Le style du Livre de l’Homme est sec, décousu, haché, souvent incorrect, de mauvais goût, & familier, tandis que celui du Livre de l’Esprit est noble, pur, nombreux, souvent élégant & toujours fleuri. 2.° On trouve, dans l’Ouvrage posthume, des traits de la plus grande indécence contre des hommes [M. de Pompignan entre autres] dont M.
Or, la Philosophie, nous ne parlons pas de celle d'aujourd'hui, nous disons la Philosophie la plus pure, a-t-elle jamais élevé ses vûes, dirigé ses dogmes, exercé ses lumieres sur des objets aussi sublimes ?
Il sait que sa femme est restée pure ; il excuse, par sa propre conduite, la passion qui l’a ressaisie, mais il espère l’effacer en elle par son repentir.
M. de Malesherbes exigeait qu’il en eût un pour la forme, à moins d’un ordre direct de la Cour qui l’en exemptât ; et comme Pompignan, par pure gloriole, persistait à s’en passer, et qu’il avait livré déjà son Mémoire à l’impression, M. de Malesherbes se transporta chez l’imprimeur et fit rompre la planche.
Elle est propre au dernier point, et l’air qu’elle souffle est plus pur que celui qu’elle respire… On remarquera ce mot de propre qui revient assez souvent chez Bussy, qu’on n’emploierait plus à présent, mais qui se disait alors avec convenance et dans le sens antique (simplex munditiis).
La langue est noble, pure, ferme, pas très éclatante : elle pourrait même, par moments, l’être plus, sans le paraître trop.
Dans la première de ces œuvres et à son premier plan, Antoine nous offre le spectacle d’un Bovarysme qui relève de la pure physiologie : un fait d’hallucination, avec la succession de ses crises, forme la structure même du livre.
” » Là-dessus il nous parle de Sœur Philomène, disant que seules ont de la valeur, les œuvres venant de l’étude de la nature, qu’il a un goût très médiocre pour la fantaisie pure, qu’il prend peu de plaisir aux jolis contes d’Hamilton ; qu’au reste, cet idéal dont on parle tant, il n’est pas bien sûr que les anciens s’en soient préoccupés, qu’il croit au contraire que leurs œuvres étaient des œuvres de réalité, — que peut-être seulement ils travaillaient d’après une réalité plus belle que la nôtre.
Il me dit n’avoir plus au monde qu’un seul plaisir, la causerie. « Et encore, ajoute-t-il, je n’ai pas le charme humain de cette si bonne chose, je n’ai pas le sourire de ceux avec lesquels je m’entretiens, et dans la nuit où je vis, la causerie avec des vivants a quelque chose d’une conversation avec de purs esprits.
Ce n’est point l’acceptation pure et simple de Cantemir.
Sans doute c’est là un des effets et une des tendances de la démocratie, c’est surtout un de ses écueils ; mais la démocratie a une racine plus noble et plus pure, elle ne vient pas seulement du désir de partager les biens de la terre : elle vient du désir plus élevé de faire respecter sa personne et ses droits ; l’amour de l’égalité dans ce qu’il a de meilleur n’est autre chose que le respect de soi-même et la défense de sa dignité.
C’est un pur rayon de miel ; mais que de fleurs de toute espèce employées pour le produire !
Ils sont tellement fréquents qu’ils pourront faire croire à plus d’un lecteur que le noir est surtout un imitateur et que sa littérature merveilleuse n’est qu’un pastiche pur et simple.
C’est un conte de pure fantaisie libre et aventureuse, et inventé par La Fontaine, puis mis en dialogue.
Écoutez la missive d’un jeune chevalier français, au cœur pur : Ma chère J… Comment vous remercier de tout le bien que vous me faites : par vos lettres si pleines de chaudes paroles qui réconfortent, si douces comme celles d’une sœur aînée qui me manque, mais que je trouve en vous… Que puis-je faire pour vous prouver ma reconnaissance ?
