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1968. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Clerfeyt, René Mary »

C’est rien, mais c’est exquis, comme l’effleurement d’un baiser, comme la caresse d’un regard, ô vers doux et sincères de jeunesse sacrée, je vous aime, et dans mes heures d’intime mélancolie, je vous dirai souvent… je remercie M. 

1969. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — N — Nau, John-Antoine (1873-1918) »

Un poète qui a aimé une femme belle et intelligente, un poète que les hasards de la vie ont fait marin, se rappelle et évoque, autour de sa première maîtresse, les errantes amours de sa vie d’escales, et les confronte, et cherche tout ce qu’il y eut eu tous ces caprices et ces amourettes de traces de son plus profond sentiment.

1970. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 265

Ses Ouvrages historiques sont remplis de recherches & d’érudition, & ses Ouvrages ascétiques respirent une piété douce qui fait aimer la Religion & porte le cœur à en pratiquer les devoirs.

1971. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 268

Nous aimons mieux penser que M.

1972. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 300

On peut louer ses Ouvrages du côté du savoir, du style & de l’onction ; mais ceux qui aiment l’exactitude dans le Dogme, la conséquence dans les principes, la franchise dans la maniere d’exprimer ses pensées, ne trouveront pas ces qualités dans son Abrégé de l’Histoire de l’Ancien Testament, non plus que dans son Exposition de la Doctrine Chrétienne, condamnée par le Pape.

1973. (1767) Salon de 1767 « Dessin. Gravure — Le Bas et Cochin »

Le Bas et Cochin Deux estampes de la IVe suite des ports de France, peints par Vernet . gravures médiocres, faites en commun par deux habiles gens, dont l’un aime trop l’argent, et l’autre trop le plaisir.

1974. (1902) Le chemin de velours. Nouvelles dissociations d’idées

On aime une femme parce qu’elle est belle ; et on la juge belle parce qu’on l’aime. […] Pascal subit ce sourire ; il l’aime ; c’est sa seule lumière. […] Je les aime : ils m’incitent à me retirer dans ma vraie vocation : le Silence. […] Les jeunes filles d’aujourd’hui aiment en littérature ce qu’on leur a dit d’aimer ; et, obéissantes, elles adorent, comme elles détestent, de confiance et les yeux clos. […] La femme aime à juger ; son esprit est vif ; elle est prompte aux décisions.

1975. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome II pp. 5-461

 » Cette réponse touchante n’a pu sortir que d’un cœur doué de toutes les délicatesses de l’amour, et fait éclater la justesse infinie de sa raison : il suffit de la connaître pour aimer ce sage autant qu’on l’admire, elle révèle son âme socratique toute entière. […] Une femme savante, entichée de la manie du bel esprit, veut sacrifier à un pédant le bonheur de sa fille, aimée d’un galant-homme : on la détrompe sur les prétendues qualités de l’écrivain intéressé, et la main de sa fille est donnée à son honnête rival. […] Le bourgeois Sganarelle aime bien sa femme, qui de son côté n’aime pas moins bien son mari : ce couple serait très heureux, puisque rien n’est plus propre qu’un amour mutuel à former un bon ménage, si les deux époux n’étaient agités d’une jalousie réciproque. […] La comédie veut les corriger de ce travers de passion qui nuit à leur repos, et leur apprendre à s’aimer en paix. […] Mais ce qu’exprime Alceste émane de son cœur : on aime à l’entendre, et le feu de ses publiques censures se communique à tous les spectateurs, qu’échauffe son indignation allumée.

1976. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Buffenoir, Hippolyte (1847-1928) »

Il aime à évoquer de leur tombe les stoïciens fameux dans l’histoire ; il salue en eux les représentants de l’énergie et de la volonté humaine, et, en les glorifiant, il lui semble glorifier ses propres ancêtres.

1977. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — M — Mariotte, Émile »

Leur orgueil n’aime pas qu’on gémisse pour eux.

1978. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Prarond, Ernest (1821-1909) »

Les connaisseurs aimeront ces vers pleins d’aperçus nouveaux, de tours étranges, d’expressions créées, dans lesquels le bizarre même à sa franchise et son naturel ; ils goûteront ces fruits de forte saveur sous une écorce parfois étrange et rude.

