Qu’il eût reçu de la nature un génie prompt, facile et brillant, c’est ce que les contemporains ont reconnu généralement, et ce qu’il serait cruel, après ses malheurs, de venir lui refuser. […] Elles commencent par un grand traité, vers et prose, paraphrase et parodie du Phédon ; Théophile le composa durant son premier bannissement pour réfuter les imputations d’athéisme et d’épicuréisme auxquelles il avait prêté, et pour racheter certain Hymne à la Nature dont les échos du Louvre avaient, un soir, retenti. […] Il flotte de Malherbe à Ronsard, il les associe, les confond l’un et l’autre dans ses hommages, tout en s’en éloignant ; il s’essaye en divers sens au gré de son humeur, de son inconstance ; sa théorie, si l’on peut employer un tel mot avec lui, est toute personnelle, tout individuelle : La règle me déplaît, j’écris confusément ; Jamais un bon esprit ne fait rien qu’aisément… J’approuve qu’un chacun suive en tout la nature ; Son empire est plaisant et sa loi n’est pas dure… Il développe encore cette idée avec une singulière vivacité dans l’épître à M. […] A l’âge où le génie doit être dans toute sa force et fructifier dans sa maturité, ils ont déjà comme épuisé la nature, et ils tendent les bras à la muse, qui s’enfuit plus vite encore que la jeunesse. […] La nature du genre donne peu l’envie de collationner de près.
Il efface la brutalité et la polissonnerie, qui sont le fond des mœurs réelles ; il les purifie, il n’en conserve que les apparences de souveraine élégance, l’exquise finesse des manières et du ton ; et c’est à son insu que le monde charmant qu’il nous présente révèle sa nature intime par un indéfinissable parfum de sensualité. […] Il a mis en évidence ce qu’il entre d’amour-propre, de besoin de dominer, de « pique », et, après tout aussi, de « jeunesse « et de « nature » dans l’amour ; il a montré comment l’amour-propre encore et, de plus, la méfiance, la timidité, le préjugé social, certain instinct de liberté, font obstacle à l’inclination naissante. […] C’est d’abord à propos de l’amour, de l’amitié, que ce goût s’exerce : puis la philosophie inonde les esprits ; à la place de l’amour de Dieu, elle met l’amour de l’humanité ; à la place de la nature corrompue, elle offre la nature toute bonne. L’humanité, la nature, tous les rapports sociaux, toutes les actions sociales deviennent pour les âmes des occasions de vibrer avec intensité, ou de s’amollir délicieusement. […] Il s’approprie la paysannerie, qu’il traite avec une naïveté de convention, exclusive de la franche et fruste nature.
La nature l’avait fait avant tout pour régner, pour être roi avec toutes les parties que ce haut emploi commande ; et la guerre étant une de ces parties les plus indispensables, il s’y voua et il la maîtrisa. […] En général, on n’aperçoit dans aucune des qualités de Frédéric cette fraîcheur première qui est le signe brillant des dons singuliers de la nature et de Dieu : Tout, chez lui, semble la conquête de la volonté et de la réflexion agissant sur une capacité universelle ; qu’elles déterminent ici ou là, selon les nécessités diverses. […] Inconséquence bizarre et protestation d’une noble nature ! […] Le plus grave reproche qu’il fasse de tout temps à la cour d’Autriche, c’est « de suivre les impressions brutes de la nature : enflée dans la bonne fortune et rampante dans l’adversité, elle n’a jamais pu parvenir à cette sage modération qui rend les hommes impassibles aux biens et aux maux que le hasard dispense ». Pour lui, il est résolu, dans les plus grandes extrémités, de ne jamais céder au hasard ni à la nature brute, et de persévérer si bien dans la voie des grandes âmes, qu’il fasse à la fin rougir de honte la Fortune.
