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170. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Mistral. Mirèio »

On pourrait très bien supposer que le poète fruste, salin et amer, découvert aujourd’hui comme une perle dont on ne m’a pas assez montré l’huître, fût, par hasard, quelque lettré moderne qui, blasé des corruptions et des hauts goûts de nos décadences, aurait reculé, par impatience de sensation nouvelle, jusqu’aux formes délaissées de la Bible et d’Homère, et eût fait de l’archaïsme en provençal, avec une habileté plus ou moins scélérate… Seulement, quoiqu’il en pût être, imitateur ou spontané, l’homme quelconque qui a enlevé ces douze chants sur un sujet qui serait vulgaire, si ce n’était pas la rabâcherie immortelle de l’amour, et donné à Daphnis et Chloé des proportions d’Iliade, est en définitive un poète que l’on peut mettre, ici ou là ! […] Frédéric Mistral, nouvellement découvert, et dont le nom, beau comme un surnom, convient si bien à un poète de son pays, un homme né et resté dans la société qu’il chante, ayant le bonheur d’avoir les mœurs de ses héros et d’être un de ces poètes complets, dont la vie et l’imagination s’accordent, comme le fut Burns, le jaugeur.

171. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

L’investigation, tantôt simple, tantôt armée et perfectionnée, est donc destinée à nous faire découvrir et constater les phénomènes plus ou moins cachés qui nous entourent. […] Il faut examiner les cas de mort avec grand soin, chercher à y découvrir la cause des accidents mortels, afin de s’en rendre maître et d’éviter ces accidents. […] Leurs théories, nécessairement fausses puisqu’elles ne renferment pas les faits découverts depuis, ne sauraient avoir aucun profit réel pour les sciences actuelles. […] Je mis donc à découvert sur un chien la glande sous-maxillaire, ses conduits, ses nerfs et ses vaisseaux. […] Aujourd’hui l’art de découvrir des phénomènes nouveaux et de les constater exactement doit être l’objet spécial des préoccupations de tous les biologues.

172. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — S — Soubeyre, Eugène »

Soubeyre, de par son Royaume d’Ève, s’offre à nous comme un poète de talent, et l’inexpérience qu’il montre quelquefois n’est que le précoce retour des beautés qu’il découvre.

173. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 148

On ne la propose pas comme un modele de style ; on ne peut en regarder l’Auteur que comme ceux qui découvrent les mines, en laissant aux autres le soin d’épurer les métaux qu’on en tire, & de les mettre en valeur ; ce qui aura toujours un grand mérite aux yeux des justes appréciateurs de ce genre d’utilité.

174. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 425

Son nom seroit aussi inconnu que le temps de sa naissance & celui de sa mort, que nous n’avons pu découvrir, si on n’avoit de lui un petit Recueil d’Epigrammes, parmi lesquelles il y en a de très-heureuses.

175. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Il est vrai que nous pouvons découvrir des défauts dans l’un et dans l’autre ; mais il ne faut pas confondre la faculté d’apercevoir des taches au soleil, avec celle de concevoir un soleil plus beau. […] Elle découvre en un clin d’œil une foule d’aperçus, dont la piquante variété ne semble point impliquée dans la sensation simple du comique ou du beau, et l’on ne conçoit pas par quelle mystérieuse analyse elle a su tirer tant de choses, du fait d’être émue et d’admirer. […] Car elle sait qu’il faut plus d’intelligence pour pénétrer jusqu’au beau que pour s’arrêter aux taches qui en obscurcissent la splendeur, et que, la laideur fût-elle dominante, il y a plus d’esprit dans la bonté qui cherche encore et découvre quelque chose à louer, que dans la sévérité facile qui condamne tout313. […] Ceux qui ne voient pas le génie de Molière dans Le Misanthrope, ne le découvrent point dans les analyses de la critique. […] Alors, plein de confiance en toi et n’ayant plus besoin de guide, regarde en ton âme, tu y découvriras la beauté.

176. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CVe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (3e partie) » pp. 193-271

Bien différent de quelques-uns des physiciens de notre siècle, qui séparent la cause de l’effet, il remonte à Dieu toutes les fois qu’il faut découvrir un principe. […] Il proclame l’existence nécessaire d’un premier moteur sans lequel le mouvement ne pourrait se produire ni durer sous aucune forme dans l’univers, et il sonde l’abîme avec une sagacité et une énergie dignes d’en découvrir le fond. […] Tout ce que nos yeux peuvent découvrir lui semble connu : et l’éléphant qu’il a disséqué, et cet animal imperceptible qu’on voit à peine naître dans la pourriture et la poussière. […] Les traces que parfois nous croyons en découvrir dans les animaux les mieux organisés, ne sont que des illusions. […] La cause en est assez manifeste, et l’homme n’a pas besoin de s’étudier bien longtemps pour la découvrir.

