Dans le premier cas, l’invention du langage serait un résultat nécessaire de la forme même, si l’on peut parler ainsi, de notre intelligence : les langues seraient alors comme un ensemble de signes convenus, devenu graduellement plus ou moins complet, graduellement perfectionné, à mesure que de nouveaux besoins se seraient fait sentir. […] Il est très probable que la seconde classe s’est graduellement augmentée, à mesure que la musique s’est retirée de la poésie ; ensuite à mesure que la parole écrite s’est répandue : et maintenant cette seconde classe est devenue la plus nombreuse, sans aucune contestation. […] Il est permis de croire que cette classe, devenue ainsi la plus nombreuse, finira par être seule. […] Nous avons dit que la seconde classe était devenue la plus nombreuse.
Or, cette espèce est très moderne en France et il a fallu les transformations successives par lesquelles nous sommes passés depuis la Révolution française, pour que des femmes qui n’étaient ni bossues, ni laides, ni bréhaignes, eussent l’idée de se mettre en équation avec l’homme, et que les hommes, devenus aussi femmes qu’elles, eussent la bassesse de le souffrir. […] Elles tendirent à devenir dans la réalité la femme libre, que le saint-simonisme avait révélée ; car des romans passionnés popularisent une idée et la font passer plus vite dans les idées et dans les mœurs que la plus crâne et la plus cambrée des théories. […] En effet le genre d’influence que la femme exerçait en France et en Europe, aux temps chevaleresques de leur double histoire, n’est plus, et toute trace en est effacée ; mais elle a été remplacée par une autre, moins généreuse et plus grossière, — et cette autre espèce d’influence tend à devenir un empire, — le Bas-Empire d’un temps où les Monarchies ne tombent plus en quenouille, mais les Mœurs, — si on peut dire de quelque chose « tomber en quenouille » alors que les femmes n’en veulent plus ! […] Et le grand cercle, qui était bonhomme, le laissa dire ; mais le petit cercle, devenu fort par la longanimité du grand cercle, ajouta : Je suis ton égal.
Elle devint, cette fille coquette, innocemment coquette, qui aimait le monde et les propos du monde, elle devint une épouse ardemment chaste et tendrement austère de Notre-Seigneur Jésus-Christ, une carmélite incomparable, qui, ne trouvant pas son ordre assez sévère, le réforma et le mit pieds nus. Elle devint cette petite fourmi, comme elle s’appelle avec une grâce d’humilité délicieuse en une femme qui avait le cœur plus grand que tous les mondes parce que Dieu, en l’habitant, l’avait élargi ; elle devint, non pas uniquement la créature d’élection et de perfection surnaturelle dont le souvenir plane encore sur le monde ému, mais aussi la première, la plus grande, la plus auguste des supérieures d’Ordres, ornée, avec toutes les vertus du Ciel, de toutes les qualités prudentes, politiques, humaines, de la terre !
si la Gaule devint promptement romaine, c’est qu’elle avait compris, avec l’instinct d’une race supérieure, que l’unité Romaine valait mieux pour elle que les diversités dont elle souffrait. […] Les Goths, établis sur les bords du Danube, battus par Dioclétien, étaient devenus ses auxiliaires. […] Ils n’y restèrent et ne s’y établirent qu’à la condition de devenir plus ou moins Romains, d’accepter la loi Romaine, de devenir des fonctionnaires de l’Empire.
— comme quelque chose de donné… comme une étoffe qu’il fallait travailler, et c’est ainsi que l’esprit devient matière sous ses mains ! […] Que sont-ils devenus ? […] Voulez-vous savoir à quel point un poète très loin, et avec raison, de l’école du bon sens et des idées bourgeoises dans les arts, peut devenir vulgaire aux yeux des lettrés et des illettrés, et même nul ? […] Puisque la poésie est une forge, il est devenu forgeron, et il s’est fait péniblement maître de son instrument assoupli.
