Ceci marque un degré de plus à l’étiage de de la bêtise humaine.
Dès lors, les idées et états psychiques pourront redevenir des conditions de changement interne, de vrais moteurs du développement humain, des pulsations de la vie et des tendances de la volonté.
Personne ne développe avec plus de finesse les replis les plus cachés du cœur humain.
S’il y avoit des Orateurs qui inspiroient des desseins justes & honnêtes, qui fournissoient des vues utiles pour l’avantage du genre humain, on en voyoit aussi qui ne servoient que leur ambition particuliére, qui flattoient & qui condamnoient sans raison, qui souffloient le feu de la discorde entre leurs concitoyens, qui échauffoient & éternisoient les haines nationales, au mépris de l’humanité.
À l’intérieur de chacune de ces régions notre attention individuelle se dirigera sans doute à sa fantaisie, mais elle viendra simplement alors se superposer à la première, comme le choix que l’œil individuel fait de tel ou tel objet pour le regarder se superpose à celui que l’oeil humain a fait, une fois pour toutes, d’une certaine région déterminée du spectre pour y voir de la lumière.
D’après la théorie qu’il a exposée dans son Mécanisme de la physionomie humaine (1862), il suffit souvent de la contraction d’un seul muscle pour exprimer une émotion ; chaque état affectif produit une modification locale unique. […] Celui qui lira attentivement certains passages (trop longs pour être traduits ici) de la célèbre Introduction au Traité de la nature humaine, qui les étudiera non comme une théorie des idées générales, mais comme un document, une confession psychologique, en conclura que l’idée générale était pour lui une vision. « L’idée d’homme que-je puis me fabriquer, dit-il, doit être celle d’un homme blanc ou noir, ou basané, droit ou courbé, grand, petit ou de moyenne taille.
Ces pleurs que lui tirait l’humaine charité Retombaient sur Didon en même piété.
Quelle que soit la tendresse qui respire en ces créations heureuses, la raison y est, l’expérience humaine y souffle par quelque coin et attiédit la passion.
Mardi 27 mai La Sapho de Daudet est le livre le plus complet, le plus humain, le plus beau qu’il ait fait… le livre méritant le nom de chef-d’œuvre.
Mais le principe de sélection naturelle se trouve très explicitement appliqué à la race humaine dans les LOIS DE MANOU.
Eh bien, ces puissans de la terre qui croyaient bâtir pour l’éternité, qui se sont fait de si superbes demeures et qui les destinaient dans leurs folles pensées à une suite ininterrompue de descendans héritiers de leurs noms, de leurs titres et de leur opulence, il ne reste de leurs travaux, de leurs énormes dépenses, de leurs grandes vues que des débris qui servent d’asyle à la partie la plus indigente, la plus malheureuse de l’espèce humaine, plus utiles en ruines qu’ils ne le furent dans leur première splendeur.
Garraud avait fait autrefois une assez belle bacchante dont on a gardé le souvenir — c’était de la chair — son groupe de la première Famille humaine contient certainement des morceaux d’une exécution très-remarquable ; mais l’ensemble en est désagréable et rustique, surtout par devant. — La tête d’Adam, quoiqu’elle ressemble à celle de Jupiter olympien, est affreuse. — Le petit Caïn est le mieux réussi.
On débite que vous y peignez Jésus-Christ comme un homme doux, humain, enfin qui allait aux noces et se faisait tout à tous.
Je crois qu’il peut garder face humaine, rester sociable et même se mêler à la bonne compagnie.
Sa vie et ses œuvres (1re partie) I L’instabilité des opinions humaines est telle qu’il y a des enthousiasmes de circonstance et des modes dans la postérité.
Il y avait dans les destinées si différentes de la duchesse Charlotte et de la comtesse Louise un contraste éloquent, une leçon douloureuse et amère qu’un poète, un moraliste, un peintre des passions humaines aurait dû mieux comprendre, et qu’il eût comprise sans nul doute, s’il n’avait pas été si directement intéressé dans cette aventure.
Jeudi 21 mai Création dans une œuvre moderne d’un médecin qui, ressuscitant les traditions charlatanesques du xviiie siècle, prendrait la spécialité des débilités, de tous les hommes de 35 ans de Paris ; un homme qui aurait assez étudié la chimie et le corps humain pour savoir la dose la plus forte de dépuratif qu’il peut supporter dans un temps donné, — et un temps assez court ; un homme qui aurait fait des expériences assez grandes sur les choses alimentaires et fortifiantes pour refaire, avec des jus de viande, du bordeaux, etc., un tempérament et une jeunesse à un corps usé et à des organes las.
» — On s’étonne, en lisant l’Histoire auguste, que les notions du bien, du mal, du juste et de l’injuste aient pu survivre aux Césars, et que les Empereurs romains n’aient pas tué la conscience humaine.
Il croyait que l’esprit humain est comme la glace de cristal, et que plus on le polit, plus il reflète de divinité dans ses œuvres.
Tu scais étudier la nature, mais tu ignores le cœur humain.
Il était fort simplement vêtu, et s’épanouissait là, à entendre chanter Mlle Falcon, comme les vulgaires humains dont il était entouré. […] Mais à coup sûr, il est né avec la bosse de la marine, si cette charmante bosse fait partie de celles que la phrénologie a découvertes de l’occiput au sinciput humain.
Ce qu’il y a de plus clair à conclure, c’est qu’entre ce Mari sentimental de M. de Constant et cette Femme sentimentale de Mme de Charrière, l’idéal du mariage est très-compromis ; ce double aspect des deux romans en vis-à-vis conduit à un résultat assez triste, mais curieux pour les observateurs de la nature humaine.
Je sais, disais-je, que j’ai commis des homicides ; mais je ne l’ai fait que pour défendre cette vie que vous m’avez donnée en garde ; et d’ailleurs ils m’ont été pardonnés : dans ce moment-ci, je suis innocent, selon toutes les lois humaines, et je suis comme un homme qui, passant dans la rue, reçoit une grosse pierre qui lui tombe sur la tête.