L’attitude de l’un et de l’autre y répond exactement à leurs fonctions respectives dans les sociétés occidentales : elle, pliante, à demi blottie, se prêtant avec une soumission volontaire aux mouvements qu’il imprime ; lui, plus ferme sur ses jarrets, la tête plus droite, commandant et dirigeant les évolutions, enfermant sa compagne dans une étreinte qui à la fois la détient et la défend, et, là comme au foyer, jouant son rôle de protecteur respectueux et tendre.
L’Europe nous eût répondu par le plus énergique non possumus ; soit : mais, ce refus enregistré, la France se retrouvait, dans le concert européen, en une tout autre posture morale.
Dumur de répondre à un critique allemand, qui avait pris son œuvre pour « un vulgaire et romantique emballage » : « Je n’ai pas voulu autre chose que de vous épater », et il ajoutait : « Il n’y a rien qui me fasse rigoler comme de voir pester les gens rageurs. » Pourtant personne ne s’est avisé jusqu’ici de ranger M.
Appendice à la précédente conférence Un cheik afghan, remarquablement intelligent, de passage à Paris, ayant présenté dans le numéro du 18 mai 1883 du Journal des Débats des observations sur la conférence précédente, j’y répondis le lendemain, dans le même journal, ainsi qu’il suit.
Pour répondre à cette question, il faut se rappeler qu’un individu n’a d’action sur la masse d’un peuple que si on lui reconnaît une certaine supériorité.
Corneille, dans sa querelle contre Scudéry au sujet du Cid, répondit par un rondeau à un cartel que Scudéry lui avait proposé.
Aussi ne pouvons-nous trouver notre repos que dans l’universel, dont la possession répond à l’acte le plus intense et le plus ordonné de notre pensée même.
Nul ne peut répondre d’achever ce qu’il a commencé, pas une minute de continuation certaine n’est assurée à l’œuvre ébauchée ; la solution de continuité, hélas !
Mais je l’entends qui me répond, et qui est-ce qui eût osé regarder cela ?
répond Ahmed, aujourd’hui je veux rester tranquille ». — La femme a beau lui demander pardon et insister pour qu’il se prête à son désir. — « Non, dit-il, je ne le veux pas ».
Après la satire de Laprade, à laquelle, du reste, Augier a répondu en une prose qui valait ses vers ; après ce dernier coup de pied des académiciens entre eux, que peut-il arriver à Émile Augier en fait de claque scandaleuse ?
“C’est un polisson”, me répondit-il, et je m’en suis tenu là. […] ” Et l’autre répondait : “J’ai moins d’années à vivre : frappe au cœur, et n’y pense plus !” […] — Moi, répondis-je avec la farouche et injuste impétuosité de la jeunesse, je sais nager ! […] Certes, Proust répondait donc et répond à un besoin, à un goût ; il a fait du nouveau, du nouveau qu’on attendait, qu’on désirait. […] André Berge répond-il que, lorsque l’auteur sait composer, est adroit, comme MM.
Écoutez-le répondre à Saint-Victor qui lui reproche un éloge de Ponsard. « Oh ! […] » répond-elle. « Laisse-moi te regarder, Georges. […] Il répond dans la Quotidienne, inaugurant ainsi la « Petite Correspondance » de la quatrième page des journaux : « M. de B. a reçu l’envoi qui lui a été fait. […] … » Ne lui répondez pas que la civilisation de l’Egypte constitua un miracle de durée, que celle du moyen âge fut un des chefs-d’œuvre de la nature politique. […] Il ne répond pas à cette question, et il ne pouvait pas y répondre.
Racine répondait aux censeurs par d’excellents ouvrages : la mode est aujourd’hui de leur répondre par des injures. […] Il répond à toutes les autres critiques dont on l’accablait alors, du ton d’un homme supérieur, et sa réponse est elle-même une satire assez vive des tragédies de ce temps-là, et même de celles de Corneille. […] Ce ne sont point des conjectures, mais des effets : répondre à de sages réflexions par un persiflage d’étourdi, ce n’est pas un trait de grandeur ni d’héroïsme. […] Et il répond : C’est une toux d’amour. […] On faisait ce reproche à l’auteur, même de son temps, et il y répondait en sophiste : action filée avec art, disait-il, vaut mieux que des tirades parasites et des lieux communs de morale.
À cet argument nous n’avons rien à répondre, sinon qu’il se détruit dans l’excès de sa prétention. […] Un péripatéticien répondrait : Dans les choses. […] Je n’hésite point à répondre : par l’un et par l’autre. […] La figure de Chabot est de toute beauté, comme pour répondre à sa réputation, mais c’est la beauté d’un mourant. […] Au remords dans notre propre cœur répond la honte dans cette seconde âme que nous nous sommes faite et qui s’appelle l’opinion publique.
— Elle l’a fait, répondit le poète, tant qu’elle a pu. […] Quant à Saint-Gelais, il répondit par un sonnet flatteur. […] Il répondit en parlant du nez : — Les antiquités de Cour, mesdames. […] Dircé lui répond sur le même ton, et tous les deux recommencent. […] Je réponds : soyez certains que la prose anglaise de Shakespeare, là où elle est, demande le vers français.
Alors une de ces dames lui dit que, si elle avait fait un pareil écrit, elle serait une sainte ; mais l’auteur, en moraliste avisé, répondit qu’il y a un pont bien large de l’esprit au cœur.
Le vilain n’écrit guère, et l’on n’écrit guère pour lui : deux voix en somme firent à travers les siècles le grand concert de la littérature française, celle de la bourgeoisie et celle de l’aristocratie, se répondant, se mêlant, se recouvrant en mille façons, toujours distinctes et reconnaissables à leur timbre singulier, qui ne s’efface même pas dans l’uniformité ecclésiastique.
, germes grâce auxquels, à une époque future, la civilisation et tous les bienfaits qui en découlent se substitueront à la barbarie. » On a envie de répondre amen.
À ceux qui insistent, aujourd’hui, sur l’infériorité des femmes, sur leur incapacité foncière et pour ainsi dire organique, il suffit de répondre par ce nom-là, une femme tout uniquement de génie, mieux que George Sand, trop consacrée, et qui, vraiment, ne fut, elle, qu’un homme de lettres.
Les mouvements automatiques, qui répondent à peu près à ceux que, de nos jours, on appelle réflexes (mouvements du cœur, des poumons, etc.), dépendent, suivant Hartley, de vibrations qui viennent du cerveau.
» — Et Prométhée leur répond : — « Les trois Parques et les Érynnies à la mémoire fidèle. » — Héraclite, cité par Plutarque, disait que « si le Soleil s’avisait de franchir les bornes qui lui sont proscrites, les Érynnies, agents de la Justice, sauraient bien lui faire rebrousser chemin. » — Dans l’Iliade, Xanthos, un des chevaux divins d’Achille, prend une voix humaine pour prédire sa mort au héros rentrant dans la guerre de Troie : mais les Érynnies, indignées de cette violation des lois naturelles, accourent aussitôt, et font taire impérieusement l’animal qui ose usurper la parole réservée aux hommes.
Quelqu’un lui demandant à propos, de son livre des Attouchemens impurs & de toutes les matières licencieuses qu’il y traite, comment il avoit pu choisir de tels sujets : Je ne sçais , répondit l’abbé, mais je n’ai jamais pratiqué rien de pareil.