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954. (1855) Louis David, son école et son temps. Souvenirs pp. -447

Pendant ses campagnes en Vendée, il avait appris des chansons républicaines, et particulièrement celle qui commence ainsi : Le fanatisme insensé, l’ennemi juré de notre liberté, est expiré. […] Il s’était sacrifié pour la liberté. […] Que sur l’une de ses mains les figures de la Liberté et de l’Égalité, serrées l’une contre l’autre et prêtes à parcourir le monde, montrent qu’elles ne reposent que sur le génie et la vertu du peuple ! […] Les peuples qui ont aimé la liberté en ont élevé de semblables. […] Cinq mois après que David eut été rendu à la liberté, il la perdit de nouveau.

955. (1853) Histoire de la littérature dramatique. Tome II « Chapitre IV. Que la critique doit être écrite avec zèle, et par des hommes de talent » pp. 136-215

On y voit un homme content de la liberté conquise, oublieux de tout ce qui n’est pas l’art qu’il exerce, entièrement dégagé de toute espèce d’ambition, qui étudie à loisir, et qui écrit, en pleine liberté d’allure, les choses qui lui plaisent le plus. […] La seconde étude, à propos du Don Juan de Molière, fut publiée au plus beau moment de la révolution de juillet, quand toutes les conjonctions heureuses semblaient promettre à cette paternelle et puissante monarchie un grand avenir, incessamment mêlé de jeunesse, de beauté, de gloire et de liberté. […] Bulwer, la liberté d’idéaliser la réalité ». C’est comme s’il nous disait : j’ai pris la liberté d’être sublime ! Et sans ajouter : Excusez de la liberté grande !

956. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXXVII » pp. 306-312

La liberté proprement dite a peu de faveur en France depuis quelque temps.

957. (1796) De l’influence des passions sur le bonheur des individus et des nations « Section première. Des passions. — Chapitre V. Du jeu, de l’avarice, de l’ivresse, etc. »

Dans cette situation, toutefois, si l’on dépend de la fortune, on n’attend rien de l’opinion, de la volonté, des sentiments des hommes ; et sous ce rapport, comme on a plus de liberté, on devrait obtenir plus de bonheur ; néanmoins ces penchants avilissants ne valent aucune véritable jouissance ; ils livrent à un instinct grossier, et cependant exposent aux mêmes chances que des désirs plus relevés.

958. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Delavigne, Casimir (1793-1843) »

Bienveillant par nature, exempt de toute envie, il ne put jamais admettre ce qu’il considérait comme des infractions extrêmes à ce point de vue primitif auquel lui-même n’était plus que médiocrement fidèle ; il croyait surtout que l’ancienne langue, celle de Racine, par exemple, suffit ; il reconnaissait pourtant qu’on lui avait rendu service en faisant accepter au théâtre certaines libertés de style qu’il se fût moins permises auparavant et dont la trace se retrouve évidente chez lui, à dater de Louis XI.

959. (1920) La mêlée symboliste. I. 1870-1890 « La réforme prosodique » pp. 120-128

Il fallait encore lutter pour la liberté de la césure et de l’hiatus.

960. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « Hartley »

A l’aide de ces principes, Hartley explique les sensations, les sentiments, la mémoire, l’imagination, le langage, le jugement et la liberté.

961. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306

Ils reclament la liberté des pénitences.

962. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « I. Historiographes et historiens » pp. 1-8

Ce champ, ils l’ont assez retourné, assez saccagé… Ils n’ignoraient pas ce qu’en France, le pays du bon sens et du fait, on peut toujours tirer de l’histoire, et que faussée, c’est l’arme la plus terrible encore, comme la balle qui, mâchée, fait les coups plus mortels… Trafiquants libres de l’histoire, plus libres que l’homme qui vend la plus chétive denrée et qui pour cela est obligé à prendre patente, ils ne se contentèrent point de cette liberté, et ils versèrent le mépris de l’historien libre sur le fonctionnaire de l’histoire, — sur l’historiographe.

963. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome III pp. 5-336

Avec quelle assurance aurions-nous marché sur ce théâtre sanglant où la liberté de l’univers est représentée expirante sous le glaive d’un parjure citoyen ? […] Ne semble-t-il pas que la jouissance de cette liberté nous soulage déjà de sa pénible privation ? […] Ce n’est point aux filles de mémoire d’oublier sitôt les attentats contre les libertés publiques, et de leur accorder si généreusement l’impunité qui les enhardirait à l’avenir. […] Les annales historiques n’offrent rien de plus important pour les hommes qu’un combat mortel entre l’ambition et la liberté, entre les lois et la tyrannie ; c’est l’histoire perpétuelle du genre-humain. […] Oui, comme la liberté souillée par la licence était la loi dans le sénat de la terreur.

