M. l’Abbé Goujet les a évitées dans les dix derniers volumes de sa Bibliothèque Françoise, qui roulent entiérement sur l’histoire de nos Poëtes. […] Les derniers volumes de la Bibliothèque Françoise ne trouverent pas d’acheteurs. […] Si on peut le blâmer de quelque chose, c’est de n’avoir pas toujours mis dans l’amour toutes les fureurs tragiques dont il est susceptible, & d’avoir été foible dans presque tous ses derniers actes. […] Ses Odes étoient le seul modèle, qu’un homme de goût pût imiter avant le milieu du dernier siécle. […] Menage, vers le milieu du dernier siécle, fit des Elégies, mais en pédant sans génie, qui entasse les épithètes, au lieu de rassembler les images.
Mais comme ces formes anormales et gigantesques vivaient avec le Mastodonte et le Cheval, on aurait pu au moins en inférer qu’elles appartenaient à l’une des dernières époques tertiaires. […] De même encore plusieurs observateurs compétents croient que les productions actuelles des États-Unis sont en relation plus étroite avec celles qui ont vécu en Europe pendant les dernières époques tertiaires, qu’avec les formes européennes actuellement vivantes ; or, s’il en est ainsi, il est évident que les couches fossilifères qui se déposent de nos jours sur les côtes de l’Amérique du Nord courront risque d’être classées plus tard par les géologues avec des couches européennes un peu plus anciennes. […] De la succession des mêmes types dans les mêmes régions pendant les dernières périodes tertiaires. […] Après avoir comparé le climat actuel de l’Australie et celui des différentes contrées de l’Amérique du Sud sous les mêmes latitudes, il faudrait être bien hardi pour oser, d’une part, rendre compte des dissemblances des habitants de ces deux continents par des dissemblances dans les conditions physiques, et, d’autre part, expliquer par les ressemblances de ces conditions l’uniformité des mûmes types dans chacune de ces régions pendant les dernières périodes tertiaires. […] La succession des mêmes types d’organisation dans les mêmes régions pendant les dernières périodes géologiques cesse aussi d’être un mystère, et s’explique tout simplement par les lois de l’hérédité.
Ce jour, pour Vicq d’Azyr, fut peut-être le plus beau de sa vie, et ce fut une des dernières fêtes brillantes de l’ancienne société française. […] À la fin de juin 1793, l’abbé Morellet avait été fait directeur, et Vicq d’Azyr chancelier ; ils furent les derniers officiers de l’ancienne Académie, qui se vit bientôt après supprimée, par décret du 8 août. […] Obligé d’assister à la fête de l’Être Suprême et d’accompagner le bataillon de sa section, il y reçut sa dernière atteinte morale et y contracta, sous un soleil ardent, la maladie dont il mourut, le 20 juin 1794, à l’âge de quarante-six ans.
Lorsque l’on sait à quel esprit sain, ferme, vigoureux, on a affaire en Ramond, lorsqu’on a pu apprécier ses qualités sûres comme savant, comme observateur, lorsqu’on voit Laplace avoir assez de confiance en lui pour adopter et enregistrer dans la Mécanique céleste la réforme numérique dont était susceptible le coefficient d’une de ses formules, on se demande quelle sorte d’intérêt et de zèle celui qu’on a connu en ces dernières années le moins mystique des hommes pouvait apporter dans cette intimité de chaque jour avec Cagliostro. […] Le lieu même où je me trouvais n’eut que mon dernier regard. […] Ce sujet auquel il m’a convié est trop neuf, il a trop besoin de démonstration et de preuve aux yeux du lecteur pour que je l’étrangle ainsi et que je ne lui accorde pasw, dans un dernier article, tout le degré de développement qui lui est dû.
Raphaël, dont on parlait tout à l’heure, n’a pas été crucifié, ni Michel-Ange non plus, ni Léonard de Vinci, ni Virgile, ni l’Arioste, ni Pétrarque, ni Pindare dans l’antiquité, ni Sophocle, malgré un petit procès de famille sur ses derniers jours, ni Racine, malgré son accident final. […] Les derniers écrits de M. de Laprade sont donc empreints d’une certaine hostilité générale contre le développement de la société moderne ; il y perce même desaccents d’un aigreur particulière encore plus marquée. Dans une édition de ses Poèmes évangéliques, publiée l’année dernière, il a ajouté une préface qui se termine par une conclusion très-peu évangélique, où, à propos du matérialisme croissant et de l’abaissement des intelligences (ne serait-il pas temps de trouver un autre refrain ?)
