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2395. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 406-407

En conséquence de ce principe, il s’est appliqué à développer le vrai sens, la véritable acception des mots qui ont entre eux une premiere ressemblance de signification, & c’est-là ce qu’il faut entendre par les mots synonymes.

2396. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 178-179

Evremont, vient de ce que Mairet s’étoit appliqué, dans cette Piece, à rendre les mœurs des personnages conformes à celles de son Siecle, ce qui ne pouvoit manquer de plaire aux Spectateurs : au lieu que Corneille, attaché au vrai goût de l’antiquité, n’avoit pas eu la complaisance de s’écarter de la nature, pour flatter les esprits frivoles.

2397. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 203-204

Style élégant & naturel, narration simple & intéressante, sentiments vrais & délicats, toutes les graces enfin qui peuvent parer un petit Ouvrage, s’y trouvent agréablement réunies.

2398. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 128-129

L'éloquence de ce Prélat a su se plier à tous les genres qu'elle a embrassés, & saisir le vrai caractere de chaque objet.

2399. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — S. — article » pp. 250-251

Nous avouerons qu'il en a besoin ; mais tout Lecteur sage, judicieux, oubliera volontiers l'expression en faveur des questions neuves qu'il discute dans son Ouvrage, & de la solidité avec laquelle il développe les vrais principes.

2400. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Avant-propos » pp. -

C’est faire apprécier au lecteur l’ensemble de toutes les tentatives, dans lesquelles les auteurs se sont essayé à voir avec des yeux autres que ceux de tout le monde ; à mettre en relief les grâces et l’originalité des arts mis au ban par les Académies et les Instituts ; à découvrir le caractère (la beauté) d’un paysage de la banlieue de Paris ; — à apporter à une figure d’imagination la vie vraie, donnée par dix ans d’observations sur un être vivant (Renée Mauperin, Germinie Lacerteux) ; à ne plus faire éternellement tourner le roman autour d’une amourette ; à hausser le roman moderne à une sérieuse étude de l’amitié fraternelle, (Les Frères Zemganno) ou à une psychologie de la religiosité chez la femme (Madame Gervaisais) ; — à introduire au théâtre une langue littéraire parlée ; — à utiliser en histoire des matériaux historiques, restés sans emploi avant eux, (les lettres autographes, les tableaux, les gravures, l’objet mobilier) ; — tentatives enfin, où les deux frères ont cherché à faire du neuf, ont fait leurs efforts pour doter les diverses branches de la littérature de quelque chose, que n’avaient point songé à trouver leurs prédécesseurs.

2401. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Perroneau » p. 172

La figure est un peu raide et droite, fichée comme elle l’aurait été par le maître à danser, position la plus maussade, la plus insipide pour l’art, à qui il faut un modèle simple, naturel, vrai, nullement maniéré, une tête qui s’incline un peu, des membres qui s’en aillent négligemment prendre la place ordonnée par la pensée ou l’action de la personne.

2402. (1898) XIII Idylles diaboliques pp. 1-243

Tout cela est peut-être vrai, — du moins c’est plausible. […] Ce n’est que trop vrai… À présent laisse-moi dormir. […] C’est vrai ! […] C’est vrai ! C’est vrai !

2403. (1890) Journal des Goncourt. Tome IV (1870-1871) « Année 1870 » pp. 3-176

Là-dedans, tombe gras et fleuri, le sénateur Maupas, en jaquette à petites raies bleues, culotté de blanc, guêtré de ventre de biche, un vrai sénateur d’opéra-comique, qui a l’amabilité de pacotille des gens officiels de tous les gouvernements. […] Il dit les larmes, les vraies larmes qu’il a versées à trente-neuf ans, à la suite d’une entrevue avec notre ministre des Affaires étrangères, à propos des exigences de la France, exigences, affirme-t-il, qui ont fait toute la dette de l’Egypte. […] Il y a la barricade classique en pavés, la barricade en sacs de terre ; il en est de pittoresques formées de troncs d’arbres — de vraies lisières de forêts poussées dans un mur ruiné. […] Il est question de l’intérieur aristophanesque du gouvernement de la Défense nationale, d’Arago que Saint-Victor appelle un vrai Pantalon de la Comédie italienne, de Mahias, de Gagneur, de… On parle de la publication de la Correspondance de l’Empereur. […] C’est ainsi qu’au-delà de Grenelle, Paris se terminait par une chaîne de montagnes avec l’apparence d’un vrai lac à ses pieds : montagnes et eaux faites d’une grande nuée violette aux crêtes d’argent.

