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1376. (1910) Variations sur la vie et les livres pp. 5-314

Elle était demeurée ouverte, et cependant les chiens n’osaient entrer, retenus sur le seuil par une force mystérieuse. […] Quant à lui il entra, certes, dans une grande colère ; cependant il patienta et ne fit semblant de rien, car il était fort sage et il craignait de jeter par un éclat l’opprobre sur sa maison. […] Mais je suppose que le grand soleil et le ciel diaphane entraient en part de la gaieté du paralytique de Saint-Raphaël. […] Nous entrons dans sa maison ; il pousse une porte, dissimulée dans le mur de l’escalier, et nous voilà dans son cabinet de travail. […] Et elle laissait s’épanouir son sourire, en voyant entrer le philosophe Cousin, et Mérimée le diabolique, et Rémusat, et Marmier, grand voyageur, et Salvandy le ministre.

1377. (1911) Psychologie de l’invention (2e éd.) pp. 1-184

En certains cas, la circonstance particulière qui détermine l’éclosion de la pensée originale ne fait plus qu’offrir à la tendance déjà formée une banale occasion d’entrer en jeu ; elle ouvre une issue à un courant dont la pression était déjà parfois appréciable. […] Entrons un peu plus dans le détail des phénomènes et nous comprendrons mieux comment s’opère la synthèse créatrice, et par quels tâtonnements en bien des cas, comment le jeu personnel et indépendant des éléments psychiques intervient ici, et reste souvent une condition à peu près nécessaire. […] Ils suscitent des idées, des images, qui viennent essayer d’entrer dans le système principal, mais d’autres éléments en suscitent aussi qui viennent lutter avec les premières, et s’offrir comme elles à la tendance directrice. […] Ces trois éléments y peuvent entrer en proportion, très diverses. […] La même idée peut entrer dans une croyance ou dans une volition, cela dépend de l’accueil qui lui sera fait par l’esprit, des autres éléments qui viendront s’adapter à elle40.

1378. (1730) Des Tropes ou des Diférens sens dans lesquels on peut prendre un même mot dans une même langue. Traité des tropes pp. 1-286

On dit aussi d’une vile fortifiée, qui est sur une frontière, qu’elle est la clé du royaume, c’est-à-dire, que l’énemi qui se rendroit maitre de cette vile, seroit à portée d’entrer ensuite avec moins de peine dans le royaume dont on parle. […] Qui croiroit, par exemple, que jamais le jeu de piquet dut entrer dans un poème fait pour décrire la pénitence et la charité de sainte Madeleine ; et que ce jeu dut faire naitre la pensée de se doner la discipline ! […] Il y a quelques noms substantifs qui sont pris adverbialement, c’est-à-dire qu’ils n’entrent dans une proposition que pour marquer une circonstance du sujet ou de l’atribut, en vertu de quelque préposition sous-entendue ; etc. (…) se prend aussi adverbialement, come nous l’avons remarqué plus haut. […] Paul a dit que les idolatres n’entreront pas dans le royaume des cieux, il a parlé des idolatres dans le sens composé, c’est-à-dire, de ceux qui demeureront dans l’idolatrie. Les idolatres entant qu’idolatres n’entreront pas dans le royaume des cieux : c’est le sens composé ; mais les idolatres qui auront quité l’idolatrie et qui auront fait pénitence, entreront dans le royaume des cieux : c’est le sens divisé.

1379. (1883) Le roman naturaliste

La vie commune venait d’entrer dans le domaine de l’art, la vie réelle, dépouillée de ces déguisements, plus ou moins antiques, et de ces travestissements, à l’espagnole ou à la napolitaine, dont on l’avait jusqu’alors affublée. […] C’est à peu près ainsi que la grande révolution accomplie par Balzac dans le roman est d’y avoir fait entrer les préoccupations de la vie matérielle. […] Des mains se tendirent, des fronts s’inclinèrent, Tom Lévis venait d’entrer ». […] Vous diriez aussi bien qu’il n’importe guère si le savant, entré dans son laboratoire, préparant ses combinaisons ou commençant ses dissections, cherche quelque chose ou ne cherche rien. […] Entrons, pour le faire bien voir, un peu plus avant qu’on ne l’a fait dans l’analyse de quelques-uns de ces procédés.

1380. (1889) Impressions de théâtre. Troisième série

Une si grande et si terrible vérité ne saurait entrer du premier coup dans son esprit. […] Lorsque Françoise revint à Paris, Scarron lui offrit une somme assez considérable qui lui permît de se marier honorablement ou d’entrer dans un couvent. […] Le jardinier la renseigne : il a vu entrer et ressortir M.  […] » puis entrer dans l’église, monter au clocher, et s’écrabouiller (ô doigt de Dieu !  […] Une demi-douzaine de chevaux de cirque entrent avec précaution par la porte trop étroite : c’est la cavalerie française.