Quant à moi, n’est-ce rien que d’avoir été sauvé des dernières extrémités et d’être parvenu jusqu’à ce jour sans flatteries, sans bassesses, sans dépendance, même en général, et sans dettes, ayant reçu des services, mais en ayant rendu, ayant des amis (et choisis) et n’ayant eu ni chefs ni maîtres ; n’ayant pu, il est vrai, remplir ma destination, mais enfin n’ayant rien fait qui en soit précisément indigne ; connu d’un très-petit nombre (ce qui est fort selon mes goûts), mais un peu aimé ou estimé, un peu triste sur la terre et humilié de mes faiblesses, mais sans remords et sans déshonneur, très-mécontent de moi et déplorant le cours rapide d’une vie si mal employée, mais n’ayant point à la maudire ? […] « Ou enfin mettrai-je au-dessus de tout la douce température, le beau ciel, l’aspect de la mer immense, et y aura-t-il quelque chose de solennel dans la paix de mes derniers jours ? […] Un dernier mot sur le seul acte public de la vie de Sénancour. — Dans le procès qui lui fut intenté au mois d’août 1827 à cause de son livre, le Résumé de l’Histoire des Traditions morales et religieuses, où l’avocat du roi, Levavasseur, croyait trouver à chaque phrase l’intention manifeste de détruire la croyance à la divinité de Jésus, M. de Sénancour, défendu par Me Berville, voulut présenter lui-même au tribunal quelques explications.
On oublie trop de nos jours ce devoir imposé au talent ; sous prétexte de lyrisme, chacun s’abandonne à sa pente, et l’on n’atteint pas à l’œuvre dernière dont on eût été capable. […] Avant la reprise actuelle, elle avait été représentée en dernier lieu le 7 et le 13 février 1807, c’est-à-dire il y a trente-sept ans. […] Un organe pur, encore vibrant et à la fois attendri, un naturel, une beauté continue de diction, une décence tout antique de pose, de gestes, de draperies, ce goût suprême et discret qui ne cesse d’accompagner certains fronts vraiment nés pour le diadème, ce sont là les traits charmants sous lesquels Bérénice nous est apparue ; et lorsqu’au dernier acte, pendant le grand discours de Titus, elle reste appuyée sur le bras du fauteuil, la tête comme abîmée de douleur, puis lorsqu’à la fin elle se relève lentement, au débat des deux princes, et prend, elle aussi, sa résolution magnanime, la majesté tragique se retrouve alors, se déclare autant qu’il sied et comme l’a entendu le poëte ; l’idéal de la situation est devant nous. — Beauvallet, on lui doit cette justice, a fort bien rendu le rôle de Titus ; de son organe accentué, trop accentué, on le sait, il a du moins marqué le coin essentiel du rôle, et maintenu le côté toujours présent de la dignité impériale.
Dégoûté encore une fois et de retour en France au printemps de 1792, il exhalait à l’ombre du bois de Romainville ses tristesses dernières, en des stances qui rappellent les plus doux accents de Chaulieu et de Fontanes ; elles sont peu connues, et la génération nouvelle voudra bien me pardonner de les citer assez au long, car ce qui est du cœur ne vieillit pas. […] Qu’aujourd’hui du moins l’horrible ébranlement qui retentit jusqu’à nous aille réveiller un dernier écho sur sa pierre longtemps muette ! que cet incendie lugubre éclaire d’un dernier reflet son tombeau !