Elle nous disait : L’âme seule dans l’homme est pure, est divine ; le corps est un « sac de fumier » ; le monde est un exil dans le crime et la douleur ; « dans la fleur se cache le démon » ; le ciel est le seul réel séjour de lumière et de beauté.
Il ne resta de leur passage qu’une poussière mêlée de rayons, et qui trembla longtemps, nuage unique et doré, dans l’air admirablement pur où mourait la lumière.
Que l’effort combiné de la physique et de la chimie aboutisse un jour à la fabrication d’une matière qui ressemble à la matière vivante, c’est probable : la vie procède par insinuation, et la force qui entraîna la matière hors du pur mécanisme n’aurait pas eu de prise sur cette matière si elle n’avait d’abord adopté ce mécanisme : telle, l’aiguille de la voie ferrée se colle le long du rail dont elle veut détacher le train.
C’est par elle que tout citoyen romain est seigneur de sa terre par un domaine indivis (par une pure distinction de raison, comme dirait l’École).
Macaire des législatures, se grise d’air pur, s’offre des ribotes de paysages, vit une vie cordiale parmi les bons mariniers, gens simples qui dirigeaient le chaland : d’infâmes Teutons pourtant, ô Coppée-Déroulède. […] C’était la loi du talion : pure sauvagerie de la part d’une société soi-disant civilisée où des leçons de mort sont données journellement par ceux même qui se targuent de mœurs inoffensives. […] Et puis quelle dureté rocailleuse en ces vers qu’on nous affirme être de pures musiques ! […] Curieuse de correspondances significatives entre l’homme et la nature, elle recherche une expression des choses et des êtres plus profonde, moins confinée dans la sensation pure, pénétrée d’idées. […] Pour la moisson, les blés se préparent au pur froment qui donne le sang rouge, paysan, la force à tes fils, la grâce à tes filles.
Il n’y a presque pas une journée pure pour le père d’une si nombreuse famille. […] Si je lui causais le moindre chagrin, ce serait méchanceté pure ; car ni l’amour-propre ni le cœur ne sont offensés. […] Les honneurs qui n’amènent pas avec eux des devoirs sont de purs badinages créés tout exprès pour amuser de grands enfants. […] Je lui restituerais son éclat, et je l’exposerais pur à votre admiration. […] Il désire d’être utile ; il a profondément étudié nos lois, nos usages, nos coutumes, les progrès successifs de notre civilisation ; il a le sens juste, le caractère doux et simple, des mœurs pures, des lumières sans prétention ; avec de la modestie, les connaissances qu’une souveraine qui songe la nuit et le jour au bonheur de ses sujets ne saurait manquer d’ambitionner.
46 Son coeur d’épouse se complaît aux regrets du roi, et cet honneur qu’elle a de toucher une âme invincible ajoute à sa félicité céleste, qui sera complète le jour où son glorieux époux viendra la rejoindre pour s’asseoir auprès d’elle sur un trône plus pur. […] Si la poésie rustique coule dans Homère comme un vin pur et généreux, chez nous on croirait goûter un filet de vinaigre.
Lui, sitôt qu’il aperçoit dans le lointain une espérance : La voix changée, de pure crainte, Et cette voix tremblante ainsi que toute sa personne, Tout à fait humble, et le teint tantôt rouge, Tantôt pâle, devant Cresside, sa dame bien-aimée, Les yeux baissés, la contenance humble et soumise, Oh ! […] Il suffit qu’on lui donne « bonne pitance. » « Car donner aux pauvres frères, c’est signe qu’un homme est bien confessé. » Des méchants répandront le bruit que le pénitent est fort peu repentant et fort peu contrit ; pure calomnie.
Le soleil est déjà couché, mais il ne fait pas encore sombre dans le bois ; l’air y est pur et transparent ; les oiseaux gazouillent à l’envi autour de vous ; l’herbe naissante étincelle gaiement des reflets de l’émeraude… Vous attendez. […] Le soleil monte rapidement ; le ciel est pur… le temps sera beau ; un troupeau sort lentement d’un village et se dirige de votre côté.