À une époque où la vie privée tend à devenir monstrueusement une vie publique et où la vanité de chacun fait crier le plus fort qu’il peut sa crécelle, Léon Gozlan, un des esprits les plus brillants du siècle, de la race en ligne droite et courte des Chamfort et des Rivarol, ne faisait nul tapage de ses facultés. […] Il y avait débuté comme écrivain, et ce concentrateur y était promptement devenu le roi de l’entrefilet formidable, le serpent chatoyant, à langue aiguë, de la phrase courte, l’étrangleur avec un bracelet ! […] Le roman, qui est la forme des temps modernes, se détériorera aussi un jour, et la forme de Balzac, qui nous donne actuellement de si prodigieuses jouissances, nous deviendra aussi indifférente que nous l’est maintenant la forme théâtrale de Shakespeare, pour laquelle, il y a trente ans, on s’est si vivement passionné. […] Ni Les Nuits du Père-Lachaise, où la nature humaine devient, comme les événements, par trop fantastique, — mais qui n’en sont pas moins ce que Léon Gozlan a produit de plus puissant dans l’outrance, comme Le Rêve d’un millionnaire est ce qu’il a fait de plus doux et de plus charmant (rappelez-vous cette tête suave de Reine Linon !)
Il y a une édition Jouaust, devant laquelle Arsène Houssaye fait précisément ce qu’Alexandre Dumas fait devant l’édition Glady ; il y a l’édition Lemerre ; il y a l’édition populaire, — pour apprendre aux filles d’ouvriers à devenir des Manon Lescaut. […] Et comme, depuis 1830, le matérialisme du xviiie siècle, interrompu par le spiritualisme philosophique de la Restauration, trop vague pour lui résister, a repris la société moderne qu’il s’est définitivement asservie ; comme Sainte-Beuve, sceptique autant que Planche, lui a survécu et est devenu résolument matérialiste au déclin de sa vie, marquant en lui le progrès des esprits vers cette effroyable erreur absolue dans laquelle le monde presque tout entier verse en ce moment, le succès de Manon Lescaut devait grandir et a grandi. […] il est devenu fécond. […] car il ne faut pas que les femmes qui liront ta vie deviennent, en la lisant, des coquines comme toi !
Bientôt cet honneur devint commun ; la flatterie et le mensonge ne tardèrent point à le corrompre ; on exagéra le bien, on fit disparaître le mal, on supposa des actions qui n’avaient point été faites, on créa de fausses généalogies ; enfin, à l’aide de la ressemblance des noms, on se glissa dans des familles étrangères, tant la fureur d’exister par ce qui n’est plus, et de prendre un nom pour du mérite, a été commune à tous les siècles. […] Né dans un rang obscur, on sait qu’il devint par son génie l’égal de Pompée, de César, de Caton. […] Assassin d’une partie de sa nation, et devenu le tyran de l’autre, César osait pardonner, comme s’il eût été un roi légitime qui eût combattu des sujets rebelles. […] Il comparaît la gloire avec la vie, et le devoir au danger ; alors il se faisait un système de courage ; sa probité devenait de la vigueur, et son esprit donnait du ressort à son âme.
Qu’était-elle devenue depuis ce temps ? […] Dès qu’il fut devenu aveugle, il vit la Lumière. […] Michelet est-il devenu capucin comme il en avait peur ? […] Qu’est-elle devenue ? […] Presque androgyne autrefois, il devint incube et succube.
Les circonstances l’ont fait ce qu’il est devenu. […] Mais, qu’est devenue la comète ? […] Et que serait devenu sans cela le genre humain ? […] Après une jeunesse « libertine », Desmarets, encore vert, était devenu « dévot », mais non pas janséniste. […] Notez qu’elle devient en même temps mondaine.