Ce funeste trait de lumière frappe la raison avant d’avoir détaché le cœur ; poursuivi par l’ancienne opinion à laquelle il faut renoncer, on aime encore en mésestimant ; on se conduit comme si l’on espérait, en souffrant, comme s’il n’existait plus d’espérances ; on s’élance vers l’image qu’on s’était créée ; on s’adresse à ces mêmes traits qu’on avait regardés jadis comme l’emblème de la vertu, et l’on est repoussé par ce qui est bien plus cruel que la haine, par le défaut de toutes les émotions sensibles et profondes : on se demande, si l’on est d’une autre nature, si l’on est insensé dans ses mouvements ; on voudrait croire à sa propre folie, pour éviter de juger le cœur de ce qu’on aimait ; le passé même ne reste plus pour faire vivre de souvenirs : l’opinion qu’on est forcé de concevoir, se rejette sur les temps où l’on était déçu ; on se rappelle ce qui devait éclairer, alors le malheur s’étend sur toutes les époques de la vie, les regrets tiennent du remords, et la mélancolie, dernier espoir des malheureux, ne peut plus adoucir ces repentirs, qui vous agitent, qui vous dévorent, et vous font craindre la solitude sans vous rendre capable de distraction. […] Il est un dernier malheur dont la pensée n’ose approcher, c’est la perte sanglante de ce qu’on aime, c’est cette séparation terrible qui menace chaque jour tout ce qui respire, tout ce qui vit sous l’empire de la mort. […] l’on croirait possible d’exister dans un monde qu’il n’habitera plus, de supporter des jours qui ne le ramèneront jamais, de vivre de souvenirs dévorés par l’éternité, de croire entendre cette voix dont les derniers accents vous furent adressés, rappeler vers elle, en vain, l’être qui fut la moitié de sa vie, et lui reprocher les battements d’un cœur qu’une main chérie n’échauffera plus ?
Nous sommes plus proches, par le cœur et l’esprit, de Villon, de Joinville, de Villehardouin, de Téroulde, que ne l’ont été, du premier jusqu’au dernier, nos écrivains classiques, et nous renouons par-dessus leur tête la tradition nationale. […] Nous connaissons plus de choses que les hommes des trois derniers siècles ; nous savons mieux qu’eux nous représenter des états d’esprit et de conscience différents du nôtre ; l’étude de l’histoire, la multiplicité des expériences faites avant nous, le cours du temps, même la vieillesse de la race, un certain affaiblissement des caractères et de la faculté de croire et d’agir, tout cela a développé chez nous la curiosité et l’imagination sympathique. […] Nous sommes revenus à l’absolue liberté, comme avant la Renaissance Le réalisme, si en faveur à présent, est chose du moyen âge Le roman est aujourd’hui une bonne moitié de la littérature, comme au moyen âge Les épopées du moyen âge défrayent notre poésie et notre musique La poésie personnelle et lyrique, ressuscitée de nos jours, est chose du moyen âge plus que de la Renaissance et a été presque inconnue des deux derniers siècles ; Musset est plus proche de Villon que Boileau Le mysticisme, la préoccupation du surnaturel, l’espèce de sensualité triste dont sont pénétrés si curieusement, en plein âge scientifique, les livres de beaucoup de jeunes gens, ce sont encore choses du moyen âge ; Baudelaire est moins loin que Boileau de l’auteur du Mystère de Théophile.
Sur le drame ou la comédie des vingt dernières années, cette face pâle de mime n’a cessé de pencher sa grimace immuable, et qui paraît automatique, comme ces masques que l’on peint au-dessus des rideaux de théâtre, et qui semblent railler tout ce qui s’agite sur les planches. […] Après avoir vécu excommunié comme franc-maçon, il paraîtrait qu’à sa dernière heure il a abjuré la franchise et la maçonnerie pour mourir dans les bras de la religion à laquelle nous devons le cardinal Dubois et la seconde expédition romaine… Cette habitude qu’a le clergé de venir se fourrer jusque dans la table de nuit des mourants pourrait être utilisée par les gouvernements qui, comme le nôtre, ont le plus puissant besoin d’adhésions. […] Avouez en outre qu’en dehors de la famille Bonaparte il n’y a plus pour la France que honte et misère ; Le Moniteur publierait, pour le jour de l’enterrement, en tête de sa partie non officielle, cette note triomphante : « Le fameux X…, qui après avoir donné, au coup d’État, sa démission de professeur de rhétorique au collège de Senlis, a été transporté à Lambessa aux frais de notre généreux gouvernement ; le fameux X…, pressé par l’évidence, a avoué, à son lit de mort, qu’il n’avait jamais été plus libre que sous ce règne, et qu’il expirait dans les bras de la Constitution, à laquelle il jurait obéissance dans ce monde et dans l’autre. » Appliqué aux derniers moments de l’honorable M.
Les sévérités de mon jeune confère n’iraient qu’aux derniers volumes de M. […] « En prétendant négliger les accidents de temps et d’espace pour ne nous montrer que des vérités éternelles, vous méconnaissez une loi de la vie, qui est de réaliser l’universel, mais seulement dans les individus. » C’est au plus un reproche imputable aux romantiques, et plus exactement aux derniers classiques. […] Le cas ne serait pas neuf, il advint dans l’Inde, et chez les Arabes, et même en Italie aux derniers siècles de l’Empire.
