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1114. (1922) Le stupide XIXe siècle, exposé des insanités meurtrières qui se sont abattues sur la France depuis 130 ans, 1789-1919

Nous verrons les noms à mesure, car je n’ai nulle intention de les celer. […] Idoles sur chacune desquelles on pourrait mettre un ou plusieurs noms. […] Comparez un sceptique à un sceptique, et le grand nom du XVIe siècle dans cet ordre, qui est Montaigne, au grand nom du XIXe siècle en France, qui est Renan. […] Leurs noms ne figuraient même pas sur les programmes. […] Inutile de citer des noms, ils sont trop.

1115. (1809) Tableau de la littérature française au dix-huitième siècle

Un tel combat suffirait pour perpétuer la gloire de ce nom. […] Une science nouvelle naquit alors sous le nom d’économie politique. […] Peu d’années après, les pourceaux d’Épicure s’autorisaient de son nom pour oublier la vertu dans la volupté. […] Enfin, le nom de philosophe ne fut jamais accordé à meilleur marché. […] Son nom imprime un caractère inaccoutumé à cette séance académique, qui à elle seule m’intimiderait.

1116. (1890) Les romanciers d’aujourd’hui pp. -357

Par ailleurs, il se présentera fréquemment au cours de ces études des noms qui ne sont point encore arrivés à la notoriété parfaite ; je me suis complu sur ces noms un peu trop, sans doute, et au détriment de noms plus connus. […] J’ai quelque scrupule à écrire son nom de famille. […] Ses livres s’appellent tous d’un petit nom synthétique. […] Voir le roman du même nom. […] Voir la pièce du même nom.

1117. (1921) Esquisses critiques. Première série

Les hommes à qui elles se trouvent décernées entendent un temps durant leur nom résonner tumultueusement dans la bouche des hommes. […] Actuellement, on prononce rarement son nom, qu’ignorent peut-être les générations nouvelles — auprès de qui pour le moins, il doit avoir peu de signification. […] Sur un point de détail de moindre importance, on s’étonne qu’ils empruntent les noms dont ils baptisent leurs personnages. […] Et pour ce qui est des similitudes de titres et de noms propres, les reprocher gravement à un auteur, ce serait lui chercher une misérable chicane. […] Nom du Sybarite qu’offensait le pli d’un pétale de rose (Les Hortensias bleus, p. 166).

1118. (1892) La vie littéraire. Quatrième série pp. -362

Je ne vous ai même pas dit le nom des deux fautes de Juliette. […] Ce nom de Darmesteter est deux fois cher à la science. […] Il est permis de reconnaître sur cette inscription votive le nom de la compagne du poète et du savant, car ce nom appartient à la poésie et à l’art. […] (c’étaient les noms de ses bœufs). […] C’était l’hellénisme, pour la désigner par le nom qu’on lui donnait alors.

1119. (1828) Introduction à l’histoire de la philosophie

Quel est le nom, quelle est la patrie de ce nouveau Socrate ? […] très peu de noms propres, très peu de grands personnages historiques y paraissent. […] Quels sont ceux qui ont laissé les plus grands noms parmi les hommes ? […] Quiconque connaît les noms d’Alexandre et de César, connaît ceux de Platon et d’Aristote. Le genre humain ne se rend pas compte, il est vrai, de ce que représentent ces deux noms, mais il ne se rend pas compte davantage de ce que représentent les noms de César et d’Alexandre.

1120. (1878) Leçons sur les phénomènes de la vie communs aux animaux et aux végétaux. Tome I (2e éd.)

Les vraies définitions ne sont en réalité, dit-il, que des définitions de noms, c’est-à-dire l’imposition d’un nom à des objets créés par l’esprit dans le but d’abréger le discours. […] De là le nom de putréfaction, pour caractériser ces décompositions à odeur nauséabonde. […] De là, le nom d’Anatomie générale donnée à leur étude. […] En 1819, Mayer s’occupe de classer les éléments des tissus ; il emploie le premier le nom d’histologie, nom mal approprié d’ailleurs, qui a servi à désigner la science nouvelle. […] Le phytoblaste affecte alors la forme d’un sac creux et mérite bien le nom de cellule.

