Inégales de valeur sont les pièces qui composent les Pourpres mystiques, car plusieurs d’entre elles témoignent de quelque négligence dans le fond autant que dans la forme ; mais ce livre est une belle promesse. […] Pierre Quillard Les Pourpres mystiques : L’une des pièces du recueil est épigraphiée des vers de Verlaine : Dans un palais soie et or, en Ecbatane.
Lucien Paté vient de faire paraître un livre plein de beaux vers et de hautes pensées ; ce sont, pour la plupart, des pièces où il chante la France et ses gloires qui composent un volume dont je voudrais citer bien des morceaux… Parmi les pièces les plus émouvantes de ce recueil de belles inspirations, je signalerai, entre bien d’autres : Le Berceau, la Mort de Démosthène.
Enfin la pièce fut jouée, aux grands applaudissements de la multitude. […] Enfin, pour compléter sa victoire, il écrivit, en tête de sa pièce, une Préface qui est le chef-d’œuvre de la polémique. […] c’est faire jouer pendant toute cette pièce, un bien triste rôle à l’amoureux comte Almaviva. […] Célimène, dont il ne prononce pas le nom, une seule fois dans toute la pièce, comme si la chose était possible ! […] On a répété, bien souvent, que la pièce est mal écrite, et je trouve qu’on a été sévère.
La pièce lue soutient son mérite ; ç'a été une preuve de goût de n’y pas mettre une seule ligne de Préface. […] Sa deuxième pièce doit être Alexis Comnène, je crois, Les Croisés à Constantinople. […] La pièce d’Adolphe Dumas (Mademoiselle de La Vallière), jouée à la Porte Saint-Martin, rentre dans le genre échevelé et dans le drame à orgie.
Les pièces espagnoles, autant qu’on peut le conjecturer, ne devaient pas figurer dans ce chiffre pour une quantité égale à celle des pièces italiennes ; mais il est certain qu’il y avait là un certain nombre de tomes de Lope de Vega, de Moreto, de Calderon, et d’autres écrivains espagnols. […] Cette pièce rentrait nécessairement dans le cadre de cette étude : elle est trop essentielle et trop caractéristique pour qu’il fût possible de l’omettre ici.
Rousseau trouva la pièce très-bonne en général, en releva quelques endroits, & finit par exhorter l’auteur à travailler dans ce goût, à s’élever toujours ainsi sur les pas de Corneille & de Racine. […] Il se mit à composer une Mariamne d’après l’ancienne pièce de Tristan. […] Il exhala sa rage dans des pièces fugitives.
Que deviendraient alors, je vous le demande, vos froides pièces si bien écrites ? […] Ne serait-il pas raisonnable d’imposer à nos théâtres la loi de jouer trois fois les pièces nouvelles ? […] On sait que les sifflets et les huées commencèrent avant la pièce anglaise dont il fut impossible d’entendre un mot. […] Ces deux corps sont libéraux également, et c’est avec les mêmes égards pour la justice qu’ils proscrivent les pièces de théâtre qui ne leur conviennent pas. […] Cette vénération savait cependant qu’il y avait une littérature ancienne, elle attendait des jouissances des pièces de Racine et de Voltaire.
. — Félix Pyat est un écrivain de l’école démocratique ; il a fait quelques pièces de théâtre qui ont eu un demi-succès. […] La pièce n’a point paru trop froide, quoiqu’elle le soit, malgré tout, un peu ; mais il y a encore de la passion dans cette élégie à trois personnages qui exprime si bien le premier moment du Louis XIV amoureux de la Mancini ou de la Vallière.
Mais la sensation générale qui ressort de la pièce est jeune et héroïque. La pièce a l’accent de France.
Borrelli, Raymond de (1837-1906) [Bibliographie] Alain Chartier, pièce en un acte, en vers (1889). — Le Jongleur, poème, lu à la séance de l’Académie française du 19 novembre 1891. — Kashiwadé, conte japonais, en vers (1893) […] Philippe Gille De chaudes poésies patriotiques, de charmants sonnets, d’autres pièces en vers, voilà ce que contient le volume qu’un vrai poète, le vicomte de Borrelli, vient de publier sous ce titre : Les Dactyles.
