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1342. (1914) En lisant Molière. L’homme et son temps, l’écrivain et son œuvre pp. 1-315

Il n’y a qu’une intrigue, à la vérité assez emmêlée et que L’auteur, à la fin, semble avoir eu assez de peine à débrouiller. […] Mais pour moi, je vous avoue que mon esprit grossier a quelque peine à le comprendre et à le croire, et j’ai trouvé cela trop beau pour être véritable. […] Comme Néron dit : Je me fais de leur peine une image charmante […] J’aimais jusqu’à ces pleurs que je faisais couler. […] Et il n’en est pas moins que la taquinerie est un tel défaut encore que, pour l’avoir exercé sur Alceste, Philinte a rais Alceste — car c’est lui qui s’y met — dans une assez méchante affaire dont il est désolé et dont il a toutes les peines du monde à le tirer. […] C’est un homme sans aucune instruction, qui a été élevé par une mère très pieuse et du reste assez bornée et qui n’a eu qu’une passion vraiment vive, la peur des peines éternelles.

1343. (1905) Études et portraits. Portraits d’écrivains‌ et notes d’esthétique‌. Tome I.

A peine levé, il se met à table et il déjeune en causant. […] A peine s’il a pu prendre sur lui d’écrire une partie de la préface. […] La douceur que lui procure son attendrissement est plus forte que la peine et que le remords. […] Ce sont là des peines de toutes les heures, auxquelles s’ajoutaient les chagrins inséparables de toute longue existence. […] Ces plaisirs et ces peines demeurent inattaquables à toutes ses conclusions.

1344. (1846) Études de littérature ancienne et étrangère

On a peine à concevoir combien d’ouvrages il écrivit pendant ce long deuil. […] On conçoit à peine cette prodigieuse vivacité d’esprit, à laquelle toutes les peines de l’âme ne pouvaient rien ôter. […] Quoi qu’il en soit, Tibère n’obtint qu’avec peine la permission de se retirer. […] On conçoit avec peine quelques-unes de ces barbaries légales, dont le sénat se montrait l’exécuteur docile avec un zèle tantôt blâmé, tantôt loué par Tibère. […] On peut croire que le vieux prince pénétra sans peine cette hypocrisie de la douleur publique, et qu’il ne tarda pas à reprendre ses défiances et ses haines contre la maison de Germanicus.

1345. (1895) Journal des Goncourt. Tome VIII (1889-1891) « Année 1889 » pp. 3-111

Je suis dans une logette sur le théâtre, où une chaise a peine à tenir entre les murs de planches blanchies par une peinture à la colle, et j’ai devant les yeux un emmêlement de tuyaux de caoutchouc, au travers desquels j’aperçois l’avant-scène de gauche, et au-dessous cinq ou six têtes de la première banquette de l’orchestre. […] Un jour dans une griserie de champagne, Barbey avouait que, dans toute sa vie, il n’avait pu tirer de son père que quarante francs, et encore avec quel effort, quelle peine ! […] Quant au mariage avec l’écrivain, auquel tout d’abord la grande dame russe n’était pas disposée, ce mariage avait été commandé par une grossesse de Mme Hanska, qui aurait fait à trois mois une fausse couche, et à la suite de cette fausse couche, il y eut chez la femme de nouvelles hésitations, que Balzac avait eu toutes les peines du monde à surmonter. […] » À propos du portrait de Baudelaire, Stevens me raconte, qu’il l’avait vu à sa première perte de mémoire, au retour de chez un marchand, chez lequel il avait acheté quelque chose, et à qui, dans le premier moment, il n’avait pu donner son nom, et il ajouta que la désolation du pauvre diable faisait peine. […] Enfin, la première avait lieu, une première où les figurants eux-mêmes sifflaient Frédérick-Lemaître, qui, complètement ivre, avait la plus grande peine à se tenir sur ses jambes, quand, sous une fantasque inspiration de la soûlerie, sa tête d’âne lui ballottant sur la poitrine, il s’avançait vers la rampe et s’écriait : « Messieurs et citoyens, je crois que c’est le moment de crier : « Vive la République ! 