1979. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — T — Trézenik, Léo (1855-1902) »

. — L’Art de se faire aimer (1883). — Les Hirsutes (1883). — Proses décadentes (1886). — Les Gens qui s’amusent (1886)

1980. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Valabrègue, Antony (1844-1900) »

Ses sujets de prédilection sont les tableaux parisiens et les croquis rustiques : il aime à nous montrer les menus détails d’un intérieur paisible ; il adore le plein air, les courses à travers champs, les haltes au cabaret et sous la tonnelle, les dîners sur l’herbe ; enfin, toutes les échappées rurales.

1981. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 445

Il eut même beaucoup de peine, au lit de la mort, à comprendre qu’il devoit aimer Dieu ; aussi répondit-il à ceux qui l’y exhortoient : Ah, oui !

1982. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » p. 474

Chapelain obtiendra toujours l’estime de quiconque aimera la Religion, & le ton qui convient à la Chaire.

1983. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Michel Van Loo » p. 90

Je n’aime point en peinture les étoffes à fleurs.

1984. (1759) Salon de 1759 « Salon de 1759 — Chardin » p. 98

J’aimerais bien mieux que ces derniers fussent dans votre cabinet que chez ce vilain Trublet à qui ils appartiennent.

1985. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 mai 1886. »

Rubinstein interprétant Beethoven a des « trouvailles de génie » : j’aime mieux le génie de Beethoven, simplement. […] Les œuvres de cet ancien réaliste sont aujourd’hui « composées », tout autant que les paysages des chromolitographes aimés. […] Elles rappellent les fantaisies pareilles de Watteau ; mais elles nous suggèrent les émotions plus aimées de notre sang moderne ; et, dans un mystérieux enchantement de grâce, d’ironie, et de quelque angoisse rieuse. […] Une bonne chose pourtant nous en resta, Richter ; et dès lors Richter a plus fait pour la cause Wagnérienne que tous les auteurs qui ont écrit sur le sujet, Richter fut le premier qui nous apprît que la question importante, à part même tout Wagnérisme. était le Style, et que, si nous désirions comprendre nos bien aimés Mendelssohn et Weber que nous croyions connaître par cœur, nous avions intérêt à nous tourner vers Wagner. […] Nous avons dit que c’est Wolfram d’Eschenbach, son rival en poésie et en amour, qui insiste pour le ramener à la princesse Élisabeth qui l’aime, et en lui parlant d’elle, le décide à reprendre son ancienne place, entre eux poètes qu’il avait maintes fois vaincus, et qui pourtant déploraient son absence.

1986. (1908) Dix années de roman français. Revue des deux mondes pp. 159-190

Ces élans, à leur tour, unis déjà chez certains d’entre eux à l’inquiétude des forces morales signalées plus haut et à la poursuite documentaire des fastes historiques, se sont rencontrés principalement parmi les artistes les plus attachés à leur province, parmi des conteurs régionalistes qui, dans la connaissance exacte et chaleureuse de leur sol, ont puisé d’excellentes raisons pour aimer plus tendrement leur foyer natal, le sûr et sacré palladium des mœurs ancestrales. […] Elles ont senti que ces âmes-là, l’auteur les aime ; au risque d’être incompris de quelques-uns, il n’a pas craint de se montrer tendre, spontané, ni même de redire l’éternel. […] Henry Bordeaux ne s’intéresse qu’aux figures vraies et vivantes : il aime la vie, il comprend la passion de vivre. […] Mais cette vie ardente que l’auteur de la Peur de vivre aime à décrire, c’est la vie du devoir et non la vie éparpillée et trépidante de l’agitation dissipée. […] Bentzon, dont la mort, survenue il y a quelques mois à peine, vint priver la Revue de l’une de ses plus anciennes, de ses plus brillantes et de ses plus aimées collaboratrices.

