. — Comédies romanesques (1872).
Ses Comédies, ses Tragédies, ses Poésies héroïques, tous ses Ouvrages en vers sont risibles, par les inepties qui y fourmillent d’un bout à l’autre.
Sa petite Comédie lyrique du Bûcheron est pleine d’agrément, de gaieté, & est bien mieux assortie au vrai goût du Théatre Italien, que le jargon philosophique qu’on a eu la mal adresse d’y admettre.
. — La Comédie du monde (1851). — La Guerre des frères (1867). — De l’aube à la nuit (1882).
Alphonse Lemerre Après avoir fait représenter avec succès plusieurs comédies en vers… il s’est révélé sonnettiste d’une réelle originalité… Joséphin Soulary, le maître du genre, fait au dernier volume de M.
Il a fait des Recueils, des Journaux, des Lettres, des Romans, des Mémoires, des Contes, des Comédies en vers, des Tragédies en prose, & tout cela est allé grossir les trésors ténébreux de l’oubli.
Mon frère improvisait de petites comédies qui nous amusaient (succès que n’ont pas toujours les grandes) ; il écorchait pendant des heures entières les cordes d’un petit violon rouge, et sa physionomie radieuse prouvait qu’il croyait écouter des mélodies. […] … des romans, des comédies, des opéras-comiques, des tragédies, sont sur la liste d’ouvrages à faire. […] De tous ses projets de comédie de ce temps, je me souviens des Deux Philosophes, qu’il eût certainement repris à ses loisirs. […] Il conçoit la Comédie humaine, sujet que nous avons tous conçu, le poème épique universel sous forme de romans successifs. […] Quant à la comédie, Molière, que je veux suivre, est un maître désespérant ; il faut des jours sur des jours pour arriver à quelque chose de bien en ce genre, et c’est toujours le temps qui me manque.
L’Enfer] I Lisons maintenant ensemble la Divine Comédie dans l’ordre où Dante écrivit ce poème : l’Enfer, le Purgatoire, le Paradis. […] Dans la Divine Comédie, au contraire, il n’y a, comme on voit, ni unité de personnages, ni unité d’action ; c’est une succession d’épisodes sans rapport les uns avec les autres, où l’intérêt se noue et se brise à chaque nouvelle apparition de personnages devant l’esprit, et où cet intérêt, sans cesse noué, sans cesse brisé, finit par se perdre dans la multiplicité même de personnages, et par donner au lecteur l’éblouissement d’une foule. […] Passons aux deux autres poèmes de la Divine Comédie. […] Nous convenons même avec eux, et plus qu’eux, qu’il est malheureux pour leur littérature moderne que les poètes qui sont venus après le Dante, tels que Tasse, Pétrarque, Arioste et leurs disciples, ne se soient pas collés davantage sur les traces du poète de la Divine Comédie pour conserver à leur langue l’énergie un peu fruste, mais plus simple et plus latine, de sa diction. Mais nous ne conviendrons jamais que la Divine Comédie soit une épopée comparable aux épopées antiques de l’Inde, de la Perse, de la Grèce, de Rome, de l’Italie elle-même, deux siècles après le Dante.
Dans le genre de la Farce et de la Comédie, ç’a été bien différent : Molière avec ses chefs-d’œuvre, au moins avec quelques-unes de ses pièces les plus gaies, est au bout de la comédie même du moyen âge et du xve siècle : en attendant le grand homme et la grande comédie, la petite pièce a des récréations charmantes à offrir chemin faisant, presque à toutes les étapes.
La comédie essaya bien de se mettre d’accord avec cette disposition des esprits ; mais la difficulté de représenter matériellement les formes de la vie, lieux, meubles, costumes, toutes ces choses où les mœurs générales et les tempéraments individuels mettent leur empreinte, paralysait l’effort des auteurs, dans l’état où était encore l’art de la mise en scène ; et tout le siècle s’écoule sans arriver à créer la pièce réaliste. […] Ajoutons les autres romans picaresques, Guzman d’Alfarache, Estebanillo Gonzalez, etc., les innombrables comédies, toutes les richesses enfin de la littérature narrative et dramatique de l’Espagne : ajoutons le Voyage de Mme d’Aulnoy, les Recherches historiques et généalogiques des Grands d’Espagne d’Imhof, l’État présent de l’Espagne de Vayrac, des mémoires politiques et des pamphlets relatifs aux règnes de Philippe III et Philippe IV, des cartes géographiques. […] Mais la satire de Lesage est pittoresque ; elle est une peinture des hommes et de la vie ; et c’est par là que Lesage est au xviiie siècle le véritable héritier de Molière et de La Bruyère, à l’exclusion de tous ces auteurs de comédies qui ne savent que diriger des épigrammes pincées contre les mœurs sans les représenter au vif.
