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852. (1936) Réflexions sur la littérature « 6. Cristallisations » pp. 60-71

Camille Mauclair vient de reprendre dans la Magie de l’amour le beau problème de la cristallisation amoureuse. […] Camille Mauclair vient de publier le second, La magie de l’amour.

853. (1927) Des romantiques à nous

Un grand nombre de ces lettres ont trait à La Nouvelle Héloïse, qui venait de paraître. […] Il vient de s’installer à l’Ermitage. […] La musique de la steppe, ils venaient de la découvrir. […] Il ne peut y avoir, il n’y a eu qu’un sentiment sur la grandeur de la perte que l’art français vient de faire en lui. […] Il venait de prendre part à Bruxelles au concours de Rome pour la musique.

854. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

Son immense tristesse lui vient de l’heure d’interrègne où il vit. […] Je viens de nommer Hugo. […] Jean Aicard qui vient de recevoir à l’Académie son prix annuel, ou encore c’est M.  […] Or la Synthèse est plus qu’à demi réalisée par les efforts qu’on vient de résumer. […] Il vient de M. de Banville, de M. 

855. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLVIII » pp. 188-192

 — Le spectacle de ces manœuvres parlementaires, de ces luttes qui n’ont aucune grande inspiration et ne méritent pas d’autre nom que celui d’intrigue, donne un à-propos tout particulier au travail que M. de Viel-Castel vient de publier dans la Revue des Deux Mondes du 1er mars sur lord Chatham.

856. (1867) Nouveaux lundis. Tome VIII « Appendice. »

. — Tant est vrai le mot que m’écrivait l’autre jour dans sa modestie un homme d’un beau nom et d’un vrai mérite, qui vient de donner une bonne édition de l’un des classiques épistolaires du xviie  siècle : « Je sens mieux de jour en jour combien il faut savoir de choses pour parler de n’importe quoi sans dire une bêtise ! 

857. (1874) Premiers lundis. Tome I « Mémoires de madame de Genlis sur le dix-huitième siècle et la Révolution française, depuis 1756 jusqu’à nos jours — I »

Ses Mémoires venaient de paraître ; arrivèrent en foule à l’hôtel les félicitations empressées et curieuses ; on cherche madame de Genlis.

858. (1875) Premiers lundis. Tome III « Lafon-Labatut : Poésies »

Je sens pourtant la nécessité de corriger, et beaucoup : je viens de le tenter ; mais, épreuve faite, je me vois presque dans l’impossibilité d’y réussir.

859. (1875) Premiers lundis. Tome III « Maurice de Guérin. Lettre d’un vieux ami de province »

Encore aujourd’hui, il y a quelques mots grecs restés dans le provençal actuel, il y a des tours grammaticaux qui ont pu venir de là ; mais ce sont de minces détails.

860. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre IV. De l’analogie. — Comparaisons et contrastes. — Allégories »

Des comparaisons comme celle de Barbier que je viens de citer, sont vraiment des allégories, et ne présentent plus que des symboles.

861. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bataille, Henry (1872-1922) »

Le troisième acte devient admirable, lorsque, connaissant son mal et son sort, le lépreux attend dans la maison de son père le cortège funèbre qui va le conduire à la maison des morts, et l’impression finale est qu’on vient de jouir d’une œuvre entièrement originale et d’une parfaite harmonie.

862. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » pp. 189-194

Ce que nous venons de remarquer peut bien contribuer à faire condamner par les gens de goût l’usage que M.

863. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Préface »

L’heure me semble venue de la faire entrer dans le langage littéraire.

864. (1913) Le bovarysme « Quatrième partie : Le Réel — III »

III Cette réalité psychologique que l’on vient de montrer conditionnée par la loi d’un Bovarysme essentielest, ainsi qu’on l’a dit, la source de laquelle s’élèvent toutes les autres formes du réel.

865. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre quatrième. Éloquence. — Chapitre III. Massillon. »

Le torrent des siècles qui entraîne tous les siècles, coule devant ses yeux, et il voit avec indignation de faibles mortels emportés par ce cours rapide l’insulter en passant. » L’exemple de la vanité des choses humaines, tiré du siècle de Louis XIV, qui venait de finir (et cité peut-être devant des vieillards qui en avaient vu la gloire), est bien pathétique !

866. (1733) Réflexions critiques sur la poésie et la peinture « Seconde partie — Section 28, du temps où les poëmes et les tableaux sont apprétiez à leur juste valeur » pp. 389-394

Il est venu de nouveaux poëtes qui ont encouragé le public à dire que Quinault étoit un homme excellent dans l’espece de poësie lyrique qu’il a traitée.

867. (1913) Essai sur la littérature merveilleuse des noirs ; suivi de Contes indigènes de l’Ouest-Africain français « Contes — XII. L’homme touffu »

Aïssata qui les voyait venir de loin appela son frère en lui criant : « Voici des cavaliers qui viennent m’enlever ».

868. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Les Femmes de l’Évangile » pp. 89-93

Et, puisque nous venons de nommer le P.

