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2863. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Gustave Flaubert »

Les Saints font le bien pour le mal.

2864. (1870) De l’intelligence. Deuxième partie : Les diverses sortes de connaissances « Livre quatrième. La connaissance des choses générales — Chapitre II. Les couples de caractères généraux et les propositions générales » pp. 297-385

Un coup fait mal. […] Les substances polies qui conduisent le plus mal la chaleur sont celles qui s’imprègnent le plus de rosée ; celles qui conduisent le mieux la chaleur sont celles qui s’en humectent le moins : d’où l’on conclut que l’apparition de la rosée est liée au pouvoir que possède le corps de résister au passage de la chaleur.

2865. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

En d’autres termes, toute justice est pondération ; si la pondération n’est pas exacte, la conscience souffre, bon gré, mal gré, dans l’homme, l’arithmétique divine est violée, le résultat est faux ; l’homme le sent, Dieu le venge, le coupable lui-même le reconnaît : voilà la justice.

2866. (1834) Des destinées de la poésie pp. 4-75

Nous arrivâmes à la porte d’une cabane basse et à demi cachée par des pans de marbre dégradés, et dont la porte et les étroites fenêtres sans vitres et sans volets étaient construites de débris de marbre et de porphyre mal collés ensemble avec un peu de ciment.

2867. (1895) Histoire de la littérature française « Quatrième partie. Le dix-septième siècle — Livre II. La première génération des grands classiques — Chapitre III. Pascal »

L’Église essaya d’arrêter par des rigueurs le progrès du mal.

2868. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — H — Hugo, Victor (1802-1885) »

Tout le mal est dans cette confusion, et M. 

2869. (1887) Revue wagnérienne. Tome II « Paris, le 8 novembre 1886. »

Un peu d’autodérision ne fait pas de mal à la revue : « Tristan, quel opéra d’étude pour un docteur en médecine spécialisée, dans le traitement des maladies mentales et de tout ce qui touche à la névrose ».

2870. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « III »

Un homme souffrant, le roi Amfortas, domine tout, de sa figure pâle, où le mal laisse cependant régner encore une sorte de calme résigné ; Gurnemanz, enfin, le vieux compagnon de Titurel, représente l’ancien temps de splendeur guerrière, par sa rudesse tempérée de douceur grave et paternelle quand il appuie sa main sur les cheveux blonds du jeune écuyer, qui le regarde de ses yeux candides.

2871. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Vous jugerez vous-même, Monsieur, s’il est possible de se défendre plus mal, par les détails que vous me demandez & que je vais mettre sous vos yeux.

2872. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Livre quatrième. Éléments sensitifs et appétitifs des opérations intellectuelles — Chapitre premier. Sensation et pensée »

La différence des ténèbres à la lumière n’est assurément pas analogue aux ténèbres mêmes, ni à la lumière, la différence n’est pas une donnée des cinq sens ; mais ce n’est pas une raison pour croire qu’elle ne puisse se sentir, car on pourrait appliquer le même raisonnement au bien-être et au malaise, à la chaleur, au mal de tête ou, plus généralement, au sentiment d’une vie facile, d’une vie entravée, toutes choses qu’un peintre serait bien embarrassé de dessiner.

2873. (1856) Leçons de physiologie expérimentale appliquée à la médecine. Tome I

Mais, en physiologie, ainsi que nous l’avons déjà dit, les conditions des phénomènes sont si compliquées, et souvent même si mal établies, que nous devons, à cause des difficultés inhérentes à l’expérimentation et l’observation, nous tenir toujours en garde contre les lois que nous formulons, et n’avoir dès lors qu’une confiance très médiocre dans les résultats qu’elles peuvent nous faire prévoir. […] L’assurance des ignorants ainsi que la confiance avec laquelle certaines personnes se croient, sans études préalables, aptes à faire de la physiologie, amènent dans notre science une foule d’expériences mal faites qui sont le germe de discussions interminables. […] Vous savez, Messieurs, que la physique et la chimie sont d’un secours absolument indispensable dans l’étude des phénomènes de la vie ; c’est là une vérité tellement banale aujourd’hui, que je me serais dispensé de vous l’énoncer, si je n’avais voulu vous prévenir que ces sciences peuvent aussi devenir la source de grandes erreurs quand elles sont mal appliquées. Or, je crois qu’on appliquera mal la physique ou la chimie à la physiologie toutes les fois que les études physiques ou chimiques d’un phénomène précéderont son étude physiologique. […] Une expérience mal faite et donnant des résultats défectueux ne saurait être éclairée que par une expérience mieux instituée ; il faut, en un mot, une critique expérimentale pour juger des faits d’expérience.

2874. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome premier — Introduction. Le problème des idées-forces comme fondamental en psychologie. »

La fin poursuivie reste donc ici la même, alors que le mécanisme des moyens est altéré : le chronomètre vivant continue de tendre à l’heure future alors même qu’on lui a enlevé plusieurs de ses ressorts : il supplée à l’un par l’autre, comme si le bien à venir agissait sur lui par l’intermédiaire du bien ou du mal présent.

