Constatation décourageante, je le reconnais, mais pour les médiocres seulement. […] Nous recevons seulement maintenant, ici, les rayons lumineux partis de la Terre à cette époque. […] Son mariage, sa paternité, récits délicats, ensembles parfaits que je craindrais de dénaturer en en donnant seulement quelques lignes. […] Ce n’est pas seulement le côté physique de la Russie qui nous est découvert, c’est aussi sa signification morale. […] Mais ce n’était pas seulement en historien qu’il aimait l’Algérie, c’était surtout en soldat.
Sans me permettre de contredire cette vue, qui se lie étroitement à la croyance, je ferai seulement remarquer que tel n’était point exactement le dessein primitif de Pascal, et que, tout en insistant au début sur les preuves morales intérieures, il n’aurait rien négligé, dans son ouvrage, de ce qui pouvait saisir l’imagination des hommes et déterminer indirectement leur persuasion. […] Son livre, en un mot, s’il l’avait exécuté comme il l’avait conçu, n’aurait pas été seulement destiné aux moralistes et aux penseurs ; il aurait eu pour objet d’acheminer et d’entraîner tout un peuple moins relevé de lecteurs par l’attrait, par le mouvement graduel et l’émotion presque dramatique d’une marche savamment concertée.
Elle-même se plaît à le reconnaître, en leur empruntant fréquemment ses épigraphes ; seulement, chez elle, tout vestige de système a disparu, et rien ne lui échappe qui n’ait passé par son cœur. […] Hugo dans les pièces délicieuses intitulées Encore à toi et Son nom ; les citer seulement, c’est presque en ternir déjà la pudique délicatesse.
Si, par ces deux Chambres, organes de deux intérêts divers, il entendait seulement : 1° une Chambre représentant plus particulièrement la propriété, l’âge, les grands services rendus au pays, l’illustration acquise, tout ce qui fait qu’on se rattache plus ou moins directement à la conservation ; 2° une Chambre active, énergique, renouvelée souvent, retrempée dans le peuple, sans aucun cens d’éligibilité, résultant de l’adjonction des capacités et d’un cens électoral très bas, que chaque progrès nouveau, apporté dans l’instruction et la moralité des masses, permettrait de baisser encore ; si M. […] Avec la capacité philosophique éminente qui distingue les écrivains de cette école, s’ils savent tempérer leur ardeur à généraliser, ne pas forcer les conséquences encore lointaines de principes seulement entrevus, ne pas les étendre dès l’abord à tout ; s’ils continuent d’exercer cette faculté de comprendre, cette chaleur sympathique de leur esprit, sur les sujets nombreux susceptibles de solutions partielles et incontestables, nul doute qu’ils ne fondent un honorable centre où bien des esprits se rallieront et où l’élite du public s’habituera de plus en plus.
Celui qui s’est vu déchiré par des affections tendres, par des illusions ardentes, par des désirs même insensés, connaît tous les genres d’infortunes, et trouve à les soulager, un plaisir inconnu à la classe des hommes qui semblent à moitié créés, et doivent leur repos seulement à ce qui leur manque. […] Almont ne s’écarte jamais, en faisant beaucoup de bien, du principe inflexible qui lui défend de se permettre ce qui pourrait nuire à un autre ; en réfléchissant sur la vie, on voit la plupart des êtres se renverser, se déchirer, s’abattre, ou pour leurs intérêts, ou seulement par indifférence pour l’image, pour la pensée de la douleur qu’ils n’éprouvent pas.
Il faut bien le dire ce n’est pas seulement la physique expérimentale qui les a fait naître, la physique mathématique y a bien contribué pour sa part. […] La loi physique alors prendrait un aspect entièrement nouveau ; ce ne serait plus seulement une équation différentielle, elle prendrait le caractère d’une loi statistique.
Le soleil n’est jamais pâle ; quelquefois seulement il est voilé. […] Je voudrais seulement qu’il n’oublie pas d’ajouter quel plaisir j’eus à me trouver parmi vous, combien vos marques de sympathie m’allèrent au cœur, combien le contact de votre jeunesse me raviva et me réjouit.
Car la poésie ne s’adresse pas seulement au sujet de telle monarchie, au sénateur de telle oligarchie, au citoyen de telle république, au natif de telle nation ; elle s’adresse à l’homme, à l’homme tout entier. À l’adolescent, elle parle de l’amour ; au père, de la famille ; au vieillard, du passé ; et, quoi qu’on fasse, quelles que soient les révolutions futures, soit qu’elles prennent les sociétés caduques aux entrailles, soit qu’elles leur écorchent seulement l’épiderme, à travers tous les changements politiques possibles, il y aura toujours des enfants, des mères, des jeunes filles, des vieillards, des hommes enfin, qui aimeront, qui se réjouiront, qui souffriront.