1381. (1896) Impressions de théâtre. Neuvième série

Monsieur Alphonse me paraît entrer dans cette benoîte période où les œuvres ne sont plus discutées par la critique, mais expliquées seulement et démontrées. […] Elle excelle à calmer, à éconduire les créanciers ; elle sait entrer à propos dans le cabinet de Brignol et interloquer les mécontents par sa gentille apparition. […] Ordonnez d’avance à votre cocher de s’en aller au bout d’une demi-heure, s’il ne vous a pas vue redescendre ; sonnez, entrez. […] Celle-là, nous y pouvons entrer sans préparation : le cas de conscience qui nous y est proposé est saisissant et tragique en lui-même, indépendamment des personnages qui le discutent. […] Le baron de Vogt, triomphant, voit entrer dans le port de San-Luiz de Quentado les quatre mauvais bateaux qui, un jour ou l’autre, noieront leurs hommes.

1382. (1883) La Réforme intellectuelle et morale de la France

Nous entrions pour la plupart dans la vie publique, quand survint le néfaste incident du 24 février. […] Ou bien va-t-elle entrer dans une phase entièrement nouvelle de ses longues et mystérieuses destinées ? […] La question est de savoir si elle voudra entrer dans la voie d’une réforme sérieuse, en d’autres termes, imiter la conduite de la Prusse après Iéna. […] Rien ne se fait en ces gigantesques entreprises communes, si chacun, selon une expression vulgaire, « en prend et en laisse » ; or la démocratie ne peut sortir de sa mollesse sans entrer dans la terreur. […] Pendant que les peuples germaniques et slaves conserveraient leurs illusions de jeunes races, nous leur resterions inférieurs ; mais ces races vieilliront à leur tour ; elles entreront dans la voie de toute chair.

1383. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »

Le genre rose, par exemple, comprend les roses blanches et les roses thé ; il comprend aussi et surtout les roses roses, les roses proprement dites, les roses véritables ; dire d’une fleur qu’elle est une rose blanche, c’est à la fois lui donner une qualification et la lui retirer en partie ; on ne lui ouvre pas toutes grandes les portes du genre ; on la fait entrer comme à regret, sous condition, pour l’installer dans un coin, tout près du bord ; l’épithète n’est pas seulement déterminative, elle est restrictive. […] N’exagérons rien : l’effacement des images-idées n’est favorable à la pensée que dans la mesure où il est indispensable à sa généralisation ; si les images parasites introduites par la métaphore ont été totalement anéanties, si les caractères individuels ont été affaiblis au profit des caractères généraux, et si, parmi les caractères généraux, ceux qui se trouvaient primitivement plus vifs que les autres ont été destitués d’un privilège immérité [§ 3 et A], l’idée générale, purifiée par ces trois effets de l’habitude négative, et parvenue à un état, malheureusement trop instable, de perfection absolue, n’a plus rien à attendre de l’habitude ; tout au contraire, il faut désormais qu’à chaque remémoration l’attention s’arrête un instant sur elle et la ravive ; sinon, elle s’affaiblit encore, et, lorsqu’elle a atteint un certain degré de faiblesse, elle ne saurait plus être ravivée par la réflexion ; alors, étant à la fois très homogène et très effacée, elle résiste à l’analyse, à la définition ; on s’entend encore soi-même, mais on ne saurait plus s’expliquer et traduire sa pensée dans un nouveau langage ; en même temps, les éléments caractéristiques de l’idée n’étant plus distincts, ses rapports logiques avec les idées voisines ne peuvent plus être nettement aperçus ; une idée trop effacée peut faire encore bonne figure dans un lieu commun ou dans une période oratoire ; elle ne saurait entrer sans inconvénient dans un jugement original ou dans un raisonnement quelque peu subtil et serré. […] Beaucoup d’idées entrent dans nos esprits presque à notre insu [ch. […] En résumé, l’instinct populaire a dû être guidé souvent par l’analogie : 1° dans le choix des modifications internes qu’il faisait subir aux mots usuels, 2° dans le choix des mots qu’il faisait entrer dans les locutions complexes, ou, pour les mots isolés, dans les changements de signification qu’il leur imposait ; et l’imitation des sons naturels par les mots paraît avoir quatre procédés : l’onomatopée directe, l’onomatopée a posteriori ou par attraction, l’harmonie imitative populaire, l’harmonie imitative savante. […] Le néologisme a trois procédés : 1° construire des mots nouveaux avec les radicaux et d’après les lois de la langue que l’on veut enrichir ou renouveler ; 2° emprunter des radicaux à des langues étrangères, et les particulariser au moyen des affixes de la langue maternelle ; 3° emprunter aux langues étrangères des mots tout formés, avec la nuance particulière de leur signification ; demandant un effort de souvenir pour être compris, ces mots font trait dans la phrase et disent bien ce qu’on veut leur faire dire ; mais, ensuite, ils entrent difficilement dans la langue commune ; ils n’ont guère d’autre valeur que celle d’un expédient momentané, précieux seulement pour tourner une difficulté ; par suite, après les épistolaires, qui n’écrivent pas pour tout le monde, ce procédé n’est guère employé que par les humoristes, qui cherchent l’expression saisissante et la nuance exacte, et qui, eux aussi, n’écrivent pas pour le grand public ; et, chez les uns et les autres, ou peut dire que les mots étrangers sont des néologismes à l’état naissant, mais mort-nés pour la plupart. — Cette utilité des langues non-usuelles pour rajeunir la pensée a été bien exprimée par Benjamin Constant dans un passage d’Adolphe : « Elle parlait plusieurs langues imparfaitement ; mais ses idées semblaient se faire jour à travers les obstacles et sortir de cette lutte plus agréables, plus naïves et plus neuves : car les idiomes étrangers rajeunissent les pensées et les débarrassent de ces tournures qui les font paraître tour à tour communes et affectées. » [Le passage d’Adolphe cité par Egger se trouve au début du chapitre II, lors de la rencontre d’Elléonore (B.