869. (1900) Taine et Renan. Pages perdues recueillies et commentées par Victor Giraud « Taine — V »

Si chacun peut en dire autant de soi, cela ira bien pour tous. »‌ Vous voyez comment il faudrait très légèrement transformer la phrase pour qu’un de ces grands individus, que Taine traite de fous furieux, la reprît : « Nous ne pouvons pas tous servir l’humanité de la même façon… Marc-Aurèle, Spinoza, Gœthe, c’est très bien… accepter les lois de la nature, c’est parfait… Mais contrarier la nature, l’exalter, c’est un magnifique dressage… » Les grands hommes que je viens de citer sont des forces conservatrices ; elles s’efforcent de maintenir ; elles pourraient enrayer le mouvement vers l’inconnu, qui est la vie même.

870. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre IV. De la morale poétique, et de l’origine des vertus vulgaires qui résultèrent de l’institution de la religion et des mariages » pp. 168-173

Nous venons de traiter de la morale du premier âge, ou morale divine ; nous traiterons plus tard de la morale héroïque.

871. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre troisième. Découverte du véritable Homère — Chapitre VII » pp. 278-283

On doit trouver dans les poèmes d’Homère les deux principales sources des faits relatifs au droit naturel des gens, considéré chez les Grecs Aux éloges que nous venons de donner à Homère, ajoutons celui d’avoir été le plus ancien historien du paganisme, qui nous soit parvenu.

872. (1858) Du roman et du théâtre contemporains et de leur influence sur les mœurs (2e éd.)

Indiana répond à Ralph qui vient de lui proposer le suicide : « J’y ai souvent songé. […] Nous connaissons cette doctrine ; les sensualistes viennent de nous l’apprendre. […] Nulle part cette doctrine n’est plus audacieusement posée que dans le roman que nous venons de citer, Lucrezia Floriani. […] Non : ce baume vient de Dieu, il ne vient pas des passions humaines. […]   Les mêmes idées à peu près que viennent de nous enseigner les romans de M. 

873. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « Werther. Correspondance de Goethe et de Kestner, traduite par M. L. Poley » pp. 289-315

Quant à nous, aujourd’hui, qui venons de lire la correspondance de Goethe avec la vraie Charlotte et avec Kestner son époux, et qui avons en même temps relu Werther, il nous semble (pour emprunter aussi une image à la Grèce) que nous pourrions dessiner la ligne sinueuse qui unit l’épaule d’ivoire de Pélops au reste du corps vivant, c’est-à-dire séparer les parties artificielles et factices d’avec celles qui étaient la vérité même. […] Cependant, il dit dans ses mémoires que « la mort de Jérusalem, occasionnée par sa malheureuse passion pour la femme d’un ami, l’éveilla comme d’un songe et lui fit faire avec horreur un retour sur sa propre situation. » Mais, dans ses mémoires, il entendait ceci d’un commencement de passion plus récente qu’il croyait éprouver pour la fille de Mme de La Roche, la même personne qu’il avait vue il y avait peu de temps à Coblentz, et qui venait de se marier à Francfort. […] Nous avions passé ensemble une belle soirée, comme des hommes auxquels le bonheur vient de faire un grand cadeau, et je m’endormis en remerciant les saints dans le ciel pour la joie d’enfants qu’ils ont voulu nous accorder pour la nuit de Noël… Telle était sa disposition trois mois après avoir quitté Charlotte, sept semaines après la mort du jeune Jérusalem, et quand il avait déjà en idée le germe de Werther.

874. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

Voici la plus grande partie de la lettre que Ducis adressait sur ce sujet à Bernardin de Saint-Pierre, lequel venait de perdre sa première femme : « Versailles, le 1er nivôse an VIII (21 décembre 1799). […] Je commence par vous plaindre, par mêler ma douleur avec la vôtre sur la haute perte que vous venez de faire. […] Et ces différences qui en motivaient d’autres aussi dans la conduite, Ducis était le premier à les reconnaître, et il les exprimait admirablement à sa manière, quand il disait peu après, parlant au même ami qui venait de se remarier : « Vous connaissez mon caractère.

875. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Appendice. »

Mais vous venez de le voir vous-même, puisque j’ai dit le nombre d’hommes qu’il y avait dans les différents corps de l’armée punique. […] Au lieu de rester à votre point de vue personnel, votre point de vue de lettré, de moderne, de Parisien, pourquoi n’êtes-vous pas venu de mon côté ? […] Je me rappelle que lorsqu’il revint de Rome avec l’abbé de Lamennais, étant allé leur faire visite dans la maison de la rue de Vaugirard où ils étaient logés, je vis d’abord, dans une chambre du rez-de-chaussée, M. de Lamennais qui s’exprimait sur ce qui s’était passé à Rome et sur le pape avec un laisser-aller qui m’étonna, puisqu’il venait de se soumettre ostensiblement ; il parlait du pape comme d’un de ces hommes qui sont destinés à amener les grands remèdes désespérés.

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