964. (1826) Mélanges littéraires pp. 1-457

Mis à bord de force, obligé de servir malgré lui, cet homme si indépendant, tandis qu’il est laboureur, semble perdre tous ses droits à la liberté aussitôt qu’il devient matelot. […] Nous serait-il permis de faire observer à l’auteur que la corruption des mœurs marche de front avec la civilisation des peuples, et que si la dernière présente des moyens de liberté, la première est une source inépuisable d’esclavage ? […] Il se faut bien garder de penser qu’un souverain, parce qu’il a l’autorité de tout faire, ait aussi la liberté de tout dire ; au contraire, plus il est grand et respecté, plus il doit être circonspect. […] « Dès lors que vous donnez à une femme la liberté de vous parler de choses importantes, il est impossible qu’elle ne vous fasse faillir. […] À Dieu ne plaise que nous tombions aujourd’hui dans ces déclamations sur la liberté et l’esclavage, qui ont fait tant de mal à la patrie !

965. (1884) Les problèmes de l’esthétique contemporaine pp. -257

Quant à ses rimes, elles sont d’une sonorité inaccoutumée qui compense la liberté du rythme : le vieux Pinde frémit en les entendant « rugir » comme des « bêtes fauves ». […] « Osons proclamer la liberté complète, s’écrie M. de Banville, et dire qu’en ces questions l’oreille seule décide. » Il ajoute, il est vrai, cette objection : « Mais si je n’ai pas d’oreille ?  […] En somme, c’est dans le sens de la liberté que se fait en général tout progrès ; c’est dans ce sens que doit se faire aussi le progrès du vers. La liberté du rythme était très insuffisante chez les classiques ; celle de la rime est très insuffisante chez les romantiques. […] Le remède serait l’absence d’entraves sans but, la suppression de règles non raisonnées : liberté c’est fécondité.

966. (1892) Sur Goethe : études critiques de littérature allemande

Ils furent charmés de cette liberté d’allures, qui était si rare aux soutenances de la Faculté. […] Mais quelques libertés qu’on soit d’ailleurs disposé à accorder au roman, surtout quand il est œuvre de circonstance et instrument de polémique, l’auteur d’Eritis sicut Deus les dépasse toutes. […] Aimer l’art en toute liberté et en toute sécurité de conscience ! […] Un peu de variété ne nuit pas, même dans l’insulte, et je prends la liberté de recommander à l’auteur anonyme le procédé de son compatriote, M.  […] Il a joué un rôle remarquable, au dernier siècle, dans cette école religieuse qui a essayé de concilier la foi et la morale chrétienne avec la liberté philosophique.

967. (1714) Discours sur Homère pp. 1-137

J’ai deux choses à répondre ; j’ai suivi de l’iliade, ce qui m’a paru devoir en être conservé, et j’ai pris la liberté de changer ce que j’y ai crû désagréable. […] Il y a des gens qui ne goûtent pas ces libertés ; ils disent que ce n’est plus Homere, et qu’enfin, ce n’est pas là traduire : mais, sans disputer des mots, de quelque nom qu’ils appellent ces licences, il n’y a pas d’autre parti à prendre, quand on veut plaire en traduisant un auteur. […] Et il faut tout dire : avec de l’esprit et de l’attention, le lecteur est bien plus en état de rendre une justice exacte à un auteur traduit de la sorte, que s’il étoit traduit avec plus de liberté. […] Elle est, dit-on, trop sage et trop timide, elle ne prend nulle hardiesse, et toûjours prisonniere dans ses usages, elle n’a aucune liberté. […] Voici un exemple des libertés que j’ai prises dans la vûe de soûtenir et d’augmenter l’intérêt.

968. (1923) Critique et conférences (Œuvres posthumes II)

René Ghil de si cocasses théories, et l’ardent Faune, c’est parfait de fauves, — en liberté ! […] Nombre de chansons populaires sont instrumentées dans ce goût, avec la liberté toutefois en outre de rimer soit par à peu près, soit sans guère observer l’alternance des deux genres masculin et féminin, non plus que des singuliers ou des pluriels assortis, avec d’autres commodités encore. […] Il se distingue du groupe parnassien par l’aise et la liberté de son allure, tout en s’y rattachant par la forme absolue et la pureté. […] On sait que le mot et l’idée de liberté décuplent le génie de Victor Hugo. […] Jamais Victor Hugo ne s’était élevé à cette sérénité dans l’auguste, jamais il n’avait aussi splendidement et souverainement affirmé les doctrines d’amour, d’union et de fraternité, sans lesquelles les idées de liberté restent fatalement incomplètes et dérisoires.