1346. (1881) La parole intérieure. Essai de psychologie descriptive « Chapitre VI. La parole intérieure et la pensée. — Second problème leurs différences aux points de vue de l’essence et de l’intensité »

IY, § 7] est un fait universel ; mais cette universalité n’est pas la preuve d’une absolue nécessité ; pour l’expliquer, il suffit de prouver, — ce que nous pensons avoir fait, — qu’il est à la fois naturel et commode à la pensée de partager la masse des images qui la composent en deux séries parallèles, les images les plus vives étant chargées de représenter les autres ; en se constituant ainsi, la pensée n’obéit pas à une inéluctable fatalité, de nature immanente ou transcendante, mais à un instinct juste, à une loi vaguement pressentie de bonne économie domestique : parcourant plus vite la masse toujours croissante des images qui constituent son expérience, elle ménage ses forces sans diminuer sa production ; elle produit avec le minimum de peine le maximum de travail ; c’est la même tendance qui, manifestée dans le langage extérieur, a été appelée par les linguistes modernes la loi du moindre effort. […] Chacun sait que les prières trop souvent récitées finissent par n’avoir plus aucun sens pour celui qui les prononce soit à haute voix, soit tout bas, soit mentalement ; il en est de même de tout ce que l’on sait trop bien par cœur : la plupart des lettrés ne sauraient réciter les débuts de l’Iliade, de l’Enéide, des Bucoliques, de certaines tragédies françaises, en leur donnant le sens qu’enfants ils ont eu tant de peine à découvrir et qu’ensuite ils possédaient si pleinement. […] Si quelqu’un a été le héros involontaire d’une semblable scène, il reconnaîtra sans peine dans notre analyse ce qui s’est alors passé en lui. […] La réponse n’est pas douteuse ; et pourtant chacune des deux propositions a été comprise aussitôt et sans peine ; leurs significations sont évidemment bien distinctes ; mais dire ce qui les distingue dans la conscience est impossible. […] Mais le psychologue aura la plus grande peine à les distinguer des états faiblement conscients ; pour la conscience du psychologue en tant que psychologue, c’est-à-dire pour l’observation psychologique, l’état de conscience très faible et un zéro de conscience sont deux zéros de conscience, une conscience très faible n’étant pas remémorée, ne laissant pas après elle une trace, un écho dans le souvenir, n’est pas remarquée ; elle est comme si elle était inconsciente ; le psychologue ne constate pas un pareil état, il le suppose ; car observer, c’est remarquer un fait après qu’il s’est passé, c’est se souvenir avec attention ; or il n’y a souvenir que des états d’une certaine force.

1347. (1866) Histoire de la littérature anglaise (2e éd. revue et augmentée) « Livre I. Les origines. — Chapitre I. Les Saxons. » pp. 3-71

