Tout ce qui sort de cette chaste plume de colombe héraldique mérite d’être lu. […] Cousin n’a donc pas lu les Mémoires de madame d’Aulnoy sur la cour d’Espagne ?
« Lisez », me dit-il en me le rendant, « et, pour épargner votre fatigue et notre temps, lisez seulement les scènes qui sont de nature à me donner une idée nette du style et de l’ouvrage. » J’ouvris le manuscrit et je lus. […] Cette scène ne peut s’analyser ; il faut la lire tout entière. […] J’adore le Seigneur ; on m’explique sa loi ; Dans son livre divin on m’apprend à la lire, Et déjà de ma main je commence à l’écrire. […] Il s’était cependant persuadé que tout était changé pour lui, et n’eut, pour le croire, d’autre sujet que ce qu’on va lire. […] Elle le lisait un jour, lorsque le roi, entrant chez elle, le prit, et, après en avoir parcouru quelques lignes, lui demanda avec vivacité quel en était l’auteur.
ne lis pas tout haut cette phrase-là, je t’en supplie. […] Ceux-là ne liront jamais un roman de M. […] Bourget méritent justement d’être lus et relus. […] Comprendre, déchiffrer, lire ? […] On lisait la bonté sur la figure placide de Garibaldi.
J’étais un peu en arrière avec cette Histoire, et avant le tome xiie dont j’ai à rendre compte, j’ai dû lire le xie , qui contient les événements de la guerre d’Espagne et de Portugal pendant la première moitié de l’année 1809, l’expédition des Anglais sur Walcheren, et, après la paix de Vienne, le divorce avec Joséphine et le mariage avec une archiduchesse, — le tout formant deux livres seulement. […] Mais j’ai lu trop attentivement ces derniers volumes, et je me suis remis par là trop avant dans le train du récit et dans le procédé de l’historien pour n’en pas dire encore une fois ma pensée et d’une manière directe. […] Thiers, carte en main, non pas en courant, mais en lisant tout (c’est ainsi qu’il convient de le lire), on est profondément intéressé ; car on se rend compte de toute chose, et des difficultés, et de l’importance, et des dangers, et de la force d’âme et de l’héroïsme qu’il a fallu même pour aboutir, sans désastres, à un résultat si neutre et si négatif. […] Ce procédé qu’il emploie si bien avec l’empereur Alexandre, il l’applique un peu trop uniformément en général aux paroles de Napoléon ; il en a tant lu et vu de curieux échantillons qu’on aimerait à avoir le texte même, dût le papier en être déchiré quelquefois. […] Je joue avec les enfants, je cause avec ma femme, je leur fais des lectures, je leur lis des romans… Je veux, ajoutait-il s’adressant toujours à Rœderer, que vous voyiez la lettre qu’il m’a écrite.
Ô Dieu, mon Dieu, consolez-moi… Aujourd’hui grande venue de lettres que je n’ai pas lues. Que lire là-dedans ? […] « Rien que les larmes, disait-elle, font croire à l’immortalité. » — Et de ses lectures : « Ce n’est pas pour m’instruire, c’est pour m’élever que je lis. » Mlle de Guérin, dans sa piété de plus en plus épurée, caressait pourtant une idée encore terrestre, c’était de voir recueillis en un volume les productions, les essais trop épars de ce frère chéri et qui, tout à la poésie, n’avait pas eu le temps de songer à la gloire. […] Les deux amis nous promettent une édition prochaine des œuvres de Maurice de Guérin : nous les engageons à ne plus tarder, et notre vœu, qui, nous le pensons, ne pourra qu’être partagé de ceux qui auront lu cet extrait, c’est qu’aux œuvres du frère ils ajoutent la meilleure partie des pages que le présent volume, réservé à un trop petit nombre, renferme et fait de loin admirer. […] [NdA] On peut les lire dans L’Université catholique du mois de janvier 1841.
