Méchants caractères est d’ailleurs un mot bien fort, car le mal chez lui prend plutôt la forme de la médiocrité, de l’étourderie, de la vulgarité. […] En quoi d’ailleurs la conduite de Sibylle diffère-t-elle de celle que nous voyons tenir chaque jour par la sagesse mondaine ? […] Comment d’ailleurs n’existeraient-ils pas ? […] D’ailleurs le chiffonnier de M. […] L’expérience n’en a-t-elle pas été faite d’ailleurs ?
D’ailleurs, M. […] D’ailleurs, il n’y prenait pas garde ; il lisait la Revue des Deux Mondes. […] D’ailleurs, il aimait de tout son cœur l’art d’écrire. […] C’eût été, d’ailleurs, une grave imprudence. […] D’ailleurs, le poète a pris beaucoup de libertés à l’endroit d’Asmodée.
Nous n’avons plus de Bacchus, et d’ailleurs notre petite symposie le rejette expressément ; mais nous avons une Minerve bien meilleure que celle des anciens ; invitons-la à prendre le thé avec nous : elle est affable et n’aime pas le bruit ; j’espère qu’elle viendra. […] Lisez encore : « Je vois d’ailleurs un grand problème à résoudre : ces sacrifices atroces, qui nous révoltent si justement, ne seraient-ils point bons ou du moins nécessaires dans l’Inde ? […] Je ne vois d’ailleurs, depuis que je suis ici, aucune éclaircie dans le lointain, aucun signe de faveur quelconque ; enfin rien de ce qui peut encourager un grand cœur à se jeter dans le torrent des affaires.
D’ailleurs, c’est un parent de l’Impératrice, un prince de la maison d’Autriche, avec qui nous sommes en amitié et dont l’ambassadeur était présent ce soir à la représentation. » Ce dernier motif est une véritable trouvaille. […] Il faut dire encore que la pensée devient plus hardie et plus franche ; qu’elle soumet au contrôle de la raison les traditions les plus accréditées ; qu’elle réduit, par le contact étroit avec les réalités, la part du merveilleux, du romanesque, du préjugé ; qu’elle juge avec une entière indépendance les hommes et les doctrines ; qu’elle est d’ailleurs dans un perpétuel état de fermentation qui produit pêle-mêle des rêveries, des utopies, des chimères, mais aussi des idées neuves et des projets viables. […] On se demande pour quels motifs ignorés du vulgaire l’Académie a décrété que honneur et honnête prendraient deux n, tandis que les mots latins correspondants, ainsi d’ailleurs qu’honorable en français, se contentent d’en avoir une.
Et, pour te dédommager d’avoir eu la commisération d’en écouter — vainement, d’ailleurs, — le prophétique projet, je vais te signer, si tu veux, dès à présent, une excellente stalle, que tu revendras cher, l’heure venue. […] D’ailleurs, un regard jeté sur le jeune homme eût suffi pour enlever à tout prince l’idée d’en faire son maître de chapelle. […] Il publia en 1876, À propos des Fêtes de Bayreuth, une fantaisie sur l’inauguration du palais des festivals (à laquelle il n’avait d’ailleurs pas assisté) dans la revue Paris à l’eau forte.
Nous sommes dans ces environs de Paris où, pendant les beaux jours, on transporte les scènes et la vie factice de l’opéra-comique ; le convenu social, sous toutes ses formes, tient une large place dans l’existence parisienne.Il est juste, d’ailleurs, d’ajouter que Coppée ne s’est pas contenté, dans la vie sociale comme au théâtre, de regarder le devant de la scène, les dehors uniquement. […] Cela tient à ce que l’aristocratie vraie, qui est un objet d’imitation servile de la part des foules, est aujourd’hui composée des savants ou des artistes, nécessairement incrédules ; autrefois l’aristocratie était composée d’hommes qui partageaient les préjugés religieux, qui leur empruntaient d’ailleurs une partie de leur autorité et qui avaient intérêt à s’appuyer sur eux. […] Si quelque Veuillot eût voulu faire la satire du matérialisme et de l’athéisme, et, pour cela, en faire la parodie, il n’eût eu qu’à écrire les Blasphèmes, qui, d’ailleurs, rappellent par beaucoup de traits le style de Louis Veuillot.
De même, si l’on considère ses procédés d’écriture par le contenu et non plus par le contenant, les faits aussi soigneusement élus que les mots, forcés d’ailleurs d’être tels qu’on les puisse exprimer dans une langue déterminée sont significatifs pour qu’ils donnent lieu à de belles phrases, et significatifs encore, parce qu’ils résultent d’un choix d’où le banal est exclu. De ce triage perpétuel des mots et des choses, résulte la concision puissante, la haute et difficile portée de ce qu’exprime Flaubert ; de là ses descriptions écourtées, disjonctives et pourtant résumantes, sa psychologie, soit transmutée en magnifiques images, soit réduite en sobres indications d’actes, sous lesquelles certains esprits perçoivent ce qui est intime et d’ailleurs inexprimé ; de là le sentiment de formidable effort et d’absolue réussite parfois, que ces œuvres procurent, qui, ramassées, trapues, planies, parachevées et polies grain à grain, ressemblent à d’énormes cubes d’un miroitant granit. […] « Il était empêché d’ailleurs par une sorte de crainte religieuse.
