A Paris, ceux qui veulent entendre du Wagner vont aux Concerts de l’Eden-Théâtre. […] Née à Saint-Pétersbourg et décédée à Paris, cette grande figure du chant wagnérien, a défendu ce répertoire dans le monde entier. Lorsque Paris et Bruxelles mettent en scène la Tétralogie en 1911 et 1903, elle chante les trois Brunhilde. […] Georges Servières, musicologue et critique musical français (de son vrai nom Georges Serrurier) est né le 13 octobre 1858 à Fréjus et mort le 25 juillet 1937 à Paris. […] Graveur né à Liège en 1809 et mort à Paris en 1875, Frédéric Villot était un ami de Delacroix et fut le conservateur de la peinture du musée du Louvre de 1848 à 1861.
C’est ce besoin qui le fait gratter, changer et refaire si souvent son dernier tableau : car depuis son dernier voyage à Paris et l’immense succès de ses Moissonneurs, il avait perdu la naïve bonhomie de Rome. À Venise, les clameurs de louanges de Paris bourdonnaient encore à ses oreilles.
Beauchateau , né à Paris d’un Comédien de ce nom, fut un des prodiges du siecle de Louis XIV. […] Beaumarchais, [Pierre-Angustin Caron de] Ecuyer ; Conseiller, Secrétaire du Roi, & Lieutenant Général des Chasses au Bailliage & Capitainerie de la Varenne du Louvre, grande Vénerie & Fauconnerie de France, né à Paris en 17..
Richesource, [Jean de Soudrier, Ecuyer, Sieur de] mort à Paris vers la fin du dernier siecle. […] A Paris, à l'Académie des Philosophes Orateurs, Place Dauphine, à la Renommée, deuxième appartement, 1680.
C’est dans son pays d’origine qu’il se présente de la façon la plus authentique ; et Paris est l’endroit désigné pour l’observer dans ses manifestations variées. […] Un roi abdique, quitte son pays et s’installe à Paris. […] On observa même dans Paris une véritable épidémie de maladies mentales, pour lesquelles on trouva un nom spécial : la folie obsidionale. […] Le genre d’esprit qu’à Paris on nomme « blague » ou « esprit du boulevard » est, aux yeux du psychologue, de l’imbécillité. […] L’incompréhensible, se renouvelle à Paris.
Paris, Hist. poétique de Charlemagne, Paris, 1865 ; L. […] Kurth, Hist. poétique des Mérovingiens, in-8°, Paris, 1893. […] Michel, Paris, 1837, in-8. […] Paris, 2 vol. […] Paris.
Carbon, tout le soin de la maison de Paris. […] Je ne connaissais pas une âme dans Paris. […] KI…, dont je vois souvent le nom cité pour les services qu’il rend à ses compatriotes à Paris, voulut bien me faciliter les débuts. […] Je partis donc pour Paris sans leur laisser entrevoir autre chose que des voyages à l’étranger et une interruption possible dans mes études ecclésiastiques. […] En parlant d’eux, on devait dire : monsieur Dupanloup, monsieur Affre, monsieur ou monseigneur l’archevêque de Paris, monsieur ou monseigneur l’évêque d’Orléans.
Il aima Paris, et il en fut le peintre. […] Tout Paris courut se regarder dans ce miroir. […] Il est revenu à Paris. […] M. Gaston Paris a voulu être, avant tout, un philologue. […] M. Gaston Paris — M.
On le contrefait à Paris en ce moment107 : petite contrefaçon à l’amiable, où n’ont que faire les grandes lois de propriété littéraire qu’on médite, et auxquelles j’avoue pour ma part ne trop rien comprendre. […] Xavier de Maistre, en passant à Paris il y a deux ans, a trahi, a dénoncé M. […] Son père, encore vivant, est un peintre spirituel, estimé, et connu de ceux des artistes de Paris dont les débuts ne sont pas de trop fraîche date. […] Ce séjour à Paris date de 1819 à 1820 ; de jour, il suivait les cours publics ; il allait écouter Talma le le soir. […] Aubert en a contrefait trois ici, à Paris ; mais il n’en faudrait pas juger par là.
