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497. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 269-270

Quoiqu’il ne faille pas juger de cet Auteur par ce qu’en ont dit plusieurs Faiseurs de Brochures, &, entre autres, Chevrier ; il n’en est pas moins vrai que sa vie a été agitée par des événemens singuliers & très-fâcheux.

498. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 326-327

La lecture des Vers de Racine & de Boileau, lui auroit inspiré ce goût qui manquoit à ses talens ; & à en juger par les morceaux d’élévation & de force, qu’on admire dans son Poëme, il occuperoit un des premiers rangs parmi les Poëtes sublimes.

499. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » p. 395

Cet Auteur a joui d’une grande réputation, & mérite d’en conserver encore dans les Colléges, aussi bien que parmi ceux qui sont capables de juger de la bonne latinité.

500. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » p. 464

A juger du caractere de son esprit par ses Ouvrages, il l’avoit délicat, orné, facile, & fort gai.

501. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 299-300

Il paroît s'être attaché sur-tout à imiter la Bruyere, comme on peut en juger par son Essai sur les Mœurs, qui, sans valoir son Modele, est bien au dessus de tant de mauvaises Copies, faites d'après le même Original.

502. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — V. — article » pp. 402-403

On peut en juger par le début de son Epître aux Grands.

503. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des recueils poétiques — Préfaces des « Odes et Ballades » (1822-1853) — Préface de 1822 »

Il y a deux intentions dans la publication de ce livre, l’intention littéraire et l’intention politique ; mais, dans la pensée de l’auteur, la dernière est la conséquence de la première, car l’histoire des hommes ne présente de poésie que jugée du haut des idées monarchiques et des croyances religieuses.

504. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre sixième »

Il n’y faut voir qu’une bouffonnerie sans invention, sans style, où manque même le gros sel pour tenir lieu d’esprit, et que, faute de termes entre le mauvais et le pire, on ne peut pas juger par comparaison. […] Pradon ne jugeait si mal que parce qu’il se connaissait plus mal encore. […] Il les jugeait contraires à la nature. […] Aussi est-il d’une injustice puérile de juger Boileau sur ce qu’il n’a pas voulu dire, et de lui opposer une sorte d’idéal formé de traits empruntés à tous les grands poètes de toutes les nations. Il est très évident que Boileau n’est ni Homère, ni Virgile, ni Racine, ni Molière ; mais il faut le prendre tel qu’il est ; il faut ne le juger que pour ce qu’il a voulu dire et pour la manière dont il l’a dit.

505. (1924) Critiques et romanciers

Juger toujours, c’est peut-être ne jamais jouir. […] Bref, il ne s’agit plus de juger, mais de comprendre. […] Il vous a bientôt examinés et jugés. […] Et comment le juger ? Autant vaut ne le point juger.

506. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Brandenburg, Albert-Jacques (1878-1934) »

Anonyme En un temps où, assoupli, préparé par l’admirable usage qu’en ont fait nos derniers grands poètes, le vers français régulier est devenu si facilement beau, il est difficile de juger de la réelle valeur des poèmes de M. 

507. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — P — Pyat, Félix (1810-1889) »

Jules Janin jugé par lui-même (1844). — Diogène, pièce en cinq actes (1846)

508. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 220-221

] de l’Académie de Marseille, sa patrie, né en 173… Il ne faut pas juger à la rigueur ses Poésies fugitives.

509. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 255-256

Au reste, s’il faut juger des qualités personnelles de cet Auteur par le nombre & le mérite de ses amis, on ne peut que se former l’idée la plus avantageuse de son caractere.

510. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 289-290

On peut en juger par cette Chanson, que l’austérité de MM. de Port-Royal n’a pas empêché d’admirer & même de placer dans leur Commentaire sur Job.

511. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — D. — article » p. 91

Dacier, des Observations sur Longin, que Boileau jugea dignes d’être inserées dans la Traduction qu’il donna de ce Rhéteur.

512. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 451-452

Il ne tient qu’à M. l’Abbé de Besplas d’y marcher lui-même avec gloire, à en juger par le Panégyrique de S.

513. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — L — article » pp. 95-96

L’Oraison funebre du Prince de Dombes a des beautés d’éloquence qui font juger qu’il s’est mépris en s’attachant à un autre genre.

514. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 393-394

On peut en juger par ce Madrigal qu’on a mis en musique, & qu’Anacréon n’eût pas désavoué.