Les femmes des chefs vinrent près d’elle, et chacune pour la consoler lui conta ses propres peines, toutes les calamités des grandes dévastations et de l’antique vie barbare. « Alors parla Gjaflogd,  — sœur de Gjuki : — « Je sais que sur la terre — je suis entre toutes la plus dénuée de joie. —  De cinq maris — j’ai souffert la perte,  — et aussi de deux filles,  — de trois sœurs,  — de huit frères ; — pourtant me voilà, et je survis seule. »  — Alors parla Herborgd,  — reine de la terre des Huns : — « Moi j’ai à raconter — un deuil plus cruel. —  Mes sept fils,  — dans la région de l’Est,  — et mon mari le huitième — sont morts dans la bataille. —  Mon père et ma mère,  — mes quatre frères,  — le vent a joué avec eux — dans la mer. —  Le flot a battu — le plancher de leur vaisseau. —  Moi-même j’étais forcée de recueillir leurs corps,  — moi-même j’étais forcée de veiller à leur sépulture,  — moi-même j’étais forcée — de faire leurs funérailles. —  Tout cela, je l’ai souffert — en une année,  — et pendant ce temps,  — nul d’entre les hommes — ne m’a apporté de consolation. —  Cependant j’étais enchaînée — et captive de guerre,  — quand six mois de cette année se furent écoulés. —  J’étais forcée de parer — la femme d’un chef de guerre — et de lui attacher sa chaussure — chaque matin. […] » Si peu nombreux que soient les chants qui nous restent, ils reviennent sur ce sujet : l’homme exilé pense en rêve à son seigneur47 ; « il lui semble dans son esprit — qu’il le baise et l’embrasse,  — et qu’il pose sur ses genoux — ses mains et sa tête,  — comme jadis parfois,  — dans les anciens jours,  — lorsqu’il jouissait de ses dons. —  Alors il se réveille,  — le mortel sans amis. —  Il voit devant lui — les routes désertes,  — les oiseaux de la mer qui se baignent,  — étendant leurs ailes,  — le givre et la neige qui descendent, mêlés de grêle. —  Alors sont plus pesantes — les blessures de son cœur. »  — « Bien souvent, dit un autre, nous étions convenus tous deux — que rien ne nous séparerait,  — sauf la mort seule. —  Maintenant ceci est changé,  — et notre amitié est — comme si elle n’avait jamais été. —  Il faut que j’habite ici — bien loin de mon ami bien-aimé,  — que j’endure des inimitiés. —  On me contraint à demeurer — sous les feuillages de la forêt,  — sous le chêne, dans cette caverne souterraine. —  Froide est cette maison de terre. —  J’en suis tout lassé. —  Obscurs sont les vallons — et hautes les collines,  — triste enceinte de rameaux — couverte de ronces,  — séjour sans joie… —  Mes amis sont dans la terre. —  Ceux que j’aimais dans leur, vie,  — le tombeau les garde. —  Et moi ici avant l’aube,  — je marche seul — sous le chêne,  — parmi ces caves souterraines… —  Bien souvent ici le départ de mon seigneur — m’a accablé d’une lourde peine. » Parmi les mœurs périlleuses et le perpétuel recours aux armes, il n’y a pas ici de sentiment plus vif que l’amitié, ni de vertu plus efficace que la loyauté.Ainsi appuyée sur l’affection puissante et sur la foi gardée, toute société est saine. […] Ils roulèrent ainsi jusqu’à ce que Beowulf aperçut près de lui, parmi les armes, une lame fortunée dans la victoire,  — une vieille épée gigantesque,  — fidèle de tranchant,  — bonne et prête à servir,  — ouvrage des géants. —  Il la saisit par la poignée,  — le guerrier des Scyldings ; — violent et terrible, tournoyait le glaive. —  Désespérant de sa vie,  — il frappa furieusement ; — il l’atteignit rudement — à l’endroit du col ; — il brisa les anneaux de l’échine,  — la lame pénétra à travers toute la chair maudite. —  Elle s’affaissa sur le sol,  — l’épée était sanglante. —  L’homme se réjouit dans son œuvre. —  La lumière entra. —  Il y avait une clarté dans la salle, comme lorsque du ciel,  — luit doucement — la lampe du firmament. » Alors il vit Grendel mort dans un coin de la salle, et quatre de ses compagnons, ayant soulevé avec peine la tête monstrueuse, la portèrent par les cheveux jusqu’à la maison du roi.C’est là sa première œuvre, et le reste de sa vie est pareil : lorsqu’il eut régné cinquante ans dans sa terre, un dragon dont on avait dérobé le trésor sortit de la colline et vint brûler les hommes et les maisons de l’île « avec des vagues de feu. » Alors le refuge des comtes — commanda qu’on lui fît — « un bouclier bigarré — tout de fer », sachant bien qu’un bouclier en bois de tilleul ne suffirait pas contre la flamme. « Le prince des anneaux — était trop fier — pour chercher la grande bête volante — avec une troupe,  — avec beaucoup d’hommes. —  Il ne craignait pas pour lui-même cette bataille. —  Il ne faisait point cas — de l’inimitié du ver,  — de son labeur, ni de sa valeur. » Et cependant il était triste et allait contre sa volonté, car « sa destinée était proche. » Il vit une caverne, « un enfoncement sous la terre — près de la vague de l’Océan,  — près du clapotement de l’eau,  — qui au dedans était pleine — d’ornements en relief et de bracelets. —  Il s’assit sur le promontoire,  — le roi rude à la guerre,  — et dit adieu — aux compagnons de son foyer  » ; car, quoique vieux, il voulait s’exposer pour eux, « être le gardien de son peuple. » Il cria, et le dragon vint jetant du feu ; la lame ne mordit point sur son corps, et le roi fut enveloppé dans la flamme. […] Mais les hommes ont beaucoup de peine, si même ils le peuvent, à retenir leur amour.