969. (1898) Émile Zola devant les jeunes (articles de La Plume) pp. 106-203

C’est ainsi qu’après le Romantisme, qui fut essentiellement un art d’émotion, de lyrisme et de liberté, nous voyons naître l’école parnassienne affirmant surtout des principes restrictifs, subordonnant le culte de l’émotion à celui de la forme, répudiant le désordre lyrique, et qui préfère, pour tout dire, la règle au génie. […] Il fallait édicter la liberté en art, comme on l’avait édictée en politique. […] Le Romantisme avait décrété la liberté dans l’Art ; le naturalisme a proclamé, vis-à-vis du poète, l’égalité de tous les êtres. […] Oui, vous êtes la fleur insolente et abominable de cette Bourgeoisie qui, au travers des empires, des monarchies et des républiques, mène le peuple avec des mots quand, ignorant et aveugle, il est sage, avec du plomb quand, instruit et clairvoyant, il bouge ; cette Bourgeoisie qui a assassiné les princesses légitimes, Liberté, Fraternité, Justice, pour mettre à leur place et saluer de leurs noms sacrés on ne sait plus quelles immondes courtisanes, vieilles et fardées… oui, nous la démasquons en vous, cette Bourgeoisie exécrée, et elle s’offre ainsi à nos yeux avec une de ses caractéristiques les plus importantes, sa volonté d’ignorer la souffrance humaine hors de ses accidents particuliers, et ses pratiques égoïstes de charité individuelle inspirées par la crainte de la révolution ou de l’enfer, par le désir du paradis ou d’un siège à la Chambre, de popularité ou de gloire, par besoin d’excuse pour certaines faiblesses devant sa propre conscience ; elle s’offre à nous avec sa terreur de la justice absolue, de l’égalité absolue, proclamées il y a dix-huit cents ans par le Christ, il y a plus de cent ans par la France, et aujourd’hui dans le monde entier par tout ce qui a un cerveau et un cœur, justice et égalité qui ne seront d’ailleurs une loi sociale universellement acceptée que le jour où, les frontières disparues, les possédants n’auront plus l’excuse de la Patrie à défendre pour entretenir des armées qui ruinent les peuples et qui, aux jours où ils se lèvent pour sauvegarder leurs libertés menacées, les massacrent.

970. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Vernet » pp. 130-167

— Il est vrai ; mais la machine Raphaël n’a jamais été commune ; mais les ouvrages de cette machine ne sont pas aussi communs que les feuilles de chêne ; mais par une pente naturelle et presque invincible nous supposons à cette machine une volonté, une intelligence, un dessein, une liberté. […] Enchaînés dans l’enceinte étroite des villes par des occupations ennuyeuses et de tristes devoirs, si nous ne pouvons retourner dans les forêts notre premier asyle nous sacrifions une portion de notre opulence à appeler les forêts autour de nos demeures ; mais là elles ont perdu sous la main symmétrique de l’art leur silence, leur innocence, leur liberté, leur majesté, leur repos. […] D’ailleurs si chacun s’institue juge compétent de la conformité de la loi avec l’utilité publique, l’effrénée liberté d’examiner, d’observer ou de fouler aux pieds les mauvaises lois, conduira bientôt à l’examen, au mépris et à l’infraction des bonnes. […] Il n’y a qu’un moment heureux, c’est celui où il y a assez de verve et de liberté pour être chaud, assez de jugement et de goût pour être sage. […] Le taureau est plus beau que le bœuf ; le taureau écorné qui mugit, plus beau que le taureau qui se promène et qui paît ; le cheval en liberté, dont la crinière flotte aux vents, que le cheval sous son cavalier ; l’onagre que l’âne ; le tyran que le roi ; le crime, peut-être que la vertu, les dieux cruels que les dieux bons, et les législateurs sacrés le savaient bien.

971. (1861) La Fontaine et ses fables « Deuxième partie — Chapitre II. Les bêtes »

Pendant qu’une civilisation factice taillait en cônes et en figures géométriques les ifs et les charmilles de Versailles, il voulait leur garder la liberté de leurs bourgeons et de leur verdure. […] On lui a vu dédaigner de petits ennemis, mépriser leurs insultes, leur pardonner des libertés offensantes. […]          Certain esprit de liberté Leur fait chercher fortune : elles vont en voyage          Vers les endroits du pâturage          Les moins fréquentés des humains.

972. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

C’est le coup sourd des vagues qui s’amoncellent et qui viennent de minute en minute heurter les flancs du vaisseau ; ce sont les plaintes des madriers et des solives qui, dans cet immense chantier flottant, tendent à se détacher les uns des autres pour reprendre leur liberté ; ce sont les sifflements des ailes du vent à travers les voilures, dont cinq cents matelots intrépides prennent les ris ; le tumulte des hommes sur le pont tremblant, la voix et le sifflet du commandant, les voiles qui se déchirent et qui emportent dans les airs la force échappée de leurs plis, les mâts surchargés qui se rompent et qui tombent avec leurs vergues et leurs cordages sur les bastingages, le pas précipité des matelots courant où le signal les appelle, les coups de haches qui précipitent à la mer ces débris pour que leur poids ajouté au roulis du navire ne l’entraîne pas dans l’abîme ; le tangage colossal de ces débris mesuré par six cents pieds de quille, tantôt semble gravir jusqu’aux nuages la lame écumeuse et la diriger en plein firmament, tantôt, arrivé au sommet de la vague, se précipiter la tête la première, les bras des vergues tendus en avant dans l’abîme où il glisse, le gouvernail touchant au fond de l’océan ; les matelots suspendus aux câbles décrivent des oscillations gigantesques sur l’arc des cieux ; les canons détachés de leurs embouchures roulent çà et là sur les trois ponts avec des éclats de foudre ; à chaque effondrement du vaisseau entre des montagnes d’écumes qui semblent l’engloutir, un cri perçant monte de la prison des condamnés, puis des voix de femmes et d’enfants qui croient toucher à leur dernière heure. […] Maintenant l’herbe et les ronces y poussent en liberté ; les oiseaux y chantent comme dans la forêt. […] Aux derniers l’instinct, aux seconds la sensation, aux premiers la liberté méritoire.

973. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

On lui doit la liberté de la scène, l’éclat des costumes, premier pas vers l’exactitude historique, la pompe des décorations. Pour la liberté de la scène surtout, il eut fort à faire. […] Mais ces libertés données à l’art avaient leur péril.

974. (1890) L’avenir de la science « XXIII »

Voilà un superbe système de vie, tout idéal, tout divin, et vraiment digne de la liberté des enfants de Dieu. […] Disons qu’il y a en lui quelque chose d’analogue à l’intelligence, à la liberté ; mais ne disons pas qu’il est intelligent, qu’il est libre : car c’est essayer de limiter l’infini, de nommer l’ineffable 207. […] I, p. 345  Comparez, dans le poème de saint Brandan, la peinture de cette île merveilleuse, où les moines ne vieillissent pas et reçoivent leur pain du ciel, où les lampes s’allument d’elles-mêmes pour les fêter ; vie de silence, de liberté, de calme, idéal de la vie monastique au milieu des flots.

975. (1865) Causeries du lundi. Tome VI (3e éd.) « Additions et appendice. — Treize lettres inédites de Bernardin de Saint-Pierre. (Article Bernardin de Saint-Pierre, p. 420.) » pp. 515-539

J’y parle d’un esclave que j’avais, qui portait votre nom, et auquel j’ai donné la liberté. […] Je ne forme plus de projet, mais j’ai souvent désiré d’avoir une bonne femme comme j’imagine la vôtre, une petite terre agréable et la liberté de m’occuper, dans le voisinage d’un ami comme vous, de l’étude de la nature. […] J’aurais pris aussi la liberté d’en envoyer un à Sa Majesté votre Impératrice ; mais j’aurais craint que cette marque de mon souvenir ne lui fût pas agréable ; car lui ayant fait parvenir en 1773 un exemplaire de mon Voyage à l’île de France par la voie de M. 

976. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Vive la liberté de Périclès et à bas la censure de Solon ! […] Les siciliens, c’est Plutarque qui le raconte à propos de Nicias, mettaient en liberté les prisonniers grecs qui chantaient des vers d’Euripide. […] La seule décroissance de la liberté de la presse diminue la stature d’un peuple.

977. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

Je ne sais s’il est bien vrai, comme il le dit, qu’il se sent esclave d’être roi et que c’est un métier qu’il ne fait que par pure nécessité et parce que sa naissance l’y condamne : « La plupart du monde ambitionne de s’élever ; pour moi, je voudrais descendre, si pour prix de ce sacrifice, qui n’en serait pas un parce qu’il ne me coûterait rien, j’obtenais la liberté. » Cette liberté, s’il l’avait eue entière, aurait bien pu l’embarrasser, de l’ambition dont il était, et avec son activité ardente.

978. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Ses lettres à Lamennais sont bien plus naturelles, et il s’y épanche avec plus de liberté. […] » — « Mais la liberté ajournée ? 

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