot type de la nombreuse tribu qui fut la joie de Molière et de La Fontaine. […] Le musicien, alors, s’est précipité dessus, il s’en est emparé, et, libre de toutes entraves (grâce à la précision mathématique de son point de départ), il a pu laisser la seule émotion s’épanouir jusqu’aux limites de nos possibilités.

356. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

L’inconnu est le champ libre des conjectures ; Bossuet lui-même, le plus orthodoxe des commentateurs, ne se les interdit pas. […] Elle est, pour ainsi dire, la justice de Dieu innée en nous, d’autant plus sainte qu’elle n’est pas libre. […] Pour que cette réhabilitation fût possible, il fallait que l’homme fût libre de mériter sa réhabilitation et son immortalité dans une autre vie. Pour qu’il fût libre, il fallait qu’il y eût combat méritoire et à armes égales entre son intelligence et ses passions ; il fallait que sa conscience fût en lui-même le juge de la victoire ou de la défaite. […] L’homme n’aurait plus eu sa part d’action propre dans sa propre destinée ; en cessant d’être libre il aurait cessé d’être homme ; sa vertu forcée l’aurait dégradé de sa vertu volontaire.

357. (1870) Causeries du lundi. Tome X (3e éd.) « Maucroix, l’ami de La Fontaine. Ses Œuvres diverses publiées par M. Louis Paris. » pp. 217-234

Quand tout bas elle soupire, N’en soyez pas interdit : Écoutez ce qu’on veut dire, Et non pas ce que l’on dit… Il y a ainsi de Maucroix en sa jeunesse quantité de couplets, épigrammes, madrigaux, épîtres familières, desquels il aurait pu dire comme Pline le Jeune envoyant à un ami ses hendécasyllabes : « Ce sont de petits vers dans lesquels tour à tour je raille, je badine, je suis amoureux, je me plains, je soupire, je me fâche. » Il aurait eu grand besoin, comme Pline, de demander pardon des légèretés et des endroits libres, en se couvrant des illustres exemples d’hommes réputés graves dont les mœurs, dit-on, valaient mieux que les paroles ; mais il n’aurait pu ajouter, comme le docte et ingénieux Romain, qu’il avait été, dans sa manière, tantôt plus serré, tantôt plus élevé et plus étendu (modo pressius, modo elatius) : Maucroix n’est jamais ni resserré ni élevé ; il a du naturel et une certaine douceur de rêverie, il n’a pas de force ni de travail. […] Et couché mollement sous son feuillage sombre, Quelquefois sous un arbre il se repose à l’ombre,             L’esprit libre de soin ; Il jouit des beautés dont la terre est parée ; Il admire des cieux la campagne azurée, Et son bonheur secret n’a que lui de témoin. […] Sa manière, qui se rapporte bien à celle des traducteurs de son siècle, qui ont Perrot d’Ablancourt pour chef, est large, facile, coulante, naturelle : « Il n’y a rien de gêné, disait Boileau d’une des traductions de Maucroix ; tout y paraît libre et original. » Maucroix aimait cette habitude et ce train de traduire, même lorsqu’il l’appliquait à des matières assez ingrates : Pour écrire, disait-il, il me faudrait un grand fonds de science et peu de paresse.

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