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1722. (1922) Nouvelles pages de critique et de doctrine. Tome II

Quoi qu’il en soit de la nature du phénomène, il paraît bien que l’Allemagne traverse en ce moment une de ces crises. […] Du moment qu’elle peut produire la conscience et la personnalité, c’est qu’elle les enveloppait. […] Cette France, raisonnable et modérée, a été un moment touchée, comme l’avait été son grand Roi, du vertige de l’Impérialisme. […] Cette formule risque, au premier moment, de paraître étrange. […] Y-a-t-il des indices qui permettent de pronostiquer le moment où les puissances de destruction l’emporteront sur celles de rénovation ?

1723. (1874) Premiers lundis. Tome II « De l’expédition d’Afrique en 1830. Par M. E. d’Ault-Dumesnil, ex-officier d’ordonnance de M. de Bourmont. »

Barchou, puisque nous l’avons nommé, nous prépare en ce moment une série d’articles sur les systèmes métaphysiques de l’Allemagne, dont ceux qu’il a publiés déjà sur M. 

1724. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Revue littéraire. Victor Hugo. — M. Molé. — Les Guêpes »

Il est difficile en ce métier de persévérer sans passer outre ; on ne pique pas au premier sang, aussi longtemps qu’on veut, et il vient un moment où l’action l’emporte et où l’on ne calcule plus.

1725. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — C — Chateaubriand, François René de (1768-1848) »

Un jour, sans doute, on pourra juger ses compositions et son style d’après les principes de cette poétique nouvelle, qui ne saurait manquer d’être adoptée en France du moment qu’on y sera convenu d’oublier complètement la langue et les ouvrages des classiques.

1726. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Première partie. Plan général de l’histoire d’une littérature — Chapitre II. Pourquoi il faut préférer la méthode inductive » pp. 13-14

Il me semble plus modeste et plus sage de nous en tenir à la méthode inductive, de partir pour le moment de faits bien et dûment constatés, en nous élevant petit à petit à ces faits généralisés que l’on appelle des lois.

1727. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre premier. La question de fait et la question de goût » pp. 30-31

Racine a été, selon les moments, considéré comme un poète merveilleux de grâce et de pénétration ou comme un auteur de tragédies aussi ennuyeuses que régulières.

1728. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 489-492

Il est vrai qu’il a fait quelques Contes dont les enfans s’amusent, & qu’on peut lire encore dans un âge avancé, pour affoiblir un moment d’ennui ; mais un homme qui fait tomber un aune de boudin par la cheminée, qui occupe le grand Jupiter à attacher ce boudin au nez d’une Héroïne, n’a pas prétendu travailler pour les Gens de goût, encore moins se destiner par-là à figurer parmi les Coopérateurs du grand chef-d’œuvre de l’esprit humain.

1729. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 66-69

Le bizarre peut séduire un moment, mais son triomphe est court, & on méprise ce qu'on avoit d'adord goûté, à proportion de la honte qu'inspirent les travers qui avoient su en imposer.

1730. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Seconde partie. Poétique du Christianisme. — Livre quatrième. Du Merveilleux, ou de la Poésie dans ses rapports avec les êtres surnaturels. — Chapitre XV. Du Purgatoire. »

C’est une belle chose d’avoir, par l’attrait de l’amour, forcé le cœur de l’homme à la vertu, et de penser que le même denier qui donne le pain du moment au misérable, donne peut-être à une âme délivrée une place éternelle à la table du Seigneur.

1731. (1827) Génie du christianisme. Seconde et troisième parties « Troisième partie. Beaux-arts et littérature. — Livre premier. Beaux-arts. — Chapitre VI. Architecture. — Hôtel des Invalides. »

Plus les âges qui ont élevé nos monuments ont eu de piété et de foi, plus ces moments ont été frappants par la grandeur et la noblesse de leur caractère.

1732. (1802) Études sur Molière pp. -355

Aussi, à quatorze ans, ne savait-il que lire et écrire ; mais son grand-père maternel le mène au spectacle : dès ce moment, le destin de la comédie semble s’unir à celui de Pocquelin ; la comédie et Pocquelin sortent en même temps de l’enfance. […] Dans ce moment, se fait leur véritable mariage ; et cet acte imposant, cet acte… pour ainsi dire religieux… ne demande-t-il pas, d’un côté, beaucoup de respect, de l’autre, la plus grande modestie ? […] Dès ce moment, les ennemis de Molière ne parurent pas terrassés par le mérite de son ouvrage, mais par la toute-puissance. […] Voilà, dès ce moment, la guerre déclarée entre les deux troupes ! […] Dès ce moment, Molière regarda Baron comme son enfant, il l’avait sans cesse avec lui, et ne manquait pas une occasion de donner à son élève quelque leçon utile, témoin cette anecdote.

