Partant de faits certains, nous serons moins exposés à nous égarer plus tard dans des hypothèses ; ou si, en remontant à l’état primitif, nous tombons dans quelque erreur, nous pourrons et la reconnaître et la réparer à l’aide de la vérité que nous aura donnée une observation impartiale ; toute origine qui n’aboutira pas légitimement au point où nous en sommes est par cela seul convaincue d’être fausse, et méritera d’être écartée16. […] La vérité en nous est l’objet de nos conceptions et de nos désirs ; dans Dieu, elle est un de ses attributs, comme la justice, la sainteté, la charité, ainsi que nous le verrons plus tard. […] Elle s’en étonne plus tard, et elle entreprend, à l’aide de la liberté dont elle est douée, de faire le contraire de ce qu’elle a fait, de nier ce qu’elle avait affirmé. […] D’abord Rabelais et Montaigne ; plus tard, Descartes, Pascal et Malebranche ; La Rochefoucauld et La Bruyère ; Retz et Saint-Simon ; Bourdaloue, Fléchier, Fénelon, Bossuet ; ajoutez tant de femmes éminentes, à leur fête Mme de Sévigné ; et cela, en attendant Montesquieu, Voltaire, Rousseau et Buffon127.
Ce fut alors qu’on vit paraître, dans le Corsaire, des nouvelles à la main qui avaient charmé la famille de Noé pendant sa navigation diluvienne, et qui plus tard avaient fait les délices des grognards d’Agamemnon au bivouac de Troie. […] Quelques jours plus tard, le directeur fit cette remarque, que les gens qui applaudissaient l’acteur B… se disputaient dans le parterre avec ceux qui applaudissaient madame D…, et réciproquement.
Depuis sa mort, le fils de notre divin Racine en fit des éloges mérités, en versifia des fragments dans notre langue ; et plus tard, notre célèbre Delille, par une traduction qui devient un nouvel honneur pour ce poète, a généreusement payé l’hospitalité qu’il reçut des Anglais.
Plus tard, c’est le riche que le romancier mettra en contact avec le pauvre, et le patron avec l’ouvrier, le peuple avec la bourgeoisie, pour instituer ce que M. […] Et d’abord, ce n’est pas la ville qu’elle s’attache à décrire pour y loger les habitants ; ce sont les habitants qu’elle nous fait connaître, et qui plus tard, agissant sous nos yeux, selon leurs mœurs et dans la direction de leurs instincts, nous promèneront assez de par la ville. « La religion des Dodson consistait à respecter tout ce qui était selon la coutume, et respectable : il fallait être baptisé, autrement, on ne pouvait être enterré dans le cimetière, ni prendre les sacrements avant la mort ; … mais il était tout aussi nécessaire d’avoir à ses funérailles les porteurs de manteaux les plus convenables et des jambons bien préparés, comme aussi de laisser un testament inattaquable.
Huysmans remet à plus tard son livre sur Hambourg.
— Aucune vibration ; et non plus cette terne et dense profondeur qu’inventa plus tard Cézanne. […] Elle donnera peut-être plus tard quelque embarras aux faiseurs de classifications.
Peel, Lodge, Marlowe, Jonson, Shakspeare, Heywood sont acteurs ; la plupart des détails qu’on a sur leur compte sont tirés du journal d’Henslowe, un ancien prêteur sur gages, plus tard bailleur de fonds et imprésario, qui les fait travailler, leur accorde des avances, reçoit en nantissement leurs manuscrits ou leur garde-robe.
Quoi qu’il arrive, on sera celui qui a été le témoin d’un caprice de la nature, celui qui, plus tard, racontera cela aux enfants incrédules.
On pourrait même croire qu’il serait à propos de s’en tenir à cette signification, parce que le latin étant une langue que l’on apprend ordinairement dès l’enfance, on y est pour l’ordinaire plus versé que dans une langue étrangère vivante que l’on apprend plus tard et plus imparfaitement, et qu’ainsi un auteur de dictionnaire traduira mieux d’anglais en latin que d’anglais en français ; par ce moyen la langue latine pourrait devenir en quelque sorte la commune mesure de toutes les autres.
Plus tard, sans aucun doute, il nous étalera, dans des peintures achevées, les prodigieuses magies de l’air et de l’eau.
Peut-être les reprendra-t-il plus tard dans d’autres livres, pour composer avec elles des personnages nouveaux qui apparaîtront comme des extraits ou plutôt comme des compléments du premier ; mais presque toujours ceux-ci auront quelque chose d’étriqué en comparaison du personnage originel.
Le physicien légitimera plus tard cette opération en ramenant, autant que possible, les différences de qualité à des différences de grandeur ; mais, avant toute science, j’incline à assimiler les qualités aux quantités, comme si j’apercevais derrière celles-là, par transparence, un mécanisme géométrique 82.