Le premier président (Molé) les savait très bien relever, le peuple ne les trouvait nullement bonnes, les ecclésiastiques s’en scandalisaient au dernier point. […] Sa prison, sa fuite, son séjour à Rome, ses voyages et caravanes en divers lieux, ses obstinations dernières pour conserver son siège de l’archevêché de Paris, nous fourniraient trop de vues sur ses faiblesses et sur les côtés infirmes de sa nature. […] Pourtant, comme on suppose que les dernières parties en ont été écrites vers cette époque de 1675-1676, il serait téméraire de dire qu’une pensée de ce genre n’ait pas fini par germer dans le cœur du cardinal de Retz.
[Du patriotisme littéraire] À la fin du siècle dernier un jeune poète, à l’imagination enthousiaste, à la sensibilité frémissante, à l’âme vraiment lyrique, reportait son souvenir et sa pensée sur les beautés naturelles de notre pays qu’il avait parcouru en tous sens, depuis Marseille jusqu’à Paris, depuis Narbonne jusqu’à Strasbourg. […] J’abrège pour vous présenter un dernier tableau, celui de la domination intellectuelle de notre pays à diverses époques. […] Je vous ai montré, l’an dernier, l’émulation de nos troubadours du Midi, créant la poésie italienne en Toscane et la poésie allemande dans l’école des Minnesinger.
A-t-il pour dernier but de nous détourner de l’égoïsme ? […] Je lisais, ces jours derniers, un volume que M. […] Elle croît d’acte en acte, et fait explosion au dernier. […] Il raisonne toujours, et très droit, et très net, et va d’un bond aux dernières conséquences. […] On le goûtait moins au siècle dernier, et même il y a cinquante ans.
On put mesurer plus aisément encore que dans les dernières années de la décadence grecque et romaine le degré de réalité qu’il admettait. […] Raphaël a fait plusieurs cartons — lesquels suffiraient pour illustrer un autre peintre — avant d’arrêter les dispositions dernières de ses tableaux. […] Tantôt ils proclament le génie indépendant non seulement des règles, mais encore de la réalité, cette règle dernière. […] Le principe posé au xviiie siècle a fourni ses dernières conséquences. […] Il est un dernier affranchissement qu’ils ont hardiment réclamé.
Sardou, en lui dédiant son dernier roman : Puyjoli ; traitant comme lui la même époque, il a ainsi éviter les réflexions sur les rencontres de sujets. […] Le vicomte vit monter les uns après les autres ses compagnons du dernier voyage, le fermier général, le garde du corps, les Allemands. […] C’est ainsi que, devant l’étang, ma première pensée a été une pensée de fin dernière ! […] Je lis à sa dernière page : Le soir de mon arrivée à Oléron, j’étais accablé de tristesse. […] Je n’ai rien à ajouter à ce que j’ai écrit en septembre dernier.
Son dernier mot : terminez l’affaire des tarifs et revenez prendre votre place dans le gouvernement. […] Auguste Vacquerie annonce comme devant être son dernier. […] Or, l’été dernier, comme j’arrivais à Dartmouth, on me dit qu’elle habitait dans les environs. […] Ce plaisir nous a été donné en lisant un livre paru ces jours derniers. […] Certains insectes ont, dans leur dernière métamorphose, des ailes et pas d’estomac.
Nulle part n’habite la paix, nulle part ne se trouve le repos ; et nous vîmes jusqu’aux derniers vestiges de nos croyances sombrer dans le déchirement du monde et les désolations de l’histoire. […] Au siècle dernier, on disait les gens de lettres ; mais quel écrivain, pris individuellement, s’avisait de s’intituler homme de lettres ? […] Sont-ils contenus dans sa dernière brochure, ou dans sa pièce mort-née d’Une Madeleine, dont une plume savante, spirituelle et distinguée, — M. […] Mademoiselle Delphine Marquet est un des derniers, mais admirables échantillons de cette espèce à peu près perdue : les blondes. […] Mais, le moment venu de se faire un manteau de leur chevelure, la plupart n’avaient à leur service qu’une indigente toison, dont les derniers anneaux ne dépassaient pas l’omoplate.