515. (1865) Introduction à l’étude de la médecine expérimentale

Pour s’instruire, il faut nécessairement raisonner sur ce que l’on a observé, comparer les faits et les juger par d’autres faits qui servent de contrôle. […] Mais si nous voulons juger les actes d’un autre homme et savoir les mobiles qui le font agir, c’est tout différent. […] Cette question pourra paraître superflue après avoir dit et répété avec tout le monde que ce sont les faits qui jugent l’idée et nous donnent l’expérience. […] On ne saurait juger un mémoire de chimie sans être chimiste, ni un mémoire de physiologie si l’on n’est pas physiologiste. […] C’est ce qu’il fallait juger par l’expérience.

516. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Mézeray. — II. (Fin.) » pp. 213-233

On a publié les lettres de Mézeray à Colbert au sujet de cette affaire32 ; elles sont lamentables, et ne doivent point être jugées au point de vue de ce temps-ci. […] Il proposa donc de faire une seconde édition de son Abrégé, où il passerait l’éponge sur tous les endroits qui seraient jugés dignes de censure. […] Ses propos libres en toutes choses, et même en matière de religion, n’avaient rien pourtant qui sentît à l’avance le xviiie  siècle : c’est toujours en arrière et à l’esprit des âges gaulois qu’il faut se reporter pour le bien juger.

517. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le prince de Ligne. — I. » pp. 234-253

Ne quittez jamais le plus beau des métiers… Il se présente souvent des occasions où la Cour se rappelle d’avoir oublié, négligé ou mal jugé le mérite, et où un bon bras, dirigé par une bonne tête, est recherché pour rendre encore service à son maître. […] Celui que Mme Du Deffand et Grimm faisaient d’abord quelque difficulté d’admettre comme de la pure race des esprits français, l’était si naturellement devenu, qu’écrivant en 1807 de Tœplitz à son compatriote le prince d’Arenberg, l’ancien ami de Mirabeau, et lui parlant de M. de Talleyrand, qui venait d’arriver : « Jugez, disait-il, de son plaisir d’être reçu par moi, car il n’y a plus de Français au monde que lui, et vous et moi, qui ne le sommes pas. » Et il disait vrai en parlant ainsi. […] Mais voici le second degré et la seconde saison qui fait la maturité durable, et sans quoi l’homme aimable, même défini de la façon qu’on vient de voir, court risque de mourir en nous ou de se figer avec la jeunesse : Si, ajouté encore à cela, on a des connaissances agréables de la littérature et de la langue de plusieurs pays, si l’on a de la philosophie, si l’on a beaucoup vu, bien comparé, parfaitement jugé, eu des aventures, joué un rôle dans le monde ; si l’on a aimé, ou si on l’a été ; on est encore plus aimable.

518. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gibbon. — I. » pp. 431-451

Avant d’avoir terminé son ouvrage, il était en état d’en juger les imperfections et les vides : « La découverte de ma propre faiblesse, dit-il, fut mon premier symptôme de goût. » Mais le grand fait, l’accident mémorable du séjour de Gibbon à Oxford, est sa conversion passagère à la religion catholique. […] À peine il la sentit consommée en lui, qu’il résolut de la déclarer et d’en faire profession : « La jeunesse, dit-il, est sincère et impétueuse, et un éclair passager d’enthousiasme m’avait élevé au-dessus de toutes les considérations humaines. » On peut juger du scandale : un élève d’Oxford se convertir au papisme ! […] — L’esprit de critique compare sans cesse le poids des vraisemblances opposées et en tire une combinaison qui lui est propre. — Ce n’est qu’en rassemblant qu’on peut juger. — De ce que deux choses existent ensemble et paraissent intimement liées, il ne s’ensuit pas que l’une doive son origine à l’autre. — Telles sont quelques-unes des maximes de Gibbon.

519. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

Le contrôle qu’on peut maintenant établir entre la dernière partie des mémoires de la margrave et sa correspondance authentique avec Frédéric permet de juger plus équitablement de quelques-unes de ses assertions. […] La première lettre qui ouvre leur correspondance est de Frédéric, et datée de Custrin, où il était alors enfermé (1er novembre 1730), à la veille du conseil de guerre que son père avait convoqué pour le juger : il s’agissait de sa tête, et son père voulait qu’on lui appliquât la loi prussienne comme à un déserteur. […] Votre bon cœur a jugé des autres par lui-même.

520. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « II » pp. 21-38

J’ignore qui sera assez hardi pour le juger, et assez heureux pour le bien juger. […] Un avocat journaliste qui ne demandait avis à personne et qui jugeait d’après lui-même jusqu’à être souvent seul contre tous, Linguet, dont Voltaire a su apprécier les talents et la vigueur d’esprit, publia sur le grand écrivain, au lendemain de sa mort, un essai où il y a quelques réflexions très justes et fort bien rendues.

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