Gavroche, le gamin de Paris, meurt en brave et en chantant un refrain contre les gendarmes. […] Valjean le reconnaît et le fait disparaître, par un trou dans le pavé, sous les solitudes des égouts de Paris. […] Cela dure, pendant des pages et des pages, à la manière de Mercier, dans son Tableau de Paris. […] « Cosette ne savait rien de ce qui se passait dans Paris. […] Paris sans roi a pour contrecoup le monde sans despotes.
IX Paris, le 15 juillet 1888. […] Mais tâchons d’oublier qu’il est question d’un théâtre wagnérien à Paris ou autre part ; il sera temps d’en parler plus tard, si on ne parvient pas à l’empêcher. […] On n’entendra pas de sitôt à Paris ces Cycles dont se vantent les théâtres de Hambourg, de Leipzig, et autres, dans lesquels, en moins de quinze jours, on donne tous les opéras et drames de. […] Plus tard, lorsque les passions nationales seront calmées, on pourra peut-être faire à Paris pour le drame allemand ce qu’on avait le bon sens d’y faire autrefois pour l’opéra italien : on le fera chanter en allemand. […] Ils n’ignorent pas que la perfectionne saurait être matériellement obtenue ; ils aideront de leur mieux aux réalisations essayées de leur noble rêve, mais ils savent ces réalisations incomplètes, forcément, à Bayreuth comme à Paris.
La chose racontée à Paris, devant un cercle de femmes, avait fait faire d’abord secrètement, puis ouvertement, des essais, et la potasse était entrée, d’une manière officielle, dans la toilette de la Parisienne, de ces années. […] Il est arrivé ici un ingénieur, travailleur, grand liseur, qui fût devenu quelqu’un, s’il était resté à Paris. […] Dimanche 1er novembre Paris. […] Cluny : une salle de spectacle qui, en plein Paris, trouve le moyen de ressembler à une salle de province, comme peut-être, par exemple, la salle de Sarreguemines. […] Ne serait-ce pas plutôt une belle-sœur. — La véracité de mon récit a été confirmée par un article d’Arsène Houssaye, dans Le Figaro et L’Écho de Paris.
Prié un jour par un de ses amis de Paris ou de Versailles d’être son témoin dans une affaire d’honneur, et, de plus, de lui prêter pour le combat sa terre de Belœil à la frontière de France, il s’empressa d’y consentir, et il écrivit à son intendant : « Faites qu’il y ait à déjeuner pour quatre, et à dîner pour trois. » De tels billets s’adressent moins à l’intendant qu’à la galerie. […] Le prince de Ligne a écrit neuf lettres à la marquise de Coigny ; c’est un bulletin de féerie et d’enchantement, à l’usage de ce monde de Paris et de Versailles, que l’Assemblée des notables travaillait déjà : La flotte de Cléopâtre est partie de Kiovie dès qu’une canonnade générale nous a appris la débâcle du Borysthène. […] Il y discute des changements que la Révolution devra apporter dans les mœurs publiques et dans le goût : « Après tout ce qui est arrivé depuis quelque temps, toutes les idées doivent décidément se renouveler. » Et d’abord il croit que l’universalité de la langue française en souffrira ; que Paris ne sera plus comme auparavant la capitale intellectuelle et littéraire reconnue de l’Europe, les autres nations voulant se venger d’avoir si longtemps obéi à l’esprit venu de Paris. […] Avant de la connaître (si elle n’avait pas passé par Vienne), je ne l’aurais jamais vue à Paris.
Pierre Charron (ou le Charron) dont l’ouvrage le plus connu, le livre De la sagesse, ne parut qu’en 1601, naquit en plein xvie siècle, en 1541, à Paris, d’un père libraire, qui n’eut pas moins de vingt-cinq enfants. […] Les curés de Paris l’employèrent d’abord à l’envi dans leurs paroisses, et plus tard des évêques se le disputèrent et le voulurent avoir pour théologal dans leurs diocèses. […] Ayant quitté Paris après ses premiers succès dans la chaire, il fut attaché successivement par ses fonctions à diverses églises du Midi, et ne resta pas moins de dix-sept ou dix-huit ans sans revenir dans la capitale ; toutefois, après une si longue absence, il avait dessein d’y revenir, mais pour s’y ensevelir dans la retraite : il avait fait vœu de se faire Chartreux, et ce n’était point une ferveur de jeune homme, puisqu’alors Charron n’avait pas moins de quarante-sept à quarante-huit ans. […] Et pourtant, ayant été refusé pour son âge, qui le rendait impropre aux austérités, par le prieur de la Chartreuse de Paris d’abord, comme aussi par le provincial des célestins vers qui ensuite il se tourna, on le voit plein d’inquiétude et de scrupule jusqu’à ce que des docteurs autorisés l’aient rassuré et lui aient dit qu’il pouvait, en conscience, se regarder comme relevé de son vœu. […] Charron, prêtre séculier, docteur en théologie, venu de la ville de Bordeaux, « qui faisait des sermons pleins de grant doctrine et duquel les doctes disaient ledict sieur Charron être le plus grant prédicateur de France. » Et quelques pages après (p. 241) : « À Angers comme à Paris, dit M.