Le poète invoque, il maudit, il condamne ; le vers, de femme dans l’invocation pour son ami, devient viril et de flamme dans l’imprécation contre l’inventeur de la navigation ; puis il devient calme, sévère et religieux dans les considérations sur la sacrilège audace humaine. […] Il personnifie dans cette ode Rome dans un vaisseau qui porte les Romains, image neuve et belle alors, devenue banale et usée aujourd’hui dans tous les discours de nos mauvais orateurs et de nos vulgaires publicistes : le temps use les images comme il use tout. […] Sa corde, ordinairement molle et tendre, devenait d’airain quand il voulait parler à la patrie, au lieu de roucouler pour ses amours ou de badiner pour ses amis. […] Il faudra les laisser, et ces richesses, élevées jusqu’au comble de l’opulence, deviendront la proie d’un héritier. […] Coccéius et Muréna, leurs compagnons de voyage, possédaient des maisons de campagne dans ce beau site de la Campanie ; ils durent entrevoir à Formies, chez Varron, cette belle Terentia, sa sœur, qui devint plus tard la femme de Mécène.
Ils se voient, longuement ; et tous deux veulent mourir ; et ce philtre de mort, — leur regard, — devient, soudainement, un filtre d’amour. […] Quelquefois il devient nécessaire que leur charme personnel s’efface, disparaisse, soit comme s’il n’était pas, jamais l’admiration pour l’une d’elles ne devant faire obstacle à l’émotion que leur union engendre. […] Wotan s’éteindra dans l’inexorable crépuscule, malgré Siegmund mort pour lui, malgré Siegfried assassiné à cause de lui ; et la walkyrie Brünehilde, la déesse devenue femme, la divinité devenue humanité, terrible sur son cheval dont les grandes ailes palpitent comme des flammes blanches sur les flammes du bûcher, proclamera la fin des dieux engloutis dans l’abîme de leur faute, et la gloire enfin de l’homme extasié dans l’amour. […] La musique devient sautillante, pleine d’insouciance et d’ardeur légère. […] Or, c’est un fait connu que les collèges de maîtres chanteurs devinrent aussitôt les centres actifs de la propagande luthérienne.
L’Association artistique d’Angers, qui s’est toujours montrée accueillante pour les tentatives nouvelles, fussent-elles des plus hardies, devient plus qu’une utilité, — une nécessité. […] Il devint directeur de l’Opéra-Comique (salle Favard) en 1876. […] Boulanger était le ministre de la guerre et l’antiwagnérisme devint un cheval de bataille du boulangisme. […] D’abord enseignant, il devint ensuite journaliste au Figaro, critique dramatique au journal L’Opinion nationale et au Temps. […] Elle rencontra George Sand en 1866 et devient son amie.
Une douleur rendue originale par la manière dont elle est subie, comme un rayon curieusement réfracté par la nacre ou l’opale, devient-elle libre en vertu de son caractère individuel ? […] Pour coïncider avec le moi, il faudrait au moins que le caractère devint tout entier conscient, diaphane, de toutes parts à jour et pénétré de lumière. […] Renouvier et avec Lotze ; une représentation ou une passion qui devient tout d’un coup plus intense ou moins intense, sans que la raison s’en trouve dans une relation antérieure avec les autres représentations et passions ou avec l’état de notre moi. […] C’est donc arbitrairement qu’on veut faire de la durée une sorte de « vie interne » qui se déploierait toujours différente de soi et toujours hétérogène, une liberté en devenir, échappant aux lois de la répétition et de la conservation. […] Par-là la spontanéité devient contingence absolue, c’est-à-dire possibilité des contraires dans les mêmes conditions ; on suppose dans la volonté une indétermination échappant à toute prévision de l’intelligence.