Tes rivaux, triomphant des malheurs de ta vie, Plaçant entre elle et toi les ombres de l’envie, Disputèrent encore à ton dernier regard L’éclat de ce soleil qui se lève si tard. […] « Prends pitié de ton malheureux père, que le puissant Jupiter réservait au terme de ses jours pour le rendre témoin des dernières ruines ! […] de ton lit funèbre tu ne m’as pas tendu ta main, tu ne m’as point dit les dernières paroles, dont je me serais souvenue sans cesse, et les jours et les nuits, en versant des larmes ! […] Les flammes du bûcher se confondent avec celles de l’aurore, et une urne d’or reçoit les cendres du dernier défenseur d’Ilion. […] Voulez-vous l’excès de l’infortune humaine : suivez le vieux Priam aux genoux du meurtrier de son fils ou ramenant dans la nuit à son épouse, la vieille Hécube, le cadavre inanimé et souillé de poussière de son dernier enfant !
Mais lisez maintenant cette immortelle apostrophe, et vous comprendrez sous les paroles ce que les paroles cachaient, comme le poignard d’Aristogiton, sous les derniers replis du cœur du consul ! […] Penses-tu que quelqu’un de nous ignore ce que tu as fait la nuit dernière et celle qui l’a précédée, dans quelle maison tu as rassemblé tes conjurés, quelles résolutions tu as prises ? […] En effet, quoique la mort de Crassus ait excité de justes regrets, qui ne la trouve pas heureuse, en se rappelant le sort de tous ceux qui, dans ce séjour de Tusculum, eurent avec lui leur dernier entretien ? […] Que si le ciel nous laisse notre dernière heure inconnue, tenons-nous dans une telle disposition d’esprit que ce jour, si terrible pour les autres, nous paraisse heureux. […] Nous allons, dans un dernier entretien sur ce grand homme, vous initier plus avant dans cette sagesse antique, résumée par la plus brillante parole de l’antiquité.
Joseph crut alors toucher à une condition meilleure : c’était l’instant critique ; il rassembla les forces de sa raison et se résigna aux dernières épreuves. […] Ainsi je rêvais à quinze ans ; Aux derniers reflets de l’enfance, À l’aube de l’adolescence, Se peignaient mes jours séduisants. […] Avec quel attendrissement grave et quel coup d’œil mélancolique jeté sur l’humanité, sa mémoire le reportait alors aux orages des derniers temps ! […] ma bonne vieille tante, L’an dernier ; sur son lit, sans voix et haletante, Elle resta trois jours, Et trépassa. […] Voici ce que vous en dites en 1863, en les réimprimant pour vous et pour nous : « Je continue et j’achève, dans un court loisir qui m’est accordé, cette publication de mes Poésies sous leur forme dernière.
… Hier, pendant que Hérédia me racontait sa dernière entrevue avec Taine — son fiacre attendant à la porte, pour le mener chez lui — Taine mourait. […] Dimanche 2 avril La matière catholique, que Huysmans a brassée pour son dernier bouquin, en aurait fait un pratiquant, et à l’heure présente, on le rencontre le dimanche, à Saint-Séverin. […] Dimanche 23 avril Descaves tenait de quelqu’un de l’Assistance publique, que jamais il n’y avait eu tant d’enfants abandonnés à Paris, qu’il y en a eu, un jour de la semaine dernière. […] Un jour, où j’étais réduit aux derniers expédients, ce tableau que j’avais acheté quelques années auparavant, je le portais à votre père, en lui disant : J’ai besoin de 600 francs…. […] Enfin après le septième tableau, je demande à lire le huitième et dernier tableau.
Mais cela fait penser à tout ce qui fut détruit au cours des cent dernières années et dont il ne reste parfois qu’une médiocre gravure, dont il ne reste parfois rien qu’une ancienne description, moins encore, qu’une mention dédaigneuse. […] C’est au point que les derniers spectacles imaginés par M. d’Annunzio tirent presque tout leur attrait de décorations russes. […] D’ailleurs, qu’était en dernier lieu l’Ile-de-France ? […] Encore au siècle dernier on ne voulait les connaître que d’après les maçons qui en étaient presque tous originaires. […] Quant à moi, j’admire plutôt la verdeur de cet homme qui, à soixante-dix ans passés, semble vouer ses derniers ans au laborieux métier de touriste.
L'Odéon, alléché par son succès d’Antigone de l’an dernier, vient de donner les Nuées d’Aristophane. […] Nous avons été fort étonné de lire dans un des derniers volumes de poésies de Victor Hugo : Méry, fils de Virgile !