Nous extrayons cette représentation de l’émotion elle-même et de l’impulsion motrice qui la suit, tantôt répulsive, tantôt attractive, dès que nous pouvons réfléchir sur cette émotion et faire attention à ses limites plutôt qu’à son contenu, à ses relations plutôt qu’à son fond, à ses antécédents, à ses conséquents et à son lien avec le mouvement plutôt qu’à sa nature intime et caractéristique. […] Qu’on m’arrache une dent, ou que mon ami meure, « cela peut changer le degré, mais non la nature de ma douleur ». […] Par exemple, une sensation produite par une couleur peut, à un certain moment, être agréable ; puis, sans changer de nature, mais en se prolongeant, elle peut devenir indifférente ou même désagréable. […] L’activité primordiale est alors l’expansion première de l’être et de la vie, et il faut bien poser d’abord l’être avec cette expansion active : « Au commencement, dit Faust, était l’action. » Aussi ne pouvons-nous nous empêcher de placer dans tous les êtres, même dans les forces les plus aveugles de la nature, une certaine activité, alors même que nous nous les figurons insensibles. […] Si, en tant qu’états de conscience, ils n’étaient que des épiphénomènes et des aspects-surajoutés, on ne comprendrait pas leur développement, qui en fait de véritables fonctions de protection et de progrès, et qui suppose que, par leur nature mentale, non pas seulement physique, ils sont des facteurs réels de révolution.
Lacaussade, qui sent profondément cette nature tropicale, a mis sa muse tout entière au service et à la disposition de son pays bien-aimé. […] Théophile Gautier La nature des tropiques souvent décrite, rarement chantée, revit dans ces paysages, presque tous empruntés à l’Île Bourbon, l’Île natale du poète, l’une des plus belles des mers de l’Inde.
Mais dans la nature, les grandeurs sont déterminées, et les œuvres d’art ne peuvent nous toucher qu’en ressemblant à la nature. […] C’est la nature, et c’est un ravissement. […] Chacun impose à la nature les besoins qu’il porte en soi. — M. […] Ce que j’aime ici, c’est la nature. […] La connaissance et la domination de la nature ont multiplié sa richesse.
José-Maria de Heredia exprimait de préférence, c’était je ne sais quelle joie héroïque de vivre par l’imagination à travers la nature et l’histoire magnifiées et glorifiées. […] Anatole France On retrouve, dans ces merveilleux poèmes, la nature ardente et fleurie où s’écoula l’enfance du poète, l’âme des Conquistadors dont il descend, les purs souvenirs de la beauté antique qu’il évoque pieusement. […] Et il faut avouer que ce n’est pas peu de chose de voir, avec cette force et cette précision, le relief et l’éclat des objets, et d’entendre et de faire entendre avec l’instrument du vers tous les bruits majestueux, terribles ou caressants de la nature.
Mais un nuage passe, le soleil, discret, se couche ; voici le soir, et le pilote, que les clartés mourantes des phares inquiètent, repense au départ : J’ai délaissé la ville adverse pour voguer Parmi les océans d’orage et de péril… Ces qualités de nature large et de pure lumière font du livre de M. […] La nature est sa seule école. […] Fixé à Guermantes (Seine-et-Marne) en 1894 — après une condamnation pour outrage à l’autorité, — nous l’avons vu, élargissant le domaine de son esthétique, accueillir des idées nouvelles, s’éprendre des formes de la Nature au point de dédaigner ce qu’il avait naguère et avec passion défendu.
Mais la fermentation du sang la plus heureuse ne produira que des chimeres bizarres dans un cerveau composé d’organes, ou vicieux ou mal disposez, et par consequent incapables de représenter au poëte la nature, telle qu’elle paroît aux autres hommes. Les copies qu’il fait de la nature ne ressemblent point, parce que son miroir n’est pas fidele, pour ainsi dire. […] Tels ont été parmi nous l’auteur du poëme de la Magdeleine et celui du poëme de saint Louis, deux esprits pleins de verves, mais qui n’ont jamais peint la nature, parce qu’ils l’ont copiée d’après les vains phantômes que leur imagination brûlée en avoit formez : tous deux se sont également éloignez du vrai, quoiqu’ils s’en soient écartez par des routes differentes.
ce sont des contes, — mais des contes de vérité humaine, et d’une réalité toujours touchante, et quelquefois saignante ; car une gouttelette de sang y rose parfois l’eau des larmes… IV Je ne sache rien de plus humain, et de plus humain dans la noblesse de la nature humaine, que ces histoires, qui sont pourtant de la réalité, mais de la réalité choisie, et, sous leur forme fruste, — contraste délicieux ! […] C’est de la nature humaine saine et forte, de la nature humaine qui se porte bien, sans chlorose et sans nervosité.