177. (1881) La psychologie anglaise contemporaine « M. Bain — Chapitre III : Les Émotions »

Le sentiment de la ‘puissance, de la supériorité, du pouvoir proprement dit : le plaisir du riche propriétaire, du chef d’une manufacture, de l’homme d’Etat, du millionnaire, du savant qui découvre, de l’artiste qui réussit. […] Ils procédaient dans cette hypothèse qu’on peut trouver quelque chose d’unique, qui entre, à titre d’ingrédient commun, dans toute la classe des objets nommés beaux. » Mais cela n’est pas ; sans quoi, depuis deux mille ans, ce beau-type aurait été découvert. […] L’étude des sensations auditives, fondée sur l’acoustique comme celle des sensations visuelles sur l’optique, amène à découvrir dans l’un et l’autre cas des harmonies.

178. (1886) De la littérature comparée

Ghiberti s’écrie « qu’une statue a des suavités infinies que l’œil ne peut comprendre, que la main seule peut découvrir par le toucher ». […] Sylvius Aeneas et Laurent le Magnifique découvrent le paysage. […] C’est Rousseau qui célèbre à nouveau l’amour passionné et détrône la galanterie ; ce sont les ardentes leçons de Herder qui arrachent la jeunesse allemande à l’imitation inféconde de notre littérature ; c’est Goethe auquel cet admirable chef-d’œuvre, la cathédrale de Strasbourg, révèle l’art gothique ; c’est Chateaubriand qui découvre dans le christianisme autre chose qu’un ensemble de dogmes : une source vive de poésie ; c’est la mélancolie de Lamartine qui chasse le libertinage de Parny ; ce sont les romans de Walter Scott qu’on imite partout et qui ressuscitent tout un monde oublié.

179. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XII : Pourquoi l’éclectisme a-t-il réussi ? »

D’autre part, il n’a point eu de logique ; les méthodes des sciences positives se sont développées sans lui, toujours réglées par Bacon et Newton, privées par lui de l’analyse et de la clarté qu’y avaient portées les maîtres du dix-huitième siècle, contredites par lui, condamnées par lui à ignorer. l’essence des choses93, et ne découvrir que des apparences et leurs lois. […] Qui eût pu le découvrir et le saisir sous cette multitude de formes dont il ne désavouait aucune, dont les oppositions le servaient, qui toutes lui fournissaient un refuge ? […] J’exposerai simplement comment on doit les chercher ; il s’agit du moyen de découvrir, non de la découverte ; j’ose parler de la voie, et non du but.

180. (1868) Les philosophes classiques du XIXe siècle en France « Chapitre XIV : De la méthode (Suite) »

Cela même nous en découvre une nouvelle. […] Or, toutes les fois que vous rencontrez un groupe naturel de faits, vous pouvez mettre cette méthode en usage, et vous découvrez une hiérarchie de nécessités ; il en est ici du monde moral comme du monde physique. […] Nous découvrons l’unité de l’univers et nous comprenons ce qui la produit.

181. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » p. 108

Il y auroit de l’injustice à en exiger davantage de ces especes de Mineurs infatigables, qui découvrent les Métaux, en laissant aux autres le soin de les polir.

182. (1863) Cours familier de littérature. XVI « XCIIe entretien. Vie du Tasse (2e partie) » pp. 65-128

« Moi qui fus jadis rompu à ces amoureuses embûches, je les découvre et je vous les dénonce, ô jeunes amants ! […] … Travaillez de tous vos efforts à ce que Monseigneur le duc découvre la vérité, puisque, depuis le commencement de cette affaire, je puis lui révéler bien des choses et reconnaître mes fautes et me soumettre au traitement des médecins ! […] Le Tasse, soit qu’il craignît d’être reconnu par des émissaires du duc de Ferrare lancés à sa poursuite, soit plutôt que, par suite de sa maladie mentale, il voulût éprouver sa sœur elle-même avant de se découvrir à elle, changea ses habits de gentilhomme, usés et déchirés par la longue route, contre les habits d’un berger des Abruzzes. […] Convaincu alors de l’amour de sa sœur pour lui, et se reprochant à lui-même une feinte qui avait causé tant d’angoisses à Cornélia, il commença à la rassurer avec de meilleures paroles, et il finit par se découvrir à elle pour ce qu’il était, mais peu à peu, néanmoins, et par degrés, de peur que la surprise et la joie, succédant sans préparation à tant de douleur, ne lui causassent un autre évanouissement qui, cette fois, pourrait être mortel. […] Tandis qu’il me parlait ainsi, je le regardais avec attention, et je crus découvrir en lui quelque chose d’extrêmement noble et gracieux ; je vis bien, quoiqu’il fût à pied, que j’avais affaire à une personne au-dessus du vulgaire.

