Quand on prend le volume des Fables à ce VIIe livre et qu’on se met à le relire de suite, on est ravi ; « c’est proprement un charme », comme le dit le poète dans la dédicace ; ce ne sont presque que petits chefs-d’œuvre qui se succèdent, Le Coche et la Mouche, La Laitière et le Pot au lait, Le Curé et le Mort, et toutes celles qui suivent ; à peine s’il s’en glisse, parmi, quelqu’une de médiocre, telle que La Tête et la Queue du Serpent. […] [NdA] Pour clore ce VIIe volume des Causeries selon la division que j’ai adoptée dans les volumes précédents, je devrais y faire entrer encore un article appartenant au semestre ; mais cet article étant le premier des trois que j’ai faits sur Bernis, j’ai dû le réserver pour le VIIIe volume ; et je donnerai ici, pour en tenir lieu, quelques pages sur La Fontaine dans lesquelles j’ai examiné une opinion singulière de M. de Lamartine.
Amédée Renée, publie en ce moment un volume, non plus de récit épisodique, mais de véritable histoire politique sur un sujet bien connu, tant de fois étudié, mais qui n’est jamais épuisé : Louis XVI et sa Cour 62. […] Renée eut à entreprendre ce tableau du règne de Louis XVI, qu’il mena jusqu’à l’époque de la Révolution : « C’est cet ouvrage que je réimprime, dit-il, après en avoir soumis le fond et la forme à une révision laborieuse, et l’avoir, en quelque sorte, renouvelé par des recherches et des documents nouveaux. » Ceux qui liront le volume de M.
Il est inséré dans le troisième volume du journal de cette Société. […] Personne ne sent plus vivement que moi la nécessité de publier plus tard toutes les observations et tous les renseignements sur lesquels ces conclusions se fondent, et j’espère le faire prochainement ; car je sais parfaitement qu’il est à peine une seule des opinions discutées dans ce volume, à laquelle on ne puisse opposer des arguments conduisant, en apparence, à des conclusions directement opposées.
Nous ne sommes d’ailleurs pas au bout de cette sorte de confession intellectuelle, la plus curieuse et la plus détaillée que je connaisse : « A cette première manière d’envisager le sujet, poursuis l’auteur, en a succédé dans mon esprit une autre que voici : il ne s’agirait plus d’un long ouvrage, mais d’un livre assez court, un volume peut-être ; je ne ferais plus, à proprement parler, l’histoire de l’Empire, mais un ensemble de réflexions et de jugements sur cette histoire ; j’indiquerais les faits sans doute et j’en suivrais le fil, mais ma principale affaire ne serait pas de les raconter ; j’aurais, surtout, à faire comprendre les principaux, à faire voir les causes diverses qui en sont sorties ; comment l’Empire est venu, comment il a pu s’établir au milieu de la société créée par la Révolution ; quels ont été les moyens dont il s’est servi ; quelle était la nature vraie de l’homme qui l’a fondé ; ce qui a fait son succès, ce qui a fait ses revers ; l’influence passagère et l’influence durable qu’il a exercée sur les destinées du monde, et en particulier sur celles de la France. […] Le 24 novembre 4 865, M. de Beaumont m’écrivait : « Vous vous rappelez peut-être qu’il y a cinq ans environ il a paru deux volumes de Tocqueville, intitulés : Correspondance et Oeuvres diverses inédites. […] « Michel Lévy vient de publier un autre volume de Tocqueville, intitulé : Nouvelle Correspondance, dont il a dû vous envoyer un exemplaire. Ce volume contient, je le reconnais tout de suite, quelques lettres où se montre, de la part de Tocqueville, une grande vivacité (que j’approuve du reste) contre la révolution de 1852. […] — Il y a, il est vrai, dans ce volume une partie (celle qui contient les lettres d’Amérique) dans laquelle doivent se trouver des incorrections : cependant je ne sais pas si cette Correspondance elle-même, adressée à ses plus proches et écrite dans l’abandon de la plus grande intimité, ne rachète pas ces négligences de style par la naïveté incomparable de ces premières et vives impressions… » Je répondis à M.