Ô homme de la nature ! […] Périsse le Dieu qui contrarie la nature ! […] Nature qui m’environnez ! […] Mais surtout Senancour aime très profondément la nature. […] Chateaubriand a reçu de la nature le feu sacré.
Ce n’est point le soufflet qui fit intituler le Cid tragi-comédie, mais la nature du dénouement. […] Les juges pensent si bien de la nature humaine, qu’il ne leur paraît pas vraisemblable qu’une jeune fille très amoureuse sacrifié son devoir à sa passion : rien assurément n’est plus vraisemblable, plus commun et plus conforme à la nature. […] Ce contraste entre deux guerriers, dont l’un abjure la nature, tandis que l’autre la reconnaît, est théâtral et pathétique, sans être ce qu’on appelle sublime. […] Le luxe augmenta aussi et changea de nature : on préféra des bijoux, des meubles précieux, des curiosités de fantaisie, aux vers et à la prose. […] Dans ce temps-là même, la nature était une route plus sûre encore.
Et la vérité, probablement, est qu’il n’était point protestant et qu’il était pieux de sa nature. […] Le récit de Rabelais est un animal qui naît, vit, se meut, gambade et meurt naturellement ; c’est une création de la nature. […] Ce n’est pas la pleine confiance en la « bonne nature » et en tout ce qu’elle conseille ; et il ne faut pas faire de Rabelais un pur « naturaliste. » Il emploie beaucoup le mot nature, mais toujours ou comme synonyme ou comme compagnon et associé du mot raison. « Nature ne veut et raison condamne ; —le vœu de nature et raison ; —le peut par raison, le doit par nature » ; ce sont ses formules habituelles. […] Mais c’est la nature humaine changée ? — Précisément, et le christianisme n’est pas autre chose qu’une nouvelle nature donnée à l’homme.
Il est certain que le Spectacle de la Nature jouit encore du succès qu’il mérite. […] On doit attribuer à la forme du dialogue, qu’il avoit choisie comme plus propre à instruire, la négligence ou la diffusion du style qu’on peut reprocher au Spectacle de la Nature.
Comment les nations parcourent de nouveau la carrière qu’elles ont fournie conformément à la nature éternelle des fiefs. […] D’une république éternelle fondée dans la nature par la Providence divine, et qui est la meilleure possible dans chacune de ses formes diverses.
Ce poète lyrique n’a guère parlé de la nature ; il n’en tire même pas beaucoup de comparaisons, ou d’images ; celles dont il use le plus volontiers, et qu’il répète infatigablement, il les prend moins dans la nature que dans la mythologie et l’histoire. […] Sa poésie est plus étroite et plus sèche que sa nature. […] Il ne distingue la poésie de la prose que par le mécanisme, non point par la nature de l’inspiration.
Comme ils faisaient métier de démêler, d’analyser la nature et les nuances des sentiments, ils s’occupèrent de préciser les sens des mots, d’en délimiter l’extension, de séparer ceux qui étaient voisins et semblaient se confondre. […] Ici encore apparaît l’effort pour discipliner la grossière nature. Lorsque cette nature sera tout à fait polie, alors, mais alors seulement, la perfection du langage pourra consister dans le simple naturel. Au moment où nous sommes arrivés, le monde en est à prendre les habitudes qui plus tard seront nature, qui ne sont encore que contrainte : d’où l’étude et l’apprêt dans les façons de penser et de parler.