On est amené, même sans viser au parallèle, à rapprocher ces deux ouvrages, ces deux noms d’écrivains, et à dire quelque chose de ce genre de mémoires tout anecdotiques qui, sous des formes différentes, réussissent à se faire lire et à plaire après tant d’années. […] On peut lire toutes choses, surtout les choses déjà anciennes, et en tirer quelques remarques sérieuses, quelques notions au moins sur les mœurs et sur les temps qui ne sont plus. […] Encore écolier, il avait lu Amadis, il en raffolait. […] Sur Henri IV, Sully, Richelieu, sur les plus anciens que lui et qui le dépassent par tant de côtés, il n’a ramassé que des miettes (et encore sont-elles tombées de bonne table) ; il n’est à écouter que comme un écho et un assembleur de bruits : mais sur les gens qu’il a vus et qu’il a fréquentés, dont il a mesuré et pressé la taille, il y a mieux de sa part, il compte autant que personne ; il a lu dans les physionomies, et il nous les rend. […] Sa femme lui sert furieusement dans la province ; sans elle la noblesse ne le visiterait guère : il se lève là à onze heures comme ici, et s’enferme quelquefois pour lire, n’aime point la chasse et n’a rien de populaire.
Il faut que ses admirateurs, qui remplissent les Revues de province et qui, hier encore, injuriaient en son nom l’univers, que ses coryphées qui se faisaient écho de Quimper à Suze-la-Rousse, d’un bout de la France à l’autre, renoncent à dire : « Lisez les volumes de M. de Pontmartin, et sous l’influence de cette lecture vous sentirez grandir en vous l’amour du beau, du vrai et du bien ! […] Et nous qu’il a tant de fois chapitré au nom de ses doctrines de convention, nous avons droit de dire en montrant le présent livre : Lisez et vous y sentirez pour toute inspiration, aux meilleurs endroits, une personnalité très-vive, très-fine, très-excitée et surexcitée, une vanité blessée et se vengeant. […] On assure qu’il passe son temps à colliger une foule d’armes défensives et offensives ; de quoi accabler ceux qu’il aime aujourd’hui et qu’il pourra haïr demain, ceux qu’il déteste à présent et dont il veut se venger plus tard… » C’est de moi que M. de Pontmartin parle en ces aimables termes : et tous ceux qui ont lu son livre m’ont presque fait compliment comme à l’un des moins maltraités encore entre nos confrères. Et moi, tout flatté que je puisse être de mille douceurs et sucreries qu’il m’adresse par compensation en maint endroit, mais plus jaloux, je l’avoue, d’être honnête homme que de passer pour avoir du goût, je lui dis tout net à propos de ces phrases étranges qu’on vient de lire, et qui atteignent directement et outrageusement mon caractère : « Savez-vous, Monsieur, que si vous n’étiez pas un homme léger qui ne pèse pas ses paroles, vous seriez un calomniateur ! […] Voici un petit livre que je vous offre ; abonné à la Presse pendant cette saison d’été, j’y lisais vos articles, et le charme de ces lectures augmentait mon désir de devenir un jour votre justiciable.
s’écrie Étienne tout saisi à l’idée du contraste ; ce tableau de Virginius, commencé en 1796, en présence du petit élève de Moreau, devait, quarante ans après (lisez trente, c’est bien assez), lorsque l’artiste le termina en 1827, passer à l’Exposition du Louvre sous les yeux du critique Étienne, appelé à écrire sur les arts dans le Journal des Débats ! […] Y en avait-il plus long à ce sujet dans le morceau lu qu’il n’y en a aujourd’hui dans le même morceau imprimé ? […] Il y avait donc, à tous égards, peu d’à-propos à venir lire à haute voix, dans un salon, et devant un auditoire ainsi composé, ce qui se lit des yeux sans inconvénient et avec assez d’intérêt dans le cabinet. […] Vous n’avez donc jamais lu l’Évangile, tous tant que vous êtes ? […] — Imbécile, ajouta-t-il en s’adressant avec un ton de supériorité amicale à son camarade qui avait plaisanté, achète donc l’Évangile et lis-le avant de parler de Jésus-Christ. » Lorsque Maurice eut cessé de parler, il y eut un intervalle de silence assez long, pendant lequel tout le monde se consulta du regard pour savoir comment on prendrait la chose.
