C’est que le drame bourgeois, d’après l’esprit nouveau et les nouvelles doctrines, a découvert que l’amour filial, l’amour paternel et toutes les affections de famille sont des vertus. […] Il n’y a pas jusqu’au style dont ces drames nouveaux sont écrits qui ne soit un signe frappant de l’état d’esprit tout nouveau dont je parle. […] Je me livrai alors à de nouvelles études. […] C’était tout nouveau alors. […] Les talents vainqueurs régnaient encore et les talents nouveaux naissaient.
Spectacle touchant et nouveau dans le monde antique ! […] Mais cette terreur suscita des haines ; le pays semblait prêt à se révolter de nouveau. […] Il ne se lasse pas d’admirer les grâces et les fiertés du style toscan, pour lui si nouvelles. […] Elle m’ordonna de lui envoyer toutes les lettres que je recevrois de France où il y auroit des nouvelles, et, sur ce que je lui dis que les nouvelles que l’on m’écrivoit n’étoient pas dignes de l’attention d’une si grande reyne : — « Ah ! […] Pour achever sa raison blessée, la camarilla le livra de nouveau aux magiciens et aux exorcistes.
— On ne fait que parler aussi (car on trouve moyen à Paris de parler de bien des choses) d’une symphonie d’un jeune compositeur nouveau, M.
Châtillon, que mépriseraient les nouveaux, n’est plus connu que par son ironique Levrette en paletot d’une gaîté stridente, et comme féroce sous son rire.
Il a vu le monde avec des yeux ingénus et avertis à la fois ; il sait les transformations des choses, la grande loi des pourritures renaissant en des êtres nouveaux (cf.
. — Femmes nouvelles (1899). — Les Tronçons du glaive, avec Paul Margueritte (1900). — Les Braves Gens, avec Paul Margueritte (1901).
Le vrai poète est avant tout un grammairien (un philologue) ; le lexique est sa lyre : il doit en connaître toutes les ressources et n’ignorer même ni le terme le plus nouveau ni le plus désuet.
[Lundi, 12 juin 1865, des Nouveaux lundis (t.
Chapelle répondit à l’Auteur, qui lui en avoit envoyé un exemplaire, par un Rondeau qu’il finit ainsi : De ces Rondeaux un Livre tout nouveau A bien des gens n’a pas eu l’art de plaire ; Mais quant à moi, je trouve tout fort beau, Papier, dorure, image, caractere, Hormis les vers, qu’il falloit laisser faire A la Fontaine.
Dans d’autres villes, il se rendit coupable de nouveaux crimes, qui, joints à celui d’athéisme, dont il faisoit ouvertement profession, le firent condamner par le Parlement de Paris, à être brûlé, & la Sentence fut exécutée.
Les Auteurs du Nouveau Dictionnaire historique, où l’on a copié trop aveuglément les Journaux, auroient pu se dispenser de dire que la Rhétorique ou les Regles de l’Eloquence de M.
Son exemple n’a pas été suivi, parce qu’on s’en tient toujours aux choses consacrées, & que ce n’est pas la peine d’adopter de nouvelles regles, quand elles ne procurent pas un nouvel agrément.
Le Nouveau Testament, si différent de l’Ancien par le ton, partage néanmoins avec celui-ci cette étonnante originalité.
Or, remarquez que les premiers recueils de Victor Hugo n’étaient pas du tout des recueils originaux et ou la poésie eut quoi que ce soit de nouveau. […] Mais lui, il a ouvert nos yeux sur des images nouvelles ; il a ouvert nos oreilles à des sonorités nouvelles ; il nous a donné l’habitude d’éprouver certaines sensations délicieuses, et depuis, nous n’avons plus été capables de nous en passer et nous avons demandé d’abord à tous les poètes qui sont venus ensuite de nous en donner l’absorbante volupté. […] On pousse tout doucement un ressort sous la patte gauche, et il chante tous les opéras nouveaux. […] Le plaisir s’émousse ; il faut, pour le raviver, le renouveler à chacune de ses expériences nouvelles. […] Cette poésie personnelle date du xixe siècle, elle est quelque chose de tout à fait nouveau.