Nous faisons la chimie de la chimie, l’algèbre de l’algèbre ; nous nous éloignons de la nature, à force de la sonder. […] Mais qu’on ne s’étonne pas de l’ardeur fiévreuse qui, après ces débauches de dialectique, n’est étanchée que par les baisers de l’être naïf en qui la nature vit et sourit. […] La candeur d’une enfant qui ignore sa beauté et qui voit Dieu clair comme le jour est la grande révélation de l’idéal, de même que l’inconsciente coquetterie de la fleur est la preuve que la nature se pare en vue d’un époux. […] Courage, courage, nature !
Diviser un règne comme celui de Louis XIV, ou ne pas étreindre dans son dessein le siècle tout entier dont on dit les premières années, c’est toujours, quelque parti qu’on prenne, fragmenter un ensemble, briser et disjoindre ce qui devrait rester cohérent, altérer la nature des choses. […] On a beau s’être voué au culte sévère de l’Histoire et s’efforcer de grandir en soi ce sentiment de l’impartialité qui fait de l’homme plus qu’un homme, on est entraîné par la nature de son esprit vers les sujets qui ont avec cet esprit de mystérieuses analogies. […] Mais on ne sent pas quand on le lit ce que nous recherchons, même en histoire : le voisinage d’une âme qui chauffe la nôtre, ou bien cette âpre froideur de l’intelligence qui finit, comme la neige, par brûler autant que le feu, et que possèdent seuls les grands historiens, les grands observateurs de la nature humaine dont la pensée est toutes les passions. […] Confusion et déplacement funestes, qui doivent troubler la limpidité du courant historique pour des siècles, car, si les hommes se trompent sur la nature des fautes qui ont produit les abaissements ou les calamités d’une époque, ils ne se trompent pas dans cet instinct qu’ils ont gardé depuis la Chute et qui leur fait mettre toujours des fautes partout où il y a du malheur !
… Benjamin Constant, qui a traduit le Wallenstein, qui parlait allemand et qui s’est marié en allemand à une femme de grande maison allemande, Mademoiselle Charlotte de Hardenberg, Benjamin Constant, dont la nerveuse inconsistance toucha un jour à la trahison politique, fut, de nature et de mœurs, le plus agité et le plus étourdi des Français. […] Je ne vous accuse pas, ce n’est pas votre nature. […] Il n’y a point de murmure au fond de mon cœur, et si j’avais un moyen de vous causer un instant de plaisir, je serais consolé de toutes mes peines. » Voilà le langage et l’accent de ces lettres… J’en pourrais citer de plus enflammées, je me bornerai à celle-là, qui nous donne un Benjamin Constant humble à force d’amour, et qui fait précisément de sa nature une autre nature, qui est l’envers même de la sienne.
Ou bien nous essayons de justifier ces affirmations mêmes en les déduisant des lois les plus générales de l’univers ; nous voulons établir qu’elles sont conformes aux principes directeurs de la nature ou de l’esprit : et alors, aux problèmes moraux se superposent les problèmes métaphysiques de l’égalité. […] Notre métaphysique construite, non seulement nous déclarons que les exigences de l’esprit ou celles de la nature sont par-dessus tout respectables ; mais nous l’expliquons, par la place que nous assignons à la nature ou à l’esprit dans notre système du monde. […] Les conditions matérielles ou morales de toutes sortes, la configuration du sol qui porte les hommes, la nature des instruments qui sont à leur disposition, les caractères anatomiques de leur race, leurs besoins, leurs croyances, leurs sentiments, les qualités différentes des choses ou des personnes peuvent exercer une influence, directe ou indirecte, médiate ou immédiate, sur le succès social de l’idée de l’égalité : pour être sûr de n’oublier aucun de ses antécédents, il faudrait passer en revue toutes ces espèces de phénomènes, et peser l’efficacité propre à chacune d’elles.