1384. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre III. La nouvelle langue. » pp. 165-234

Les songes de l’amour, pour rester vrais, ne doivent pas prendre un corps trop visible, ni entrer dans une histoire trop suivie ; ils ont besoin de flotter dans un lointain vaporeux ; l’âme où ils bourdonnent ne peut plus penser aux lois de la vie ; elle habite un autre monde ; elle s’oublie dans la ravissante émotion qui la trouble et voit ses visions bien-aimées se lever, se mêler, revenir et disparaître, comme on voit, l’été, sur la pente d’une colline, des abeilles voltiger dans un nuage de lumière et tourbillonner autour des fleurs. […] Un matin194, dit une dame, aux premières blancheurs du jour, j’entrai dans un bois de chênes « où les larges branches, chargées de fleurs nouvelles, se déployaient en face du soleil, quelques-unes rouges, d’autres avec une belle lumière verte. » Puis elle voit venir une grande troupe de dames en jupes de velours blanc, chaque jupe « brodée d’émeraudes, de grandes perles rondes, de diamants fins et de rubis rouges. » Et toutes avaient sur les cheveux « un riche réseau d’or orné de riches pierres splendides », avec une couronne de branches fraîches et vertes, les unes de laurier, les autres de chèvrefeuille, les autres d’agnus castus ; en même temps venait une armée de vaillants chevaliers en splendide appareil, avec des casques d’or, des hauberts polis qui brillaient comme le soleil, de nobles coursiers tout caparaçonnés d’écarlate. […] Sitôt que Chaucer aborde la réflexion, à l’instant saint Thomas, Pierre le Lombard, les manuels de péchés, les traités de la définition et du syllogisme, le troupeau des anciens et des Pères descendent de leur rayon, entrent dans sa cervelle, parlent à sa place, et l’aimable voix du trouvère devient, sans qu’il s’en doute, la voix dogmatique et soporifique d’un docteur. […] C’est pour un instant, et par un élan isolé, qu’il est entré dans la grande observation et dans la véritable étude de l’homme ; il ne pouvait s’y tenir, il ne s’y est point assis, il n’y a fait qu’une promenade poétique, et personne ne l’y a suivi.

1385. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1867 » pp. 99-182

En sortant de chez Sainte-Beuve, nous entrons chez Michelet. […] La petite cuisinière Marie nous fait entrer dans la salle à manger, où se dresse comme le dîner monté d’un curé, recevant son évêque, et de là dans un salon du rez-de-chaussée tout blanc, tout doré, avec son meuble jonquille battant neuf, qui semble le meuble fourni à une cocotte par un tapissier. […] Il nous parle de son temps d’interne à Saint-Louis, en 1827, de sa chambre, rue de Lancry au dix-huitième étage, « où je vivais si seul, dit-il, que pendant sept mois, personne n’est entré que ma mère, et une seule fois »… C’est depuis ces mélancolies de l’isolement, qu’il a réagi contre, qu’il a eu toujours besoin de monde, qu’il a voulu dans sa salle à manger des femmes, des chats. […] Nous montons l’escalier étroit, nous passons le petit pas, entrons dans cette chambre à la fois nue et encombrée, au lit de fer sans rideaux, et qui a l’air d’un campement dans une bibliothèque en désordre.