D’ailleurs », en me montrant du doigt, « sais-tu seulement devant qui tu parles, et si tu ne blesses pas les opinions et le cœur de ce jeune homme, qui a été élevé dans le culte des Bourbons par sa famille ? […] Mathan, d’ailleurs, Mathan, ce prêtre sacrilège, Plus méchant qu’Athalie, à toute heure l’assiège ; Mathan, de nos autels infâme déserteur, Et de toute vertu zélé persécuteur. […] Il était d’ailleurs naturellement mélancolique, et s’entretenait plus longtemps des sujets capables de le chagriner que des sujets propres à le réjouir.
Que l’expérience réussisse ou non, ce ne serait d’ailleurs pas de grande importance pour notre argumentation, puisque, par suite de l’expérience même, les conditions d’existence auraient changé. […] D’ailleurs, dès qu’on essaye d’estimer la valeur des différences de structure qui distinguent nos races domestiques de la même espèce, on se perd aussitôt dans le doute si elles sont descendues d’une ou plusieurs espèces mères. […] Je me résume : il y aurait toute improbabilité à supposer que l’homme eût apprivoisé sept ou huit espèces de Pigeons capables de se reproduire entre elles à l’état domestique ; ces espèces supposées sont inconnues à l’état sauvage ; elles ne sont nulle part retournées à cet état ; elles ont en outre des caractères anormaux à certains égards, si on les compare avec d’autres Colombins, quoiqu’elles soient très semblables sous d’autres aspects au Biset ; la couleur bleue et les diverses marques propres à ce dernier réapparaissent d’ailleurs en toutes les races pures ou croisées ; et enfin, leurs produits métis sont parfaitement féconds.
Catinat, chargé de former et de commander un corps d’armée en état de tenir tête au prince Louis de Bade sur cette frontière, et qui d’ailleurs ne fut instruit par sa cour de l’alliance avec la Bavière qu’au dernier moment et lorsqu’elle fut déclarée, se trouva trop faible dès le début pour s’opposer au siège de Landau, qui était alors à la France, et se résigna tout d’abord à la perte de cette place. […] La lettre, d’ailleurs, se terminait par un post-scriptum plus grave et qui montrait qu’à travers les bouffées et les saillies de la vanité, on avait affaire à un chef réfléchi, ayant la conscience de ses hauts devoirs militaires.
Sur les champs de bataille où il va se prodiguer, il est terrible, il est le batailleur par excellence, clément d’ailleurs le lendemain, aimé, béni et pleuré, quand il les quitte, des vaincus eux-mêmes, des Maures et Mauresques chez qui il a vécu. […] D’ailleurs, son revirement est aussi singulier et aussi brusque ; mais le roi ne peut s’empêcher d’en faire la remarque et de s’en étonner, ce à quoi on n’avait pas songé dans la Chronique.
., plus incontestablement accepté, reconnu plus convenable et plus utile que le récit que fait annuellement l’Académie des actes de vertu, et les récompenses, si modérées d’ailleurs, qu’elle y attache. […] Vous voudrez bien m’excuser si, à l’occasion d’une semblable loi, j’ai paru motiver plus qu’il n’était besoin un vote qui, d’ailleurs, ne fait pas question, et que votre Commission, à l’unanimité, vous propose.
— L’éditeur nous dit également qu’il a suivi la ponctuation de Wagner un peu malgré lui ; car les virgules lui semblent trop multipliées dans ce système, lequel est d’ailleurs beaucoup plus sobre que celui de nos éditions françaises. « S’il n’eût fallu prendre garde, dit-il, de trop heurter les habitudes des lecteurs auxquels est destiné le présent livre, j’aurais fait comme M. […] Mais n’allez point pour cela appeler Virgile un « compilateur de génie », comme je vois que l’a fait tout récemment un professeur de rhétorique, d’ailleurs fort estimable, et qui a cru bien dire ; tout mon sens critique se révolte contre une pareille appellation qui tend à confondre le vulgaire et le rare, le grossier et le délicat, l’engeance des Trublet et la famille des Virgile, et à méconnaître une des formes les plus fines, une des sources les plus secrètes de l’invention poétique.
Il n’y mettait d’ailleurs aucune prétention, aucune forfanterie, et n’affichait point des airs d’émigré. […] L’idée de faire de l’amitié un pur trafic n’est pas assez belle d’ailleurs pour être si fort revendiquée.
Monnard, le principal défenseur de la liberté religieuse à Lausanne : il prit en main le droit de ceux qu’on persécutait, et dont il n’épousait pas d’ailleurs les conséquences absolues et restrictives. […] Une image physique très-précise s’insère quelquefois, s’incruste, pour ainsi dire, dans une trame d’ailleurs toute abstraite ; et quoique ce puisse être très-juste de sens à la réflexion, cela a fait faire de prime abord un petit soubresaut18.
