Edouard Rod montre « que l’esthétique de Wagner, très consciente et très réfléchie, est la résultante logique de l’esthétique allemande, et qu’elle est liée par tous ses points essentiels avec les principales théories de l’art que l’Allemagne a produites depuis le siècle dernier. » Tout d’abord, il établit ce fait que « en Allemagne, inversément à la marche habituelle, la poétique précède toujours la poésie. […] De même encore, Hegel et Wagner sont tous deux extrêmement préoccupés de l’action de l’art dramatique sur le public : le premier, dans le parallèle qu’il établit entre la poésie dramatique chez les anciens et chez les modernes, a marqué, dans le drame ancien « le caractère général éleve du but que poursuivent les personnages » en opposition avec la passion personnelle qui « fait l’objet principal » du drame moderne ; ailleurs, il assigne à l’art, une mission nationale.
L’antique, l’éternel précepte : « Si tu veux me toucher, sois ému toi-même », est abrogé au nom du grand art, et le principal souci de ces grands artistes, c’est la crainte de conserver quelque chose d’humain. […] La principale différence entre la fille du père Rouault et la fille d’Hamilcar Barca, c’est que Salammbô est décidément somnambule.
Un des principaux titres de Sieyès, avec l’abolition des privilèges, et qui n’en est qu’une application et une conséquence, ç’a été la destruction des barrières des provinces, la nouvelle division égale du territoire par départements, d’où est sortie plus entière et définitive l’unité de la France ; il en a été le promoteur et l’un des grands coopérateurs. […] [NdA] Remarquez comme Sieyès a compris, présagé tous les temps principaux de la Révolution, et les a marqués par des mots qui restent : À la veille de la convocation des États généraux, il demande : Qu’est-ce que le tiers état ?
Ce qui fait la principale valeur de cette distinction, c’est qu’elle met en pleine lumière une vérité importante, à savoir que la parole intérieure n’est pas un simple écho de la parole extérieure, un fait de répercussion ou de continuation sans but. […] Aussi devient-il sans peine une chose de l’âme, et la parole intérieure est bientôt pour la conscience le phénomène principal de la pensée [ch.
Peter Maurice examina — si une chose si violente peut s’appeler de ce nom si calme : examiner, — les principaux écrits puséystes, les Tracts en général, et en particulier ceux qui traitent de la succession apostolique, la lyra apostolica, enfin les idées admises de plus en plus par les anglo-catholiques sur le service divin, les cérémonies, les vêtements, etc., idées qui doivent rappeler bien douloureusement à un protestant comme Peter Maurice toutes les abominations de la Babylone écarlate. […] V. l’ouvrage de l’abbé Rohrbacher sur les Principales conversions parmi les protestants et les autres religionnaires, depuis le commencement du xixe siècle.
Et la raison principale m’en paraît être que le procédé dont il usa est beaucoup plus de notre temps que de celui où il vécut. […] Dominique est une sorte d’autobiographie de Fromentin, et les scènes principales se passent dans les environs de La Rochelle.
On compte même parmi les Romanciers de cette capitale du monde, beaucoup de ses principaux personnages : des Préteurs, des Pro-Consuls, des Consuls, & même des Empereurs. […] J’ai puisé mes principaux personnages dans une sphere qui semble être d’abord des plus communes.
Le récit de Rulhière si piquant et tant contesté est aujourd’hui vérifié, dans son esprit du moins et dans ses circonstances principales.
A chaque grande révolution politique et sociale, l’art, qui est un des côtés principaux de chaque société, change, se modifie, et subit à son tour une révolution, non pas dans son principe tout à fait intérieur et propre, qui est éternel, mais dans ses conditions d’existence et ses manières d’expression, dans ses rapports avec les objets et les phénomènes d’alentour, dans la nature diverse des idées, des sentiments dont il s’empreint, des inspirations auxquelles il puise.
Rien ne sert en effet de noter exactement tout le détail d’un événement, si l’on n’en a en soi-même une représentation imaginaire, où toutes les circonstances se groupent autour du fait principal, étagées selon leur importance, par plans successifs, plus ou moins noyés d’ombre ou baignés de lumière.
Deux moments principaux dans le xviiie siècle.
Principales tragédies : Oedipe 1718, Brutus 1730, Zaïre 1732, la Mort de César 1731, Alzire 1736, Mahomet 1742, Mérope 1743, l’Orphelin de la Chine 1755, Tancrède 1760, les Seythes 1767, les Guèbres 1769. — À consulter : F.
Le Canon des livres saints se composait de deux parties principales, la Loi, c’est-à-dire le Pentateuque, et les Prophètes, tels que nous les possédons aujourd’hui.
Un des principaux défauts de la race juive est son âpreté dans la controverse, et le ton injurieux qu’elle y mêle presque toujours.
Hanan fut l’acteur principal dans ce drame terrible, et bien plus que Caïphe, bien plus que Pilate, il aurait dû porter le poids des malédictions de l’humanité.
Voltaire l’indique à l’année C’est plus de deux ans trop tard, « Dès l’an 1669, dit-il, madame de La Vallière s’aperçut que madame de Montespan prenait de l’ascendant sur le roi. » Si la liaison du roi avec madame de Montespan n’avait commencé qu’en cette année, deux événements principaux de la période que nous parcourons, perdraient leur caractère et leur importance, savoir : la maladie dont est morte madame de Montausier, et la représentation de l’Amphitryon de Molière.
Hippias, le fils de Pisistrate, réfugié à Suse, était devenu le conseiller de Darius, et le petit tyran déchu poussait le grand despote à la guerre, pour restaurer son principal sur les ruines de sa patrie subjuguée.
L’image projetée dans la conscience par l’éducation, principal moyen du Bovarysme. — la notion, fortune abstraite et humaine de l’image — III.
C’est ce groupe, ses principaux représentants, sa formation, sa durée, sa condition, ses mœurs, que la synthèse sociologique devra retrouver avec de délicats procédés d’enquête, conjecturant, décrivant, résumant, agglomérant les données les plus hétérogènes, parvenant enfin à exprimer visiblement les créatures dans lesquelles a vécu l’esprit de l’œuvre et de son auteur.
Mais dès que les mouvemens de leur coeur qui opere mécaniquement, viennent à s’exprimer par leur geste et par leur contenance, elles deviennent, pour ainsi dire, une pierre de touche qui donne à connoître distinctement si le mérite principal manque ou non dans l’ouvrage qu’on leur montre ou qu’on leur lit.
Cette sévérité qui simplifie est le caractère principal de son œuvre tout entière.
C’est le service public, comme il convenait, du reste, qui a été la visée principale du docteur Favrot dans son livre des Inhumations 38.
A nos yeux, à nous qui ne croyons pas que l’Art soit le but principal de la vie et que l’esthétique doive un jour gouverner le monde, ce n’est pas là une si grande perte qu’un homme de génie ; mais nul n’est dispensé d’être une créature morale et bienfaisante, un homme du devoir social ; c’est là une perte qu’on ne rachète point !