Seulement, j’aurais voulu qu’il l’eût fait précéder d’une autre préface. […] Trouvez-moi seulement en cet homme une pensée, un sentiment ou une image d’une intensité assez passionnée pour que nous puissions dire tous deux : ceci véritablement est d’un poète.
Nous verrons si le mal est aux sources mêmes d’une littérature qui tarit, ou s’il tient seulement à un simple détournement de ses eaux. […] Seulement il est moins abstrait et plus historique… deux bonnes raisons pour être dans la vérité plus que lui, quoiqu’une critique moins large que la nôtre puisse peut-être reprocher à ce puissant raisonneur historique de meurtrir quelquefois l’histoire dans l’étreinte de ses raisonnements.
Seulement, s’il n’est pas un de ces conteurs qui tuent sous eux la réalité, mais qui la remplacent, il n’est pas seulement qu’un imitateur qui, comme la Grenouille de la Fable, crève misérablement en faisant sa grimace.
On sait que Condillac supposait une statue en qui on introduirait une sensation, et seulement une sensation ; eh bien, dit avec raison M. […] Le mouvement simultané qui se produit dans le bras tendu est la manifestation externe de la réaction due à l’appétit vital, non pas seulement de la sensation et de l’excitation périphérique. […] Notre cœur n’est pas seulement dans notre poitrine, il est aussi dans notre tête, par l’idée même que nous en avons, par les cellules cérébrales avec lesquelles l’innervation nerveuse le met en rapport. […] La transmission des sensations, et non plus seulement des pensées, se fait, par une véritable télépathie, de M. […] C’est ce qui nous arrive chaque jour ; seulement, nous ne nous donnons pas pour cela une hallucination en concentrant nos yeux et notre imagination sur un cristal magique.
Nous dirons seulement ici que, comme objectif auprès du sublime, comme moyen de contraste, le grotesque est, selon nous, la plus riche source que la nature puisse ouvrir à l’art. […] C’est que nous n’avons aucunement prétendu assigner aux trois époques de la poésie un domaine exclusif, mais seulement fixer leur caractère dominant. […] Il y a tout dans tout ; seulement il existe dans chaque chose un élément générateur auquel se subordonnent tous les autres, et qui impose à l’ensemble son caractère propre. […] Il n’en est pas seulement une convenance, il en est souvent une nécessité. […] Alors seulement le drame est avoué de l’art.
La littérature française n’était pas seulement muette, elle était morte. […] Ce ne fut pas seulement la restauration des Bourbons, cette dynastie lettrée, ce fut la restauration de l’intelligence. […] La vie est une foule, on la traverse en courant ; mais on y connaît seulement ceux que le mouvement de cette foule a jetés près de vous et qui bordent votre sentier. […] Les deux jardins se touchaient, séparés seulement par une haie de jasmin. […] Peut-être, comme un homme du Midi, avait-il seulement un sentiment un peu trop en saillie de ses forces.
Mais il ne s’agit pas seulement ici de réalisme ; les temps ne sont pas venus de discuter cette brûlante question qui fait jeter les hauts cria aux gens de mauvaise foi, aux esprits timorés et aux ignorants. […] Je laisse au public le soin de le décider ; non pas seulement à la majorité du public, mais à la totalité de ceux qui, comme vous et moi, par curiosité ou par devoir, ont été visiter le fameux bazar de l’avenue Montaigne. […] Ce n’est pas seulement le laid, c’est le trivial, le sot et le bête, que M. […] Je ne crois point exagérer, certes, en affirmant que sur mille vrais paysans de la Franche-Comté, mon pays, une de nos provinces les plus éclairées, il n’y en a pas dix qui sachent seulement le nom de nos plus grands écrivains. […] Cela étant, essayez donc de traiter une œuvre d’abord d’après ce système abominable, seulement pour rire.
Ce n’est pas seulement la différence de deux écrivains qui nous occupe, mais celle de deux genres. […] Je signalerai seulement, pour réfléchir à leur propos, les points où il l’effleure. […] Seulement cette présence y est introduite elle-même comme une œuvre d’art. […] Elle l’altère en vue d’un effet total à produire, qui sera la supériorité de tel principe sur tel autre. » Seulement, M. […] Seulement le style de la vie intérieure chez M.
