. — Autrefois, continua-t-il, j’étudiai plus que je n’eusse voulu, parce que j’avois un père qui, n’ayant pas étudié, rapportoit à l’ignorance des lettres tout ce qui lui avoit mal réussi.
Le promoteur véritable de la littérature moderne, le seul père intellectuel de nos âges, est le philosophe René Descartes, jamais un homme n’a exercé sur son temps une influence aussi vive que l’a fait sur les pensées et les mœurs du XVIIe siècle cet écrivain peu bruyant.
On a toujours regardé ce vieil Auteur comme le père & même comme le Dieu de la Poésie.
— La découverte de ce remarquable instinct a été faite d’abord chez le Polyergue roussâtre (P. rufescens) par Pierre Huber, si possible encore meilleur observateur que son célèbre père lui-même.
Quoique les spectacles auxquels j’ai assisté m’aient peu surpris, je n’ai pas la prétention de croire que l’expérience des hommes et des affaires n’eût rien à m’apprendre ; j’ai la confiance, au contraire, d’avoir beaucoup appris, et d’être ainsi plus apte, peut-être, à saisir et à exposer les grandes choses que nos pères ont faites pendant ces temps héroïques.
Voici une armure, une poterie, ils ont servi à nos pères, ils nous intéressent donc, mais ils ne servent plus ; par là ils perdent aussitôt ce caractère de trivialité qu’entraîne nécessairement avec elle l’utilité journalière, ils n’excitent plus qu’une sympathie désintéressée.
La famille des Rougon-Macquart n’est pas une hérédité expérimentée, mais une hérédité imaginée, entre des pères et des enfants qui sont tous les enfants de votre cerveau.
Je viens à vous, Seigneur, Père auquel il faut croire.
Le roi Ô Père, Viens ! […] Le troisième acte devient admirable, lorsque, connaissant son mal et son sort, le lépreux attend dans la maison de son père le cortège funèbre qui va le conduire à la maison des morts, et l’impression finale est qu’on vient de jouir d’une oeuvre entièrement originale et d’une parfaite harmonie.
Imagination abondante, intelligence douée de mille désirs ambitieux et nobles, mais changeants, plutôt que d’aptitudes réelles ; nature d’élite, destinée heureuse, éclatante, qui s’est levée dans un ciel pur et beau comme elle-même, et qui se dissipe maintenant dans une nuée sombre avant de descendre sous l’horizon ; homme rare assurément, poète souvent très admirable, M. de Lamartine laissera derrière lui, comme une expiation, cette multitude d’esprits avortés, loquaces et stériles, qu’il a engendrés et conçus, pleureurs selon la formule, cervelles liquéfiées et cœurs de pierre, misérable famille d’un père illustre.
Le même sujet, que son père endormait aussi, reconnaissait l’action de M.
Voici de puissants motifs pour contrecarrer et combattre les vieux dictons Tel père, tel fils telle mère, telle fille.
Arrivant aux malheureuses destinées de la maison de Bourbon, à Louis XIV châtié dans Louis XVI, le poète ajoute : Quand il a neigé sous les pères, L’avalanche est pour les enfants.
Racine, Mithridate, début de l’acte I, scène 3 où Pharnace, l’un des deux fils du vieux roi Mithridate qu’on croit mort, presse la princesse Monime qui était destinée à son père, de l’épouser et de le suivre : « Venez, fuyez l’aspect de ce climat sauvage, / Qui ne parle à nos (et non vos) yeux que d’un triste esclavage. » 20.
Mais parmi les enfants de pères illustres, dont nous avons vu les débuts dans le même temps que ceux de M. […] Dans Papa, le véritable sujet, qui est la rivalité d’un père et de son fils, n’apparaît qu’au cours du dernier acte.
Théodore de Banville l’a remarqué ; « Certes, j’adore Shakespeare, et ce n’est pas dire assez ; il est pour mot le dieu de la poésie, et je comprends Berlioz qui l’évoquait et l’implorait comme un père, dans ses chagrins d’amour. […] ………………………………………………… Ô père de famille, ô Poëte, je t’aime ! […] Le Livre de Jade est tout de belle grâce, Iskender est tout de belles formes. — Qu’est-ce qui fait donc que Madame Judith Gautier nous semble un poëte plus complet, plus un que, par exemple, son père, Théophile Gautier ?
Combien de choses paraissaient absurdes à nos pères dont l’évidence s’impose aujourd’hui à nous ! […] On voit le fils d’Hector pleurer en voyant le casque de son père.
Plus tard, quand avec les yeux il eut connu le visage de ses parents, « on lui montra le portrait de son père en miniature sur la montre de sa mère ; on lui dit ce que c’était, et il le reconnut comme ressemblant.
Enfin François I les ranima, & mérita d’être surnommé leur Père & leur restaurateur, titre peut-être moins flatteur pour l’orgueil du maître, mais plus cher à sa nation & plus précieux à l’humanité.
Effets de sélection naturelle sur les descendants d’un père commun, résultant de la divergence des caractères et des extinctions d’espèces. — XII.
. — Chatterton est également du pur romantisme ; même Dumas père, qui était pourtant un vrai dramaturge, concède une place trop grande à des éléments contraires à l’action dramatique.
Vielé-Griffin, le très bizarre et personnel auteur de la Chevauchée d’Yeldis, les Cygnes, Cueille d’avril, est l’une des Trois Personnes de la Trinité Décadente — Symboliste — Néo-romantique et Néo-chrétienne dont M. de Régnier est le Père, M.
On n’insinue pas davantage que cette floraison est spontanée ; avant la fleur, il y a la graine, elle-même tombée d’une fleur ; ces jeunes gens ont des pères et des maîtres : Baudelaire, Villiers de l’Isle-Adam, Verlaine, Mallarmé, et d’autres.