/ 2642
2579. (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80

Villemain dans ses éloquents Souvenirs, je n’y fus jamais reçu ; j’étais trop jeune et trop inconnu pour y avoir place ; je doute que madame de Duras ait entendu prononcer mon nom ; d’ailleurs c’était là le temple d’une véritable idolâtrie pour M. de Chateaubriand ; jeune encore, madame de Duras était, dit-on, le machiniste passionné de la politique et de la gloire de son ami : âme prodigue qui se consumait comme une lampe dans la nuit pour illuminer un nom d’homme.

2580. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

D’ailleurs, n’étions-nous pas sous le même toit que ces ravissantes hôtesses, qui auraient embelli pour nous même la cabane du pasteur d’Angélique ?

2581. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXIIIe entretien. Fior d’Aliza » pp. 177-256

Ces reproches, d’ailleurs, n’étaient pas dans ma bouche, mais dans la bouche de lord Byron : ils n’égalaient pas l’âpreté de ses interpellations à l’Italie.

2582. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442

La nécessité d’émousser les pointes de son esprit ne cesse pas d’ailleurs, le jour où l’on a conquis le droit de s’asseoir sous la fameuse coupole.

2583. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1884 » pp. 286-347

Cette carrière est désirable sous tous les rapports, et d’ailleurs que faire, ne voulant pas entrer dans une administration, ce que je conçois bien. » Dimanche 30 novembre Mme Michelet est venue m’apporter, aujourd’hui, — pour la collection des livres contemporains avec autographes, que je m’amuse à faire, — est venue m’apporter un devoir de Michelet, corrigé par Villemain.

2584. (1889) Écrivains francisés. Dickens, Heine, Tourguénef, Poe, Dostoïewski, Tolstoï « Charles Dickens »

Quand il lui faudra donc représenter ses semblables, il les décrira par leurs gros côtés, des tics, des grimaces, des paroles, et outrera immanquablement ce par quoi ils l’ont attiré ou repoussé, s’arrangeant d’ailleurs de façon qu’on ne puisse se tromper sur le jugement que l’auteur porte sur eux et qu’ainsi le lecteur s’en forme une opinion aussitôt qu’il les aperçoit.

2585. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIIe entretien » pp. 87-159

D’ailleurs c’est celui qui promet le plus long avenir à une nation littéraire.

2586. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

Il y en a, et malheureusement c’est le grand nombre, qu’elle élance sur tout et qui n’ont d’ailleurs aucune aptitude à rien ; ces derniers sont condamnés à se mouvoir sans cesse sans avancer d’un pas.

2587. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96

III Et d’ailleurs, en y regardant d’un peu près, cette beauté est-elle aussi incontestable que le disent ceux-là qui l’adorent ?

2588. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »

Quelques grands noms, contestables d’ailleurs, ne constituent pas cet ensemble d’inventions, de traditions et de parentés intellectuelles qu’on appelle une littérature, et encore, parmi ces grands noms (si on excepte Fenimore Cooper, qui a cueilli la virginité de la Nature américaine), tous les écrivains de ce pays vivent sur le fond commun des littératures de l’Europe.

2589. (1868) Curiosités esthétiques « I. Salon de 1845 » pp. 1-76

On sait d’ailleurs qu’il s’est chargé d’une reproduction remarquable des eaux-fortes de Rembrandt.

2590. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XVIII. »

Sa vie d’ailleurs, comme sa libre philosophie, ne l’a pas jeté dès la jeunesse sur les mêmes traces que le jeune et ardent lévite de Nazianze.

2591. (1910) Propos littéraires. Cinquième série

Petites phrases jolies d’ailleurs, point de figures brillantes ; point de mouvements oratoires. […] Il était un peu vain ; il avait soixante-neuf ans ; il se disait, d’ailleurs assez raisonnablement, qu’il n’était pas solidaire des ultra-révolutionnaires parisiens et qu’il n’avait noyé personne à Nantes. […] Elle y mettait des soins infinis et, d’ailleurs, ici encore, un don naturel qui aurait presque pu se passer de ces soins. […] Ils se ressemblent d’ailleurs par plusieurs points, et si Racine quitta le théâtre parce qu’il se maria, et Crébillon parce qu’il devint veuf, ce qui est une différence, tous les deux furent des tragiques du genre terrible et non pas du « genre tendre » comme on a dit sottement de Racine ; tous les deux s’interrompirent un long temps juste au milieu de leur carrière, et tous les deux eurent des fils qui furent des littérateurs et qui, avec du talent, ne ressemblèrent pas du tout à leurs pères.