2875. (1893) La psychologie des idées-forces « Tome second — Livre sixième. La volonté — Chapitre troisième. La volonté libre »

James pose mal la question, car il est clair qu’à l’objet pensé ou désiré il faut ajouter le sujet pensant et désirant, avec ses dispositions actuelles : il y a là deux termes également nécessaires.

2876. (1888) La critique scientifique « La critique scientifique — Analyse sociologique »

Le détail et le groupement des spectacles qu’on lui présente doivent être tels qu’ils provoquent des images faiblement analogues à celles que donnerait la réalité et de nature à susciter comme celle-ci des sentiments d’aversion, de sympathie, d’excitation ; si ce charme ne s’opère pas, c’est que le livre est mauvais, mal fait, gâté à quelque endroit par quelque faute de composition qui ôtera l’illusion à tout le public, sans qu’une partie s’obstine à tenir pour ressemblant ce qu’une autre aura jugé faux.

2877. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre XIV : Récapitulation et conclusion »

Quelles limites peut-on supposer à ce pouvoir, lorsqu’il agit pendant de longs âges et scrute rigoureusement la structure, l’organisation entière et les habitudes de chaque créature, pour favoriser ce qui est bien et rejeter ce qui est mal ?

2878. (1870) La science et la conscience « Chapitre I : La physiologie »

Sa méthode d’observation immédiate et directe, mal comprise à cause de quelques expressions équivoques, fut peu goûtée et peu pratiquée par les philosophes eux-mêmes.

2879. (1872) Nouveaux lundis. Tome XIII « Ma biographie »

J’appliquerai au procédé qu’il tint à mon égard, notamment à l’occasion de Port-Royal, ce que dit Montluc à propos d’une injustice qu’il essuya : « Il sied mal de dérober l’honneur d’autrui ; il n’y a rien qui décourage tant un bon cœur. » Un jour que je me plaignais verbalement à M. 

2880. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « Charles Nodier »

Ô riant Quintigny, vallon rempli de grâces, Temple de mes amours, trône de mon printemps, Séjour que l’espérance offrait à mes vieux ans, Tes sentiers mal frayés ont-ils gardé mes traces ?

2881. (1886) Revue wagnérienne. Tome I « Paris, 8 mai 1885. »

Des policiers, mal informés peut-être, ont prétendu, au cours de l’enquête, que l’exalté s’était dirigé, tranquillement, quelques instants après la fugue de son Ami, vers la gare de Strasbourg et qu’il avait pris, sans trop se faire remarquer, le train de 9 h. 40, pour l’Allemagne.

2882. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »

Là étaient attirés les chevaliers et tentés de sensuels amusements ; s’ils cédaient, ils devenaient captifs ; ainsi se pourrait-il qu’un jour le Gral, vide de ses gardiens, fût capturé ; et Amfortas, roi présomptueux, dit « j’arrêterai le mal » ; il décrocha la sainte lance, la poignit et s’en fut vers le jardin abominable ; il voulait tuer Klingsor ; mais, arrivé dans le jardin, il se rencontra à une femme belle et nommée Kundry, et se coucha entre ses bras ; alors Klingsor rit, et il accourut ; il arracha la bonne lance au pauvre roi, l’en frappa d’un grand coup et s’enfuit.

2883. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

La conversation y prenait bien plus souvent le ton mélancolique de l’enthousiasme qui est le mal du pays des grandes âmes, que le ton de l’enjouement qui n’était chez elle que l’ivresse d’une soirée.

2884. (1870) De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés « De l’origine des espèces par sélection naturelle, ou Des lois de transformation des êtres organisés — Chapitre I : Variations des espèces à l’état domestique »

Mais un tel argument n’a rien d’absolu, on le conçoit, quand on voit, à l’état sauvage, tant d’autres oiseaux huppés et même pattus, et d’autres qui revêtent les caractères les plus étranges et les plus inexplicables, sauf peut-être par les caprices de la sélection sexuelle, caractères qui parfois semblent, en une certaine mesure, mal adaptés, sinon complétement incompatibles, avec les habitudes de ces espèces.

2885. (1870) De l’intelligence. Première partie : Les éléments de la connaissance « Livre deuxième. Les images — Chapitre premier. Nature et réducteurs de l’image » pp. 75-128

En revenant de cette visite, il avait pris une dose modérée de laudanum pour empêcher le mal de mer, et il était sur une couche dans la cabine, quand la figure de la dame apparut devant lui d’une façon si distincte que sa présence actuelle n’eût pas été plus vive.

2886. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

« Je me sens, écrivait-il à cette époque, malade du mal de ceux qui désirent trop. » On croirait lire un vers de Dante.

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