1121. (1817) Cours analytique de littérature générale. Tome I pp. 5-537

Aux bergers qui luttaient de grâce et de naïveté, en célébrant la vie champêtre, les plaisirs rustiques, et les nymphes des bois et des fontaines, succédèrent les mimes qui laissèrent leurs noms à un genre de dialogues satiriques. […] Je l’ai tracé en quelques vers : permettez-moi de les extraire d’un poème que j’ai publié sous le nom de ce héros. […] L’empire d’un nom fameux doit céder aux lois du goût. […] L’espèce parodiste met en jeu les masques des mimes d’Italie, connus sous les noms d’Arlequin et de sa vagabonde maîtresse, de Pantalon et de sa burlesque famille. […] son cœur n’a rien de généreux, rien de vivant ; ce n’est point un homme, c’est un monstre, dût-il, en son impassible stoïcisme, se qualifier du nom de philosophe ou de héros.

1122. (1782) Essai sur les règnes de Claude et de Néron et sur la vie et les écrits de Sénèque pour servir d’introduction à la lecture de ce philosophe (1778-1782) « Essai, sur les règnes, de Claude et de Néron. Livre premier. » pp. 15-203

Si vous donnez le nom de monstre à Néron, devenu parricide par la crainte de perdre l’Empire, quel nom donnerez-vous à Lucain, qui devient également parricide21 par l’espoir de sauver sa vie ? […] Le jour fixé pour la célébration des noces, une maladie lui enlève Livia Camilla, descendante du dictateur de ce nom. […] Britannicus et Néron se sont rencontrés et salués, l’un du nom de Britannicus, l’autre du nom de Domitius. […] Je ne m’avise jamais de disputer contre le plaisir que je ressens à partager le nom d’homme avec celui qui l’a faite. […] S’il y a quelqu’un à blâmer, c’est vous ; j’ai ébauché une tête hideuse, et vous avez écrit le nom du modèle au-dessous.

1123. (1875) Premiers lundis. Tome III « Émile Augier : Un Homme de bien »

Il me semble qu’on n’en est guère là, et l’on aurait chance bien plutôt de peindre avec vérité un homme résolu à tout, déterminé à faire fortune, à se conquérir un nom, un état, une influence, une considération presque, ou du moins tout ce qui en tient lieu socialement et la représente, et cela en envoyant promener sa conscience et même le respect humain, mais en osant, en voulant fortement, en s’imposant. […] C’est là du bon style ; mais il est fâcheux encore que toutes les saines pensées et les maximes justes de la pièce se trouvent rejetées dans la bouche de ce triste Féline, et qu’elles s’y trouvent (notez-le), non pas comme des ressorts de son rôle, mais à titre même de choses justes ; il devient ainsi par moments une manière d’Ariste véritable ; c’est Tartufe et Cléante mis en un, s’il est permis d’amener ici ces grands noms

1124. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — B — Bergerat, Émile (1845-1923) »

. — Le Nom, comédie en cinq actes (1883) […] Ce qui fait que quelques-unes de ses pièces, le Nom, par exemple, où se trouvent des parties admirables, des scènes de maître, ne se sont pas imposées au répertoire, c’est que l’allure générale en était incertaine, c’est que l’idée ne s’en dégageait pas nette et lumineuse.

1125. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — J — Jammes, Francis (1868-1938) »

Le nom de l’auteur est inconnu. […] Il aime les jeunes filles, les bons chiens, les cruches, l’herbe, l’eau, les maisons, les jardins, les puits, les coquillages, les coraux, les estampes démodées, les noms d’héroïnes des vieux romans, les Antilles, Paul et Virginie.