Qui n’a lu ses admirables Précis des campagnes de Turenne, de Frédéric, de César, suivis d’observations détaillées, — tout l’art et la science de la guerre résumés en quelques pages concises, et ramenés à des principes fixes, supérieurs, qu’il n’appartient pourtant qu’au génie ou au talent de savoir, à des degrés divers, mettre en pratique et appliquer ? […] De plus, je les mets au défi de faire lire, non pas vingt volumes, mais un seul. […] je me la pose pourtant : Que penserait Napoléon lui-même, s’il avait assez vécu pour lire, pour se faire lire une telle histoire du Consulat et de l’Empire, que celle de M. […] Cet article sur Sainte-Hélène faisait comme suite à ceux qu’on a lus précédemment sur Waterloo.
Le début de la pièce a du charme : Je te lisais souvent au bord de ma fontaine, Quand la brise du soir vient fraîchir votre haleine, Quand le soleil se couche au loin dans un ciel bleu, Et qu’un dernier rayon de vie et de lumière A cette heure d’amour glisse sur la paupière, Comme un dernier adieu. […] Un jour, au pied d’un arbre, à ma jeune Marie Je lisais Atala ! […] La feuille volante alla jusque dans ses montagnes ; une femme, une amie d’enfance, presque une sœur qu’il y avait laissée et qui de loin, tant qu’elle avait pu, n’avait cessé de le suivre avec sollicitude, lut cet article et lui écrivit : « Mon ami, il est temps do vous arrêter et de revenir en arrière ; la route que vous avez prise aboutit à un abîme, et vous ne trouverez en chemin que fatigues et douleurs. […] Il lui adressa une Épître en vers, destinée à être lue bientôt d’autres encore que du roi. […] On raconte qu’à mesure que Charles-Albert lisait cette Épître qui lui fut remise par un respectable prélat, son émotion devenait visible, et qu’elle se trahit surtout à ce vers : Je venais contempler mon Paradis perdu.
M. de Chateaubriand s’en fit lire quelque chose, approuva l’exactitude que cherchait le traducteur, lui demanda plus de fidélité encore et de littéralité, et l’engagea à poursuivre. […] L’auteur avait d’abord écrit ainsi cette phrase : « Les rois de France, Sire, ont toujours regardé l’amour des Français comme d’un prix égal à leurs plus grands bienfaits. » Cette Dédicace, avant d’être imprimée, fut soumise à Louis XVIII qui la lut et qui se donna le plaisir de faire remarquer que le mot de bienfaits, trop rapproché, rimait avec Français, et que de plus ce membre de phrase : comme d’un prix égal à leurs plus grands bienfaits, faisait un vers alexandrin dans une phrase de prose, ce qui est réputé un défaut. […] Cet article était digne d’être lu et reproduit. […] j’aurais tant de plaisir à lire ! […] Je lis de lui, à cette date, une excellente brochure au sujet de la Proposition du marquis Barthélémy contre la loi des élections.
Mais, un jour que le jeune Millevoye était, au fond du magasin, absorbé dans une lecture, le chef passa et lui dit : « Jeune homme, vous lisez ! […] J’avais lu la plupart de ces petits chants, j’avais lu ce Charlemagne, cet Alfred, où il en a inséré ; je trouvais l’ensemble élégant, monotone et pâli, et, n’y sentant que peu, je passais, quand un contemporain de la jeunesse de Millevoye et de la nôtre encore, qui me voyait indifférent, se mit à me chanter d’une voix émue, et l’œil humide, quelques-uns de ces refrains auxquels il rendit une vie d’enchantement ; et j’appris combien, un moment du moins, pour les sensibles et les amants d’alors, tout cela avait vécu, combien pour de jeunes cœurs, aujourd’hui éteints ou refroidis, cette légère poésie avait été une fois la musique de l’âme, et comment on avait usé de ces chants aussi pour charmer et pour aimer. […] Il avait passé les six dernières semaines à Neuilly, et ne revint à Paris que tout à la fin ; la veille de sa mort, il avait demandé et lu des pages de Fénelon. […] On peut lire à ce propos une histoire de cheval assez agréablement contée par Arnault, Souvenirs d’un Sexagénaire, t.
« Ce lundi, il lisait une page des Mémoires d’outre-tombe quand il est pris d’une petite colère, à propos d’un mot qu’il prononce mal. […] Tout à coup, le voici qui reprend le volume, le met devant lui et veut lire, veut absolument lire. […] Il est sensible à un entremets, il est heureux d’un vêtement neuf. » 18 juin : Attaque épileptiforme : « Avant-hier, jeudi, il me lisait encore les Mémoires d’outre-tombe, car c’était le seul intérêt et la seule distraction du pauvre enfant. Je remarquai qu’il était fatigué, qu’il lisait mal.