1733. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXVe entretien. La Science ou Le Cosmos, par M. de Humboldt (4e partie) » pp. 429-500

Ce moment dispose admirablement à être touché de Saint-Pierre, mais il échappe aux curieux qui arrivent en voiture. […] On se repose un moment à cette hauteur, avant de tenter l’ascension du dôme. […] Je ne cherche en ce moment ni par qui, ni par quoi, ni comment ; je saisis au passage le fait irrécusable de la dualité, là où était la simplicité ; je constate le flagrant délit des vertus au sein même de l’incapacité de toute vertu ; par conséquent, l’intervention d’un supérieur dans le sein même de l’inférieur, et je dis, avec l’autorité de l’évidence : Les propriétés ultérieures de la matière sur lesquelles vous vous appuyez pour repousser tout principe étranger à la matière, sont la chose même que vous niez, sont les manifestations logiques de ce principe même que vous essayez vainement de dissimuler, d’absorber dans la matière, croyant par là vous éviter de le reconnaître. […] Ce principe, ce demi-dieu créateur de nos pensées et de nos actes, dont mon corps est le temple, dont ma conscience est le sanctuaire, je ne l’aperçois pas seulement en conclusion logique, je le sens en moi de si près et dans une intimité si absolue avec moi-même, que je le reconnais pour être ce moi lui-même qui sent, qui comprend, qui veut et qui parle en ce moment.

1734. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

c’étaient de bons moments, monsieur, et puis je lui répondais ensuite sur tout ce qu’il me demandait de mon pauvre et beau Hyeronimo, le vrai portrait en force de sa cousine en grâce : comme quoi sa taille dépassait de la main la tête de la jeune fille, comme quoi ses cheveux moins bouclés étaient noirs comme les ailes de nos corneilles sur la première neige ; comme quoi son front était plus large et plus haut, ses joues plus pâles et plus bronzées par le soleil ; ses yeux aussi fendus, mais plus pensifs sous ses sourcils ; sa bouche plus grave, quoique aussi douce ; son menton plus carré et plus garni de duvet ; son cou, ses épaules, sa taille plus formés. […] Le malheur voulut que, dans ce moment-là, la petite sortait de laver les agneaux dans le bassin d’eau sombre, où vous voyez reluire le ciel bleu au milieu des joncs fleuris, au fond du pré, sous les lauriers ; elle s’essuyait les pieds, debout, avec une brassée de feuilles de noisetier, avant de remonter vers la cabane ; sa chemise, toute mouillée aux bras et collant sur ses membres, n’était retenue que par la ceinture de son court jupon de drap rouge, qui ne lui tombait qu’à mi-jambes ; ses épaules nues, partageant en deux ses tresses déjà longues et épaisses de cheveux, qui reluisaient comme de l’or au soleil du matin ; elle tournait çà et là son gracieux visage et riait à son image tremblante dans l’eau, à côté des fleurs, ne sachant pas seulement qu’un oiseau des bois la regardait. […] Il semblait qu’une joie sortait du ciel, de l’eau, de l’arbre, de la terre, avec les rayons, et disait, dans le cœur, aux oiseaux, aux animaux, aux jeunes gens et aux jeunes filles : « Enivrez-vous, voilà la coupe de la vie toute pleine. » Dans ces moments-là, monsieur, on se sentait, de mon temps, soulevé pour ainsi dire de terre, comme par un ressort élastique sous les pieds. […] Notre cabane était à peu près à moitié chemin de la plaine aux Camaldules ; il avait l’habitude, depuis plus de quarante ans, de s’y arrêter un bon moment pour respirer et pour converser un instant avec les Zampognari ; il avait caressé les enfants, marié les jeunes filles, consolé et vu mourir les vieillards de cette cabane.

1735. (1912) Enquête sur le théâtre et le livre (Les Marges)

Pour le moment, il aime, de neuf heures à minuit, le spectacle des vertus qu’il pratique le moins pendant ses heures d’activité sociale. […] Mais en général le goût du théâtre correspond uniquement à ce besoin surtout physique que nous éprouvons tous, par moment, de nous rendre dans des endroits fréquentés. […] J’inclinerais à penser que le théâtre — très noble forme d’art, en soi — est entré et devait entrer en décadence à partir du moment où se perfectionnèrent la mise en scène et la machinerie. […] Le théâtre ne s’anime qu’aux chandelles ; il ne vit, le plus souvent, que de la vie de ses interprètes, que des préoccupations du moment, et lorsqu’il atteint au chef-d’œuvre, comme dans le théâtre classique, il se rapproche beaucoup plus du livre que de la scène.