Comme archiviste, il a été conduit à publier les pièces relatives à la Succession d’Espagne sous Louis XIV, et aussi le volume récent sur Antonio Perez ; comme membre et secrétaire perpétuel de l’Académie des Sciences morales et politiques, il a prononcé des éloges d’hommes d’État ou de philosophes, et lu des mémoires approfondis sur certaines questions de l’histoire civile ou religieuse. […] Appliquant à ses propres travaux les conditions qu’il exige, et s’aidant de toutes les ressources dont il dispose, M.Mignet est ainsi parvenu à réunir pour base de son Histoire de la Réformation jusqu’à 400 volumes de correspondances manuscrites de toutes sortes : il y a là de quoi fixer avec précision bien des ressorts secrets, et couper court à bien des controverses. […] M.Mignet en avait fait d’abord, dans le Journal des Savants, des articles qu’il a réunis ensuite en volume (1845). […] Les deux volumes de Notices et Mémoires historiques (1843) qui contiennent le tribut payé par M.Mignet à titre de membre et d’organe de deux académies, et particulièrement de celle des Sciences morales et politiques, demanderaient plus d’espace pour l’examen que nous ne pouvons leur en donner ici. […] Dans la collection des Documents historiques ; il y a jusqu’ici quatre volumes in-4° publiés (1835-1842) : l’ouvrage entier en aura probablement huit.
Ses romans, en effet, avaient un cours prodigieux ; on les contrefaisait de toutes parts ; quelquefois on les continuait sous son nom, ce qui est arrivé pour le Cléveland ; les libraires demandaient du l’abbé Prévost, comme précédemment du Saint-Évremond ; lui-même, il ne les laissait guère en souffrance, et ses œuvres, y compris le Pour et Contre et l’Histoire générale des Voyages, vont beaucoup au-delà de cent volumes. […] On l’occupa successivement dans les diverses maisons de l’Ordre à Saint-Ouen de Rouen, où il eut une polémique à son avantage avec un jésuite appelé Le Brun ; à l’abbaye du Bec, où, tout en approfondissant la théologie, il fit connaissance d’un grand seigneur retiré de la cour qui lui donna peut-être la pensée de son premier roman ; à Saint-Germer, où il professa les humanités ; à Évreux et aux Blancs-Manteaux de Paris, où il prêcha avec une vogue merveilleuse ; enfin à Saint-Germain-des-Prés, espèce de capitale de l’Ordre, où on l’appliqua en dernier lieu au Gallia Christiana, dont un volume presque entier, dit-on, est de lui. […] Dès les premiers temps de son exil, nous voyons paraître de lui les Mémoires d’un Homme de qualité, un volume traduit de l’Histoire universelle du président de Thou, une Histoire métallique du royaume des Pays-Bas, également traduite. […] Chamfort rapporte que le chancelier Daguesseau n’avait précédemment donné à l’abbé Prévost la permission d’imprimer les premiers volumes de Cléveland que sous la condition expresse que Cléveland se ferait catholique au dernier volume.
Ces volumes sont encore recherchés, et les bibliophiles lui accordent à elle-même une place d’élite sur leur livre d’or, à côté des plus illustres connaisseurs dont les noms se sont conservés. […] Elle est représentée assise dans un fauteuil, tenant en main un cahier de musique, le bras gauche appuyé sur une table de marbre où sont posés une sphère et divers volumes. Le plus gros de ces volumes, qui touche à la sphère, est le tome IV de l’Encyclopédie ; à côté se trouvent rangés un volume de L’Esprit des lois, La Henriade et le Pastor fido, témoignage des goûts à la fois sérieux et tendres de la reine de ces lieux. Sur la table encore, au pied de la sphère, se voit un volume bleu renversé qui porte inscrit au dos : « Pierres gravées » ; c’est son œuvre.
Ses manuscrits et ses journaux furent trouvés classés et attachés, et la deuxième partie du 4e volume du Cosmos, dont, jusqu’à sa mort, il avait déjà fait imprimer sept feuilles, et qui devait en même temps renfermer une table détaillée des matières de tous les volumes, sera, nous en avons le ferme espoir, bientôt achevée par la main expérimentée d’un ami…… « Puisse ce livre, monument biographique commencé du vivant de Humboldt et pour lequel nous avons mis à profit ses actes et les œuvres de sa pensée, puisse ce livre, dont il a cordialement accueilli la troisième édition avec son complément nouveau, et qu’il a payé d’un mot de reconnaissance, ne pas être, aux yeux du monde, au-dessous du grand nom de Humboldt ! […] « Le premier volume de cet ouvrage renferme la partie la plus importante à mes yeux de toute mon entreprise, un tableau de la nature présentant l’ensemble des phénomènes de l’univers depuis les nébuleuses planétaires jusqu’à la géographie des plantes et des animaux, en terminant par les races d’hommes. […] Tout ce qui tient au détail des observations des faits particuliers, et aux souvenirs de l’antiquité classique, source éternelle d’instruction et de vie, est concentré dans des notes placées à la fin de chaque volume. […] XI Après cet humble portique, on entre, pendant tout le premier volume, dans une longue analyse, très mal placée, mais très bien rédigée, de ce qu’on peut appeler son cours de contemplation de la nature universelle. […] Dans le premier volume nous avons exposé, sous la forme d’un vaste tableau de la nature, ce que la science, fondée sur des observations rigoureuses et dégagée de fausses apparences, nous a appris à connaître des phénomènes et des lois de l’univers.
