] née à Paris en 1718, morte dans la même ville en 1768.
L’arbre déraciné Donne sa feuille morte.
La mort le surprit dans une assemblée Académique : c’est mourir au champ de bataille.
On se meurt de plaisir. […] Sinon la jalouse fée le fera mourir. […] Elle meurt sans rien dire, pour ne pas faire de chagrin à son fils. […] Ils viennent, crient, tuent ou meurent ; puis s’en vont. […] Moi, je meurs.”
Staal, [Madame de] connue d'abord sous le nom de Mlle de Launay, née à Paris, morte en 1750.
Castelnau, [Henriette-Julie de] Comtesse de Murat, morte en 1716, âgée de 45 ans.
Chastelet, [Gabrielle-Emilie de Breteuil, Marquise du] née en 1706, morte en 1749, s’est élevée au dessus de son sexe, par des qualités qui ne lui sont pas ordinaires, l’amour de l’étude & la profondeur des Sciences.
Le minimum d’influence sociale, c’est la plaie dont l’art mourut. […] la Littérature est morte ! […] Il mourra inassouvi sans avoir connu le bonheur ! […] T’arrêter en route, c’est mourir. […] Il faut qu’ils meurent et ils succombent dans l’indifférence, évanouis du monde.
Barbier, [Marie-Anne] née à Orléans, morte en 1742.
Aunoy, [Marie-Catherine Jumel de Berneville, Comtesse d’] morte en 1705.
L’Amphitrion mourut ; sa prose & ses vers perdirent tout leur mérite, & les Approbateurs se rangerent du côté du Public qui n’avoit pas dîné chez lui.
Bregy, [Charlotte Saumaise de Chazan, Comtesse de] Dame d’honneur de la Reine Anne d’Autriche, morte à Paris en 1693, âgée de 74 ans : niece du savant Claude Saumaise, elle avoit hérité d’une partie du savoir de son oncle, en laissant toutefois à d’autres légataires son pédantisme, & en y substituant l’agrément.
Ainsi en pense-t-on, du moins en Allemagne, en Angleterre & dans tous les autres pays [sans doute barbares], où l’on n’est pas encore persuadé, d’après nos graves Littérateurs, qu’il est impossible à un Moderne de bien écrire dans une langue morte.
LAMOIGNON, [Guillaume de] Premier Président du Parlement de Paris, où il naquit en 1617, & où il mourut en 1677, plus connu dans la République des Lettres par les justes éloges de Boileau & l’Oraison Funebre de Fléchier, que par ses Ouvrages, qui sont dispersés & ne subsistent que dans de vieux Recueils.
Il ne lui reste plus qu’à mourir, et il ne tremble pas. […] Le bon Conrart se lamente en langue morte. […] Notre société se meurt, notre société est morte. […] — Eh bien donc, nous mourrons ! […] Le vieux de Verle, qui a tant de places, est sur le point de mourir. — Oh !
Le capitaine Isbert Hemmel mourait en 1798, dans la traversée de Yédo à Nagasaki. […] Dans ce temps meurt assassinée la femme de Tadanobou. […] Et en dernier lieu, des études sur les gras et les maigres d’une fantaisie et d’un drôlatique à mourir de rire. […] Une nature morte représentant une coupe et un présentoir en laque. […] Les filles, ce sont : Omiyo qui devint la femme de Yanagawa Shighénobou, le peintre, morte quelque temps après son divorce, et qui avait mis au monde ce petit-fils qui fut une source de tribulations pour son grand-père ; et Otétsou, douée d’un vrai talent de peintre, qui mourut toute jeune.
L’Italie est libre, — et peut-être la papauté, c’est-à-dire la catholicité, mourra de cette bombe ! […] * * * — Pour une comédie, le mot superbe d’un de nos jeunes parents : « En telle année, mon père meurt… Bon ! […] Et tout cela avec une telle naïveté, une si grande bonne foi cynique, une si naturelle absence de sens moral, qu’il est impossible de démêler ce qu’il y a de vérité ou de mensonge dans cet amour pour cette fille morte…. […] Aujourd’hui Le Figaro m’apprend qu’elle est morte… Un détail, affreusement dramatique qu’on me donne : sa mère paralysée de tout le corps n’ayant pu l’embrasser pendant son agonie, on la lui apporta morte. […] Je ne vois plus chez lui que le martyr courtisan, l’agonisant venant ramasser les compliments de ce salon, princier, l’homme s’habillant, courant les soirées, galvanisant son mal, au lieu de mourir, comme j’espère bien que je le ferai, de mourir obscurément, le nez dans le mur de sa chambre.
MONTPENSIER, [Anne-Marie-Louise d’Orléans, connue sous le nom de Mademoiselle de] née à Paris en 1627, morte en 1693.
Villeneuve, [Gabrielle - Susanne Barbot de] morte à Paris en 1755, est connue dans la République des Lettres par plusieurs Romans, qui, en général, offrent des situations pathétiques, des sentimens vifs & généreux, des réflexions morales, nobles & sensées ; mais les plans n’ont rien de neuf ; les événemens n’y sont pas toujours d’accord avec la vraisemblance, les situations sont souvent forcées ; le style d’ailleurs est inégal, diffus, incorrect, & chargé de détails minutieux.
La courtisane meurt impénitente. […] L’illustre romancier, d’un âge fort avancé, mourut il y a peu d’années, hier pour ainsi dire, en 1876, dans sa tranquille retraite de Nohant. […] Pour la génération actuelle, George Sand était morte, bien avant de descendre au tombeau. […] Pour ne pas mourir littéralement de faim, il occupa d’humbles emplois et tint pour un grand bonheur de pouvoir entrer dans la maison de librairie de M. […] Une personne sensible, timide, et chatouilleuse serait morte si on avait déchargé sur elle les insultes et les attaques qui ont plu sur Zola.
… Tu es morte, oh ! tu es plus que morte pour moi ! […] Elle est comme morte pour lui. […] Morte est ma mère et mis au rebut le berceau. […] morte pour toujours !
Félicité, dans sa solitude, continuait de mourir lentement. […] Plus près de nous encore, après l’Histoire d’une Parisienne, après la Veuve, après la Morte, ai-je besoin de rappeler à ses lecteurs comment M. […] Elles savent qu’il est, que d’autres l’ont connu, et elles se résignent difficilement à vivre et à mourir elles-mêmes sans le connaître. […] Il n’a point hésité à faire mourir le commandant du Pas-Devant de Frémeuse ou madame de Vaudricourt, parce que cela était conforme à la logique de leur situation et à la vérité de la vie. […] Elle y vient tout simplement mourir.
Bernard, [Catherine] de l’Académie des Ricovrati, née à Rouen, morte à Paris en 1712.