1348. (1867) Cours familier de littérature. XXIII « cxxxiiie entretien. Littérature russe. Ivan Tourgueneff »

Il s’habille avec goût, achète des livres français, des gravures, et reçoit des journaux, quoique la lecture ait peu de charmes pour lui ; c’est avec beaucoup de peine qu’il a terminé celle du Juif-Errant. […] Ce n’est pas sans peine que nous parvînmes à regagner la demeure du forestier. […] laisse-le, Foma, — m’écriai-je à mon tour, — cela n’en vaut pas la peine. […] Il ajoutait tant d’ornements aux paroles de la chanson qu’il avait choisie, que j’eus beaucoup de peine à en saisir quelques mots et entre autres ceux-ci : Je labourerai, ma belle, Un petit coin de terre ; J’y planterai, ma belle, De petites fleurs rouges.

1349. (1885) Préfaces tirées des Œuvres complètes de Victor Hugo « Préfaces des pièces de théâtre — Préface de « Cromwell » (1827) »

Mais non, encore une fois, il n’a ni le talent de créer, ni la prétention d’établir des systèmes. « Les systèmes, dit spirituellement Voltaire, sont comme des rats qui passent par vingt trous, et en trouvent enfin deux ou trois qui ne peuvent les admettre. » C’eût donc été prendre une peine inutile et au-dessus de ses forces. […] La première chose ne valait pas la peine d’être faite ; il a préféré tenter la seconde. […] Aussi fait-il des sottises que son maître a mainte fois beaucoup de peine à réparer. […] Qu’a-t-il fait d’ailleurs qui vaille cette peine ?

1350. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIe entretien. Sur le caractère et les œuvres de Béranger » pp. 253-364

Ils penseront à notre peine, Et, l’orage enfin dissipé, Ils reviendront sur le vieux chêne Que tant de fois il a frappé. […] On remarque avec peine la même aigreur, trop consonante avec l’aigreur croissante du peuple et avec les récits subversifs des rénovateurs de fond en comble de l’édifice social, dans la Chanson philosophique des Fous. […] L’obscurité m’abrita salutairement sans que j’eusse la peine et peut-être la faiblesse de la chercher. […] Je songe à vous le jour et la nuit. » Je le remerciai et je le rassurai en lui affirmant que, si la Providence me laissait encore quelques heures de travail avant le soir, j’étais sûr de suffire à tout et de ne laisser personne dans la peine ou dans l’embarras après moi, et j’entrai avec lui dans quelques détails de coin du feu. « Ah !

1351. (1845) Simples lettres sur l’art dramatique pp. 3-132

Ce n’est pas, on en conviendra, la peine de réunir 450 députés pour arriver à un pareil résultat. […] « Les capacités les plus incontestables auraient, il faut en convenir, bien de la peine à se faire jour au travers d’une situation si fausse, si contradictoire. […] J’avais donc toutes les peines du monde à me séparer d’elles, quand M.  […] « Pour qu’elle y ait moins de peine, le premier éloge que nous ferons sera celui de M. 

1352. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Histoire du Consulat et de l’Empire, par M. Thiers, Tome xix. (L’île d’Elbe, — L’acte additionnel. — Le champ de mai.) » pp. 275-284

Tacite, là où il est beau et où il se déploie, est un grand peintre ; il est même, a-t-on dit, le plus grand peintre de l’Antiquité ; mais j’ai tant de peine, je l’avoue, à comprendre chez lui certains contournements de pensée, qu’il m’est difficile de croire que ce soit là l’unique manière de bien dire, ou même l’unique manière de bien voir et de juger.