Les Alexandrins d’ailleurs, ces immortels grammairiens dont plus d’un était poëte, n’ont pas dédaigné de faire ainsi au surlendemain des grands siècles ; ils nous ont tracé notre voie. » M. […] Mme Perier, en effet, a glissé sur l’époque de dissipation de Pascal ; elle n’a pas dévoilé, par exemple, ses démêlés avec sa sœur Jacqueline, que nous savons d’ailleurs.
Dans un choix en six volumes180, fort bien fait, où le siècle de Louis XIV en poésie est d’ailleurs comme non avenu, et où il paraît que Fontenelle a mis la main, Saint-Pavin tient une bonne place entre Charleval et Voiture. […] La plupart d’entre eux, d’ailleurs, reviennent de droit à notre confrère M.
Des changement secrets s’accomplissent en eux, au sein de leur génie, et quelquefois le transforment ; ils subissent ces changements comme des lois, sans s’y mêler, sans y aider artificiellement, pas plus que l’homme ne hâte le temps où ses cheveux blanchissent, l’oiseau la mue de son plumage, ou l’arbre les changements de couleur de ses feuilles aux diverses saisons ; et, procédant ainsi d’après de grandes lois intérieures et une puissante donnée originelle, ils arrivent à laisser trace de leur force en des œuvres sublimes, monumentales, d’un ordre réel et stable sous une irrégularité apparente comme dans la nature, d’ailleurs entrecoupées d’accidents, hérissées de cimes, creusées de profondeurs : voilà pour les uns. […] Le voilà donc pendant tout l’hiver de 1661, le printemps et l’été de 1662, à Uzès ; tout en noir de la tête aux pieds ; lisant saint Thomas pour complaire au bon chanoine, et l’Arioste ou Euripide pour se consoler ; fort caressé de tous les maîtres d’école et de tous les curés des environs, à cause de son oncle, et consulté par tous les poëtes et les amoureux de province sur leurs vers, à cause de sa petite renommée parisienne et de son ode célèbre sur la Paix ; d’ailleurs sortant peu, s’ennuyant beaucoup dans une ville dont tous les habitants lui semblaient durs et intéressés comme des baillis ; se comparant à Ovide au bord du Pont-Euxin, et ne craignant rien tant que d’altérer et de corrompre dans le patois du Midi cet excellent et vrai français, cette pure fleur de froment dont on se nourrit devers la Ferté-Milon, Château-Thierry et Reims.
On lui reprochait d’abord d’être trop prodigue de louanges ; mais il s’en corrigea, et d’ailleurs ses louanges et ses respects dans l’expression envers les auteurs ne lui dérobèrent jamais le fond. […] En avançant pourtant et à force d’écrire, sa phrase, si riche d’ailleurs de gallicismes, ne laissa pas de se former ; elle s’épura, s’allégea beaucoup, et souvent même se troussa fort lestement.
« Car, disait Longin traduit par Boileau, lorsqu’en un grand nombre de personnes différentes de profession et d’âge, et qui n’ont aucun rapport ni d’humeurs ni d’inclinations, tout le monde vient à être frappé également de quelque endroit d’un discours, ce jugement et cette approbation uniforme de tant d’esprits, si discordants d’ailleurs, est une preuve certaine qu’il y a là du merveilleux et du grand. » Quand à la diversité des âges, des humeurs et des professions s’ajoute celle des races, des époques et des mœurs, l’uniformité d’approbation sera une marque bien plus certaine et plus indubitable encore de l’excellence des ouvrages. […] Mais qu’est-ce que cette beauté même, sur laquelle se fait l’accord de tant d’hommes si différents d’ailleurs ?
Car elles ne lui appartiennent pas ou ne lui appartiennent que par l’outrance, l’énormité, la redondance prodigieuse de la traduction qu’il en a donnée ; et il ne les a adoptées d’ailleurs que parce qu’elles prêtaient à cette énormité et à cette outrance d’expression. […] D’abord, et par la force des choses, il lui est arrivé, aussi souvent qu’aux plus grands des classiques, d’exprimer, selon la définition de Nisard, des idées générales sous une forme souveraine et définitive (laquelle d’ailleurs, quoique définitive, peut toujours être renouvelée).
Son génie n’est pas d’ailleurs de ceux qui s’imposent une méthode, ni qui se privent d’une pensée, parce qu’elle se présente hors de son lieu. […] Les erreurs de l’Esprit des lois sont d’ailleurs si peu impérieuses, si pures de déclamation, qu’il n’y a pas de risque qu’elles passionnent la foule ni ceux qui veulent prévaloir par la foule.
En arrivant à ces chapitres, d’ailleurs si piquants, son parti était pris. […] Je ne me dissimule pas d’ailleurs que l’Essai sur les mœurs et l’esprit des nations ne soit un livre pour lequel l’heure de l’impartialité n’est pas encore venue.
Cette mort sans phrases a, d’ailleurs, sa grandeur et sa délicatesse. […] Vous plaît-il de le revoir au théâtre : on joue alors une petite pièce intitulée : Le préjugé à la mode, et savez-vous quel est ce préjugé, d’ailleurs combattu par l’auteur85 ?