Les supérieurs en référèrent à l’archevêque de Paris, M. de Harlay, qui partagea leurs craintes et crut devoir proposer le cas à la Sorbonne : il fallut un avis en règle des docteurs pour que le père Gourdan obtint la permission de vivre à Saint-Victor d’une manière conforme aux constitutions primitives. […] » Un petit livret très spirituel, publié en 1696, qui donne l’histoire de ces troubles, nous le représente ainsi au plus fort de la crise : Il était dans des transes mortelles, écrivant à tous les jésuites de ses amis pour leur demander quartier ; il croyait voir partout le Santolius vindicatus imprimé ; et le moindre jésuite qu’il rencontrait, il l’abordait brusquement, et, le reconduisant d’un bout de Paris jusqu’au collège, il lui faisait ses doléances avec le ton, l’air et les gestes que ceux qui ont l’avantage de le connaître peuvent s’imaginer ; et criant à pleine tête, il récitait par cœur l’apologie qu’il venait de donner au public, appuyant surtout sur ces endroits qu’il répétait plusieurs fois : « Veri sanctissima custos, docta cohors, etc., etc. » (et autres passage en l’honneur de la Compagnie)… Enfin il fallait l’écouter bon gré, mal gré ; et fut-ce le frère cuisinier des jésuites, rien ne lui servait de n’entendre pas le latin : de sorte que le chemin n’était pas libre dans Paris à tout homme qui portait l’habit de jésuite. […] Dijon, dans les dernières années, était devenu comme une seconde patrie pour Santeul : il y accompagnait M. le duc, qui y allait tenir les états, et il y réussit par son tour d’esprit et son sel plus qu’à Paris même. […] Aussi faut-il voir comme il célébra la promesse et l’espoir de ces divines feuillettes, comme il en déplora le retard par suite des glaces, comme il en salua enfin l’arrivée par des vers pleins d’enthousiasme et d’ivresse, où il se proclamait poète à jamais bourguignon jusque dans Paris : Sponte Parisina vates Burgundus in urbe.
Jusqu’à une époque que je fixerai vers l’an 1750, l’aisance du peuple français avait toujours augmenté, c’est-à-dire que la quantité des subsistances s’accroissait plus que celle des habitants, et que, pour le même travail, ils en obtenaient tous les jours une ration plus forte… » Paris, l’énorme capitale qui s’est accrue successivement de tant de richesses et aussi recrutée de tant de cupidités et de misères, cette cité-tête-monde et gouffre que nous définissait admirablement hier M. le baron Haussmann qui a si bien qualité pour cela32, était, on le conçoit, l’épouvante et le cauchemar de ce M. […] Il dit quelque part, en parlant des députés qui arrivent bons et sains de leurs provinces, et que l’esprit de Paris a si vite gâtés : « Si la province envoyait des Catons, Paris en ferait des Catilinas. » L’expression est forte, mais l’idée n’est pas absolument fausse. Ce qui devient comique, c’est que Paris lui semblait, au point de vue du Gouvernement, un tel embarras et un tel fléau, qu’il ne trouvait rien de mieux à conseiller à un monarque qui veut agir librement et en dehors d’une sphère d’influences délétères, que d’abandonner Paris, « l’égout de l’Europe », à sa destinée de cloaque et de Babel, et de transférer le siège de l’empire à Bourges.