183. (1914) Note sur M. Bergson et la philosophie bergsonienne pp. 13-101

Il n’a jamais rien découvert, que les tables pour que les autres découvrent. Ou plutôt les tables pour que les autres aient inventé, les tables pour que les autres aient découvert. […] Il a découvert lui-même. Mais le Descartes qui a inventé, le Descartes qui a découvert, le Descartes philosophe, métaphysicien, mathématicien, physicien, physiologiste, psychologue, et autres, était un philosophe et un géomètre et un mécanicien et un physicien de génie qui ne procédait pas directement du discours de la méthode, qui n’était pas en liaison directe, en fonction continue et pour ainsi dire en création continue du discours de la méthode.

184. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « Avertissement »

Bien des traits qui étaient encore délicats, et qu’il fallait de l’attention pour découvrir, se sont marqués davantage et accentués depuis ; d’autres se sont effacés ou recouverts, grâce à cette sorte de transfiguration qui se fait avec les années.

185. (1914) Une année de critique

Restait à découvrir à nouveau la pudeur sentimentale. […] On voulait, sous les apparences phénoménales, découvrir les réalités, ou du moins, au moyen de celle-là, suggérer celles-ci. […] Qu’elle continue de vivre, il lui en faudra découvrir la médiocrité quotidienne. […] Mais on découvre bientôt une autre, cause à l’admiration de M.  […] C’est un instinct qui guide Chérubin ; c’est un idéal découvert dans les livres qui dirige le héros de M. 

186. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Une lettre de M. Sainte-Beuve au général Jomini »

La science, quand on est de ceux qui la découvrent ou qui la fixent, a toujours raison.

187. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 460

Un jeune homme qui l’avoit manuscrite, s’imagina qu’elle n’étoit point imprimée, & l’envoya à une Académie de Province, où elle eût remporté le prix, de l’aveu des Académiciens, sans un seul qui découvrit le plagiat & en avertit ses confreres.

188. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Œuvres françaises de Joachim Du Bellay. [III] »

L’auteur le fit réimprimer l’année suivante (1550), fort augmenté et à visage découvert. […] Encore un coup, l’honneur de Du Bellay est de susciter de pareils rapprochements et de les supporter sans trop avoir à s’en repentir : « Ce n’est pas toujours en troupes que ces oiseaux visitent nos demeures, disait le grand peintre de notre âge ; quelquefois deux beaux étrangers, aussi blancs que la neige, arrivent avec les frimas : ils descendent, au milieu des bruyères, dans un lieu découvert, et dont on ne peut approcher sans être aperçu ; après quelques heures de repos ils remontent sur les nuages. […] La lettre est du 31 juillet 1559 ; elle répond à de durs reproches du cardinal, dont on lui avait fait part ; en voici les passages les plus significatifs : « … Vous entendrez donc, s’il vous plaît, Monseigneur, qu’étant à votre service à Rome, je passois quelquefois le temps à la poésie latine et françoise, non tant pour plaisir que je prisse que pour un relâchement de mon esprit occupé aux affaires que pouvez juger, et quelquefois passionné selon les occurrences, comme se peut facilement découvrir par la lecture de mes écrits, lesquels je ne faisois lors en intention de les faire publier, ains me contentois de les laisser voir à ceux de votre maison qui m’étoient plus familiers. Mais un écrivain breton que de ce temps-là je tenois avec moi en faisoit des copies secrètement, lesquelles, comme je découvris depuis, il vendoit aux gentilshommes françois qui pour lors étoient à Rome, et M. de Saint-Ferme même fut le premier qui m’en avertit.

189. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56

Elle est née toute faite, et chacun de nos instincts contenait en germe une loi ; une loi, non pas seulement physique, donnant pour but à la société politique la satisfaction brutale des besoins du corps, mais une loi morale et religieuse, donnant à la société civile un but intellectuel, moral et divin de civilisation des âmes, c’est-à-dire de vertu et de divinisation de notre être par des devoirs réciproques découverts et accomplis. […] Je m’engagerais à parcourir ainsi avec vous, un à un, tous les instincts en apparence les plus physiques de l’homme venant en ce monde, et de vous amener à découvrir avec une évidence solaire, dans chacun de ces instincts élémentaires, la source, le titre divin, la révélation irréfutable du vrai contrat social : souveraineté divine manifestée par la souveraineté de la nature, et imposant aux hommes de tous les âges et de tous les pays le contrat social de la moralité et de la vertu, la politique du devoir au lieu de la politique du droit, le gouvernement pour l’âme au lieu du gouvernement pour les besoins, le progrès aboutissant à l’immortalité et à Dieu par la vertu au lieu du progrès partant de la chair et aboutissant à la chair. […] Or savez-vous ce qu’il découvre très inopinément pour nous, à Genève, en recherchant les sources de J. […] Il découvre une femme, une jeune fille, une belle sibylle des Alpes, une théologienne de vingt ans, une prophétesse de raison et d’instruction qui prophétise à demi-voix et qui prophétise quoi ?

190. (1863) Cours familier de littérature. XV « LXXXVIe entretien. Considérations sur un chef-d’œuvre, ou le danger du génie. Les Misérables, par Victor Hugo (4e partie) » pp. 81-143

Elle découvre à Marius, pour lui faire plaisir et mériter quelque chose de lui en le servant contre elle-même (charmante et délicate inconséquence du cœur), elle lui découvre la maison cachée de la rue Plumet qu’habite Cosette. […] « Il ne s’était rien passé. » …………………………………………………………………………………………………… « Il découvrit la maison de la rue Plumet et s’y blottit. […] Cosette découvre dans un pavillon abandonné du jardin, sous une pierre apportée par l’inconnu, un cahier de pensées écrites par une main anonyme, dont quelques-unes sont divines.

191. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

Tous furent massacrés ou pendus, excepté un seul, qui avait trouvé un asile dans un lambris et qui, après avoir échappé dans sa cachette pendant trois jours, se découvrit à la fin et reçut sa grâce comme ayant assez souffert par le spectacle dont il avait été si longtemps témoin. […] Francesco Pazzi fut découvert couché dans un lit pour y étancher le sang de sa blessure. […] Les deux prêtres réfugiés dans le couvent des bénédictins furent découverts et mis en pièces. […] Un jour, qu’elle écoutait furtivement un entretien secret de son mari avec son astrologue confident, elle découvrit que le prince, déjà soupçonné d’infidélité conjugale, conspirait, en outre, contre la vie de son propre père Bentivoglio.

192. (1911) La morale de l’ironie « Chapitre IV. L’ironie comme attitude morale » pp. 135-174

Et quelle ironie latente dans les pensées du philosophe qui ayant, sinon découvert, du moins mis en lumière mieux que personne avant lui, la lutte pour la vie et son mécanisme, se réjouit doucement en son cœur, et féliciterait volontiers le Dieu bon et sage d’avoir si ingénieusement assuré le développement des êtres ! […] Mais précisément parce qu’elle le cache, elle en reconnaît l’existence et peut la faire découvrir. […] Ce qu’elle y découvre d’imparfait et de contradictoire peut les rapprocher de nous. […] Le génie n’est point diminué par toutes les analogies qu’on pourra lui découvrir avec la folie, ni la grandeur morale parce qu’il n’est pas toujours facile de la distinguer de son contraire.

193. (1897) Aspects pp. -215

Pierre est révolté du bruit de gros sous empilés, des manœuvres obliques, des sapes de taupe qu’il découvre sous ces déclarations grandioses. […] Nous contesterons seulement la valeur que M. de Goncourt découvre aux assidus de son grenier. […] Lorsque il croit avoir découvert le mobile — toujours bas s’affirme-t-il — d’une critique ou d’un éloge, il triomphe. […] Vielé-Griffin découvre dans les déclarations de ce jeune homme un manque de solidarité. […] Tout de suite, je découvris un poteau surmonté d’un buste de M. de Chavannes lui-même.

194. (1906) Les œuvres et les hommes. À côté de la grande histoire. XXI. « Les Kœnigsmark »

… Est-ce un roman, construit avec des faits récemment découverts en Allemagne et en Angleterre, et avec des caractères curieux à étudier et retrouvés, comme on retrouve des cadavres, dans les oubliettes de l’Histoire ? […] C’est un de ces sujets, longtemps obscurs, qu’on n’avait pas aperçu d’abord en se promenant sous les voûtes muettes de l’Histoire, et qu’on découvre comme une porte basse à la sinistre physionomie, comme la première marche d’un monstrueux escalier qui va nous conduire à quelque chose d’épouvantable et d’inconnu !

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