Plusieurs volumes, nouvelles et romans, l’ont suivi. […] Je ne vois rien de tel dans ses volumes de critique. […] Mais, Paul Adam, soixante volumes ne l’ont pas contenté. […] En trois volumes, en neuf cents pages, la vie de Cécile Pommier n’est pas finie. […] Cécile, dans les deux premiers volumes, a toutes ses gentilles qualités.
Thiers, laquelle décidément s’imprime, et dont les trois premiers volumes (contenant cette Histoire du Consulat tout entière) paraîtront ou à la fin de l’année ou tout au commencement de l’autre. […] — Un autre poëte, moins docte, plus facile et souvent aimable, Ulric Guttinguer, connu de nous pour avoir chanté autrefois notre lac, et qui vient aussi de rassembler ses vers en un seul volume sous ce titre : Les Deux Ages, cite, dans sa préface que nous avons sous les yeux, un passage de Jules Lefèvre, en l’accompagnant d’éloges qui prouvent au moins que tout n’est pas épine dans le sentier : il accorde sans hésiter à son confrère non-seulement la conscience poétique noble et puissante (ce qui n’est que juste), mais encore le génie intime et pénétrant. — Nous ne nous chargeons que de noter en courant : les Aristarques de l’avenir décideront.
Le volume qui contient Atala, René et Le Dernier Abencerage, renferme à peu près tout le génie de Chateaubriand artiste : si l’on y joignait, entre René et le Dernier Abencerage, la confession d’Eudore, extraite des Martyrs et contenant l’épisode de Velléda, on aurait toute son œuvre d’art en abrégé, exquise. […] Sainte-Beuve pour l’édition de ces trois ouvrages en un volume dans la Collection Michel Lévy.
Le poète-peintre-sculpteur Georges Lorin nous initiait à la primeur d’un volume en cours, Paris-Rose. […] Avec eux, s’isolait du commun des récitants, un poète tôt disparu, Charles Vignier, esprit subtil, dont il reste, sous ce titre un peu dédaigneux, Centon, un volume de vers blonds et vaporeux.
1842 C’est un de nos vœux qui s’accomplit aujourd’hui : nous avions désiré toujours qu’un volume contînt et rassemblât la fleur, le parfum de cette poésie si passionnée, si tendre, et véritablement unique en notre temps. […] Comme il n’y avait pas assez de pièces pour former un volume, on y ajouta la petite nouvelle en prose de Marie, qui se retrouva depuis imprimée dans les Veillées des Antilles (1821). […] Il m’est bien clair, quand je tiens ce volume-là, de cette date, qu’elle n’avait pu lire encore Lamartine, dont les Méditations ne paraissaient qu’au moment même. […] En extrayant cette douloureuse correspondance, je me suis souvent rappelé celle d’une autre femme-poëte, et dont il a été donné au public des volumes exquis, celle de Mlle Eugénie de Guérin. […] Dans des lettres à une amie, Mme Derains, elle revient sur cette misère des logements à trouver, et elle exprime en paroles vivantes le trouble moral et le bouleversement de pensées qui résulte de ces déplacements continuels : « Ma bonne amie, vous me dites des paroles qui résument des volumes que j’ai en moi.
