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2439. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXVIIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (3e partie) » pp. 5-56

Dieu ne peut être appelé en témoignage pour le ratifier ; la moitié meilleure de ce qui fait l’homme y manque : son âme n’y est pas !

2440. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXIXe entretien. Œuvres diverses de M. de Marcellus (2e partie) » pp. 5-63

III Après quelques opuscules d’érudition grecque et classique, M. de Marcellus écrivit tout récemment son meilleur livre sous un titre et sous une forme qui promettaient peu et qui tenaient beaucoup ; c’est son Commentaire sur les Mémoires de M. de Chateaubriand.

2441. (1868) Cours familier de littérature. XXV « CXLVIIIe entretien. De la monarchie littéraire & artistique ou les Médicis (suite) »

S’il est favorablement disposé à votre égard, il n’y a pas de meilleur moyen pour éprouver ses intentions que de me livrer moi-même entre ses mains ; c’est, j’ose le dire, la seule manière de nous procurer une paix honorable.

2442. (1824) Observations sur la tragédie romantique pp. 5-40

Vous prétendez que les premiers offrent des situations touchantes, de grands caractères, des scènes pathétiques, où pour nous enchanter et nous instruire, tout est mis en usage, l’élégance et l’énergie du style, la profondeur et la clarté des idées, la vivacité des images, la sublimité des sentiments, la nature enfin habilement imitée dans tout ce qu’elle a de vrai et de noble à la fois ; voilà le mal : mais nous avons aussi des farces tragi-comiques que nous appelons mélodrames ; là, rien ne nous manquera bientôt des meilleures pratiques, fables compliquées, personnages gigantesques, préceptes moraux d’un aussi fort poids que les bons mots et les jeux d’esprit qui s’y entremêlent.

2443. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre III. Les grands artistes classiques — Chapitre IV. Racine »

Ainsi la tragédie de Racine finit presque toujours mal : seul un miracle mythologique autorise le dénouement heureux d’Iphiyénie ; et, si Mithridate se termine bien, c’est par un miracle psychologique, qui n’est pas la meilleure partie de la tragédie.

2444. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre deuxième »

Car quand, par le plaisir de luy, qui tout régit et modere, si mon ame laissera cette habitation humaine, je ne me reputerai totalement mourir, ains passer d’un lieu en un aultre, attendu, que en toy et par toy je demeure en mon image, visible en ce monde, vivant, voyant, et conversant entre gens d’honneur et mes âmys, comme je souloys… (solebam)… Par quoy, ainsi comme en toi demeure l’image de mon corps, si pareillement ne reluysoient les moeurs de l’ame, l’on ne te jugeroit estreguarde et thresorde l’immortalité de nostre nom ; et le plaisir que prendroys ce voyant seroit petit, Considérant que la moindre partie de moy, qui est le corps, demeureroit, et la meilleure, qui est l’ame, et par laquelle demeure nostre nom en bénédiction entre les hommes, seroit degenerante et abastardie. » Cette lumière dont Rabelais parle à Tiraqueau, ce soleil qu’il oppose aux brouillards plus que cimmeriens du moyen âge, il prit plaisir à s’en éblouir.

2445. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre II — Chapitre cinquième »

Plus de sagesse dans les plans, un emploi plus discret de l’érudition, un meilleur choix de mots, plus d’unité dans le ton, tel est le changement qui se marque dans les poésies de Bertaut.

2446. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre VI. Premiers pas hors de Saint-Sulpice  (1882) »

En chemin de fer, combien y en a-t-il qui sentent que se presser sur le quai pour gagner les autres de vitesse et s’assurer de la meilleure place est une suprême grossièreté ?

2447. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 457-512

La meilleure de ses Comédies auroit peine à figurer dans la classe de celles qu'on regarde comme médiocres.

2448. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Monsieur de Latouche. » pp. 474-502

Qui n’aime à errer, fût-ce déchu d’une meilleure fortune et tristement inconnu, autour de l’enclos dont on a été le jeune et orgueilleux possesseur ?

2449. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1858 » pp. 225-262

— Moi, Madame, pas du tout, au printemps j’adore Paris : les jours sont devenus longs et c’est le meilleur mois pour bien voir les petites filles qui sortent des magasins !

2450. (1899) Esthétique de la langue française « La métaphore  »

Peut-être parce qu’ils donnent au loriot le nom de leurs meilleurs amis.

2451. (1913) La Fontaine « II. Son caractère. »

Il était l’objet des railleries de ses meilleurs amis. » Ceci est bien dur, nous suffoque un peu, mais il y a là certainement une âme de vérité, comme dit Spencer, car vous voyez que c’est de son père et de ses sœurs surtout que Louis Racine tient ses renseignements.