Il avait à peine dix-huit ans, et il courait risque, ainsi livré à lui-même dans les hasards de Paris, de se dissiper et de tourner aux habitudes légères, si son oncle l’oratorien, qui ne le perdait pas de vue, n’avait trouvé le moyen de le dépayser brusquement en le faisant attacher au comte de Merle, nommé depuis quelques années ambassadeur en Portugal et qui partait seulement alors (janvier 1759) pour sa destination. […] Le comte de Merle rappelé lui continua à Paris sa bienveillance active. […] Dans les deux ou trois années passées à Paris depuis son retour de Saint-Domingue, Malouet avait beaucoup vu de gens de lettres en renom : il connaissait d’Alembert, Diderot, Condorcet ; il se lia intimement avec l’abbé Raynal, très curieux et avide de tout ce qui intéressait le commerce et l’histoire des colonies : mieux que personne il saura nous le montrer au naturel. […] On y recevait la meilleure compagnie de Paris ; on y jouait la comédie. […] Rœderer, dans le Journal de Paris du 17 prairial an IV (5 juin 1796), établissait à cette occasion un parallèle entre les deux auteurs et marquait le contraste de leur procédé en amour.
Envoyé à Paris par son père pour y faire des études administratives, il y arriva le 11 août 1792, juste le lendemain de la chute du trône. […] En pleine Terreur, Schérer l’envoya à Paris en mission. Droz fut reçu par Carnot, qui, voulant lui être agréable, lui permit de passer quinze jours à Paris. […] Ses occupations de professeur lui laissaient le temps de faire chaque année un voyage à Paris, et, après la suppression des écoles centrales, il y vint tout à fait habiter (1803). […] On se voyait régulièrement ; on déjeunait, on dînait ensemble chaque semaine avec frugalité et gaieté, et quand Ducis arrivait de Versailles à Paris, c’était une fête.
Nicolas Fouquet, né à Paris en 1615, était fils d’un père breton, riche armateur, et que Richelieu avait fait entrer dans le Conseil de la marine et du commerce. À vingt ans, le jeune Fouquet eut une charge de maître des requêtes ; à trente-cinq ans, il était procureur général auprès du parlement de Paris. […] Dans les premiers temps de cette arrestation, l’opinion publique était loin d’être favorable à Fouquet : on eut à craindre, durant sa translation de Nantes à Paris, que la populace ne se portât à des excès contre sa personne. […] Fouquet, bien que surintendant, avait gardé sa place de procureur général au parlement de Paris, ce qui rendait impossible de le faire juger par commissaires en violation des droits et privilèges de sa compagnie. […] Il l’avait tiré de la province et fixé à Paris ; il lui avait donné une pension à cette condition qu’il en paierait chaque terme par une pièce de vers ; et le paresseux s’en acquitta toujours.
Quand Sully reparut un jour à la cour de Louis XIII, avec sa fraise et son costume du temps de Henri IV, il prêta à rire à cette foule de jeunes courtisans : quand la reine Marguerite, revenue d’Usson à Paris, se montra à la cour renouvelée de Henri IV, elle produisit un effet semblable sur le jeune siècle, qui souriait de voir cette survivante solennelle des Valois. […] Si Catherine de Médicis pour aller voir son fils le duc d’Anjou, fait le voyage de Paris à Tours, en trois jours et demi, ce qui était bien rapide alors et ce qui essoufflait le pauvre M. le cardinal de Bourbon peu accoutumé à de telles corvées, c’est que cette reine y est « portée, dit Marguerite, des ailes du désir et de l’affection maternelle ». […] Marguerite, qui avait été passer quelque temps à Paris à la cour de son frère (1582-1583), n’en revint auprès de son mari qu’après un affront odieux qui avait rendu publiques ses faiblesses. […] La reine Marguerite revint d’Usson à Paris en 1605 ; c’est ici que nous la retrouvons sous sa forme dernière, et un peu tournée en ridicule par Tallemant, écho du nouveau siècle. […] Au milieu de cela, elle était aimée : « Le 27 du mois de mars (1615), dit un contemporain, mourut à Paris la reine Marguerite, le seul reste de la race de Valois, princesse pleine de bonté et de bonnes intentions au bien et repos de l’État, qui ne faisait mal qu’à elle-même.
