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2891. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1888 » pp. 231-328

Maintenant que je ne fume plus, pour remplir l’heure vide qui suit les repas, je bois de l’eau-de-vie. […] Aux tableaux qui suivent, ça devient une véritable bataille, au milieu de laquelle, sur la phrase de Mlle de Varandeuil : « Ah !

2892. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1891 » pp. 197-291

Bientôt tout se tait, tout s’apaise et commence la cérémonie du mariage civil, suivi d’un discours de Marmottan. […] Le chanoine de Lyon qui lui a donné des renseignements sur la messe noire, dit-il, lui a écrit que ces choses devaient lui arriver, et chaque jour, il lui mande ce qui suivra le lendemain, avec accompagnement d’ordonnances anti-sataniques pour s’en défendre.

2893. (1862) Portraits littéraires. Tome I (nouv. éd.) « George Farcy »

Deschamps : Que ne suis-je couché dans un tombeau profond, Percé comme Farcy d’une balle de plomb, Lui dont l’âme était pure, et si pure la vie, Sans troubles ni remords également suivie !

2894. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre premier. La structure de la société. — Chapitre IV. Services généraux que doivent les privilégiés. »

. — Maintenant parcourez la file des in-folios où se suivent de cinq ans en cinq ans les rapports des agents, hommes habiles et qui se préparent ainsi aux plus hauts emplois de l’Église, les abbés de Boisgelin, de Périgord, de Barrai, de Montesquiou ; à chaque instant, grâce à leurs sollicitations auprès des juges et du Conseil, grâce à l’autorité que donne à leurs plaintes le mécontentement de l’ordre puissant que l’on sent derrière eux, quelque affaire ecclésiastique est décidée dans le sens ecclésiastique ; quelque droit féodal est maintenu en faveur d’un chapitre ou d’un évêque ; quelque réclamation du public est rejetée102.

2895. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIIIe entretien » pp. 223-287

Les livres et les tableaux ont suivi ceux de Walter-Scott à l’encan des commissaires-priseurs de Londres et de Paris.

2896. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (2e partie) » pp. 305-367

« Il faut, dis-je à mes amis, confidents de ma pensée, il faut écrire pour ce peuple, dans une histoire impartiale, morale et pathétique à la fois, le commentaire vivant de sa première révolution, un Machiavel français, non dans l’esprit du Machiavel italien, mais dans l’esprit d’un Tacite moderne ; il faut prouver, par tous les faits de cette révolution, qu’en histoire, comme en morale, chaque crime, même heureux un jour, est suivi le lendemain d’une véritable expiation ; que les peuples, comme les individus, sont tenus de faire honnêtement les choses honnêtes ; que le but ne justifie pas les moyens, comme le prétendent les scélérats de théorie ou les fanatiques de liberté illimitée et de démagogie populacière ; que les plus justes principes périssent par l’iniquité des actes ; que la conscience ne subit pas d’interrègnes ; que la Providence est toujours là pour la venger, et que, si la Révolution de 1793 a noyé les plus belles pensées philosophiques dans le sang, c’est qu’elle est tombée des lèvres des philosophes dans les mains des tribuns, et des mains des tribuns dans les mains des Sylla et des César, lavant le sang dans le sang, et restaurant facilement la tyrannie, que les sociétés préfèrent justement aux crimes.

2897. (1886) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Deuxième série «  Leconte de Lisle  »

Toutefois l’obsession du Destin et le sentiment de la vanité de toutes choses ont suivi l’humanité dans ses immigrations vers l’Occident.

2898. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Conclusion »

Toute chose lui est comme un de ces portraits de maître qui, dans les musées, semblent suivre de l’œil les visiteurs, il n’y a pas dans la nature, telle qu’il la sent, d’objets inanimés ; tout a vie, et le sait ; il n’y a pas d’aspects, mais des visages.

2899. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

Qu’il ne s’attende point à la photographie décolletée du Plaisir : l’étude qui suit est la clinique de l’Amour.

2900. (1865) Les œuvres et les hommes. Les romanciers. IV « Ernest Feydeau » pp. 106-143

Elle est suivie par la description de la maison de la grand’mère de Catherine, où rien n’est oublié, ni le chat, ni le perroquet, ni même les mites du perroquet.