2452. (1913) La Fontaine « VII. Ses fables. »

» Le meilleur, probablement le mieux instruit, le mieux discipliné, répondit : La Fontaine. » La Fontaine, reprit M. 

2453. (1887) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (deuxième série). IX « Μ. Ε. Renan » pp. 109-147

Renan, qui l’appelle le meilleur des princes ayant jamais régné sur terre pour l’honneur et le bonheur du genre humain, et la quintessence rectifiée de la pure essence des Antonins, après laquelle il aurait fallu briser le flacon, car c’était le Commode incommode, le monstrueux Commode qui était au fond, n’a trouvé rien de mieux à faire que d’entourer des arabesques de son admiration et de son style les Pensées dans lesquelles Marc-Aurèle nous a révélé les supériorités de sa belle âme, une de ces âmes à la Boissier, qui pouvaient dispenser le monde de la morale chrétienne si elles avaient pondu et multiplié.

2454. (1898) Les personnages de roman pp. 39-76

La meilleure attention n’y suffit pas.

2455. (1897) Un peintre écrivain : Fromentin pp. 1-37

Sans aucun doute, il a été fait d’aussi bons et de meilleurs livres sur l’Orient.

2456. (1919) L’énergie spirituelle. Essais et conférences « Chapitre II. L’âme et le corps »

Elle n’en vaut pas moins, à coup sûr ; mais elle n’en est pas non plus meilleure.

2457. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Première partie. — Chapitre XIII. »

Plus le présent était déchu et privé de tels exemples, plus on les adorait dans le passé, comme l’œuvre d’un monde meilleur.

2458. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXI. »

« Ô toi », disait-il en beaux vers223 à l’évêque de Lombez, « heureuse et belle âme espérée dans les cieux, qui marches revêtue et non appesantie de notre humanité, pour que les chemins te soient plus faciles, servante fidèle et bien-aimée de Dieu, voici que ta barque, déjà détournée de ce monde aveugle vers un meilleur port, reçoit le souffle d’un vent occidental, qui, par cette sombre vallée où nous pleurons nos fautes et celles d’autrui, la conduira dégagée des écueils antiques à cet Orient où elle aspire. » Rien de plus animé que ces images, dans la langue du poëte ; rien de plus guerrier que son espérance et son appel : « Tout homme », s’écrie-t-il, « entre la Garonne et les monts, entre le Rhône, le Rhin et les flots de la mer, suit le drapeau chrétien.

2459. (1825) Racine et Shaskpeare, n° II pp. -103

Cette comédie de Lanfranc ou le Poète est romantique, par une autre raison bien meilleure que toutes celles que je viens d’exposer, mais, il faut l’avouer, bien autrement difficile à saisir, tellement difficile, que j’hésite presque à vous la dire. […] Malgré tout le besoin que j’en avais, j’ai dédaigné l’esprit que je n’aurais pu obtenir qu’à l’aide d’allusions malignes aux accidents de la vie privée ; et cependant la meilleure partie de l’esprit de nos Académiciens ne se compose, dit-on, que d’anecdotes scandaleuses sur le caractère de leurs prédécesseurs.

2460. (1772) Discours sur le progrès des lettres en France pp. 2-190

Elle se faisoit un jeu de la lecture des meilleurs Auteurs de l’Antiquité Grecque & Latine ; elle s’en nourrissoit, & l’on voyoit avec plaisir l’esprit se développer, le jugement se former, le goût devenir pur & solide. […] Cette pièce, une des meilleures productions de la Chaussée, doit servir de modèle à tous ceux, qui, comme lui, ne peuvent pas atteindre au véritable but de la Comédie.

2461. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre IV : Sélection naturelle »

Nous n’avons pas plus de raisons pour douter de ce résultat que de celui que nous obtenons nous-mêmes sur nos Lévriers, dont nous accroissons la légèreté par une soigneuse sélection méthodique ou par une sélection inconsciente, provenant de ce que chacun s’efforce de posséder les meilleurs Chiens sans avoir aucune intention de modifier la race. […] En définitive, c’est la norme adoptée par Von Baer, qui me paraît le plus généralement applicable et la meilleure.

2462. (1898) La cité antique

Sans discussion, sans travail, sans l’ombre d’une hésitation, il arriva d’un seul coup et par la vertu de ses seules croyances à la conception du droit de propriété, de ce droit d’où sort toute civilisation, puisque par lui l’homme améliore la terre et devient lui-même meilleur. […] Les Athéniens, comme beaucoup de peuples grecs, n’en virent pas de meilleur que le tirage au sort.

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