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547. (1857) Causeries du samedi. Deuxième série des Causeries littéraires pp. 1-402

À ce premier sacrifice que réclament les véritables amis de l’auteur, il sied d’en ajouter un autre, qui, de son vivant, eût irrité une des plaies toujours saignantes de ses ambitions littéraires : le théâtre ! […] oui, il faut s’y résigner, M. de Balzac a échoué au théâtre, et ce désastre lui fut d’autant plus sensible, qu’il avait rêvé de ce côté-là ses plus riches couronnes. […] La Marâtre tomba sur ce théâtre où le répertoire de M.  […] Mais, au théâtre, il n’y a pas de ces complaisances : le vrai, le faux, l’impossible, y portent leur uniforme et s’y séparent en groupes bien distincts, comme des régiments différents sur un champ de manœuvres. […] Les démêlés de Voltaire avec Genève furent d’abord de peu d’importance : le théâtre en fit les frais.

548. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

Des actions véreuses, des valeurs de pacotille, des paperasses illisibles de procès suspects ne suffisent pas, au théâtre, pour diffamer un caractère à ce point. […] C’est l’instinct de la Pie voleuse qui se réveille ; versez dans son nid les diamants de la Couronne, elle n’en happera pas moins la première fourchette d’argent qu’elle verra briller ; mais, encore une fois, la vérité crue ne suffit pas au théâtre ; elle a besoin d’être préparée, assaisonnée, servie, selon certaines règles de ménagement et d’insinuation qu’il est toujours imprudent d’enfreindre. […] Adolphe, premier comique du théâtre français de Berlin, un pauvre diable de bénéficiaire qui vient offrir une loge à madame la Comtesse ; et madame la Comtesse de saisir au bond cette occasion de s’encanailler un peu plus encore. […] Un amoureux seul peut se permettre de tuer sa maîtresse, au théâtre, et encore faut-il qu’il l’aime pour qu’on lui pardonne ! […] Mais, à force de la rendre inexcusable, il l’a faite inintelligible, et le théâtre réclame, avant tout, de la logique et de la clarté.

549. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

L’écrivain y décrit jusqu’aux paysages des pays qui ne seront point le théâtre de son roman, et par lesquels ses personnages passent pour n’y revenir jamais… Avec cette charrette, trop minutieusement décrite, de bateleurs ambulants qu’on a vue déjà rouler dans L’Homme qui rit ; avec ces Hercules et ces pitres de foire, bohémiens très chers à la littérature bohème de ce temps, et dont on n’oublie ni le moindre haillon, ni le moindre paillon, les Zemganno ressemblent à beaucoup des anciens feuilletons de Théophile Gautier. […] … La Faustin de M. de Goncourt est une suite de notations sur la vie, au théâtre et hors du théâtre, des comédiennes ; c’est des prospects variés sur leurs habitudes de famille et de camaraderie, sur leurs manières de travailler et d’être oisives, sur leurs amours, leurs caprices, leurs perversions, leurs nervosités, tout leur artificiel mis à la place de leurs sentiments vrais, et c’est colligé et collectionné ici comme un inventaire, — un de ces inventaires du xviiie  siècle auxquels M. de Goncourt nous a accoutumés dans ses études historiques. […] Assurément, La Faustin n’inclinera pas beaucoup les cœurs vers les femmes de théâtre, mais, malgré l’exécration du dénouement qui brusque trop tôt un livre qu’il aurait fallu développer et creuser davantage, le roman de la comédienne — à elle seule plus dangereuse peut-être que tout ce que Bossuet et Rousseau ont dit de la comédie tout entière !  […] Si le grand acteur tragique du commencement du siècle qui regardait ses pleurs couler et les étudiait derrière le cercueil de son père, pour pleurer de même dans Hamlet, nous paraît d’un génie atroce, il y a plus atroce encore : et c’est la comédienne attendrie que vous croyez compatissante, et qui étudie dans vos yeux, sans que vous puissiez vous en douter, l’expression de l’amour affligé ou jaloux que vous avez pour elle, pour vous la voler, cette détrousseuse d’émotion, et aller au théâtre la jouer le même soir !

550. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Le Corbeiller, Jean-Maurice (1859-1936) »

[Impressions de théâtre (19 décembre 1887).]

551. (1889) La littérature de Tout à l’heure pp. -383

. — Il a fait du théâtre, avec d’ailleurs la criminelle connivence des auteurs dramatiques, la turpitude qu’on sait. […] — n’avait-elle pas raison de proscrire le Théâtre ? […] Elles-mêmes, les conditions matérielles du théâtre sont significatives. […] Nous avons vu comme on meurt sur le théâtre classique : des âmes qui s’évaporent. […] Le théâtre, où sans doute, si cette civilisation ne s’effondre pas trop tôt, s’accomplira le rite de la Religion esthétique, appartient au Poëte d’abord. — Mais comment oser parler du théâtre !

552. (1901) Des réputations littéraires. Essais de morale et d’histoire. Deuxième série

L’auteur nouveau livre au public son nom ; le voilà célèbre, et désormais il pourra impunément donner au théâtre des platitudes signées. […] … Du haut du temple ou du théâtre. […] Autrefois donc, quand le parterre était debout, il y avait dans les théâtres bien plus de tumulte et de vie. […] Félix Weisse, fournisseur principal du théâtre de Leipzig, fut très célèbre à l’époque où vivait Lessing. […] En une seule année, un de ses ouvrages fit entrer dans la caisse du théâtre plus de 50.000 livres.

553. (1865) Nouveaux lundis. Tome IV « Ducis épistolaire (suite et fin). »

La Terreur passée, Ducis eut comme la société un réveil, un rafraîchissement, et l’un des premiers il en donna le signal au théâtre. […] Allons aux grands effets : songeons aux Grecs, à l’effet de leurs Furies, aux cris, aux gémissements véritables dont les Lekain et les Talma d’Athènes faisaient retentir leurs immenses théâtres et transir leurs spectateurs. […] Je pourrais dire comme Corneille, en reconnaissant la distance infinie qui me sépare de lui comme poète : Mon génie au théâtre a voulu m’attacher ; Il en a fait mon fort, je dois m’y retrancher. […] (4 floréal an IX, 24 avril 1801)… Je suis allé avec mon frère Vallée et ma sœur Désirée au théâtre de la République où l’on donnait la première représentation de Foedor et Wladimir de Ducis… La salle était aussi remplie qu’elle pouvait l’être.

554. (1857) Causeries du lundi. Tome IV (3e éd.) « Chamfort. » pp. 539-566

Quand le roi de Danemark vint en voyage à Paris (décembre 1768), Chamfort en tirait occasion de faire une épigramme bien connue contre le duc de Duras qu’on avait chargé d’amuser le monarque ; mais il savait très bien louer ce dernier, et c’est de lui que sont ces vers qu’on récitait en plein théâtre, et dont voici le trait final : Un roi qu’on aime et qu’on révère A des sujets en tous climats : Il a beau parcourir la terre, Il est toujours dans ses États. […] La pièce fut donnée d’abord au théâtre de la Cour, à Fontainebleau (le 1er et le 7 novembre 1776), sous les yeux de la jeune reine Marie-Antoinette. […] Il s’entendait blâmer de ces demi-retraites, il s’en irritait, il se relançait par accès dans le monde qui lui était à la fois insupportable et nécessaire, — nécessaire, car c’était le théâtre où il déployait avec le plus de succès cette plaisanterie acérée, escrime savante où il était passé maître. […] C’est par rapport au très grand monde seulement que Chamfort a pu dire : « Il paraît impossible que, dans l’état actuel de la société, il y ait un seul homme qui puisse montrer le fond de son âme et les détails de son caractère, et surtout de ses faiblesses, à son meilleur ami. » C’est ce grand monde uniquement qu’il avait en vue quand il disait : « La meilleure philosophie relativement au monde est d’allier, à son égard, le sarcasme de la gaieté avec l’indulgence du mépris. » C’est pour avoir trop vécu sur ce théâtre de lutte inégale, de ruse et de vanité, qu’il a pu dire son mot fameux : « J’ai été amené là par degrés : en vivant et en voyant les hommes, il faut que le cœur se brise ou se bronze. » J’ajouterai, pour infirmer l’autorité de certaines maximes de Chamfort et pour en dénoncer le côté faux, qu’elles viennent évidemment d’un homme qui n’a jamais eu de famille, qui n’a pas été attendri par elle ni en remontant ni en descendant, qui n’a pas eu de père et qui, à son tour, n’a pas voulu l’être.

555. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Michelet » pp. 167-205

rien de plus que l’apostolat de la Parole et du Livre, pratiqué d’une façon si éclatante et si sublime par les Apôtres du Christianisme, mais ne venant qu’en second chez Michelet, qui le copie, cet apostolat, mais en le ravalant, puisqu’il le place après l’apostolat du théâtre et des spectacles ! […] — des théâtres du Moyen Âge, qui exaltaient l’amour des choses saintes et resserraient l’union du peuple dans la communauté d’une même foi, et il n’a oublié qu’une seule chose : c’est que le théâtre, au Moyen Âge, avec ses Mystères et ses Légendes, n’était que la conséquence d’un état de sentiments et de mœurs qu’aujourd’hui il faudrait créer pour sauver la France et pour laquelle ni lui, Michelet, ni personne parmi ceux qui se targuent de la régénérer, n’apporte un moyen de salut nouveau, absolu, infaillible, et dont la Libre Pensée puisse dire : « Ceci est à moi, car je l’ai trouvé !  […] Et guenille de païen, ne l’est-il pas encore, quand il affirme que la régénération d’un peuple est attachée impérieusement à l’imitation du théâtre des glorieuses Sociétés antiques, et que, pour remoraliser la France, il faut que nous nous mettions tous à jouer la comédie ?

556. (1898) Ceux qu’on lit : 1896 pp. 3-361

Il donnerait sa vie, au théâtre, pour sauver les braves gens qu’il voit persécuter dans les pièces de l’Ambigu. […] Elle est d’une émotion pénétrante, et serait d’un effet irrésistible au théâtre. […] Théâtre chimérique Voici comment M.  […] Lavedan, malgré ses qualités de romancier, est un homme de théâtre, comme il l’a, d’ailleurs, plus que suffisamment prouvé : de là, ce don particulier de pouvoir résumer en quelques mots tout un caractère. […] Charmants souvenirs que ceux que laisse le théâtre, qui ne nous rappellent que des soirées de plaisir ou d’émotion, qui pour un instant nous font revoir de grands artistes jouant de belles pièces et dont le grand mérite est de nous rajeunir pour un instant.

557. (1896) Écrivains étrangers. Première série

De musiciens d’orchestre, dans les théâtres, qui jusque-là s’ennuyaient devant leurs pupitres. […] Pans une longue préface qu’il joint à ses traductions, et qui ressemble aux préfaces-manifestes du théâtre de M.  […] Le théâtre d’Ostrovsky déborde ainsi d’une pitié sublime. […] Ceux-là sont des auteurs dramatiques, des artistes, et ils trouvent au théâtre tout le succès qu’ils méritent. […] Maeterlinck ne prouve-t-il pas, au surplus, combien il est aisé de produire au théâtre des effets de terreur ?

558. (1824) Ébauches d’une poétique dramatique « Sotties. » p. 38

Il est donc probable que, d’après le nom que cet auteur avait adopté, on a appliqué la dénomination de sottie aux pièces de théâtre que le ton satirique distinguait des autres, comme on appelle, dans la conversation ordinaire, des pasquinades les plaisanteries épigrammatiques et mordantes, semblables à celles qu’on affiche à Rome sur la statue de Pasquin.

559. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Appendice — Mémoires du comte d’Alton-Shée »

Depuis qu’évincé de la politique au 2 décembre, sorti pauvre des affaires industrielles où il s’était engagé, atteint de plus de la plus triste des infirmités qu’il tâcha longtemps de se dissimuler à lui-même, M. d’Alton-Shée s’est tourné vers les lettres et s’est mis à écrire, il avait d’abord pensé au théâtre. […] William d’Alton, né le 1er janvier 1766, volontaire à quinze ans (avril 1781) au régiment d’infanterie de Berwiek, y avait gagné ses premiers grades lorsque la Révolution éclata ; il eut à subir bien des vicissitudes ; il était en 1793 à l’armée du Rhin, commandée par Beauharnais ; il fit la campagne de 1795 dans l’armée de Rhin-et-Moselle, puis passa dans l’armée de l’Ouest, où il devint aide de camp du général Hédouville ; il l’accompagna à Saint-Domingue en 1798 ; il était estimé de Hoche, sous qui il avait servi en Vendée ; mais cette expédition de Saint-Domingue l’avait retardé dans sa carrière ; il eut quelque peine à se voir confirmé dans le grade de chef de brigade (colonel) que le général Hédouville lui avait conféré dans la traversée ; nommé par le premier consul aux fonctions d’adjudant commandant (titre analogue), employé à l’armée d’Italie, il allait enfin pouvoir se produire sur un théâtre en vue, quand la fortune du premier coup le mit en lumière et le frappa.

560. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « BRIZEUX et AUGUSTE BARBIER, Marie. — Iambes. » pp. 222-234

Et l’autre sœur, qui, plus brave et aventurière, émancipée de bonne heure, s’est ruée dans les hasards du monde, dans le tourbillon et la fange des capitales, qui n’a eu peur ni des goujats des camps, ni des théâtres obscènes, ni des rues dépavées, et qui, le front débarrassé de vergogne et la grosse parole à la bouche, s’est faite honnête homme cynique, n’espérant plus redevenir une vierge accomplie, ne la prenez pas trop au mot non plus, je vous conseille ; ne croyez pas trop qu’elle se plaise à cette corruption dont elle nous fait honte, à cette nausée éructante qu’elle nous jette à la face pour provoquer la pareille en nous, à cette lie de vin bleu dont elle barbouille exprès son vers pour qu’il nous tienne lieu de l’ilote ivre et qu’il nous épouvante ; osez regarder derrière l’hyperbole étalée et échevelée par laquelle, égalant la luxure latine, elle divulgue sans relâche et le plus effrontément la plaie secrète de ce siècle menteur, tout plein en effet de prostitutions et d’adultères ; osez percer au delà de cette monstrueuse orgie qu’elle déchaîne en mille postures devant nous, — et vous sentirez dans l’âme de cette muse une intention scrupuleuse, un effort austère, un excès de dégoût né d’une pudeur trompée, une délicatesse dédaigneuse qui, violée une fois, s’est tournée en satirique invective, une nature de finesse et d’élégance, que l’idéal ravirait aisément et qui ne ferait volontiers qu’un pas de la Curée au monde des anges. […] Ce qu’il dit de l’infection, de la lubricité des théâtres, de l’enfant vicieux et flétri des grandes villes, de la populace des ateliers et de celle des antichambres, n’a rien que d’exact, et, tant que les maux ne seront pas guéris, tant qu’ils seront méconnus et niés, une sorte de convenance supérieure commandera à qui les sent de les révéler au vif et de ne les enjoliver en rien.

561. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre VII » pp. 56-69

La conversation, le théâtre et les vers avaient la leur. […] « Sans la franchise, elles seraient ou des écoles de dissimulés qui ne veulent pas dire qu’elle heure il est, ou des théâtres de capitans qui disent plus qu’ils ne savent et plus qu’ils ne font et peuvent faire.

562. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — II. La versification, et la rime. » pp. 257-274

Pour faire passer ses idées, & pour engager les jeunes gens dans la route qu’il étoit tout glorieux de leur tracer, il ne parla d’abord de mettre en prose que les pièces de théâtre. […] La Mothe, au jugement d’un de nos écrivains également versé dans la littérature & dans les sciences abstraites, n’eut d’autre tort que celui d’écrire contre la poësie en écrivant contre les vers dans les pièces de théâtre.

563. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « A. Dumas. La Question du Divorce » pp. 377-390

Venu en même temps que le Père Didon et ayant sauté comme lui sur le dos de la circonstance, mais plus vieux de théâtre et ayant plus que lui l’habitude des parterres, il a effacé dans l’esprit du public l’impression qu’y avait laissée le Père Didon, en opposant à la médiocre argumentation philosophique du moine toutes les misérables petites raisons et toutes les grandes insolences de la Libre Pensée. […] … Sans comparaison le premier dans l’art difficile et épuisé, du théâtre, tombé jusqu’à n’être plus qu’un spectacle, mais adoré toujours à une époque d’un histrionisme exaspéré, M. 

564. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XII. »

D’autres poëtes, nommés par Aristote, nous disent assez quelle riche moisson le théâtre dut offrir longtemps encore à l’imagination lyrique. […] Athènes, qui ne pouvait cesser d’être la ville des arts, Athènes, qu’Alexandre avait ménagée comme le théâtre où se donnaient les couronnes de la renommée, n’était plus que suspecte et tremblante sous les soldats macédoniens, devenus rois tour à tour, après le conquérant de l’Asie.

565. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. de Rémusat (passé et présent, mélanges) »

Quant aux pages de pronostic sur la révolution du théâtre, on y sent, à travers toutes les politesses, un témoin hardi et ennuyé qui, pour peu que cela traîne, est tout prêt à se mettre de la partie, et qui, en attendant, harcèle avec grâce les retardataires. […] Il apprenait l’allemand pour lire Kant, et il s’en servit pour traduire avec son ami, M. de Guizard, le théâtre presque entier de Gœthe217, dans la collection des Théâtres étrangers. […] J’y relève seulement une sorte de manifeste romantique sous le nom de Revue des théâtres qui fit du bruit. […] Mérimée publia son théâtre de Clara Gazul, il n’avait pas encore vu l’Espagne, et je crois qu’il lui est depuis échappé de dire que s’il l’avait vue auparavant, il n’aurait pas imprimé son ouvrage. […] Tout le théâtre, — hors le Faust, traduit par M. de Sainte-Aulaire.

566. (1925) La fin de l’art

Les premiers spectacles cinématographiques m’avaient plu et même enchanté, mais alors l’élément théâtre y faisait encore presque défaut. […] Enfin la réputation présente de Diderot est encore étayée sur des pièces de théâtre qu’on a appris à estimer et qui n’eurent de son temps aucun succès, et aussi sur ses Lettres à Mlle Volland. […] Comment, encore des vers libres, vous vous moquez. » Et ils font fermer le théâtre pour huit jours. […] En voici le thème, qui a été fourni par une pièce de théâtre : « Si l’on vous annonçait mais péremptoirement, que vous n’avez plus que cinq ou six ans à vivre, que feriez-vous, comment prendriez-vous la chose ?  […] Le feuillage au théâtre Nous sommes habitués maintenant aux feuillages follement agités du cinéma et le feuillage rigide du théâtre nous semble encore moins naturel.

567. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Barbier, Jules (1825-1901) »

. — Théâtre en vers, 2 vol. (1879).

568. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bois, Jules (1868-1943) »

Le savant initié et hardi poète Jules Bois a ressuscité le théâtre d’Hermès, mais en s’appuyant sur l’Évangile de

569. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 257

D’ailleurs, il ne faut pas oublier que Mascarron a été le précurseur de Bossuet ; il fut dans la Chaire ce que Rotrou fut au Théâtre ; il annonça le Démosthene des François, comme Rotrou leur Sophocle.

570. (1866) Nouveaux essais de critique et d’histoire (2e éd.)

Il essaya trois ou quatre fois du théâtre. […] Esprit de son théâtre. […] Mœurs de son théâtre. […] Alors, pour la première fois, je verrais le théâtre de Racine, et je penserais enfin l’avoir compris. […] Les bienséances dans son théâtre.

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