Pourquoi le dire à l'Auteur lui-même, dans un temps où ses amis s'empressoient avec tant de zele à célébrer son triomphe dans leurs bénignes Sociétés ?
On sait qu'il retrancha de ses Géorgiques l'éloge de Gallus, son ami, qu'Auguste avoit disgracié.
C’est notre ami Chardin qui institue ces parallèles-là aux dépens de qui il appartiendra, peu lui importe, pourvu que l’œil du public s’exerce et que le mérite soit apprécié.
Nous savons tout aussi bien que toi, mon ami, que cette fable est ridicule, mais faut-il pour cela en faire un tableau insipide ?
Ils sont prêts à dire leur sentiment avec autant de franchise, que les amis commençaux d’une maison disent le leur sur un cuisinier que le maître essaïe.
Qui pourrait dire ce que la Fayette et ses amis rapportèrent en France, et combien il y eut de sophismes américains dans l’Assemblée constituante et dans le sang de Louis XVI ? […] Le premier jour, en 1833, où je fus admis dans la Société des amis des noirs, société de vertueux et honnêtes citoyens, je demandai la parole et je démontrai aisément le vice radical de nos réclamations : « Vous voulez, dis-je le premier à mes collègues, une transformation du travail forcé en travail libre ? […] Avant d’avoir des amis, les objets de la nature matérielle frappèrent mon attention et émurent mon cœur. […] Mes amis la désapprouvaient. […] Je songeai à ma situation précaire, à mon isolement dans un pays où je n’avais pas un seul ami, à ce désert peuplé d’hommes inconnus, peut-être hostiles.
Il rencontre, chemin faisant, un de ses amis, gascon comme lui, qui l’a devancé. […] Le duc de Beaufort, agacé, veut troubler la fête ; il entre avec quelques amis. […] Les amis de Retz accoururent à la rescousse ; il en réchappa, mais il garda une rancune assez légitime à l’ami la Franchise, sobriquet peu noble qui désignait le noble duc de La Rochefoucauld. […] Élu membre de l’Académie française, il avait écrit dans son discours de réception cette phrase, en faisant, suivant l’usage, l’éloge de son prédécesseur qui était Marie-Joseph Chénier : « La liberté est si naturellement l’amie des sciences et des lettres qu’elle se réfugie auprès d’elles, lorsqu’elle est bannie, du milieu des peuples. » Il avait eu beau prendre ses précautions, mêler à ses paroles un hommage à César ; quand l’Empereur eut entre les mains le discours qui devait lui être soumis avant d’être prononcé, il entra dans une colère frénétique.
Il avait soumis son scénario à un ami, dont il mettait très haut, dit-il, l’esprit et les connaissances. […] » S’étant ainsi confirmé dans son propre sentiment, Wagner se remit à discuter avec son ami, et avec plusieurs autres qui avaient également condamné Lohengrin. […] Ce qui lui valut ce triomphe, c’est que ses amis lui avouèrent que tout d’abord Lohengrin les avait charmés, et que c’était ensuite, en y réfléchissant, qu’ils étaient arrivés à le juger d’une façon défavorable. « Ainsi, leur dit Wagner, le sens de mon poëme s’est évanoui à vos yeux, dès que, cessant de vous abandonner à l’impression première, vous l’avez critiqué. […] — Le 1er juin 1871, un fervent ami de Richard Wagner, M. […] Adolphe Gross, l’exécuteur testamentaire de Wagner, qui, après avoir été pour lui l’ami pratique, indispensable et sûr, a su, après sa mort, vaincre toutes difficultés, et a rendu les Représentations de 1883 et de 1884 plus parfaites encore que celles de 1882.
Il faut faire à cette interrogation la réponse que le Tasse fit à un de ses amis, lorsque, voyageant à pied dans le royaume de Naples et parvenu au faîte d’une haute montagne des Abruzzes, il montra du doigt, à cet ami, la terre, la mer, le ciel, les cités, les campagnes, les fleuves qui se déroulaient dans leur immensité sous ses yeux, et lui dit : — Voilà mon poème ! […] Amis, voyez là-bas ! […] XXII Molière, quoique ami et disciple de l’imitateur Boileau, n’imite personne non plus. […] « Et vous, ne viendrez-vous pas à ce triste monument, vous, dis-je, qu’il a bien voulu mettre au rang de ses amis ?
Puis, ouvrant une autre porte qui donnait sur le cabinet de Talma : « Mon ami », lui dit-elle d’une voix de caresse et de familiarité, « c’est ce jeune homme que tu as commandé de laisser entrer. » Elle disparut après ces mots, en retirant les plis de son peignoir sur ses pantoufles traînantes, et je restai seul en présence de Talma. […] Soyons amis, ajouta-t-il en souriant. » Il sonna. […] mon ami », dit-elle à Talma. […] Là j’ai tout mon temps à moi ; je le dépense délicieusement avec quelques amis ; soyez de ce nombre. […] Ce bouclier était mal choisi dans le cœur de madame de Maintenon, qui n’avait couvert ni Fénelon, ni madame Guyon, ni aucun de ses amis, du moment que son crédit pouvait être compromis par ses amitiés.
