Là-dedans, beaucoup de détails sur l’enfance du plus jeune, et la fraternité du plus âgé, mêlée d’un peu de paternité.
Il y a beaucoup de romans sans amour, et ce sont même les plus grands.
Que l’amour soit supérieur à la volonté proprement dite par la puissance de ses mouvements, on peut l’admettre, au moins en beaucoup de cas ; mais il en est de même de l’instinct.
Dans l’avant-propos de ce roman, dont le sentiment général est honnête, mais où il y a beaucoup de scènes risquées, madame Sand montre de l’humeur contre ceux qui veulent que les romans prouvent quelque chose. […] Dans la pâte nouvelle il est encore resté beaucoup de vieux levain. […] Gustave Flaubert publia Madame Bovary dans une Revue, il y eut beaucoup de bruit fait autour de ce roman. […] Où a-t-on vu jamais un notaire, je dis un notaire de vieille roche, présenter pour régisseur à une famille quatre ou cinq fois millionnaire un gentilhomme de vingt-quatre ans, qui n’a aucune expérience de la gestion des affaires et de l’aménagement des propriétés, sous le prétexte unique qu’il a beaucoup de probité ? […] Feuillet a déployé beaucoup de talent, d’imagination, de grâce, de finesse, de poésie.
Le tour compliqué de l’esprit anglais, même lorsqu’il va au fait par le fond des idées, diffère beaucoup de la clarté et de la rapidité françaises. […] Il est bien vrai que beaucoup de circonstances nous éloignaient toujours les uns des autres, et la répétition indiscrète des discours tenus réciproquement par les uns sur les autres a été, je le suppose, la principale cause qui a empêché toute réconciliation. […] Elle me rappelle qu’au temps des guerres du premier Empire français, il y avait des primes pour les fortes femmes qui mettaient au monde beaucoup de garçons : il me semble que le public italien, dans son enthousiasme excessif, décerne une prime de ce genre à cette Muse peu spiritualiste, d’une fécondité incontestable, mais quelquefois brutale. […] … Images voluptueuses, qui n’ont d’ailleurs pas beaucoup de pensée : effet d’un sang méridional. […] « En Angleterre, le gentleman paysagiste, au lieu de laisser traîner de longs cheveux blonds sur un manteau bleu de ciel, semé d’étoiles orangées, comme les poètes de Düsseldorf, fait « sa raie » d’abord, s’équipe confortablement, jaquette courte, bottines « prince Albert », lacées de lanières de cuir, son étui de lorgnette en sautoir, s’en va herboriser par champs, s’assure que tel végétable a les feuilles pointues ou découpées de telle façon, que telle fleurette a une telle corolle et tant de pétales ; qu’il y a d’ailleurs dans la nature des rouges violents, des verts crus, des jaunes impitoyables, beaucoup de violet, — que la lumière est partout et pour tout, Dieu merci !
Qu’on ait peu ou beaucoup de talent, il faut tâcher toujours de le dominer et d’y être supérieur. […] Livrez beaucoup de batailles, livrez-en à tort et à travers, dussiez-vous les perdre.
Lasserre se pose la question pour y répondre avec beaucoup de mesure et de clairvoyance. […] … Lorsque le chemin de fer a traversé le pont Saint-Louis, hardiment jeté sur le torrent, on est tout de suite en Italie, et on ne tarde pas à remarquer que tout y est conduit avec peu d’attention, mais aussi avec beaucoup de naturel. […] Il y a beaucoup de mendiants, accoutrés comme des brigands, avec des barbes d’apôtres ou bien avec des faces drolatiques, toutes rasées. […] Avec beaucoup de qualités Φ est l’homme le plus fâcheux du monde.
Sous l’œil paternel des édiles, Il mut sur le Pont-Neuf beaucoup de ces idylles. […] Anatole France a voulu seulement nous faire partager sa douce philosophie, ne cherchant pas à réformer les hommes, parce qu’il sait qu’on ne saurait le faire sans modifier ou supprimer les organes que la nature leur a donnés, lesquels peuvent avoir du mauvais mais aussi beaucoup de bon, au dire des connaisseurs. […] Larroumet nous promène dans le monde du temps des Précieuses que, par beaucoup de côtés, rappelle souvent le nôtre. […] Bien qu’épris d’abord, comme tant d’autres, des idées révolutionnaires parce que comme ceux-là, il n’en soupçonnait pas le but, le narrateur prend la Révolution, ou plutôt ses excès en horreur ; la vérité est que, pour lui comme pour beaucoup de bourgeois de son temps, le Roi manquait de prestige.
Beaucoup de messieurs qui déménagent, un sac de voyage à la main. […] Il y a au chemin de fer beaucoup de partants pour la province, et la rue du Havre est pleine de bagages, apportés par des voitures à bras, à défaut de chevaux. […] Beaucoup de malades, de mourants, ont été transportés au plein air du jardin, et dans le soleil et la verdure tendre, s’agitent des mains jaunes, et des yeux, au grand blanc, qui interrogent le regard du passant.