Pour montrer cependant à quel point dans son esprit tout cela se rapportait à des cadres élevés, et quel ensemble il en serait résulté avec le temps, je veux donner ici, tel qu’on le trouve dans ses papiers, le plan d’un ouvrage en deux volumes, où seraient entrés, moyennant corrections, plusieurs des morceaux déjà publiés. […] Premier volume. […] Second volume. […] Pendant que Charles Labitte écrivait son volume sur la Ligue, le gouvernement faisait imprimer pour la première fois (dans la collection des Documents historiques) les Procès-verbaux des États généraux, réputés séditieux, de 1593 ; cette publication, confiée à M. […] Notre ami, toujours bienveillant et en éveil, s’était empressé à l’avance, dans une note de son volume, de signaler la prochaine publication de M.
Ce n’est pas seulement en Italie que Beyle a été un guide, il a donné en 1838 deux volumes d’un voyage en France sous le titre de Mémoires d’un touriste : un commis marchand comme il y en a peu est censé avoir pris, ces notes dont la suite forme un journal assez varié et amusant. […] Le premier volume a de l’intérêt, malgré la manière et les invraisemblances. […] Pendant son séjour dans l’État romain, tout en faisant des fouilles et en déterrant des vases noirs « qui ont 2700 ans, à ce qu’ils disent » (je doute là, comme ailleurs, ajoutait-il), il avait mis ses économies à acheter le droit de faire des copies dans des archives de famille gardées avec une jalousie extrême, et d’autant plus grande que les possesseurs ne savaient pas lire : J’ai donc, disait-il, huit volumes in-folio (mais la page écrite d’un seul côté) parfaitement vrais, écrits par les contemporains en demi-jargon. […] Dans ses Mémoires d’un touriste, Beyle, passant dans je ne sais quelle ville de Bourgogne, a dit : J’ai trouvé dans ma chambre un volume de M. de Balzac, c’est L’Abbé Biroteau de Tours.
Or, ce Dépôt qui n’est point gardé par un dragon à plusieurs têtes, comme le jardin des Hespérides ou comme les Archives des Affaires étrangères, mais où l’on est accueilli avec bienveillance et libéralité, contient, en ce qui concerne Louvois, une masse de correspondance qui va de 1661 à 1691 et ne remplit guère moins de neuf cents volumes. […] De même que M. d’Estrades, à l’époque de la conquête de Louis XIV, savait cette particularité si essentielle, ce secret des écluses dont la clef était à Muyden (mais il ne fut pas interrogé à temps), de même un homme dont on ne doit parler qu’avec bien de l’estime, le Père Griffet, continuateur du Père Daniel pour l’Histoire de France, l’excellent historien de Louis XIII, celui qui, sans l’exil qui le frappa avec tous les jésuites, allait nous donner un règne de Louis XIV de première main, le Père Griffet avait connu ces sources, y avait puisé et en avait tiré huit volumes de lettres qui sont imprimés (1760-1764) ; mais ces huit volumes, trop peu consultés eux-mêmes, sont peu de chose eu égard à l’immensité du dépôt. […] Les deux premiers volumes qui vont jusqu’à la paix de Nimègue, avaient seuls paru.
C’était bien le contemporain du Casimir Delavigne des Messéniennes, du Béranger des premières chansons ; le contemporain de Thiers écrivant sous un souffle heureux les premiers volumes de l’Histoire de la Révolution. […] J’ai voulu parcourir au Cabinet des Estampes le volume qui renferme les témoignages, un peu rassemblés pêle-mêle, de ses premiers essais et de ses débuts : patriotisme, sentiment, sentimentalité, gaieté, esprit, tout s’y heurte et s’y succède. […] Je continue de tourner les feuillets, j’achève mon volume d’estampes : des chevaux de poste anglais, des chevaux de fermes français ; des scènes de chasse, la plupart bourgeoises ; puis les portraits de nos célébrités du temps, le général Foy, Chauvelin, Talmà (rôle de Syilà dans le songé), Perlet (rôle de Rigaudin de la Maisoneh loterie) ; Mohammed-Ali, vice-roi d’Égypte, qui commençait à être populaire en France ; le général Quiroga ; — un très-beau dessin de Louvel, l’assassin du duc de Berry. Je sors de ce volume avec l’idée très-rafraîchie et très-présente de tout ce qui occupait en ces moments l’attention du public et de ce qui hantait l’imagination d’Horace Vernet.