Ainsi a été refaite la critique des littératures de l’antiquité ; ainsi a été fondée la critique des littératures modernes : sous l’empire d’une pareille méthode, l’histoire littéraire est devenue une science, de même que l’histoire politique. […] Ce qu’était la passion pour les hommes de la révolution, les formules le deviennent pour nous, des causes d’aveuglement et d’égarement. […] Fatalité des passions ou fatalité des idées, l’histoire perd son véritable caractère du moment que la liberté en a disparu ; elle devient une sorte de physique sociale. […] Tout peuple a commencé par être une société naturelle, dans le sens matériel du mot, pour devenir une société politique, dont les membres fussent de plus en plus de vrais citoyens, ayant des idées et des volontés au lieu d’instincts et de passions. […] Avec cette démocratie de plus en plus libérale et intelligente, toujours accessible, même dans les jours de crise, à l’action des sentiments et des idées, la dictature, nous en convenons, devient de plus en plus difficile à saisir et à manier.
L’usage de ce qui se passe dans le monde et l’experience de nos amis au défaut de la nôtre, nous apprennent qu’une passion contente s’use tellement en douze années, qu’elle devient une simple habitude. Un heros, obligé par sa gloire et par l’interêt de son autorité à rompre cette habitude, n’en doit pas être assez affligé pour devenir un personnage tragique : il cesse d’avoir la dignité requise aux personnages de la tragedie, si son affliction va jusqu’au desespoir.
Laure devint mère onze fois, et neuf de ses enfants lui survécurent. […] Ce héros devint pour Pétrarque le sujet d’une épopée latine. […] S’agissait-il d’en prendre copie, la question devenait plus délicate. […] À Naples, il devient amoureux de Valérie, et la quitte, malgré son amour, pour devenir, d’après le conseil de Valérie, grand poète et grand homme d’État. […] Heureusement Ernest ne devient pas amoureux de Teresa.
Il devint de son temps un vrai prince des poètes, comme on l’était avant Louis XIV, avec tout ce que l’idée de mode et d’engouement ramène sous ce nom. […] Mais la disproportion entre cette gloire si littéraire, si mondaine, et ces thèmes qu’il dictait encore, devenait trop criante, et l’amitié de M. […] comme on chérissait le poëte et celui qu’il nous peignait en vers si tendres, et comme ce pauvre et sensible Jean-Jacques devenait l’entretien de toute une heure ! […] Cette sémillante et spirituelle laideur devenait, à la longue, grandeur et majesté. […] Pour nous, les œuvres, la vie et la personne du poëte sont devenues ressemblantes.
Il alla, jeune, étudier dans l’île de Cos, sous l’illustre poëte Philétas, qui, tout l’indique, était dans l’élégie ce que Théocrite est devenu dans l’idylle, et qui tenait la palme entre tous. […] Heureusement ce travail de l’esprit est devenu assez facile à quiconque réfléchit et compare. […] « Sitôt que je le vis, aussitôt je devins folle, aussitôt mon âme prit feu, misérable ! […] « Et mon corps devenait par moments de la couleur du thapse ; tous les cheveux me coulaient de la tête, et il ne restait plus que les os mêmes et la peau. […] « Tout entière je devins plus froide que la neige ; du front la sueur me découlait à l’égal des rosées humides ; je ne pouvais plus parler, pas même autant que dans le sommeil les petits enfants bégaient en vagissant vers leur mère.
Enfin il devient secrétaire de Mme Dupin, dont le fils, M. de Francueil, fermier général, veut le prendre pour caissier ; c’était la fortune. […] Et ainsi un jupon de flanelle que lui envoie Mme d’Epinay devient un événement dans sa vie, par le retentissement de ce petit fait jusqu’aux profondeurs de son être moral. […] Et ce qu’il était, il a aidé le public à le devenir. […] Il l’y établit en souveraine : elle y devient objet d’étude et d’expression. […] Ainsi la représentation du monde sensible devient la fin immédiate du travail littéraire, de préférence au monde intelligible, qui s’exprimera lui-même à travers le premier, et en relation avec lui.