J’ai lu ce factum moral ; à l’heure d’en écrire je le feuillette encore à toutes ses pages, et je ne puis en tirer un mot précis sur l’origine et l’objet du devoir proposé. […] Pour Leibniz, c’est force et non effort qu’il fallait lire. […] Royer-Collard a formulé une fois pour toutes cet état d’âme, d’un mot : « Je ne lis pas, je relis. » La conversion est fatale pour quiconque a beaucoup lu et par fonction lit encore beaucoup. […] Je ne suis pas sûr que jadis il ait lu nos écrivains d’autrefois.
On lui fait lire tous les livres du logis, ce qu’il y a de mieux, et elle n’en est pas plus savante pour cela. […] Devaux adressée à Mme de Graffigny, elle y lut ces mots : « Le chant de Jeanne est charmant. […] Survient alors Mme du Châtelet, furieuse, répétant à tue-tête les mêmes reproches, et tirant finalement de sa poche la lettre fatale en disant : « Voilà la preuve de votre infamie. » Il faut lire chez Mme de Graffigny tout le récit de cette scène, à la fois terrible et burlesque. […] Toutes ces pages de Turgot sont excellentes, et je conseille de les lire, autant que je conseille peu de rouvrir les Lettres d’une Péruvienne. […] Mme de Graffigny vivait donc à Paris, avec un certain état de maison, moyennant de petites pensions des cours de Lorraine et de Vienne et d’assez grosses dettes, quand la chute de La Fille d’Aristide, comédie en cinq actes sur laquelle elle comptait fort, vint lui porter un coup fâcheux : « Elle me la lut, dit Voisenon ; je la trouvai mauvaise ; elle me trouva méchant.
Lisez Le Siècle de Louis XIV par Voltaire, La Grandeur et la Décadence des Romains de Montesquieu, les Époques de la nature de Buffon, Le Vicaire savoyard et les belles pages de rêverie et de description de nature par Jean-Jacques, et dites si le xviiie siècle n’a pas su, dans ces parties mémorables, concilier la tradition avec la liberté du développement et l’indépendance. […] J’y mettrais Molière, le génie poétique le plus complet et le plus plein que nous ayons eu en français : Molière est si grand, disait Goethe (ce roi de la critique), qu’il nous étonne de nouveau chaque fois que nous le lisons. […] C’est en ce genre ce qu’il y a de plus grand… Chaque année je lis une pièce de Molière, comme de temps en temps je contemple quelque gravure d’après les grands maîtres italiens. […] Heureux ceux qui lisent, qui relisent, ceux qui peuvent obéir à leur libre inclination dans leurs lectures ! […] ………………………………………………… J’ai vécu plus que toi : mes vers dureront moins ; Mais, au bord du tombeau, je mettrai tous mes soins À suivre les leçons de ta philosophie, À mépriser la mort en savourant la vie, À lire tes écrits pleins de grâce et de sens, Comme on boit d’un vin vieux qui rajeunit les sens.
Il est même fort probable qu’il n’hésiterait pas à faire des cocottes de papier avec la Henriade et Zaïre une fois qu’il aurait entendu Ruy-Blas et lu les Chants du crépuscule. […] ■ Je ne vous en conseille pas moins de lire attentivement Profils et grimaces. […] Lisez le livre de Vacquerie, Monsieur ; et, quand vous l’aurez bien lu et bien médité, — au lieu de retaper et de ravauder les ineptes balourdises et les redites vieillies dont on a voulu écraser le Romantisme, détachez soigneusement et textuellement les principes émis dans Profils et grimaces, reproduisez-les entre guillemets, rangez-les chacun dans un casier particulier ; puis vous les discuterez corps à corps, un à un ; ce sera plus neuf — et plus loyal. […] En vain nous lui avons lu et relu le passage du journal où tu voues ton existence au bonheur des Romagnes ; il s’est mis à rire et nous a tourné le dos.