Nous n’avons pas d’amis, c’est un grand point, et pas d’ennemis. — Depuis M. […] Aucun des amis de M. […] 2° Dernières paroles de Marc-Aurèle Marc-Aurèle lègue son fils aux stoïciens. — Il est à moitié nu et mourant, et présente le jeune Commode, jeune, rose, mou et voluptueux et qui a l’air de s’ennuyer, à ses sévères amis groupés autour de lui dans des attitudes désolées. […] — Voilà certes qui doit stupéfier les amis et les ennemis, les séides et les antagonistes ; mais avec une attention lente et studieuse, chacun verra que ces trois dessins différents ont ceci de commun, qu’ils rendent parfaitement et complètement le côté de la nature qu’ils veulent rendre, et qu’ils disent juste ce qu’ils veulent dire. — Daumier dessine peut-être mieux que Delacroix, si l’on veut préférer les qualités saines, bien portantes, aux facultés étranges et étonnantes d’un grand génie malade de génie ; M. […] est-ce dans les préfaces ou les odes de son illustre ami ?
— Mon ami, je ne saurais. […] Voyant cela, Épistémon fit cette proposition : Mes chers amis, que ceux qui aiment le jambon en mangent sans nous faire part des sensations qu’ils éprouvent, et que ceux qui ne l’aiment pas voient les autres en manger sans colère. […] La forme de l’Iphigénie devait-elle être, pour la satisfaction des hellénisants comme mon ancien ami Vadius, plus grecque que Racine ne l’a faite ? […] Quand il aime Éliante qui préfère Alceste, et qu’Alceste un jour peut épouser, il se propose avec une délicatesse et une dignité entière, sans s’abaisser, sans récriminer, sans faire tort à lui-même ou à son ami. […] Mais un homme puissant, ami des dames qui pouvaient se croire offensées par la comédie nouvelle, en défendit la représentation ; cette interdiction dura plusieurs jours.
Le stoïcien assure à la population désolée qu’il n’y a rien de mauvais dans la petite vérole, et que pour un homme sage la maladie, la difformité, la mort, la perte des amis ne sont point des maux. […] Nous concevrions aussi aisément qu’on dît : homme de bien, et père dénaturé ; homme de bien, et ami déloyal. […] Walter Scott nous dit qu’un de ses meilleurs amis prédisait une chute à son Waverley. […] Le lieutenant Lindsay répondit que les soldats venaient en amis et ne demandaient que des logements. […] Sans doute, il l’est en plusieurs points ; s’il entend mal Racine, il admire Pascal et Bossuet ; ses amis disent qu’il faisait de Mme de Sévigné sa lecture journalière.
Il fut l’ami et l’élève d’Erasme. […] Un de ses amis, complice des deux jeunes époux, la lui présente comme sa nièce. […] Et Lucile a un amoureux, Dorante, qui se trouve être justement l’ami de Damis. […] Mon vieil ami Baliveau voudrait une lettre de cachet pour mettre à l’ombre un coquin de neveu. […] Mais ces découvertes n’entament point l’estime où le digne Francaleu tient son jeune ami.
Enfin, nos amis très proches : Émile Mignard, Pierre Richard, Georges Varenne, André Demelle et Louis Lossouarn, qui furent, en ce travail, nos dévoués auxiliaires, ont droit à un très affectueux merci.
C’est en feuilletant, pour la vingtième fois au moins, le fameux Gaspard de la Nuit, d’Aloïsius Bertrand (un livre connu de vous, de moi et de quelques-uns de nos amis, n’a-t-il pas tous les droits à être appelé fameux ?)
L’effigie de son Amie est délicate.
Voici cette dédicace : « Aux poètes Iwan Gilkin et Albert Giraud, à mes chers amis, en souvenir de notre campagne littéraire pour le triomphe de la tradition française en Belgique. » Voilà les sentiments qui se manifestent en pays belge pour la tradition française, et qu’il est si doux de lire en première page de beaux et bons livres écrits en pure et belle langue française.
Charles Maurras Si Le Goffic a profité de la divine aventure, je ne veux pas laisser aux seuls amis d’amour breton la peine d’en décider, et ce n’est pas moi non plus qui irai l’assumer.
Nous souviendra-t-il alors, mon ami, Des lyres jadis toujours accordées, Du scintillement des rimes brodées Et des chants rêvés écrits à demi ?
Jean Moréas a dit à un de nos amis que les symbolistes n’avaient fait que ridiculiser depuis six ans sa conception : « N’en sont-ils pas aujourd’hui, a-t-il ajouté, paraît-il, à m’opposer un défunt : Jules Laforgue !
Louis XIV se réunit lui-même aux Admirateurs, &, qui plus est, aux amis de M.
Greuze Il paraît que notre ami Greuze a beaucoup travaillé.
Ah, mon ami, crachez sur le rideau d’Apelle et sur les raisins de Zeuxis.
Telles sont quelques-unes des idées vraiment originales et à la Fontenelle, que Marivaux énonce avec autant de netteté que de hardiesse : à quoi il faut ajouter cette remarque très fine qu’il n’omettait pas, et qu’il aurait pu s’appliquer à lui-même et à ses amis, à savoir que le goût d’une époque n’est pas toujours en raison du nombre des idées qui y circulent ou qui y fermentent, et qu’il y a des temps où la critique et le goût peuvent s’altérer ou disparaître, « pendant que le fonds de l’esprit humain va toujours croissant parmi les hommes ». […] Je crois, pour moi, dit Marivaux, qu’à l’exception de quelques génies supérieurs qui n’ont pu être maîtrisés, et que leur propre force a préservés de toute mauvaise dépendance, je crois qu’en tout siècle la plupart des auteurs nous ont moins laissé leur propre façon d’imaginer que la pure imitation de certain goût d’esprit que quelques critiques de leurs amis avaient décidé le meilleur. […] Marianne est une ingénue qui, arrivée sur le retour et dans l’âge d’une expérience consommée, raconte à une amie les aventures de sa jeunesse et détaille ses sentiments.