Entre l’idéal qui transfigure et le pessimisme qui diffame la nature humaine, il y a un milieu que le drame et la comédie ne doivent pas dépasser. […] C’est une comédie qu’elle vient de jouer, concertée avec Lebonnard, qui n’a trouvé que ce remède, impudique plutôt qu’héroïque, pour la guérir d’un indigne amour. […] Les trois Amants imaginaires, tel pourrait être le titre de la comédie qui l’a mystifié.
Rousseau, deux actes de L’École des maris de Molière, et mettre en goût son auditoire ; au Palais-Royal (vestibule de Nemours), le docteur Lemaout faire sentir et presque applaudir la comédie des Deux Gendres d’Étienne ; au Conservatoire de musique, M. Émile Souvestre, dans un cadre plus élargi, donner en une même soirée, en les environnant des explications à la fois utiles et fines, la bataille des Franks, tirée des Martyrs de Chateaubriand, et, par contraste, la gaie comédie du Grondeur de Brueys et Palaprat. […] Quand on lit des comédies, la gaieté brille sur les visages, et, aux bons endroits, le rire ne se fait pas attendre.
C’est au nom du classique bien entendu qu’il critique, en y mêlant les éloges mérités, et les odes de Jean-Baptiste Rousseau, et les tragédies de Voltaire, et les comédies du xviiie siècle : même dans un autre genre, il va jusqu’à baisser d’un degré le rang de Massillon. […] A porter la question sur ce terrain, croyez-vous que l’on résisterait avec avantage aux objections de Bossuet, de Nicole, de Rousseau contre la comédie ? […] A quelle discipline rapporter la poésie désolée d’Alfred de Musset et les charmantes fantaisies de ses comédies ?
. — La Comédie de la mort (1866).
Il étoit d’une humeur mélancolique ; & malgré les obstacles de l’âge & du caractere, il a su répandre dans ses Comédies une gaieté vive qui réjouit par intervalles.
— Le Décaméron, comédie ; Les Salons de Vienne (1861). — Les Bonshommes de cire (1864). — Meyerbeer et son temps (1865). — Les Écrivains modernes de l’Allemagne (1868). — Les Maîtresses de Goethe (1872).
. — Les Comédies philosophiques ; Poèmes dramatiques (1883). — Poèmes de la mort (1887).
Il y a des détails heureux & des Scènes assez bien dialoguées dans la Jeune Indienne & dans le Marchand de Smyrne, deux Comédies en un Acte, la premiere en vers, & l’autre en prose.
On pense bien que, si le Président Hénault n’eût composé que la Comédie du Réveil d’Epimenide, & la Tragédie de François II, il eût été facile de l’égaler & même de le surpasser en ce genre, qui n’étoit nullement le sien.
Charles Asselineau À de certains scintillements qui brillantent çà et là la poésie de M. le marquis de Belloy, on songerait plutôt à la baie de Naples et à ses heureux rivages, où l’ombre et la molle brise de Sicile lui ont sans doute conseillé ses deux dernières comédies : Le Tasse à Sorrente et la Mal’aria.
. — Le Nid d’autrui, comédie en trois actes (1892).
Il n’en est pas ainsi de sa Comédie de Grégoire, où l’esprit est égayé par de très-bonnes plaisanteries, & qui a été imitée dans la suite par plusieurs Poëtes dramatiques.
Poinsinet a été véritablement l’Auteur de la petite Comédie du Cercle, on peut dire que, tout ridicule qu’il pouvoit être, il savoit assez bien saisir & peindre le ridicule de la plupart de nos Sociétés.
M. de Rivery a fait des Discours, des Dissertations, des Mélanges littéraires, des Fables, des Contes en vers, & une Comédie à tiroir, intitulée Momus Philosophe, qui n'a jamais été jouée.