2901. (1922) Durée et simultanéité : à propos de la théorie d’Einstein « Appendices de, la deuxième édition »

Peu importe que ces effets ne suivent pas la même loi que ceux de la gravitation naturelle, qu’ils croissent proportionnellement à l’éloignement du centre, etc. : tout l’essentiel de la gravitation est là, puisque nous avons une action qui, émanant du centre, s’exerce sur les objets découpés dans le disque sans tenir compte de la matière interposée et produit sur tous, quelle que soit leur nature ou leur structure, un effet qui ne dépend que de leur masse et de leur distance.

2902. (1928) Les droits de l’écrivain dans la société contemporaine

Nous remercions vivement ces auteurs d’avoir aimablement autorisé les reproductions qui suivent. […] Suivra, en 1929, du même auteur, un Anatole France anecdotique.

2903. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1865 » pp. 239-332

Je les ai suivis dans l’atelier où ils venaient donner des renseignements, sur un nommé Soumy, un mort de leurs amis. […] Thierry tire de sa poche un numéro de la Gazette de France, et sur l’attaque qu’elle contient contre nous, suivie d’un curieux appel aux contribuables dont l’argent sert à monter une Henriette Maréchal, nous demande de retirer notre pièce.

2904. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

Quand il vit cela, il cessa, un certain temps, de rôder dans la montagne ; mais un jour que ma sœur était seule à la maison, parce que j’avais suivi Hyeronimo et Fior d’Aliza au ruisseau pour tondre les brebis et pour laver avec eux les toisons, un petit monsieur sec, mince et noir comme un homme de loi ou comme un huissier, entra dans la cabane en saluant bien bas et en présentant un papier à ma belle-sœur.

2905. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Figurines (Deuxième Série) » pp. 103-153

Il lui donne de bons conseils, qu’il sait qu’elle ne suivra pas.

2906. (1864) William Shakespeare « Première partie — Livre IV. Shakespeare l’ancien »

Vous pouvez suivre sur la carte cette traînée de flamme annonçant Agamemnon à Clytemnestre.

2907. (1856) Cours familier de littérature. I « Digression » pp. 98-160

« Lève-toi, me dit-elle, et reconnais en moi « La vierge des combats, le sauveur de son roi ; « Celle qui déserta sa tranquille chaumière « Pour suivre de l’honneur le périlleux chemin ; « Celle qui délivra la France prisonnière,             « Et qui porte encor dans sa main              « Et sa houlette et sa bannière. » …………………………………………………… Elle dit, et bientôt, du nuage voilée, L’héroïne s’enfuit sur la route étoilée.

2908. (1857) Articles justificatifs pour Charles Baudelaire, auteur des « Fleurs du mal » pp. 1-33

Tertullien et Bossuet ont suivi au-delà du cadavre les traces du néant de l’homme.

2909. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVIe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (2e partie) » pp. 417-487

On se demande si, quand l’état de mariage les fait suivre forcément hors du foyer de la famille un maître ou un époux qui les assujettit à son empire, elles doivent emporter dans des familles étrangères la propriété héréditaire de leur propre famille.

2910. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (3e partie) » pp. 81-152

Sa vie et ses œuvres (3e partie) I Suivons maintenant la comtesse d’Albany : Le lendemain de la mort d’Alfieri, rien ne change dans la demeure du poète.

2911. (1880) Les deux masques. Première série. I, Les antiques. Eschyle : tragédie-comédie. « Chapitre II, grandeur et décadence de Bacchus. »

Comos le suit, éclatant de rire jusqu’aux oreilles, comme le Masque ébauché de la comédie, qu’il essaye de temps en temps à son front hardi.

2912. (1902) Les œuvres et les hommes. Le roman contemporain. XVIII « Edmond et Jules de Goncourt »

Cette scène, effrayante comme un tour de force merveilleusement accompli, et qui fait se demander par quoi va continuer et finir un roman qui commence ainsi, n’est suivie d’aucune autre qui montre, en le développant, le caractère de cette fille singulière et gâtée, qui philosophe en caleçon, au bain, avec un homme, et qui a dix-sept ans !!!

2913. (1896) Les origines du romantisme : étude critique sur la période révolutionnaire pp. 577-607

Une brochure racontant l’amitié d’un lion et d’un chien, venant d’Afrique, se vendit à plusieurs éditions ; les concerts donnés à l’éléphant mélomane, pris dans les jardins du roi de Hollande, étaient très suivis.

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