Illisible, le pauvre Hardy l’est bien, en effet ; seulement ce n’est pas sa faute. […] Seulement cet idéal ne pourra être atteint que rarement. […] Pour le lieu, deux quartiers seulement d’une ville ; l’irrégularité est réduite au minimum. […] Alberoni est autre chose qu’un « brouillon », si on ne le juge pas seulement par son succès. […] Leurs personnages ne sont jamais des êtres moraux, mais seulement des définitions morales.
Sont-ils d’accord pour en nommer un seulement ? […] Mais nous n’avons seulement pas écrit une préface ! […] Seulement, ah ! seulement ! […] Seulement, tout cela, on s’en aperçoit après.
Les grosses tours décapitées du château, crénelées seulement de nids d’hirondelles, s’élèvent lourdement sous leurs tuiles plates aux deux extrémités d’un massif de murs surbaissés, percés de rares ouvertures à croisillons, inégales d’étages. […] Laprade, désormais fils et frère de la maison, s’assit avec nous ; et la conversation familière continua, tant que le soleil nous fit rechercher l’ombre, comme si un convive seulement de plus était venu serrer les rangs autour de la table. […] Lisez seulement ces vers, pleins des mêmes parfums dont Madeleine brisait le vase aux pieds de son Sauveur : Dans l’urne aux blancs contours que de fleurs ont pleuré Pour l’emplir jusqu’au bord d’un encens épuré ! […] Ce caractère de l’honnête dans le beau n’est pas seulement un signe de vertu dans l’homme, il est un gage d’immortalité dans le poète ; car on peut corrompre son siècle, mais la postérité est incorruptible, et, si le vice peut donner quelquefois l’engouement, il ne donne jamais la gloire. […] On voit seulement que, si Laprade voulait, il serait Gilbert ; mais il aime mieux remonter bien vite dans sa sphère montagneuse de paix, d’amour, de religion, et il a raison.
Il était né poète ; sa vie fut sa poésie ; il laissa tomber seulement, comme ses noyers de Saint-Lupicin livrent l’huile de leurs noix sous le vent d’automne, quelques pages succulentes de poésies intimes, recueillies par des amis et qui lui firent une de ces réputations de demi-jour plus douce, plus inviolable et plus durable que les gloires d’engouement parce que ce sont les gloires du cœur. […] Pygmalion, en effet, dont on a fait le symbole de l’amour profane, n’est que le symbole du génie ; il n’adore pas seulement le beau, il le crée. […] Ces hommes sont le chœur chantant de l’humanité ; ils regardent d’en haut ou d’en bas le drame que le siècle ou les siècles jouent sur la terre, et ils s’y associent par le regard et par la voix seulement, tantôt pleurant sur la chute de l’homme, tantôt le relevant de ses déchéances, tantôt le célébrant dans ses triomphes, prêtres de l’enthousiasme portant jusqu’au ciel, sur leurs strophes lyriques, l’apothéose du génie humain. […] Aussi ces hommes quand ils ont seulement, comme M. […] Non, cela n’est pas possible, parce que cela n’est pas naturel ; le beau n’est pas seulement dans les choses mortes, il est aussi dans les choses vivantes, dans les femmes surtout, ce résumé palpitant de toutes les idéalités froides qui se révèlent et qui sourit comme la poésie sourit au poète.
Cette étude ne se composera pas seulement de l’examen critique et analytique de leurs ouvrages : elle comprendra encore sur leurs personnes des détails biographiques, et des aperçus moraux sur les temps où ils ont vécu. […] Si nous en sommes réduits à formuler cette affligeante question, nous devons le dire, ce n’est pas seulement la frivolité ou la corruption de notre civilisation moderne que nous devons en accuser. […] Quand il les refuse à une nation, c’est qu’il veut qu’elle meure, car les grands écrivains ne sont pas seulement la gloire d’un peuple, ils en sont l’âme et la vie ; ils en sont même l’immortalité ! […] Nous ne saurons pas seulement qu’un poème nous plaît, nous saurons encore pourquoi il nous plaît. […] Ce n’étaient pas seulement des étudiants qui y apportaient leur turbulence habituelle ; des gens du monde, des fonctionnaires de l’état, y venaient avec leurs distractions accoutumées ; des femmes même s’empressaient d’y montrer l’élégance de leur toilette.