Le premier qui, ayant à peindre des choses grandes ou fortes, s’avisa de chercher des oppositions, enseigna aux autres à s’écarter de la nature. […] Mais si le peintre, le poète ou l’orateur, se fait une habitude de cette manière, la nature disparaît, l’illusion est détruite, et l’on ne voit plus que l’effort de l’art, qui, dans tous les genres, pour produire son effet, a besoin de se cacher. […] À la vue d’une beauté on devine celle qui lui est opposée, et qu’on ne voit pas encore : ce n’est pas ainsi que travaille la nature. […] Ne pouvant encore s’autoriser contre l’usage, il fit connaître à ses amis qu’il allait à l’armée faire sa cour qu’il lui coûtait moins d’exposer sa vie que de dissimuler ses sentiments, et qu’il n’achèterait jamais ni de faveurs, ni de fortune aux dépens de sa probité. » Je pourrais encore citer d’autres endroits qui ont une beauté réelle ; mais le discours en général est au-dessous de son sujet ; on y trouve plus d’esprit que de force et de mouvement ; on s’attendait du moins à trouver quelques idées vraiment éloquentes sur l’éducation d’un dauphin, sur la nécessité de former une âme d’où peut naître un jour le bonheur et la gloire d’une nation ; sur l’art d’y faire germer les passions utiles, d’y étouffer les passions dangereuses, de lui inspirer de la sensibilité sans faiblesse, de la justice sans dureté, de l’élévation sans orgueil, de tirer parti de l’orgueil même quand il est né, et d’en faire un instrument de grandeur ; sur l’art de créer une morale à un jeune prince et de lui apprendre à rougir ; sur l’art de graver dans son cœur ces trois mots, Dieu, l’univers et la postérité, pour que ces mots lui servent de frein quand il aura le malheur de pouvoir tout ; sur l’art de faire disparaître l’intervalle qui est entre les hommes ; de lui montrer à côté de l’inégalité de pouvoir, l’humiliante égalité d’imperfection et de faiblesse ; de l’instruire par ses erreurs, par ses besoins, par ses douleurs même ; de lui faire sentir la main de la nature qui le rabaisse et le tire vers les autres hommes, tandis que l’orgueil fait effort pour le relever et l’agrandir ; sur l’art de le rendre compatissant au milieu de tout ce qui étouffe la pitié, de transporter dans son âme des maux que ses sens n’éprouveront point, de suppléer au malheur qu’il aura de ne jamais sentir l’infortune ; de l’accoutumer à lier toujours ensemble l’idée du faste qui se montre, avec l’idée de la misère et de la honte qui sont au-delà et qui se cachent ; enfin, sur l’art plus difficile encore de fortifier toutes ces leçons contre le spectacle habituel de la grandeur, contre les hommages et des serviteurs et des courtisans, c’est-à-dire contre la bassesse muette et la bassesse plus dangereuse encore qui flatte.
La nature rend les hommes éloquens dans les grands intérêts & dans les grandes passions. […] La nature se peint par-tout dans ces images fortes devenues ordinaires. […] C’est ainsi qu’on appelle un terrain fertile & bien situé le favori de la nature. […] La nature n’est pas fertile, elle est féconde. […] La nature la donne comme celle du corps ; le travail modéré les augmente, & le travail outré les diminue.
Juliette, par sa nature, qui se colore, mais qui ne s’échauffe pas aux rayons de l’amour, ce soleil des femmes, convenait merveilleusement à ce genre de liaison. […] Tels étaient mes sentiments et tels ils sont encore, quand j’y pense, envers le changement contre nature et contre justice de dynastie en 1830. […] Je pars demain pour les hautes montagnes de l’Oberland ; la sauvage nature du pays sera d’accord avec la tristesse de mes pensées, dont vous êtes toujours l’objet ! […] Murat ne voulait pas s’écrouler avec lui ; sa femme, la reine Caroline, plus reine encore que sœur, encourageait son mari dans sa défection ; la politique prévalait sur la reconnaissance et la nature. […] Mais elle était elle-même ce luxe de la nature qui n’a pas besoin des luxes de la société.