. — La Nymphe Pyrène, ode suivie d’autres pièces (1828) […] Denne-Baron, dans une pièce lyrique qui semble avoir été composée avant le Lac, a rendu à sa manière un soupir né du même sentiment.
Fontanes servit la pièce en sa place ; le coup porta. […] Son beau nom littéraire le servit mieux, sans trop de pièces à l’appui. […] Quelques jours avant le terme de clôture fixé pour la réception des pièces, M. d’Oigny va trouver M. de Fontanes et lui dit : « Je concours pour le prix, mais ma pièce n’est pas encore faite, il y manque une soixantaine de vers ; je n’ai pas le temps, faites-les-moi. » Et M. de Fontanes les lui fît. […] On ajoute que les passages des deux pièces, que cita avec éloge l’Académie, tombèrent juste aux vers de Fontanes. […] La pièce est signée Senatnof, anagramme de Fontanes.
Il fit donc cette admirable pièce qui commence avec grandeur, et où il montre le vaisseau de haut bord qui, dans l’orgueil du départ, se rit des flots et se joue même de la tempête ; puis, en regard, la pauvre barque comme il en avait tant vu dans le golfe de Naples, une barque de pêcheur dans laquelle habite toute une famille, et qui, jour et nuit, lui sert d’unique asile et de foyer : le père et le fils à la manœuvre, la mère et les filles aux plus humbles soins. […] En même temps que cette pièce de vers, Mme Valmore recevait la lettre que voici : « 25 janvier 1831. […] Duthillœul, de Douai, qui lui en avait demandé copie, la pièce de vers de Lamartine, elle ajoutait ces lignes qui sont dictées par le même sentiment : « L’attendrissement l’a emporté sur la modestie, monsieur, et j’ai transcrit ces beaux vers à travers mes larmes, oubliant qu’ils sont faits pour un être si obscur que moi. […] Raspail, celui qu’elle appelait « bon Socrate », — « bon et sublime prisonnier », — « charmant stoïque », celui à qui elle dédiait la pièce miséricordieuse, les Prisons et les Prières, du dernier recueil.
Hugo, je disais, après quelques mots sur sa Comédie de la Mort (15 septembre 1838) : … Voilà pour l’éloge ; mais, à peine sorti de cette pièce, et en continuant la lecture du volume à travers les autres pièces de tous les tons qui le composent, on ne tarde pas à s’apercevoir que le procédé de l’auteur ne se conforme pas toujours au sujet, n’est pas, tant s’en faut, proportionné à l’idée ou au sentiment, qu’il y a parti pris dans le mode d’expression exclusivement tourné à la couleur et à l’image. […] Dans une petite pièce intitulée l’Hippopotame, le poëte nous retrace le terrible habitant des marais défiant paisiblement, grâce à sa cuirasse épaisse, les boas, les tigres, et les balles des Indous ; il ajoute : Je suis comme l ’ hippopotame ; De ma conviction couvert, Forte armure que rien n’entame, Je vais sans peur dans le désert. […] Théophile Gautier, à la date où j’écrivais ceci, n’avait point donné encore son recueil de Poésies complètes (1845), où il a inséré quantité de charmantes petites pièces, élégies et fantaisies, qui sont d’un bien véritable et bien ingénieux poëte.
ce n’est pas moi qui citerai ici pour les faire valoir les pièces du recueil de Pichat contre ce que nous aimons, nous, les croyants, et respectons encore. […] Elle a fait son devoir, et on ne peut lui demander rien de plus, quand elle a signalé comme infiniment remarquables : Saint-Marc, déjà cité, Le Fils du Vicomte, où la satire et la comédie unissent leurs coups de fouet, Un beau mariage, — d’autant plus dangereuse, cette pièce, que, vraie en beaucoup de points et étincelante, mais d’inspiration basse, elle aura pour elle toutes les âmes basses hostiles à l’Église, — La Tête de mort, L’Exorcisme du ver, où l’on trouve ce vers baudelairien : Et qui ne craint pas Dieu ne craint pas sa vermine ! […] Les points vous l’ont dit, je n’ai pu citer dans toute sa longueur cette adorable pièce, et d’autant plus que je veux faire une autre citation encore. […] La pièce est d’un souffle immense, et je serai obligé de l’abréger, tout en regrettant ce que j’en ôte.