Onze ans plus tard, à Birmingham, ils saccagèrent et détruisirent les maisons des libéraux et des dissidents, et le lendemain on les trouva, par tas, ivres morts le long des chemins et dans les haies.
Plus tard, ajoute-t-elle, je me souviendrai des temps où j’étais avec toi, « lorsque nous étions deux à jouer dans mon âme ».
n’est autre, n’est que l’essai laborieux, contourné, linéaire, pénible, plusieurs fois maladroit, qui dans le même recueil, deux ans plus tard, dans Mil huit cent onze !
Surtout nous avons presque laissé de côté ces Intuitions admirables, mais un peu fuyantes, que Plotin devait plus tard ressaisir, approfondir et fixer.
Et, plus tard, à la vue de Mâtho vaincu, supplicié et mourant, de Mâtho qu’elle aime et qu’elle perd du même coup, s’échappera-t-il un cri de sa poitrine, un cri de passion ou seulement de pitié ? […] on aura plus tard à la purger des scories et des négligences qui sont dans l’intérieur ; mais elle existe d’ores et déjà, elle est, comme l’enfant nouveau-né qu’on lavera tout à l’heure ; 2º ceux en qui la pensée arrive pas à pas, par fragments, enveloppée d’une sorte de nuage, qui ne la voient pas pleinement, qui ont besoin de lui chercher une expression.
On peut être rejeté, critiqué ; passer pour bisarre pendant dix ou vingt ans, & avoir raison un peu plus tard ; les exemples ne manquent point.
Le seul parti qui restait à prendre dans ces horribles circonstances, c’est, dit un homme de grand sens, celui qu’on prit plus tard, de délivrer le monde d’un monstre ; mais, ajoute-t-il, les seuls hommes de la terre à qui il n’était pas permis de tuer Néron, c’étaient Sénèque et Burrhus. […] Grimm, dans sa Correspondance, disait (mars 1782) : « La liberté a été portée fort loin dans plusieurs endroits de cette réédition, comme dans le parallèle du caractère de Claude et de celui d’un roi qu’il n’est pas difficile de reconnaître, puisqu’on cite de lui des mots connus de tout le monde. » La Correspondance secrète (4 août 1782) prétend que Louis XVI, averti par le garde des sceaux, qui parlait de Bastille, aurait répondu : « Grondez beaucoup l’auteur, mais ne lui faites point de mal », et plus loin (1er décembre 1784) qu’il aurait engagé les dénonciateurs à lire l’ouvrage entier : « Vous y trouverez d’excellentes choses qui rachètent bien le délit de l’auteur, et je lui pardonne bien volontiers. » Quelques années plus tard Louis XVI disait à son tour : « On m’a fait rappeler Necker, je ne le voulais pas.
Plus tard, il disait souvent à ses conseiller s : « J’étais envahi par le cancer du lyrisme, vous m’avez opéré; il n’était que temps, mais j’en ai crié de douleur. » Flaubert eut à faire un grand pas de la Tentation à Madame Bovary.
Non… plus tard… Je voudrais t’interroger encore… Mais quelles sont ces flammes qui montent là-bas dans l’ombre ?
Ce qu’Aristote écrit des péripéties et des reconnaissances entrera plus tard aussi dans mon sujet. […] La Harpe était exercé dans la théorie, médiocre dans la pratique, versificateur plus que poète, déclamateur formé par les souvenirs de Lekaink, écrivain protégé dans sa jeunesse par Voltaire, qui s’en fit un admirateur passionné de sa philosophie et de ses talents ; qualités que La Harpe vanta d’abord avec tant d’enthousiasme, qu’il ne sut depuis comment s’en dédire : alors, divisant ses opinions sur ce grand homme, il se tira d’embarras, en louant toujours ses talents, dont il avait professé l’amour, et en décriant sa philosophie, dont il se confessa d’avoir été l’apôtre, lorsque plus tard il crut salutaire de prêcher contre elle.
Préface [1826.] Lorsque je rentrai en France en 1800, après une émigration pénible, mon ami, M. de Fontanes, rédigeait le Mercure de France ; il m’invita à écrire avec lui dans ce journal, pour le rétablissement des saines doctrines religieuses et monarchiques. J’acceptai cette invitation : je donnai quelques articles au Mercure, avant même d’avoir publié Atala, avant d’être connu, car mon Essai historique était resté enseveli en Angleterre. Ces combats n’étaient pas sans quelques périls : on ne pouvait alors arriver à la politique que par la littérature ; la police de Buonaparte entendit à demi-mot ; le donjon de Vincennes, les déserts de la Guyane et la plaine de Grenelle attendaient encore, si besoin, était, les écrivains royalistes. Mon premier article sur le voyage en Espagne de M. de Laborde faillit de me coûter cher : Buonaparte menaça de me faire sabrer sur les marches de son palais, ce furent ses expressions.