Au contraire, nous sommes à une époque où l’on a abusé de tout, et où il faut, pour exciter l’intérêt de ceux qui lisent encore, des romans compliqués comme des labyrinthes et démesurés de longueur. […] Ils veulent des pièces de résistance, et comme ils ne lisent pas en général pour des raisons très littéraires, mais pour passer le temps, quand ils sont oisifs, et pour se distraire, quand ils sont occupés ; comme ce ne sont pas des questions pour eux dans un livre que la profondeur des caractères ou la beauté du langage, ils se détournent naturellement de ce qui est fin, est susceptible de dégustation, pour se retourner vers ce qui est gros et peut s’avaler comme une pâtée… Alors les nouvelles, qui sont des romans concentrés, doivent être, en raison de leur concentration même, d’un très rare et d’un très difficile succès. […] Nous n’avions guères lu de lui que son introduction aux lettres nouvellement éditées du président de Brosses sur l’Italie. […] Or, il n’y a dans les nouvelles que nous venons de lire rien de moins sec que l’esprit d’Hippolyte Babou. […] Lisez-le : vous trouverez un esprit bienveillant, ouvert, généreux, sympathique aux belles choses, qui écrit, dès le commencement de son volume, un très beau morceau sur les Amitiés littéraires, un morceau qui n’est peut-être pas vrai, mais qu’il faudrait faire vrai pour notre plus grand agrément et notre plus grand honneur à nous tous !
s’il avait été contraint de lire tous les articles de propagande ! […] Il s’en alla le lire à Versailles, car il avait, depuis peu, une petite automobile. […] À lire la plupart des pièces de ces dernières années, on le croirait sans peine. […] Vous y lirez donc qu’à treize ans, Crémieux eut l’âme héroïque. […] Quand on l’a bien lu, cela étonne moins, il est vrai.
Il y en a, sans doute, d’équitables, mais malgré leur équité, comment pourront-ils lire cent ouvrages au moins, dont ils rendent compte pendant l’année, & s’ils ne les lisent pas, que de jugemens hasardés ! […] La baronne dit qu’elle n’a rien lu de plus joli. […] Les femmes s’appliquent-elles à lire, & trouve-t-on le fruit de la lecture dans leurs entretiens ? […] Tout livre qui ne porte pas leur empreinte, qui n’a pas leur cachet, est détestable, même avant d’avoir été lu. […] Il lui fait lire tous les jours deux lignes du livre intitulé l’Esprit, pensant qu’à la fin cela lui donnera du génie.
Dès que Voltaire sait lire, il lit Boileau. […] J’ai lu presque tous ces livres (oh ! […] Lisez, mais vite, afin de lire beaucoup et d’engrosser rapidement votre mémoire. […] Six échelles de hauteur arbitrairement graduée affirment aux plus obtus (et au besoin à ceux qui ne sauraient pas lire) que, trois échelons gravis, on peut se délecter à lire les poèmes de M. […] « On continue à lire de préférence les ouvrages français.
Il avait très-vite appris assez de chinois pour lire couramment un livre dans cette langue. […] Ampère avait lu ce livre avec plaisir soit dans son voyage de Rome, soit au retour, et il nous en fait part. […] Mme Récamier, l’ayant reçue, la montra aussitôt et la lut autour d’elle. […] On y lisait d’ailleurs les témoignages les plus agréables pour Goethe, par exemple : « Goethe a, comme vous le savez, quatre-vingts ans. […] Il dut goûter, indépendamment de tout succès, de grandes satisfactions d’intelligence : il pouvait lire une phrase hiéroglyphique sur le sarcophage d’un pharaon ; il lui était arrivé un soir, avant de s’endormir, de lire un livre chinois sur les ruines d’Éphèse.
André Gide avait pu le lire dans l’original. […] Mais on est heureux d’avoir une occasion de lire ou de relire ces opuscules, depuis longtemps épuisés. […] L’essentiel est de lire, c’est entendu. […] Il se moque fort spirituellement des jeunes écrivains actuels qui ne lisent rien pour n’être pas influencés. […] Mais la démangeaison d’être lu l’emporte bientôt, encore qu’elle entraîne le péril d’être discuté.
Sa boue est sur ce lis. […] Qu’on lise les romans païens de Mme Juliette Lamber. […] Quant à les lire d’un bout à l’autre, c’est une grosse affaire. […] Les femmes le lisent peu. […] Du moins ils croient les lire, mais ils n’y cherchent qu’une chose.