Il s’est fait remarquer au théâtre par des pièces en vers, qui étaient plutôt des anecdotes poétiques et romanesques que des comédies, mais qui avaient leur cachet toujours de distinction et d’élégance. […] Sa pièce de l’Eunuque est fort intriguée. […] Térence n’a laissé que six pièces de théâtre, et toutes imitées du grec ; on était encore à cet âge intermédiaire que traversent les littératures de seconde formation, où il semble plus honorable d’imiter et d’importer que d’inventer et de créer sur place, d’après nature. […] Ayant fait sa première pièce qu’il vendit aux édiles pour être représentée, on exigea qu’il la lût auparavant au vieux poète Cécilius, alors en grand renom, et qui faisait ainsi l’office de censeur. […] La lecture de la pièce s’acheva après souper, à la grande admiration du juge qui n’était plus qu’un ami.
La pièce est curieuse, plus oratoire que lyrique, avec plus de raisonnement que de passion, et un emploi significatif du lieu commun moral : Comtes ni ducs ni tes rois couronnés Ne se pourront à la mort dérober : Car, quand ils ont grands trésors amassés, Plus il leur faut partir à grand regret. […] Avec cette strophe et la pièce qui la contient ce sont les idées générales qui font leur entrée dans notre littérature : nous mettons le pied dans la voie qui mène à Malherbe. […] Le refrain était chanté au début de la pièce ; le nombre des couplets est indéterminé. — Ballettes : 3 couplets, suivis de refrains : refrains chantés au début de la pièce : ababbcCC ; abababaACA ; etc. […] Jeanroy trouve la pièce brûlante.
L’année dernière, lorsque les directeurs de la Monnaie résolurent de monter la pièce, le détenteur du droit exclusif de représentation hors l’Allemagne de la Tétralogie était, aux termes d’un traité signé avec Wagner, M. […] Fantin-Latour en un album de 10 planches, à 50 francs ensemble, et 6 francs chaque pièce séparée. […] Il publia plusieurs autres recueils de poèmes, dont Les Caresses, Les Blasphèmes, La Mer, Mes Paradis, ainsi que des romans : Les Étapes d’un réfractaire, La Glu, Miarka, la fille à l’ours, Les Braves gens… et des pièces de théâtre : Nana Sahib et Le Chemineau. […] En lien avec l’univers wagnérien, il écrivit Briséis avec Catulle Mendès, pièce dramatique qui sera mise en musique par Chabrier en partie (le seul premier acte est achevé). […] Sa pièce La Fille aux mains coupées, y parut en 1886 avec le Traité du verbe de René Ghil.
Cependant plusieurs pièces déjà sont charmantes, en particulier divers sonnets et pièces fugitives, légers tableaux de tendresse intime, qu’enveloppe un certain vague triste et poétique.
Ce public, à la fois désintéressé et portant intérêt, ce public d’audience qui écoutait, discutait et contrôlait, qui savait d’avance toutes les pièces du moindre procès, où est-il ? […] Sans me porter ici pour un défenseur de Stace comme l’était Malherbe, sans me donner du tout les airs d’avoir lu jusqu’au bout sa Thébaïde, il me semble que, dans les Sylves, plus d’une de ces pièces improvisées, non pas à la manière de Sgricci, mais comme le sont beaucoup de pièces de Hugo et de Lamartine, c’est-à-dire en deux matinées, méritait quelque distinction pour de charmants vers qui s’y trouvent. […] L’abbé du Guet, je me le rappelle, dans une lettre sur les études classiques, ne craint pas de recommander Stace pour quelques pièces charmantes des Sylves. […] Nisard, je me hasarderai à donner, en la traduisant, une pièce entière des Sylves, que j’ai choisie comme étant la plus courte et peut-être la plus simple : AU SOMMEIL Par quel crime, si jeune, ô des Dieux le plus doux, Par quel sort, ai-je pu perdre tes dons jaloux ? […] (Voir la pièce tout entière dans mes Poésies complètes.