2592. (1866) Nouveaux lundis. Tome VI « Alfred de Vigny. »

Il avait d’ailleurs touché une corde vive.

2593. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

On peut bien m’énumérer tous les ingrédients qui entrent dans un certain mets, et me rappeler que chacun d’eux m’est d’ailleurs agréable, en m’assurant de pins avec vérité qu’il est très sain, je reste sourd à toutes ces raisons, je fais l’essai de ce mets sur ma langue et sur mon palais, et c’est d’après cela (et non d’après des principes universels) que je porte mon jugement.

2594. (1858) Cours familier de littérature. V « XXXe entretien. La musique de Mozart (2e partie) » pp. 361-440

D’Aponte et Mozart sont inséparables dans la postérité ; d’ailleurs même, dans les confidences de saint Augustin, si tendre et si pieux pour sa mère, il n’y a pas beaucoup de pages en littérature intime supérieures à ce retour d’un fils aventurier dans la maison paternelle.

2595. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIVe entretien. Littérature, philosophie, et politique de la Chine » pp. 221-315

D’ailleurs la poésie en est si belle, si harmonieuse, le ton aimable et sublime de l’antiquité y domine si continuellement, les peintures des mœurs y sont si naïves et si particularisées qu’elles suffisent pour rendre témoignage de leur authenticité.

2596. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXVIe entretien. La littérature des sens. La peinture. Léopold Robert (1re partie) » pp. 397-476

Mon état me coûte beaucoup ; je suis forcé d’avoir toujours des modèles pour mes tableaux, car je suis résolu de ne pas faire un seul trait sans ce secours, qui ne peut jamais tromper… Je fais aussi des excursions dans les montagnes les plus sauvages, et j’y trouve des sujets et des modèles tout nouveaux pour ce nouveau genre de peinture. » « Cependant, ajoute-t-il dans la lettre suivante en parlant de son tableau de Corinne, ce tableau commence à me peser ; j’ai peur de m’être fourvoyé en acceptant de le composer ; j’ai choisi un sujet trop difficile à rendre, et d’ailleurs je m’aperçois qu’une Corinne est trop relevée pour moi, qui n’ai jamais fait que des contadines (des paysannes). » « Cette figure de Corinne est ingrate à faire, poursuit-il quelque temps après ; on ne sait quel caractère lui donner, ni quel costume. » XXXI On voit que, dans la lutte entre la nature et la convention, la nature en lui triomphe et qu’elle triomphe de lui.

2597. (1865) Cours familier de littérature. XIX « CXe entretien. Mémoires du cardinal Consalvi, ministre du pape Pie VII, par M. Crétineau-Joly (2e partie) » pp. 81-159

« Un procédé de cette nature, incroyable sans doute, mais réel, et que je ne me permets pas de caractériser, — la chose d’ailleurs parle d’elle-même, — un semblable procédé me paralysa la main prête à signer.

2598. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « IX »

Mais tandis que les uns étudiaient l’œuvre et l’homme, d’autres à côté se passionnaient pour l’œuvre et négligeaient l’homme ; d’autres enfin, pour des motifs quelconques, détestaient l’homme, sans d’ailleurs comprendre l’œuvre.

2599. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre II. Les génies »

Nulle monotonie d’ailleurs dans ces puissantes statures.

2600. (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58

D’ailleurs c’était l’opinion générale des politiciens sur celui que Rochefort devait surnommer le Perroquet mélancolique : car même dans l’erreur, Hugo ne fut pas original, en se trompant il imitait quelqu’un.

2601. (1856) Cours familier de littérature. II « VIIe entretien » pp. 5-85

D’ailleurs j’ai toujours remarqué, depuis saint Augustin, Mme de Sévigné, J.

2602. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

Qui pendent, comme font des toiles d’araignées ; Des pignons délabrés, où glisse par moment Un lézard au soleil ; — d’ailleurs nul mouvement.

/ 2642