2404. (1895) La comédie littéraire. Notes et impressions de littérature pp. 3-379

Il est vrai que les pauvres bœufs sont à l’abri des tentations de ce genre ! […] Et tandis que mon cher confrère me confessait ainsi son enthousiasme, je regardais les vrais Avignonnais et les vraies Avignonnaises assis sur le pas de leurs portes. […] Le poète s’abîme en Dieu, lui offre, avec de vraies larmes, ses douleurs. […] Il chercha sa voie dans le réalisme, c’est-à-dire dans l’étude minutieuse des faits, directement observés et placés en leur vrai cadre. […] Il avait, dans les moelles, cette étrange coquetterie qui le portait à dissimuler ses vrais sentiments.

2405. (1911) Lyrisme, épopée, drame. Une loi de l’histoire littéraire expliquée par l’évolution générale « Chapitre II. Vérification de la loi par l’examen de la littérature française » pp. 34-154

Nous en voyons aussi, il est vrai, les défauts, les répétitions, les clichés ; mais, plus près de nous, ne voyons-nous pas les clichés romantiques ? […] Le théâtre lui-même affirme son existence : il est vrai que nous en possédons bien peu de chose : le Jeu d’Adam, le Jeu de Saint-Nicolas de Bodel, le Théophile de Rutebeuf, le Jeu de la Feuillée et Robin et Marion d’Adam de la Halle. […] Cela est vrai de tous les domaines. […] Avant lui, il y a la farce et la comédie « régulière » ; ni l’une ni l’autre ne sont du vrai théâtre. […] On a dit, je le sais, que la France se ferme aux idées étrangères ; cela est exact, ou faux, selon les époques ; quand elle a tout donné, qu’elle paraît épuisée, elle s’ouvre à l’étranger ; puis elle semble s’isoler ; c’est que, mère toujours féconde, elle voue ses soins au fils qu’elle enverra, tel Yvain ou Lancelot, à travers la forêt magique des préjugés, à la recherche du vrai idéal. — L’exclusivisme est à de certains moments une nécessité de la concentration.

2406. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « XLIII » pp. 173-174

Le numéro de la Réforme qui contient l’article de Félix Pyat sur le prince des critiques a été si vite épuisé qu’on vient de réimprimer l’article en brochure au prix de quinze centimes (trois sous), et il est à tous les étalages : c’est une exposition au pilori, c’est une exécution publique à laquelle chacun assiste en se disant : c’est bien fait, c’est bien vrai !

2407. (1876) Chroniques parisiennes (1843-1845) « LXX » pp. 279-280

Quel que soit l’optimisme dont se piquent quelques gens d’esprit, ce qui nous semble à nous une vraie calamité publique de ce temps-ci, c’est la facilité avec laquelle les talents supérieurs eux-mêmes tournent au sophisme.

2408. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — A — Arvers, Félix (1806-1850) »

La langue est belle, la passion est vraie ; il faut y croire.

2409. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Borrelli, Raymond de (1837-1906) »

Philippe Gille De chaudes poésies patriotiques, de charmants sonnets, d’autres pièces en vers, voilà ce que contient le volume qu’un vrai poète, le vicomte de Borrelli, vient de publier sous ce titre : Les Dactyles.

2410. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — E — Ernault, Louis (1865-19..) »

Victor-Émile Michelet La conception de ce drame (Le Miracle de Judas) est très haute à la fois et très ingénieuse, œuvre de vrai poète.

2411. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lafargue, Marc (1876-1927) »

Il est vrai que cette prosodie est facultative, que certains poètes l’emploient de préférence et que l’on en cite même des exemples chez Lamartine.

2412. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — F. — article » pp. 311-312

Il est vrai que M. de Foncemagne lui avoit donné l’exemple de la modération.

2413. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 283-284

Où a-t-il pris, entre autres choses, que la Morale n’a jamais été développée avec plus de vérité & plus de charmes que de nos jours ; que ce sont nos Ecrivains modernes qui ont réduit les Romans à être l’image de la Nature & l’Ecole de la Vertu ; que nos Tragédies modernes ont plus de pathétique & d’utilité que celles de Corneille & de Racine ; que les maximes des Tragédiens de nos jours sont plus vraies, & inspirent plus d’humanité ?

2414. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — M. — article » pp. 295-296

Il est vrai que les Drames de M.

2415. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 487-488

Ses Dissertations sur le Tout est bien de Pope, sur l’Education, sur la vraie Philosophie, sont également les fruits d’un esprit sage, fait pour instruire autant que pour plaire.

2416. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome III « Les trois siècle de la littérature françoise. — P. — article » pp. 530-531

De tels Auteurs seront pour tous les temps de dignes objets d’admiration, ainsi que de vrais modeles.

2417. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — T. — article » pp. 357-358

Cependant le Public revoit avec plaisir celle-ci, parce que le sujet en est beau ; parce ce qu'il y a de l'action, une conduite assez réguliere ; parce que les sentimens en sont bien approfondis, & qu'il y regne en général un ton d'intérêt & de chaleur qui annonce de vrais talens La Scene d'Oreste & de Pylade est de la plus grande noblesse & du pathétique le plus attendrissant.

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