1353. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Virgile et Constantin le Grand par M. J.-P. Rossignol. »

Rossignol, que depuis la majestueuse épopée jusqu’à la vive épigramme aiguisée en un simple distique, chaque poëme eut son style et son harmonie, ses mots, ses locutions, son dialecte propre, son rhythme particulier ; et quoique la limite qui séparait deux genres fût quelquefois légère et peu sensible, il n’en fallait pas moins la respecter, sous peine d’encourir l’anathème d’un goût difficile et ombrageux. » L’auteur donne ici de piquants exemples tirés de la métrique des anciens ; le déplacement d’un seul pied suffisait pour changer tout à fait le caractère et l’effet d’un chant.

1354. (1874) Premiers lundis. Tome I « J. Fiévée : Causes et conséquences des événements du mois de Juillet 1830 »

Fiévée commence par nous parler de lui, de ses articles au Temps, et pourquoi il a cessé d’en faire, et pourquoi il pourra bien reprendre, toutes particularités fort curieuses et fort agréablement assaisonnées sans doute, mais qui tiennent d’assez loin en apparence aux questions politiques tranchées ou soulevées par les événements de juillet, il y a des gens d’esprit qui ont une manière de causer à eux ; ils débutent à leur façon, ils parlent d’eux-mêmes, ils ont peine à se dégager de leur personnalité ; avant de vous exposer les résultats de leurs réflexions, ils ont besoin d’établir où et comment ces réflexions leur sont venues.

1355. (1874) Premiers lundis. Tome II « Des jugements sur notre littérature contemporaine à l’étranger. »

On a bien de la peine à leur expliquer que ce n’est plus du tout la même chose, qu’il peut bien avoir son mérite, qu’il l’a probablement ; mais qu’on ne sait pas au juste, qu’on ne l’a pas lu.

1356. (1874) Premiers lundis. Tome II « Poésie — Alexandre Dumas. Mademoiselle de Belle-Isle. »

Ce que celle-ci ne prend guère la peine de dissimuler en air cru, dur et matériel, peut bien n’être pas très élevé et très idéal, mais ne sort pas de la comédie et rentre tout à fait dans la vérité.

1357. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre XVI. De l’éloquence et de la philosophie des Anglais » pp. 324-337

On aurait de la peine maintenant, en Angleterre, à prononcer entre deux talents prodigieux : néanmoins les mouvements de l’âme se rallient toujours plus naturellement à celui qui n’est pas dans le pouvoir.

1358. (1890) Conseils sur l’art d’écrire « Principes de composition et de style — Deuxième partie. Invention — Chapitre V. Des personnages dans les récits et dans les dialogues : invention et développement des caractères »

Dès qu’elle a eu fait sa petite fortune royale, elle a vu que cela même n’en valait pas la peine ; et elle est entrée fort sincèrement dans la voie du détachement.

1359. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Réponse à M. Dubout. » pp. 305-316

Je n’ai aucune peine à entrer dans votre état d’esprit.

1360. (1890) L’avenir de la science « IX »

La peine que se donne M. 

1361. (1863) Histoire des origines du christianisme. Livre premier. Vie de Jésus « Chapitre X. Prédictions du lac. »

À chaque jour suffit sa peine 487. » Ce sentiment essentiellement galiléen eut sur la destinée de la secte naissante une influence décisive.

1362. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Deuxième partie. Ce qui peut être objet d’étude scientifique dans une œuvre littéraire — Chapitre III. L’analyse externe d’une œuvre littéraire » pp. 48-55

De même, on démêlera sans peine dans la Nouvelle Héloïse, de Rousseau, où la trame est faite par les amours de Julie et de Saint-Preux, de véritables hors-d’œuvre, par exemple, les aventures de Milord Edouard, tenant si peu au corps du récit que l’auteur lui-même a fini par les rejeter en appendice.

1363. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » pp. 24-41

La faim, aux animaux, ne faisoit point la guerre ; Le bled, pour se donner, sans peine ouvrant la terre, N’attendoit pas qu’un bœuf, pressé par l’aiguillon, Traçât, d’un pas tardif, un pénible sillon ; La Vigne offroit par tout des grappes toujours pleines, Et des ruisseaux de lait serpentoient dans les plaines.

1364. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Japonisme » pp. 261-283

On ne tire pas le sabre dans l’enceinte du palais, sans encourir la peine de mort et la confiscation de ses biens.

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