Comme archiviste, il a été conduit à publier les pièces relatives à la Succession d’Espagne sous Louis XIV, et aussi le volume récent sur Antonio Perez ; comme membre et secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences morales et politiques, il a prononcé des éloges d’hommes d’État ou de philosophes, et lu des mémoires approfondis sur certaines questions de l’histoire civile ou religieuse. […] Quant aux époques antérieures, où la plupart de ces pièces manquent, on en est réduit à des conjectures. […] Ce rare bon sens de détail, cette habileté persévérante d’application, qui ressortent si visiblement des pièces produites par M.Mignet, diminuent bien de prix, lorsque, embrassant l’ensemble du règne, on les voit mener en définitive à de si déplorables résultats et à de si cuisants retours. […] On ne peut se dissimuler que, malgré tous les soins et l’art ingénieux de l’historien-rédacteur, elle ne soit souvent pénible et lente à cause de la nature des pièces et instruments qu’elle porte avec elle et qu’elle charrie ; et pourtant, quand on en sort, non pas après l’avoir parcourue (je récuse ces gens qui parcourent), mais après l’avoir lue dans son entier, on se sent dégoûté des autres histoires comme étant superficielles, et il semble qu’on ne saurait dorénavant s’en contenter. […] On continuera donc probablement, comme par le passé, de publier des recueils de pièces, traités et correspondances, avec plus ou moins de liaisons et d’éclaircissements : à M.Mignet restera l’honneur d’avoir presque élevé un simple recueil de ce genre jusqu’à la forme et au mouvement de l’histoire80.
Cela va si loin qu’à l’origine364 les lettres familières, les romans, les plaisanteries de société, les pièces de galanterie et de badinage sont des morceaux d’éloquence méthodique. […] Parcourez les innombrables tragédies et comédies dont Grimm et Collé nous donnent l’extrait mortuaire, même les bonnes pièces de Voltaire et de Crébillon, plus tard celles des auteurs qui ont la vogue, Belloy, Laharpe, Ducis, Marie Chénier. […] Avec la sensation Condillac anime une statue, puis, par une suite de purs raisonnements, poursuivant tour à tour dans l’odorat, dans le goût, dans l’ouïe, dans la vue, dans le toucher, les effets de la sensation qu’il suppose, il construit de toutes pièces une âme humaine. […] Voir dans le Lycée de Laharpe, après l’analyse de chaque pièce, les remarques de détail sur le style. […] Les ouvrages en vers qui sont le plus à la mode en France sont les pièces de théâtre ; ces pièces doivent être écrites dans un style naturel qui approche de la conversation. » 370.
Qu’on nous permette donc de transcrire cette partie du rapport, soit comme rectification, si nous sommes dans l’erreur, soit comme pièce au dossier, si le public, ce grand jury de révision, doit nous donner gain de cause. […] « Je signalerai seulement deux pièces dignes de mention parmi celles qui ont succombé : l’une, un dialogue extrêmement spirituel, et parfois poétique aussi, entre deux anciens camarades de collège, un poète et un banquier ; le sujet du concours y est traité un peu trop sans gêne, toutefois. Cet excès de plaisanterie ou de familiarité a nui à la pièce, d’ailleurs aussi élégante que facile. […] Mentionner cette pièce et dire qu’elle a compté longtemps dans la balance du jury, c’est montrer au moins qu’on n’a fait exclusion d’aucune manière et qu’on ne s’est enfermé dans aucune école. » Dans ce mélange de compliments et de reproches, c’est surtout aux éloges que nous avons été sensible. […] Voilà ce qui nous encourage à avouer la paternité de ces deux pièces, et à confesser publiquement deux échecs pour un seul succès.
Jacques Richepin ait emprunté la Cavalière à quelque histoire espagnole, imaginaire, peut-être même réelle : Mira de Amescua, l’héroïne de la pièce, est un peu parente de cette Rosaura dont les aventures nous sont contées par Calderon dans la Vie est un songe, et aussi de cette Catalina de Erauso dont, il y a quelques années, M. […] La pièce ne languit pas un instant, et le mouvement y est tel, que, parfois, nous avons l’illusion de la vie.