1736. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre cinquième »

Mais avant de dire par où il pèche, je voudrais m’arrêter un moment sur ses beautés. […] On lui a dit, à la vérité, qu’elle est née de parents chrétiens, et la croix qu’elle porte sur son cœur ne laisse pas de la troubler par moments ; mais l’amour est le plus fort, et la pièce en commençant nous la montre heureuse de la meilleure sorte de bonheur, le bonheur qu’on espère. […] Que Gengis-kan redevienne un moment Témugin, que Mahomet arrête sa course victorieuse pour parler d’amour à une esclave, soit : nous avons passé à Racine Mithridate amoureux ; ne soyons pas plus difficiles pour Voltaire. […] La tendresse de l’auteur pour les vers qui viennent d’éclore, cette candeur du premier travail qui lui fait tenir pour bon tout ce qu’il vient d’écrire sincèrement, la contradiction, l’injustice des critiques et l’excès des louanges, tout cela pouvait tromper un moment Voltaire sur la valeur de son œuvre.

1737. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XIV » pp. 126-174

Mademoiselle de Montpensier en a remarqué parmi elles qui font les dévotes par politique, et cette remarque rappelle qu’en 1667, la reine-mère, vieillie et mécontente du cardinal Mazarin qui désormais comptait moins sur elle pour sa fortune que sur ses nièces, et surtout sur l’inclination du jeune roi pour Hortense Mancini, était devenue dévote : de ce moment, il y eut des dévotes à la cour. […] Mais ce qui n’admet point de réplique, c’est ce fait, attesté par Ménage, que madame de Rambouillet voulut réchauffer et réjouir sa souffrante vieillesse du spectacle des Précieuses, à leur première représentation, bien assurée sans doute de rire un moment à leurs dépens, et qu’il ne viendrait dans l’idée de personne de rire aux siens ; et en effet, elle et ses vieux amis y applaudirent de tout leur cœur52. […] On pouvait aussi se croire eu droit de s’amuser aux dépens de quelqu’un, dans un temps où le mérite des individus n’était pas la propriété de tous comme il l’est de nos jours, et où il est, d’un moment à l’autre, employé à l’utilité générale. […] Une occupation manuelle est pour les femmes une contenance : elle permet de reposer l’esprit de conversation ; elle dispense de parler quand on n’a rien à dire ; elle donne un moment de réflexion avant de parler ; elle sert de prétexte pour ne point écouter, et autorise une distraction quand on ne vent point répondre.

1738. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

Madame Tallien, madame de Beauharnais, madame Récamier, madame Gay, étaient de belles idoles grecques qui firent un moment, sous le Directoire, rêver Athènes au peuple de Paris. […] Ce moment ne peut-il jamais être effacé ? […] Ramenée de Saint-Germain à Paris pour y mourir, où elle avait chanté et aimé, elle parut reprendre haleine un moment sur cette pente du tombeau. […] C’est le beau moment des fortes natures.

1739. (1913) La Fontaine « VIII. Ses fables — conclusions. »

Je voudrais être en lieu d’où je pusse aisément Contempler la foule importune De ceux qui cherchent vainement Cette fille du Sort de royaume en royaume, Fidèles courtisans d’un volage fantôme. » Quand ils sont près du bon moment, L’inconstante aussitôt à leur désir échappe. […] Évidemment, il y a eu un ciel rembruni, peut-être la pluie, enfin une de ces choses qui font que les poissons se retirent au « fond de leurs demeures », comme dit La Fontaine ailleurs, et qu’ils ne se présentent plus au moment que le héron avait fixé pour son repas. […] Mais vous n’êtes pas en état De passer, comme nous, les déserts et les ondes, Ni d’aller chercher d’autres mondes : C’est pourquoi vous n’avez qu’un parti qui soit sûr ; C’est de vous renfermer aux trous de quelque mur… » Voyez-vous les quatre tableaux qui se succèdent et qui s’enchaînent les uns aux autres, les quatre saisons de la vie rustique dans une chènevière, depuis le moment où l’on sème, c’est-à-dire après l’hiver passé, jusqu’à l’autre hiver, jusqu’au moment où la terre n’est plus couverte par es blés et par les chanvres et que les villageois se livrent aux cruels plaisirs que vous savez Voilà tout un récit rustique. […] Il y a une grande école, qui est notre grande école classique, parfaitement respectée depuis trois siècles, excepté à un moment, mais ce n’est pas le lieu de dire ni pourquoi, ni comment.