1126. (1827) Principes de la philosophie de l’histoire (trad. Michelet) « Principes de la philosophie de l’histoire — Livre second. De la sagesse poétique — Chapitre premier. Sujet de ce livre » pp. 101-107

. — Enfin la sagesse parmi les Hébreux et ensuite parmi les Chrétiens a désigné la science des vérités éternelles révélées par Dieu ; science qui, considérée chez les Toscans comme science du vrai bien et du vrai mal, reçut peut-être pour cette cause son premier nom, science de la divinité. […] La philosophie qui enlève à Dieu un tel attribut, mérite moins le nom du philosophie et de sagesse que celui de folie.

1127. (1870) Portraits contemporains. Tome IV (4e éd.) « M. THIERS. » pp. 62-124

Or, en décachetant les noms, il se trouva que tous deux étaient de M. […] Il avait acquis une assez grande réputation à ce quart d’heure de 1823, et son nom faisait, au besoin, une manière d’autorité et quasi de patronage. Ce nom auxiliaire se trouva donc associé à celui de M. […] On a tant parlé en tous sens de cette doctrine qu’on rattache communément à leurs noms, qu’il est impossible qu’on ne l’ait pas exagérée, comme cela arrive toujours. […] Ce premier volume comprend quatre livres, car l’ouvrage est divisé en livres dont chacun porte un nom, le nom du fait dominant ; ainsi le premier livre a pour titre Constitution de l’an VIII ; le second Administration intérieure ; le troisième Ulm et Gênes ; le quatrième Marengo, etc.

1128. (1862) Portraits littéraires. Tome II (nouv. éd.) « Gabriel Naudé »

Ôtez encore une fois l’enveloppe et l’écorce, je résume le sens et j’appelle mon auteur par son vrai nom : un sceptique moraliste sous masque d’érudit. […] Ils étaient neuf cette fois, parmi lesquels des noms plus tard célèbres, Brayer, Guenaut, Rainssant. […] Après tant de nouveautés que l’âge des derniers parents avait vues sortir, on arrivait aisément à se persuader qu’il n’y avait plus qu’une seule découverte et qu’une seule merveille qui en méritât le nom. […] Dans son enthousiasme et son culte pour la fondation dont il voudrait doter la France, Naudé n’a garde d’omettre les noms célèbres qui ont honoré de tels établissements chez les anciens. […] Naudé, si enfoui par le reste de ses œuvres, garde du moins, par celle-ci, l’honneur d’avoir apporté une pièce indispensable et du meilleur aloi dans un grand procès historique : son nom a désormais une place assurée en tout tableau fidèle de ce temps-là.

1129. (1864) Cours familier de littérature. XVIII « CIIIe entretien. Aristote. Traduction complète par M. Barthélemy Saint-Hilaire (1re partie) » pp. 5-96

Je lui parlais, il me parlait, nous nous entendions à demi-mot ; mais je n’osais pas lui demander son nom, de peur de paraître ignorer ce qu’on devait supposer que je connaissais. […] Il en eut un fils auquel il donna le nom de Nicomaque, et qu’il aima tendrement comme il avait aimé la mère. […] Les choses se définissent en général par les actes qu’elles accomplissent et ceux qu’elles peuvent accomplir ; dès que leur aptitude antérieure vient à cesser, on ne peut plus dire qu’elles sont les mêmes : elles sont seulement comprises sous un même nom. […] « Tout ceci semble démontrer clairement qu’il n’y a de complète justice dans aucune des prérogatives, au nom desquelles chacun réclame le pouvoir pour soi et l’asservissement pour les autres. […] Si la plupart des gouvernements prennent le nom de république, c’est qu’ils cherchent presque tous uniquement à combiner les droits des riches et des pauvres, de la fortune et de la liberté ; et la richesse semble presque partout tenir lieu de mérite et de vertu.