1987. (1878) La poésie scientifique au XIXe siècle. Revue des deux mondes pp. 511-537

Plus il aime les anciens, plus il admire Homère et Virgile, mieux il sent que la vraie manière de les imiter c’est de faire autrement qu’eux, de choisir d’autres sujets, et son beau poème de L’Invention n’est qu’une exhortation à tenter hardiment ces voies infinies et libres où la science invite les poètes à la suivre : Torricelli, Newton, Kepler et Galilée À tout nouveau Virgile ont ouvert des trésors. […] Sainte-Beuve ne semblait pas le croire, et il a porté un jugement bien sévère et décourageant sur les tentatives de ce genre ; c’est à propos d’une idée émise par Chênedollé, qui aimait à expliquer le médiocre succès du Génie de l’Homme (un autre Hermès, achevé celui-là) en se disant à lui-même que le temps n’était pas venu d’appliquer la poésie aux sciences, que la science était encore trop verte, trop jeune, que dans l’état des choses actuelles, elle n’était pas encore nubile et qu’il ne fallait pas songer au mariage. […] C’est ce que cet illustre et cher Claude Bernard aimait à nous répéter dans des entretiens intimes : « Pour le vrai savant, nous disait-il, la joie de la découverte est profonde et pure, mais elle est courte. […] Et je ferme l’oreille aux propos insensés ; L’univers, sachez-le, qu’on l’exècre ou qu’on l’aime. […] Je n’aime guère non plus ces strophes, où le poète exprime la loi de la faim qui fait passer son sanglant niveau sur le monde des vivants : Aveugle exécuteur d’un mal obligatoire, Chaque vivant promène écrit sur sa mâchoire L’arrêt de mort d’un autre, exigé par sa faim.

1988. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

Avec cela, beaucoup de lecture, de savoir, de justesse et de discernement dans l’esprit, sans opiniâtreté, mais avec fermeté ; fort désintéressé, toujours occupé, avec une belle bibliothèque, et commerce avec force savants dans tous les pays de l’Europe, attaché aux étiquettes et aux manières d’Espagne sans en être esclave ; en un mot, un homme de premier mérite, et qui par là a toujours été compté, aimé, révéré beaucoup plus que par ses grands emplois, et qui a été assez heureux pour n’avoir contracté aucune tache de ses malheurs militaires en Catalogne. » Ce portrait épanouit le cœur. […] Donnez-moi aussi un homme, un protestant, le premier venu, celui qu’il vous plaira, ou, si vous l’aimez mieux, un droit de 30,000 livres sur les halles, ou même une rente de 20,000 livres sur les carrosses publics. […] À la cour il l’est encore : il aime le temps passé qui paraît gothique ; il loue Louis XIII en qui on ne voit d’autre mérite que d’avoir mis Louis XIV au monde. […] Écoutez ce style : « Je dis au roi que je n’avais pas pu vivre davantage dans sa disgrâce, sans me hasarder à chercher à apprendre par où j’y étais tombé... ; qu’ayant été quatre ans durant de tous les voyages de Marly, la privation m’en avait été une marque qui m’avait été très-sensible, et par la disgrâce et par la privation de ces temps longs de l’honneur de lui faire ma cour... ; que j’avais grand soin de ne parler mal de personne ; que pour Sa Majesté j’aimerais mieux être mort (en le regardant avec feu entre deux yeux). […] C’est qu’il a trouvé sa vraie place ; cet esprit qui regorgeait de sensations et d’idées était né curieux, passionné pour l’histoire, affamé d’observations, « perçant de ses regards clandestins chaque physionomie », psychologue d’instinct, « ayant si fort imprimé en lui les différentes cabales, leurs subdivisions, leurs replis, leurs divers personnages et leurs degrés, la connaissance de leurs chemins, de leurs ressorts, de leurs divers intérêts, que la méditation de plusieurs jours ne lui eût pas développé et représenté toutes ces choses plus nettement que le premier aspect de tous les visages. » « Cette promptitude des yeux à voler partout en sondant les âmes » prouve qu’il aima l’histoire pour l’histoire.

1989. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Boissière, Jules (1863-1897) »

qui est le nom de la petite patrie tant aimée de l’auteur.

1990. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guillaumet, Édouard »

… Il a simplement voulu dire sa chanson, et il en dira d’autres, parce qu’il aime son art ; et s’il est une parole à lui prononcer, ne serait-ce pas celle de Silvia à Zanetto : — Allez du côté de l’aurore !

1991. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — D — Darzens, Rodolphe (1865-1938) »

Le Baudelaire qu’il me semble préférer est précisément le Baudelaire que, pour ma part, j’aime le moins, celui de l’Ex-voto espagnol.

1992. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — R — Rouger, Henri (1865-1912) »

Il l’aime d’un cœur soumis et fidèle.

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