Car un mal est venu, inconnu aux âges sérieux, l’ennui ; du nouveau et du brillant, encore du nouveau et du brillant, il en faut absolument pour le combattre, et Chaucer, comme Boccace et Froissard, s’y emploie de tout son cœur. […] Froissart en fait sous le nom de Chroniques, Boccace encore mieux ; puis, après lui, les seigneurs des Cent Nouvelles nouvelles, et plus tard encore Marguerite de Navarre. […] Un matin194, dit une dame, aux premières blancheurs du jour, j’entrai dans un bois de chênes « où les larges branches, chargées de fleurs nouvelles, se déployaient en face du soleil, quelques-unes rouges, d’autres avec une belle lumière verte. » Puis elle voit venir une grande troupe de dames en jupes de velours blanc, chaque jupe « brodée d’émeraudes, de grandes perles rondes, de diamants fins et de rubis rouges. » Et toutes avaient sur les cheveux « un riche réseau d’or orné de riches pierres splendides », avec une couronne de branches fraîches et vertes, les unes de laurier, les autres de chèvrefeuille, les autres d’agnus castus ; en même temps venait une armée de vaillants chevaliers en splendide appareil, avec des casques d’or, des hauberts polis qui brillaient comme le soleil, de nobles coursiers tout caparaçonnés d’écarlate. […] De l’autre côté, arrivait une troupe de dames aussi magnifiques que les autres, mais couronnées de fleurs nouvelles. […] — N’oublie jamais d’être fidèle et bon, Et je chanterai une des chansons nouvelles, Pour l’amour de toi, aussi haut que je pourrai chanter. » Puis il commença bien haut la chanson : « Je blâme tous ceux qui sont en amour infidèles. » C’est jusqu’à ces délicatesses exquises que l’amour, ici comme chez Pétrarque, avait porté la poésie : même par raffinement, comme chez Pétrarque, il s’égare ici parfois dans le bel esprit, les concetti et les pointes.
Stout, à son tour, dit qu’il lui arrive de s’apercevoir qu’il rêve tout en continuant d’avoir les hallucinations du rêve ; or, plusieurs fois il essaya de soumettre à l’analyse les images alors présentes à son esprit, mais il s’aperçut que cet examen était impossible : par aucun effort il ne pouvait distinguer de nouveaux détails dans la représentation totale183. […] En supprimant ou en restreignant, par l’hypnotisme, la communication du cerveau avec l’extérieur, on rend possibles de nouvelles perceptions fournies par les organes et dont la succession peut constituer une nouvelle existence, différente de l’ordinaire. […] De plus, le cerveau n’étant jamais tout d’un coup changé dans sa masse entière, il reste toujours dans l’état nouveau quelque chose de l’ancien. […] En plongeant, par de nouvelles passes, un sujet déjà endormi dans un somnambulisme nouveau et renforcé, il a développé chez un même individu des personnalités successives, telles que Léonie 1, Léonie 2, Léonie 3. […] Pierre Janet, change les images prédominantes, sans créer des sensibilités absolument nouvelles ; il relève de leur effacement certaines images particulières, il en fait un centre nouveau autour duquel la pensée « s’oriente d’une manière différente ».
Nouveau retour à Milly, et, derechef, il rêve, s’ennuie, rime par-ci par-là, jette sur le papier ce qui lui vient, tourmenté de désirs vagues, d’une ambition indéfinie ; souvent malade du foie. […] Sainte-Beuve lui-même n’a point dédaigné de s’y amuser deux ou trois fois et, si je ne me trompe, jusque dans les Nouveaux Lundis… Comme La Harpe, comme l’abbé Batteux ou comme M. de Féletz, M. […] L’évêque est convaincu qu’il y a, dans le sacrement de l’ordre, une « grâce » qui changera l’âme du nouveau prêtre, qui lui communiquera la force de résister aux tentations et de tenir ses engagements sacerdotaux. […] La science toute seule, l’accroissement du pouvoir sur la nature, sans un accroissement équivalent de l’esprit de charité et de renoncement, n’a rien qui puisse atténuer chez les hommes les instincts égoïstes de l’humanité première : il n’apporte point au progrès de l’humanité un élément nouveau ; il met seulement, chez les mieux doués et les plus intelligents, au service de ces instincts, de nouveaux instruments par où s’aggrave encore l’antique et fatale inégalité. […] Et je ne prétends point sans doute que cela l’empêchera plus tard d’être repris par le charme ouaté d’une foi imprécise et d’adorer de nouveau dans le Christ, aux heures d’attendrissement, une divinité métaphorique et mal définie.
[Nouveaux essais de psychologie contemporaine (1896).]
. — Le Long de la vie, nouvelles impressions (1876).
[Nouveaux lundis.
[Nouveaux lundis (1863).]
Il s’oppose directement en ceci aux métaphysiciens de la sociologie qui divinisent la société, qui voient en elle la source de tout bien et qui l’adorent comme un nouveau Jéhovah.
M. l’Archevêque de Vienne a porté de nouveaux coups aux prétendus Sages de nos jours, dans un Ouvrage qui a pour titre, la Religion vengée de l’Incrédulité par l’Incrédulité elle-même, auquel on ne peut opposer que des réponses futiles ou de mauvaise foi.