1740. (1818) Essai sur les institutions sociales « Chapitre IX. Première partie. De la parole et de la société » pp. 194-242

Mais nous devons rester dans la série d’idées qui nous occupe en ce moment : il nous suffit d’affirmer que si l’homme a besoin de la société pour développer en lui l’intelligence et le sentiment moral, il est démontré, par cela même, que la société lui est nécessaire aussi pour ses destinées définitives dans une autre vie. […] Ainsi donc, l’objection que je fais en ce moment ne porte toujours que sur l’invention de la parole. […] Il ne peut manquer de sortir une grande lumière de cette foule de recherches auxquelles on se livre en ce moment. […] Il est bon de remarquer que l’École normale dont nous parlons avait été instituée par la Convention nationale ; que les professeurs qui y furent appelés étaient tous des hommes dont les noms ou étaient déjà célèbres, ou ont acquis depuis une très grande célébrité dans les différentes branches des connaissances humaines ; que les élèves eux-mêmes, qui suivaient les cours, sont aussi devenus célèbres comme leurs maîtres ; et que cette école, née dans les jours les plus néfastes, a imprimé néanmoins, dès le moment de sa naissance, un grand mouvement aux esprits.

1741. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. »

Traversez un moment leur sphère, mais pour rentrer bientôt dans la vôtre ; restez la muse du foyer toujours, avec ce je ne sais quoi de raisonnable et de modéré jusque dans l’essor, avec la mesure du cadre qui donne un fond solide aux couleurs. […] Je dirai toute ma pensée : avec les talents nouveaux, le critique des poëtes est à tout moment entre deux écueils : il peut se tromper par confiance ou par dédain.

1742. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre III. L’écrivain »

Tout au plus, en de certains moments insupportables, il ramasse des pierres pour leur casser la tête. […] La Fontaine n’a pas de visions complètes et durables : il n’est pas oppressé d’images absorbantes ; il entrevoit, il quitte, il vole, il revient, il est un moment en vingt lieux et en vingt sentiments ; pendant que vous achevez une de ses esquisses, il a fait le tour du monde et il est prêt à recommencer.

1743. (1858) Cours familier de littérature. V « Préambule de l’année 1858. À mes lecteurs » pp. 5-29

Est-ce que nous avons allumé une de ces guerres révolutionnaires qui flattent un moment les passions militaires d’un peuple, mais qui font crier le sang des nations contre leurs auteurs longtemps après que ce sang est tari ? […] Vous m’accuseriez, avec raison alors, du plus lâche et du plus coupable égoïsme ; car enfin daignez raisonner un moment avec vous-mêmes.

1744. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Banville, Théodore de (1823-1891) »

J’en ai l’ivresse en ce moment, et je me dirais presque que j’ai trop bu ; mais non, on ne boit jamais trop à cette coupe d’or de l’idéal. […] mais j’aime mieux l’y voir rire que de l’y voir gambader… Nous arrivons à ces Idylles prussiennes qui ont fait tout à coup surgir de Banville comme un Banville qu’on ne connaissait pas… Toutes les pièces de ce recueil d’Idylles sont superbes et d’un pathétique d’autant plus grand que le désespoir y est plus fort que l’espérance ; qu’il y a bien ici, à quelques rares moments, des volontés, des redressements et des enragements d’espérance, mais tout cela a l’air de s’étouffer dans le cœur et la voix du poète, et on épouse sa sensation… Les hommes sont si faibles et ont tant besoin d’espérer, que c’est peut-être ce qui a fait un tort relatif aux Idylles prussiennes de M. 

1745. (1911) La valeur de la science « Deuxième partie : Les sciences physiques — Chapitre VIII. La crise actuelle de la Physique mathématique. »

Qu’une goutte de vin tombe dans un verre d’eau ; quelle que soit la loi du mouvement interne du liquide, nous le verrons bientôt se colorer d’une teinte rosée uniforme et à partir de ce moment on aura beau agiter le vase, le vin et l’eau ne paraîtront plus pouvoir se séparer. […] Ce second électron subira donc, avec un retard, l’action du premier, mais certainement à ce moment il ne réagira pas sur lui puisqu’autour de ce premier électron rien ne bouge plus.

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