1130. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Shakespeare »

Il sied à la jeunesse de François Hugo d’être le héraut de Shakespeare, et si c’est de la modestie que de mettre en le traduisant un peu de la splendeur de ce grand homme sur son nom, c’est de la modestie vaillante et intelligente, à laquelle la gloire pourrait bien payer un jour gracieusement son prix de vertu ! […] François Hugo a la fantaisie d’appeler cette langue la langue révolutionnaire, mais les révolutions qui nous ramènent au passé, sachant où elles vont, ne doivent pas porter le même nom que celles-là qui nous poussent vers l’avenir avec des mains d’aveugles. […] Selon son usage, que nous n’avons pas pu lui faire perdre, François-Victor Hugo étiquette ces trois pièces du nom générique : les amis, comme s’il n’y avait pas des amis aussi dans Roméo et Juliette, comme s’il n’y avait pas des amis partout dans les pièces de Shakespeare ! […] Il a produit des amoureux, des tyrans, des jaloux, des âmes méchantes et basses et même monstrueuses comme Iago, Edmond dans le Roi Lear, Régane, Goneril et Richard III ; Richard III, par parenthèse, que, dans la pièce de ce nom, Coleridge croyait le seul personnage inventé par Shakespeare. […] Elle était tirée d’un épisode du roman de Brut (1153), et elle avait été mise à la scène et jouée sous différents noms d’auteurs, je ne sais combien de fois.

1131. (1860) Cours familier de littérature. X « LXe entretien. Suite de la littérature diplomatique » pp. 401-463

Tantôt on la poussait à humilier ou à coaliser l’Allemagne au nom des limites du Rhin ; tantôt à braver l’Angleterre, qui ne pouvait que s’en réjouir, en conquérant en Afrique un onéreux empire dont la France aurait la charge et dont l’Angleterre nous couperait la route en cas de guerre par de nouveaux Trafalgars et par d’autres Aboukirs. […] Le nom justement respecté de l’honnête homme qui inventa cette sublimité diplomatique est sur mes lèvres ; mais je ne le nommerai pas, par considération pour sa probité politique digne de meilleures inspirations. […] La guerre civile, au contraire, portée, formulée, encouragée par un gouvernement étranger contre des gouvernements avec lesquels ce gouvernement étranger n’est pas en guerre, cette guerre civile-là n’a pas eu de nom jusqu’ici dans la langue de la diplomatie, dans le vocabulaire du droit public ; elle en aurait un désormais, elle s’appellerait la guerre britannique. Malheur aux ministres qui trempent leurs noms, jusque-là honorables, dans le sang de cette diplomatie de l’insurrection par fantaisie, et de la guerre civile par volontaires ! […] La Providence a soufflé pour toujours sur ce principe de l’accroissement indéfini des peuples, et il n’en est resté qu’un peu de noms et beaucoup de cendres.

1132. (1861) Cours familier de littérature. XII « LXXIIe entretien. Critique de l’Histoire des Girondins (3e partie) » pp. 369-430

Un nom seul ne me peint rien, ce n’est qu’une abstraction composée de quelques syllabes. […] Ce qu’il faut alors au lecteur, ce n’est pas le portrait, c’est le jugement historique et moral sur le rôle héroïque ou odieux de cet homme, c’est l’épitaphe lapidaire de son nom. […] Des annales ne sont pas de l’histoire : pour qu’elle mérite ce nom, il lui faut une conscience ; car elle devient plus tard celle du genre humain. […] J’en ai pour preuve l’indulgente justice et la constante faveur de jugement que sa fille dévouée, madame la duchesse d’Angoulême, en France comme dans l’exil, conserva jusqu’à sa mort à mon nom. […] Il s’appelle des deux noms de la société elle-même : unité et hérédité.

1133. (1895) Histoire de la littérature française « Sixième partie. Époque contemporaine — Livre II. L’époque romantique — Chapitre V. Le roman romantique »

Le roman historique n’avait jamais été tenté chez nous : je ne puis appeler de ce nom les contrefaçons de l’histoire, les simples falsifications de faits que l’on avait parfois essayées815. […] Il se promenait au Père-Lachaise pour chercher sur les tombes des noms expressifs ; il écrivait à une amie d’Angoulème pour savoir « le nom de la rue par laquelle vous arrivez à la place du Mûrier, puis le nom de la rue qui longe la place du Mûrier et le palais de Justice, puis le nom de la porte qui débouche sur la cathédrale ; puis le nom de la petite rue qui mène au Minage et qui avoisine le rempart822 ».