Il n’était pas encore devenu injuste envers notre pays. […] De lui-même, un peu plus lentement peut-être, voilà tout, Coppée serait devenu ce qu’il devait devenir. […] — nous faillîmes devenir mondains chez la générale marquis de Ricard. […] Je l’ait dit, quoique bien jeunes encore, nous commencions à devenir graves. […] Les danses deviennent macabres.
Il se trompait, mais son erreur devenait glorieuse par la persévérance. […] Aussi, dès ce moment, le poète devient de plus en plus grave, de plus en plus réfléchi. […] Au milieu de cette cohue, que deviennent ses amis ? […] Placé dans un nuage d’encens, que voulez-vous que devienne le poète ? Il a connu la gloire et la popularité, il ne lui reste plus à subir que l’apothéose, il devient dieu.
Macbeth pourrait donc devenir roi, en tuant Duncan. […] Alceste en devient enragé. « Mon Dieu ! […] Alors Blandinet, devenu enragé, aurait le tort de voir partout le mal. […] Sa mère et sa sœur deviendront ce qu’elles pourront. […] Elle est devenue extrêmement dure pour Jeanne-Marie.
Selon lui, et contrairement à Montesquieu, c’est la terreur seule qui fait la république : « Dieu veuille qu’elle ait de la vertu pendant six mois, elle sera détruite. » Il estime de bonne heure que le résultat le plus net de la Révolution de France et de ce qui s’y est passé en 93, sera de fortifier partout le principe monarchique ; ce régime de 93 aura fait l’effet de l’Ilote ivre et aura dégoûté de l’imitation : On verra plutôt, dit-il, des républiques devenir des royaumes que des royaumes devenir républiques. […] Ceci devient sérieux et de ton et de fond : « Il est bien difficile de n’être pas sérieux au fond, disait le prince en une de ses Pensées, si ce fond n’est pas, comme chez quelques gens, à la superficie. » Il était royaliste, non par préjugé, mais par réflexion et par principes. […] Les gens d’esprit qui allaient chez elle n’en faisaient plus et devenaient presque de bonnes gens. […] [NdA] Il a écrit à Catherine, sur la mort de Joseph II, une lettre qui a mérité de devenir historique.
D’une Sibour, qu’il perdit tout au commencement de 1675, il eut une fille unique… Il devint ensuite amoureux de la fille d’un apothicaire qui s’appelait Pajot, si belle, si modeste, si sage, si spirituelle, que Charles IV, duc de Lorraine, éperdu d’elle, la voulut épouser malgré elle, et n’en fut empêché que parce que le roi la fit enlever. […] C’est par ce noble procédé que Marianne montrait vraiment un cœur de princesse, au moment où on lui refusait de le devenir. […] Devenu à vingt-trois ans veuf de sa première femme, il songea à faire un mariage d’amour, et crut pourvoir au bonheur de toute sa vie en épousant une personne accomplie, mais qui était restée dans une position fausse, duchesse de Lorraine durant quelques heures, et puis bourgeoise après comme devant. […] Dès l’abord, M. de Tréville, cet homme d’esprit, cet ancien ami de Madame Henriette d’Angleterre, devenu l’un des amis de Port-Royal, ce pénitent sincère, mais qui avait lui-même ses variations, avait averti Lassay en essayant de le consoler ; et ce dernier lui répondait : Je sais que vous me faites l’honneur de me dire que le temps adoucit les douleurs les plus vives ; mais les grandes afflictions font le même effet sur l’âme que les grandes maladies font sur le corps : quoique l’on en guérisse, le tempérament est attaqué ; on vit, mais on ne jouit plus d’une santé parfaite : il en est de même de l’âme, elle ne peut plus jamais sentir une joie pure. […] Si cette lettre habilement flatteuse avait pu être montrée au roi, il avait de quoi espérer de reprendre pied en cour, et peut-être serait-il devenu un personnage employé et utile, au lieu qu’il tourna encore au roman.