Je dirai seulement ce que j’estime qu’il faut observer pour faire un monologue avec vraisemblance ; et si l’on approuve mes sentiments, l’on pourra juger quels sont les bons et les mauvais, tant chez les anciens que chez les modernes. Premièrement, il ne faut jamais qu’un acteur fasse un monologue en parlant aux spectateurs, et seulement pour les instruire de quelques circonstances qu’ils doivent savoir ; mais il faut chercher, dans la vérité de l’action, quelque raison qui l’ait pu obliger à faire ce discours ; autrement c’est un vice dans la représentation ; vice que l’on trouve fréquemment dans Plaute ; et que Térence n’a pas entièrement évité. […] Mais ce qui fait paraître ces défauts sur le théâtre, c’est quand un autre acteur entend tout ce que dit celui qui parle seul : car alors nous voyons bien qu’il disait tout haut ce qu’il devait seulement penser ; et bien qu’il soit quelquefois arrivé qu’un homme ait parlé tout haut de ce qu’il ne croyait et ne devait se dire qu’à lui-même, nous ne le souffrons pas néanmoins au théâtre, parce que l’on ne doit pas y représenter si grossièrement l’imprudence humaine, en quoi Plaute a souvent péché. […] Il peut bien obliger un homme à faire quelques plaintes en paroles interrompues, mais non pas un discours de suite et tout raisonné : ou bien il faudrait que le poète usât d’une telle adresse en la composition de ce monologue, que l’acteur dût élever sa voix en récitant certaines paroles seulement, et la modérer en d’autres ; et cela, afin qu’il soit vraisemblable que l’autre acteur, qui l’écoute de loin, puisse entendre les unes comme prononcées tout haut, et par l’effet d’une passion qui éclaterait à diverses reprises, mais non pas les autres, comme étant prononcées tout bas. […] Quatre mots seulement ; Après, ne me réponds qu’avec que cette épée.
Je vous indiquerai seulement que Philémon et Baucis a probablement hanté l’imagination de Gœthe, puisque le grand poème de Faust finit presque par l’épisode de Philémon et Baucis ; il l’a traité d’une façon particulière dans laquelle je n’ai pas lieu d’entrer aujourd’hui et cela m’entraînerait trop loin ; mais il l’a traité à un point de vue à la fois philosophique et psychologique infiniment intéressant. […] Il a tenu à faire un poème technique, non pas seulement didactique, mais véritablement technique, un poème où il fût question longuement de l’origine du quinquina, de la plante qui produit l’écorce dont il est tiré, et puis de tous ses effets, de tout le mécanisme très compliqué, surtout à le comprendre comme La Fontaine l’a compris, de tout le mécanisme de l’action du quinquina sur nos pauvres machines humaines. […] Quelques vers seulement pour vous donner ce ton : Dois-je croire, seigneur, qu’Ulysse ait vainement Essayé d’adoucir votre ressentiment ? […] De la Coupe enchantée je ne vous dirai rien, parce qu’elle est en prose, en prose facile, brillante, fleurie même quelquefois, mais en prose seulement, et comme nous avons si peu de leçons à consacrer à La Fontaine, ce n’est pas sur une comédie en prose de La Fontaine que nous allons insister. […] Seulement, voici, pour moi, ce qui est intéressant et curieux : Ragotin abonde en récits, en narrations, naturellement je dis naturellement, puisque La Fontaine suivait un peu le texte de Scarron et que le texte de Scarron est tout en récits d’autre part, comme La Fontaine est un narrateur admirable et comme il connaît son talent à cet égard, il ne s’est pas refusé de traduire en vers quelques-uns des récits de Scarron, et ce petit travail que vous pouvez trouver futile, frivole, était estimé des gens du dix-septième siècle, très estimé même.
… Ou, non moins sérieux mais plus impersonnel, croirait-il que la Charcuterie est l’Idéal des temps modernes, et l’aurait-il seulement peinte avec l’amour d’un grand artiste pour une grande chose ? […] Si ce croquant politique, leur frère, qu’ils métamorphosent en cousin pour cacher sa fuite de Cayenne, avait eu seulement une étincelle de ce feu sacré qui fait les charcutiers et qui cuit le boudin, du coup il devenait charcutier, et nous n’eussions pas eu, pour le bonheur de notre esprit, cette étonnante et forte étude sur la charcuterie qui restera la gloire de M. […] Seulement, il faut bien pourtant que vous le sachiez ! […] Seulement la société, qu’il corrompt, pour sa part, autant qu’il le peut, a pris goût à ce livre. […] Seulement, M.