Cousin avait pris d’emblée le meilleur, a publié récemment un livre sur la comtesse de Maure, l’amie de Mme de Sablé, sans assez se dire que le maître lui-même, en donnant tout un volume sur cette illustre marquise, avait excédé les proportions : une couple de chapitres eussent suffi. […] Édouard de Barthélémy ayant publié, depuis son La Rochefoucauld, un autre volume intitulé : Les Amis de la marquise de Sablé (1865), a mis en tête une Dédicace à une dame, et j’y trouve ces mots à mon adresse : « En travaillant, on est exposé à se heurter sur sa route à des inimitiés et à des jalousies plus ou moins franches, plus ou moins rudes. […] Aujourd’hui, dans ce volume des Amis de Mme de Sablé, il publie les restes des portefeuilles du médecin Valant, lesquels, en effet, n’étaient pas tout à fait vidés encore. […] Celui-ci a donné encore dans son volume plusieurs Réflexions diverses, inédites, dont la plupart auraient mérité de rester en oubli.
Dans les nombreux Salons qu’il a faits et qu’il est loin d’avoir tous recueillis en volumes, je prendrai presque au hasard quelques exemples pour bien définir sa manière et expliquer son procédé. […] C’est aussi de tous ses volumes de vers celui qui a le plus réussi, et peut-être, à y bien regarder, est-ce le recueil qui depuis les grands succès des Musset, des Hugo, des Lamartine, a eu le plus de débit ; il y en a eu jusqu’à quatre éditions. […] Jeune, il a aimé à la passion l’époque de Louis XIII ; il l’a fort étudiée, et son volume des Grotesques (1844) renferme une suite de portraits originaux et singuliers de ce temps-là. […] Il n’a pas pris soin d’observer la division dans son volume les Beaux-arts en Europe, et il a mis les deux articles sur Delacroix bout à bout.
Mme Campan, plus sévère en cela que tous les catalogueurs du monde, est allée jusqu’à dire d’elle « qu’il n’a jamais existé de princesse qui eût un éloignement plus marqué pour toutes les lectures sérieuses. » Soyez bien sûrs, Messieurs les savants, que, dans cette suite de volumes, même frivoles, que vous inventoriez si minutieusement, il y en a eu bien plus d’essayés que de lus, et bien plus d’oubliés encore que d’essayés. […] Il y avait déjà une saisie opérée à la poursuite du ministère public pour ce volume et quelques autres d’une même collection, sous l’imputation d’outrage à la morale publique. […] Je ne plaisante pas, il existe, — ou, pour parler plus exactement, il existait encore, il y a une quinzaine d’années, — à la Bibliothèque dite alors nationale, et dans le lieu le plus réservé, appelé l’Enfer, un volume relié aux armes de Marie-Antoinette et lui ayant appartenu, portant le mot d’Heures au titre. […] Évidemment, un jour que l’office lui avait paru trop long, elle avait eu l’idée de faire ainsi arranger le volume pour le prendre une autre fois et se désennuyer en le lisant.
Hachette de donner l’édition des Mémoires de Saint-Simon d’après le manuscrit, il en est sorti avec une quantité de remarques critiques et de notes rectificatives qu’il nous présente aujourd’hui réunies et coordonnées en un respectable volume. Ce volume est des mieux faits, des plus essentiels, et formera désormais un indispensable appendice des Mémoires de Saint-Simon. […] Lorsqu’en vertu d’un don obtenu du roi Charles X par le marquis, depuis duc de Saint-Simon, les Mémoires furent, pour ainsi dire, arrachés volume par volume du Dépôt des Affaires étrangères où ils étaient jalousement conservés, les lettres et pièces attenant aux Mémoires, mais qui n’étaient point formellement comprises dans le don royal, furent retenues.
Il intitule le joli volume de commentaires qu’il publie : La Comédie de La Bruyère. […] Le volume y gagnerait en clarté. […] Un volume in-18, en deux parties ; chez Dentu, Palais-Royal. […] Dans la Collection des grands Écrivains de la France, chez Hachette ; le premier volume du La Bruyère a paru.
Quoiqu’il ne soit pas de ces écrivains destinés jamais à devenir populaires, la publication première de ses deux volumes de Pensées et de Lettres, en 1842, a suffi pour le classer, dès l’abord, dans l’estime des connaisseurs et des juges ; il ne s’agit que d’étendre un peu le cercle de ses lecteurs aujourd’hui. […] Ce sont les volumes dont une seconde édition se publie aujourd’hui. […] Les premiers chapitres du premier volume ne sont pas ceux qui me plaisent le plus ; ils traitent de Dieu, de la création, de l’éternité, et de bien d’autres choses. […] À ce prix seulement, on pourra faire des volumes de M.