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2804. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque (2e partie) » pp. 81-155

« C’est toi que je vis autrefois, animée d’une honnête et pure flamme, errer parmi les pelouses et les violettes, marchant non comme une simple femme, mais comme se meuvent les anges, fantôme de celle qui ne me fut jamais si présente qu’aujourd’hui !

2805. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLIIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre (2e partie) » pp. 5-80

Lisons ensemble ce simple et magnifique prologue des Soirées ; c’est le premier morceau de plume que l’écrivain me lut à moi-même, pour consulter mon goût inexpérimenté, sous les platanes de Chambéry.

2806. (1860) Cours familier de littérature. IX « XLIXe entretien. Les salons littéraires. Souvenirs de madame Récamier » pp. 6-80

C’était une cour, mais un peu vieille cour ; les meubles étaient simples et usés ; quelques livres épars sur les guéridons, quelques bustes du temps de l’Empire sur les consoles, quelques paravents du siècle de Louis XV en formaient tout l’ornement.

2807. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIVe entretien. Cicéron (3e partie) » pp. 257-336

« Si l’on demande pourquoi donc j’ai pensé si tard à écrire dans ce genre-ci, ma réponse est simple.

2808. (1868) Cours familier de littérature. XXVI « CLIIIe entretien. Madame de Staël. Suite. »

XXIX « Quelques tribuns voulaient établir dans leur assemblée une opposition analogue à celle d’Angleterre et prendre au sérieux la Constitution, comme si les droits qu’elle paraissait assurer avaient eu rien de réel, et que la division prétendue des corps de l’État n’eût pas été une simple affaire d’étiquette, une distinction entre les diverses antichambres du consul dans lesquelles des magistrats de différents noms pouvaient se tenir.

2809. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

XI Saint-Évremond n’avait jamais ni imprimé, ni recueilli, ni vendu ses légers ouvrages ; il ne travaillait pas, il s’amusait ; il s’en rapportait au vent pour disséminer çà et là ou pour laisser tomber à terre ses feuilles éparses, simples badinages, la destinée de son talent n’étant, selon lui, que de faire sourire ses amis.

2810. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « III. M. Michelet » pp. 47-96

Du reste, n’était-ce pas tout simple que dans une époque d’égalité et d’orgueil chacun cherchât ses titres de noblesse sous les débris que la Révolution a faits ?

2811. (1858) Cours familier de littérature. VI « XXXIe entretien. Vie et œuvres de Pétrarque » pp. 2-79

On le voyait toujours simple et modeste avec une figure si séduisante, ses mœurs étaient pures et irréprochables, son éloquence naturelle était entraînante et irrésistible, on aurait dit qu’il tenait les cœurs dans sa main et les tournait à son gré ; plein de candeur et de franchise, ses lettres et ses entretiens découvraient tout ce qu’il avait dans l’âme, on croyait y lire… » V Heureux en amitié, le jeune poète ne le fut pas moins en amour.

2812. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Mais la faculté de sentir, d’aimer, de souffrir, qui est la plus belle des facultés du cœur, n’est pas la plus forte des qualités de l’esprit : la preuve en est que la plus simple des femmes sent, aime et pleure ; mais le génie seul pense et plane au-dessus de ses propres impressions pour les contempler et pour les juger avec la sublime impassibilité d’un dieu.

2813. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXIIe entretien. Cicéron » pp. 81-159

Et, puisqu’il s’agit de la mort de Clodius, imaginez, citoyens (car nos pensées sont libres, et notre âme peut se rendre de simples fictions aussi sensibles que les objets qui frappent nos yeux), imaginez, dis-je, qu’il soit en mon pouvoir de faire absoudre Milon sous la condition que Clodius revivra… Eh quoi !

2814. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

« Il a été enseveli où le furent avant lui tant de personnes célèbres, à Sainte-Croix, près de l’autel du Saint-Esprit, sous une simple pierre, en attendant le mausolée digne de tous deux que lui fait élever Mme la comtesse d’Albany, non loin de Michel-Ange.

2815. (1922) Enquête : Le XIXe siècle est-il un grand siècle ? (Les Marges)

le xviie  siècle, lui-même, n’est pas aussi simple, aussi uniforme que se l’imagine M. 

2816. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre septième »

On en veut beaucoup à la Rochefoucauld, c’est tout simple ; ce sont en grande partie ses originaux qui réclament ; ils ont leurs raisons pour croire qu’à vouloir expliquer toutes les conduites des hommes par l’intérêt, on les calomnie.

2817. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Parmi les jeunes gens, surtout ceux de la cour, coutumiers d’exagération et d’extravagance, c’est un luxe de joyaux, de plumes, qui scandalise les gens simples ; c’est une débauche de formes bizarres et indécentes auxquels les bons chroniqueurs de l’époque attribuent les malheurs de la France.

2818. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

Il se déchaîne contre la poésie vide des Chinois, des Orientaux… À son appui vient Berthelot, un fort chimiste, un monsieur qui décompose et recompose les corps simples, une espèce de bon Dieu en chambre, quoi !

2819. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1868 » pp. 185-249

Condamné à vivre avec lui, j’achèterais un revolver, et je lui dirais : « Ecoutez, au premier mot de votre part qui ne sera pas simple, je vous brûlerai la cervelle ! 

2820. (1888) Journal des Goncourt. Tome III (1866-1870) « Année 1869 » pp. 253-317

Une simple pierre portant son nom et deux dates, sa naissance et sa mort.

2821. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIe entretien. Littérature italienne. Dante. » pp. 329-408

C’est que le récit est simple, court, candide comme la confession de deux enfants.

2822. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIe entretien. Examen critique de l’Histoire de l’Empire, par M. Thiers (3e partie) » pp. 249-336

Telles étaient ses pensées en 1810, et, cherchant de bonne foi à les réaliser, il imaginait le blocus continental qui devait contraindre l’Angleterre à la paix par la souffrance commerciale, s’efforçait de soumettre la Hollande à ce système, et, celle-ci résistant, il l’enlevait à son propre frère, la réunissait à son empire, et donnait à l’Europe, qu’il aurait voulu calmer, l’émotion d’un grand royaume réuni à la France par simple décret.

2823. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCIXe entretien. Benvenuto Cellini (1re partie) » pp. 153-232

Je considérais avec étonnement quelle est la force de la puissance divine dans les âmes simples et croyantes avec ferveur, auxquelles Dieu accorde de faire tout ce qu’elles s’imaginent ; et j’espérais la même grâce de Dieu, à cause de mon innocence.

2824. (1864) Cours familier de littérature. XVII « Ce entretien. Benvenuto Cellini (2e partie) » pp. 233-311

Les deux hommes que je soupçonnais de m’avoir mal servi lui dirent que j’étais plus qu’un diable ; car un simple diable n’aurait pu venir à bout de ce que j’avais fait.

2825. (1858) Cours familier de littérature. V « XXVIe entretien. Épopée. Homère. — L’Iliade » pp. 65-160

Le récit de cette entrevue est simple comme la Bible, et dialogué comme une légende populaire du moyen âge.

2826. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins » pp. 185-304

Dupin et les révolutionnaires orléanistes de 1830 pensent qu’une régence était si facile et si simple à faire, et à faire durer huit jours seulement, que ne la faisaient-ils eux-mêmes ?

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