1134. (1920) Enquête : Pourquoi aucun des grands poètes de langue française n’est-il du Midi ? (Les Marges)

Chaumié cite Claudel, on peut aussi évoquer le nom de Joseph d’Arbaud, qui est un admirable lyrique. […] Je le tiens pour un des plus grands noms de la Poésie française. […] Bien que le silence sur les contemporains soit de rigueur, paraît-il, je ne puis taire le nom d’Emmanuel Signoret, ni celui du grand lyrique qu’est Raymond de La Tailhède. […] Et pour me réfugier mieux entre les limites que vous avez prévues, je m’aperçois que de la liste des poètes indubitablement grands que je vous ai proposée, il convient de retrancher le nom de Verhaeren : pourquoi (cherchez en effet de 1800 à 1880) la Belgique bilingue, tant wallonne — c’est-à-dire de langue d’oïl — que flamande, bien que le français y soit parlé et cultivé, n’a-t-elle produit aucun poète ? […] Voici maintenant des noms plus notoires, qui seront familiers à tous ceux qui ont quelque culture poétique et ne s’imaginent pas naïvement, comme tant de snobs éberlués par la soi-disant « sensibilité » moderne, que la poésie française fut « inventée » par Laforgue ou Rimbaud et « perfectionnée » par M. 

1135. (1914) Enquête : Les prix littéraires (Les Marges)

Enfin, c’est un peu de gloire, un peu de bruit autour d’un livre et d’un nom — et dans notre monde moderne, si féru d’affaires, de sport et de divertissements médiocres, il est bon que de temps à autre l’Actualité s’occupe d’autre chose que d’un aviateur, d’un comédien ou d’un multimillionnaire. […] L’Académie française refusa à Taine le prix Bordin : il n’en est pas moins Taine, et personne ne connaît seulement le nom de son concurrent. […] Je prends ces noms bien au hasard. […] La valeur du prix est surtout dans la publicité qui lance un nom. […] Cette année-ci, dans presque tous les clans, dans presque tous les salons, on a murmuré un nom, un titre et on s’est réuni pour goûter la saveur d’une œuvre nouvelle d’une incomparable fraîcheur.

1136. (1904) Prostitués. Études critiques sur les gens de lettres d’aujourd’hui « Chapitre IX. Le trottoir du Boul’ Mich’ »

On peut encore s’exciter avec la mémoire gentille et falote de cette pauvre petite « maîtresse d’esthète » morte sous le nom de Jean de Tinan. […] Écoute-moi donc, Gaston Deschamps, bonisseur de l’humanisme ; et toi aussi, Ballot au joli nom commercial. […] En vous rencontrant dans mes livres, le lecteur s’effarera, vous prendra pour des types généraux non pour des mufles particuliers et il m’accusera d’avoir inventé trop grotesques et trop faciles la banalité sordide de ton nom, Gaston Deschamps, la sordidité ridicule de ton nom, pauvre petit Ballot. […] Je m’attriste à la pensée que Leconte de Lisle deviendra, comme Malherbe, un nom austère et antipathique, soutenu de peu de souvenirs précis ; je songe, mélancolique, aux destinées de François de Maynard et de José-Maria de Heredia, princes du sonnet français ; et je suis d’un regard attendri Sully-Prudhomme rejoignant Racan derrière la brume de l’oubli. […] Plus rien ensuite ne peut m’étonner chez Fernand Gregh, et je remarque à peine la perversité d’odorat grâce à laquelle en se penchant sur cette pourriture qui a nom Annunzio, le pauvre petit « respire le parfum d’une âme ».

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