1386. (1856) Cours familier de littérature. II « Xe entretien » pp. 217-327

— « Je le sais bien, moi », dit alors le mendiant qui n’avait pas encore pris la parole ; « c’est un lord anglais qui fait des livres, et dont les Anglais, résidant ou passant à Genève, vont visiter la maison de campagne près de la ville, sans jamais y entrer. […] Ma réputation naissante me les ouvrit d’eux-mêmes sans que j’eusse à m’incliner trop bas pour y entrer. […] Cuvier, qui se liguèrent à mon insu, en 1830, dans une cabale de grands hommes, pour me faire entrer à l’Académie française. […] Nous traversâmes une cour et nous entrâmes dans un appartement bas et obscur au niveau du sol, au fond d’un corridor.

1387. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers. Tome xviii » pp. 84-92

Thiers historien aborde un ordre de choses, un régime social tout différent, et chaque fois il est tellement entré dans l’esprit de chaque régime qu’il a semblé en être un historien spécial et presque partial, tandis qu’il n’en était qu’un interprète et un explicateur souverainement intelligent.

1388. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « Hommes et dieux, études d’histoire et de littérature, par M. Paul De Saint-Victor. »

Le critique, cette, fois trop artiste et de parti pris, n’a pas daigné entrer pas à pas dans l’œuvre et dans l’existence de ce grand et triste esprit, l’un des plus pénétrants qui aient jamais été.

1389. (1869) Portraits contemporains. Tome I (4e éd.) « George Sand — George Sand, Lélia (1833) »

De quelque manière qu’on veuille interpréter ces symptômes évidents, qu’on y voie, comme les plus illuminés semblent le croire, l’annonce de je ne sais quelle femme miraculeuse destinée à tout pacifier ; qu’on y voie simplement, comme certains esprits plus positifs, la nécessité de réformer trois ou quatre articles du Code civil, nous pensons qu’il doit y avoir sous ce singulier phénomène littéraire une indication sociale assez grave ; nous aimons surtout à y voir un noble effort de la femme pour entrer en partage intellectuel plus égal avec l’homme, pour manier toutes sortes d’idées et s’exprimer au besoin en sérieux langage.

1390. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »

Ceux qui seraient tentés d’accueillir avec sourire ce genre de recherches intimes, poursuivies par un homme de goût, peuvent être de bons et d’excellents esprits, mais ils ne sont pas entrés fort avant dans le secret du langage antique, et nous les renverrions pour se convaincre, s’ils en avaient le temps, à Denys d’Halicarnasse et aux traités de rhétorique de Cicéron.

1391. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

L’auteur s’est conduit bravement, il est entré in medias res, comme on dit ; il s’est jeté là comme son héros à Port-Mahon.

1392. (1875) Premiers lundis. Tome III « L’Ouvrier littéraire : Extrait des Papiers et Correspondance de la famille impériale »

Nous ne croyons pas, quant à nous, qu’il nous soit permis d’entrer dans la discussion, comme éditeur des œuvres posthumes de M. 

1393. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre IV. De la philosophie et de l’éloquence des Grecs » pp. 120-134

Si l’on pouvait faire entrer dans son âme cet ordre d’idées, il semble que l’on serait invinciblement armé contre les hommes.

1394. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »

Aussi quand venait le moment pour lui d’entrer en scène, il se présentait à l’auteur avec la netteté d’un personnage réel dont tout un ensemble de faits moraux antérieurs nécessite la conduite et le langage.

1395. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Je n’ai aucune peine à entrer dans votre état d’esprit.

1396. (1863) Molière et la comédie italienne « Chapitre XV. La commedia dell’arte au temps de Molière et après lui (à partir de 1668) » pp. 293-309

Santeul, étonné d’abord et ensuite réjoui de ce qu’il voyait, entra dans la plaisanterie et courut lui-même dans tous les coins de sa chambre, puis ils se regardaient tous deux, faisant chacun des grimaces pour se payer de la même monnaie.

1397. (1913) Les antinomies entre l’individu et la société « Chapitre X. L’antinomie juridique » pp. 209-222

« Entrer dans une association, dit un juriste contemporain, ce n’est pas simplement signer un contrat : c’est adhérer à une discipline, plus clairement devenir une cellule dans un organisme99. » Résumons l’antinomie juridique.

1398. (1835) Mémoire pour servir à l’histoire de la société polie en France « Chapitre XXVIII » pp. 305-318

Il convint donc à Molière de supposer que des femmes, qui joignaient à quelque instruction la pureté et la décence des mœurs, étaient nécessairement une transformation de ces précieuses qui professaient l’amour platonique,                               où l’on tient la pensée Du commerce les sens nette et débarrassée, Cette union des cœurs où les corps n’entrent pas.

1399. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Abailard, et saint Bernard. » pp. 79-94

Il entra dans sa situation & dans ses vues, & l’assura que le pape ne manqueroit point de lui rendre justice.

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