Étienne vint à Paris vers 1796 ; il n’avait rien que son esprit. […] Étienne, Le Rêve, donnée au Théâtre-Favart en janvier 1799, jusqu’aux Plaideurs sans procès, donnés au Théâtre-Français en octobre 1821, on a tout ce qu’il a produit pour la scène, vaudevilles, impromptus, arlequinades, les jolis opéras-féeries comme Cendrillon, les jolis opéras-comiques comme Joconde, qui firent courir tout Paris. […] Paris, de tout temps, qu’on vive sous l’Ancien Régime, ou sous une époque impériale, ou sous un gouvernement constitutionnel, Paris a besoin d’un nouvel entretien tous les quinze jours ou tous les mois : que ce soit un discours d’orateur, une question Pritchard, l’arrivée d’une troupe de danseuses espagnoles ou hongroises, cela revient presque au même pour la dose de l’intérêt. […] Le président Hénault, l’un des hommes qui connaissaient le mieux son ancienne France et son ancien Paris, disait en notant cette brusque alternative d’intérêt et d’indifférence : « C’est une drôle de chose que ce pays-ci : je crois que la fin du monde ne ferait pas une nouvelle au bout de trois jours. » Trois jours, c’est peu ; depuis que nous sommes un peuple sérieux, nous allons aisément à la quinzaine : passé cela, on rabâche, on tourne sur soi-même et on travaille dans le vide jusqu’à ce qu’un nouveau relais d’attention survienne et renvoie à cent lieues le précédent.
Madame de Staël, exilée à quarante-cinq lieues de Paris, s’arrête aux quarante-cinq lieues juste, à Beaumont-sur-Loire, et de là écrit à ses amis. […] Sa popularité a fait faire à Joseph de Maistre ce vers : Paris le couronna, Sodome l’eût banni. […] Il fut vingt-sept ans éloigné de Paris. […] Paris le décréta de prise de corps, Genève le chassa, Neufchâtel le rejeta, Môtiers-Travers le damna, Bienne le lapida, Berne lui donna le choix entre la prison et l’expulsion, Londres, hospitalière, le bafoua. […] Cet enclos entourait un large terrain vague, réservé pour l’entrepôt projeté, et appartenant à la ville de Paris.
En trois mois, l’armée, entraînée par la nation, couvrait la France à Paris et partout. […] « — Je n’en ai vu, dis-je, qu’au panorama de Paris, et je ne me fie pas beaucoup à la science maritime que j’en ai tirée. […] À l’armée tout s’arrange mieux qu’on ne le croit à Paris, allez ! […] Il ne revint à Paris qu’après le coup d’État qu’il ne m’appartient pas de caractériser aujourd’hui. […] De grandes catastrophes venant de me frapper, je quittai Paris en m’informant de lui et en lui envoyant mes adieux.
On a fait bien des tableaux de Paris… la plus ressemblante de ces images est, à coup sûr, l’image du dessein le plus formé et le plus net. Quoi qu’on fasse à propos de Paris, vous aurez toujours la même ville, avec les différences que le peintre saura voir, et voilà tout le problème. […] Paris, la ville éternelle, non pas par les murailles qu’elle a bâties, mais par les poèmes qu’elle a mis au jour ! […] On dira, de Paris, dans cent ans, comme aujourd’hui, de Paris, la ville active, ingénieuse, orageuse et turbulente, qu’elle était la tête d’un corps énorme, et qu’elle absorbait injustement tout un vaste empire. […] Paris, au temps de La Bruyère, est le singe de la Cour.
À l’extrémité la plus reculée de la rue de Vendôme, une des rues mortes du vieux Paris, dort un de ces vastes hôtels des anciennes familles du parlement. […] Un enfant voué à l’établi, à l’aiguille et aux ciseaux, n’aurait pas eu besoin de passer six ans dans une maison d’études libérales de Paris. […] L’enfant reprit, sous la surveillance de sa tante, les études au moins élémentaires commencées à Paris. […] Béranger n’était donc ni un manœuvre, ni un garçon d’auberge à Péronne et ensuite à Paris ; il était le Franklin en germe de la France. […] Fournier, nous a restauré hier une de ces ébauches dans le Courrier de Paris ; nous ne la connaissions pas ; elle gisait enfouie dans les éphémérides poétiques des premières années de l’Empire.