Beaucoup de théologiens, des archevêques mêmes, puisqu’il en faut, ont lû mon ouvrage ; et ils m’ont félicité positivement de ce que j’ai dit là-dessus. […] Ce n’est pas que M. l’abbé Regnier n’eût beaucoup de sçavoir et d’esprit ; je respecte et j’aime encore sa mémoire, comme je respectois et comme j’aimois sa personne. […] Voilà, si je ne me trompe, le vrai caractere de l’iliade, beaucoup de sentences et peu de morale.
Régnier, l’éminent comédien, nous faisait remarquer avec beaucoup de justesse qu’il doit y avoir là exagération, car Baron, le premier des grands acteurs tragiques français, j’entends le premier en date, était élève de Molière. […] Orateur, il devait avoir beaucoup de prise sur le public par ce charme souffrant et musical de sa voix de malade. […] Despois pour avoir, en beaucoup de points, le dernier mot sur Molière.
Je ne sais si c’est cette apparence quasiment claustrale et plus quartier Saint-Sulpice que quartier Latin, proprement dit, qui épouvanta ou du moins inquiéta les plus jeunes d’entre mes amis ; toujours est-il que mes « jours », partis de mon entrée en ces nouveaux et légèrement réfrigérants foyers (si je puis employer une pareille antithèse) perdirent beaucoup de leur animation, vu le nombre de plus en plus restreint de mes visiteurs du mercredi soir. […] sinon de dire de ces vers que je les ai choisis au hasard presque puisqu’il y en a beaucoup que je voudrais avoir faits ou inspirés, moi le vieil ami de cet immortel jeune homme qui m’honorait beaucoup de son, en quelque sorte, enthousiasme… « Tu Marcellus Eris ! […] Réponse à l’enquête sur la crise de l’amour 1° L’amour est-il vraiment aussi malade que le disent les romanciers et beaucoup de gens du monde ?
On entend dire beaucoup de choses ; on s’adresse le mieux qu’on peut pour en savoir encore davantage ; si l’on veut remonter en arrière, on consulte les vieillards, les disgraciés, les solitaires en retraite, les subalternes aussi, les anciens valets de chambre.
Quant à Garat, son discours dura trois quarts d’heure, ce qui semblait alors très-long pour un discours d’académie ; il parla de beaucoup de choses, et, lorsqu’il en vint à prononcer le mot de Guerre des Dieux, l’auditoire, qui l’attendait là et qui commençait à se décourager, redoubla de silence ; ce fut en vain : l’orateur sophiste échappa à la difficulté par un vrai tour de passe-passe assez comparable à celui par lequel il avait traversé toute la révolution, en n’étant ni pour les Girondins ni pour les Jacobins, mais entre tous.
Lui seul peut aussi vous inspirer un véritable attrait, non de quelques instants, mais constant et soutenu, pour des œuvres et des occupations qui seraient, en effet, bien appropriées à la bonté de votre cœur, et qui rempliraient d’une manière douce et utile beaucoup de vos moments.
Il y avait trop d’ignorance dans ce Jean Valjean pour que, même après tant de ce malheur, il n’y restât pas beaucoup de vague.
Beaucoup de ces billets étaient pleins de malice et d’allusions offensantes à ceux qu’il honorait en public et qu’il égratignait en secret.
Il est singulier qu’appelé par mon état à voir beaucoup de jeunes filles, je ne me rappelle pas d’en avoir vu à Chambéry une seule qui ne fût pas charmante.
Finis, finis, court flambeau : la vie n’est qu’une ombre ambulante ; elle ressemble à un comédien qui se pavane et s’agite sur le théâtre tant que dure son heure ; après quoi il n’en est plus question ; c’est un conte raconté par un niais avec beaucoup de bruit et de chaleur, et qui ne signifie rien.
Il est parfaitement possible de vivre socialement, de vivre « honnêtement » sans beaucoup penser à la conception du « devoir » et sans éprouver avec beaucoup de force et de fréquence les sentiments spéciaux qui s’y rattachent.
Les catholiques, après beaucoup de tâtonnements, ont fini par s’accorder sur un mot ; mais, lorsque les protestants ont commencé, il y a une trentaine d’années, à traduire la Bible en chinois, les difficultés se sont de nouveau présentées.
Au théâtre de Bayreuth, le drame peut même enseigner beaucoup de choses : avant tout, l’art, si peu connu, de la déclamation poétique.
Sans doute cette science tiendra toujours beaucoup de la nature de l’art ; mais ne sera-t-elle point d’une exactitude suffisante pour en légitimer l’emploi ?
Beaucoup de peuples slaves ne regardent pas volontiers en face et ont une mimique très fausse.