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3348. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXIVe entretien. Chateaubriand, (suite.) »

Je l’indiquai ; elle fut acclamée à l’unanimité, et l’Europe fut sauvée ; les secousses du lendemain furent fortes, mais le peuple en masse, satisfait de cette victoire non contestée, nous secourut contre les partisans de l’anarchie et contre les vociférateurs du crime.

3349. (1841) Matinées littéraires pp. 3-32

Ainsi, ce qui importe le plus pour se faire entendre, ce n’est pas de posséder une voix forte et puissante, c’est de savoir tirer parti de celle qu’on a, quelque défectueuse qu’elle soit.

3350. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XIV. La littérature et la science » pp. 336-362

Qui s’attache aux faits positifs d’une étreinte trop exclusive, qui se cantonne dans la recherche trop méticuleuse des notions exactes, risque fort de perdre l’élan, l’essor ailé, l’allure souple et légère.

3351. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Romans et nouvelles » pp. 3-80

mais les fières révoltes, les endiablés soulèvements, les forts blasphèmes à l’endroit des religions de toutes sortes, la crâne affiche d’indépendance littéraire et artistique, le hautain révolutionnarisme prêché en ces pages !

3352. (1892) Journal des Goncourt. Tome VI (1878-1884) « Année 1883 » pp. 236-282

Ingres, et hors de doute que Titien et Rubens, sont plus forts que M. 

3353. (1866) Cours familier de littérature. XXI « CXXVe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 321-384

J’ai bien vu des hommes, à la foire de Lucques et sur le quai de Livourne, déchargeant des felouques, mais je n’en ai point vu d’aussi beau, d’aussi fort, quoique aussi délicat ; c’est tout mon pauvre mari quand il partit, si peu de jours après m’avoir courtisée, pour ces fatales moissons des Maremmes !

3354. (1866) Cours familier de littérature. XXII « CXXIXe entretien. Fior d’Aliza (suite) » pp. 129-192

Ce fut si fort et si long, monsieur, que le bargello me dit le lendemain : — Tu as donc bien peu de cœur, Antonio (c’est ainsi qu’il m’appelait), tu as donc bien peu de cœur de jouer des airs si gais aux oreilles de ces pauvres gens des loges qui pleurent leurs larmes devant Dieu, et surtout aux oreilles de l’homicide qui compte ses dernières heures sur la paille de son cachot !

3355. (1895) Histoire de la littérature française « Seconde partie. Du moyen âge à la Renaissance — Livre I. Décomposition du Moyen âge — Chapitre I. Le quatorzième siècle (1328-1420) »

Des écoles essaime chaque année un plus grand nombre d’intelligences fortes, hardies, disposées à se mouvoir librement, à user spontanément, sans contrôle de l’Église, de ce savoir et de cette méthode dont elles sont armées.

3356. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — CHAPITRE IX »

J’allais oublier un très piquant épisode, celui d’un petit duc qui, au fort de cette conversation nocturne, vient sonner à la porte de madame de Lys.

3357. (1869) Cours familier de littérature. XXVIII « CLXVIe entretien. Biographie de Voltaire »

Cette audace d’esprit fort devint le symbole de l’impiété théologique contre toutes les révélations.

3358. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

que de petitesses dans des Ames, qui vouloient passer pour fortes !

3359. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre III »

Elle a raison, la jeune Caliste, et j’approuve fort son délicat scepticisme.

3360. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1876 » pp. 252-303

Hugo esthétise ainsi sur Michel-Ange, Rembrandt, Rubens, Jordaens qu’il met, par parenthèse, fort à tort, au-dessus de Rubens.

3361. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre II. Le comique de situation et le comique de mots »

On les trouverait d’abord, mélangés à doses variables, dans les scènes que nous venons de passer en revue, et à plus forte raison dans les jeux d’enfant dont elles reproduisent le mécanisme.

3362. (1907) L’évolution créatrice « Chapitre II. Les directions divergentes de l’évolution de la vie. Torpeur, intelligence, instinct. »

Mais nous avons affaire ici à un obus qui a tout de suite éclaté en fragments, lesquels, étant eux-mêmes des espèces d’obus, ont éclaté à leur tour en fragments destinés à éclater encore, et ainsi de suite pendant fort longtemps. […] On raconte qu’un enfant employé à ce travail, et fort ennuyé d’avoir à le faire, eut l’idée de relier les manivelles des robinets, par des cordons, au balancier de la machine.

3363. (1875) Revue des deux mondes : articles pp. 326-349

Cet envahissement progressif de l’appareil locomoteur provient de l’action d’une dose graduellement croissante de poison introduite dans le sang par l’absorption, car lorsqu’on injecte d’un seul coup dans la circulation une forte proportion de curare, l’animal est comme foudroyé et meurt instantanément. […] URL Gallica: http://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k35501h/f235.image Pour le physiologiste, le cœur est l’organe central de la circulation du sang, et à ce titre c’est un organe essentiel à la vie ; mais par un privilège singulier, qui ne s’est vu pour aucun autre appareil organique, le mot cœur est passé, comme les idées que l’on s’est faites de ses fonctions, dans le langage du physiologiste, dans le langage du poète, du romancier et de l’homme du monde, avec des acceptions fort différentes. […] Par une disposition que nous devons sans doute trouver fort sage, il ne pourra jamais agir sur les corps célestes ; c’est pourquoi l’astronomie est condamnée à rester à tout jamais une science d’observation pure.

3364. (1856) Cours familier de littérature. II « XIe entretien. Job lu dans le désert » pp. 329-408

XXV Le saint-simonisme est né de l’isolement de l’idée économique, abstraction faite de toute autre idée politique et morale, dans une forte tête d’économiste.

3365. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre III. Le comique de caractère »

À ces impertinences la société réplique par le rire, qui est une impertinence plus forte encore.

3366. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « DE LA MÉDÉE D’APOLLONIUS. » pp. 359-406

Apollonius, d’après ce qui précède, eût été fort capable, on le voit, d’imaginer quelque artifice du même genre ; mais Jason n’avait point de fils.

3367. (1859) Cours familier de littérature. VIII « XLVIIe entretien. Littérature latine. Horace (1re partie) » pp. 337-410

À l’égard de Gorgias, il m’était assurément fort utile pour m’exercer à la déclamation, mais j’ai obéi aux ordres de mon père, qui a voulu que je cessasse de le voir. » On sait d’ailleurs que ce Gorgias était un corrupteur de la jeunesse, redouté des parents.

3368. (1860) Cours familier de littérature. X « LVIe entretien. L’Arioste (2e partie) » pp. 81-160

Elle quitte furtivement la cour, elle est captive dans un château fort.

3369. (1861) Cours familier de littérature. XI « LXVe entretien. J.-J. Rousseau. Son faux Contrat social et le vrai contrat social (1re partie) » pp. 337-416

Elle avait épousé fort jeune M. de Warens de la maison de Loys, fils aîné de M. 

3370. (1862) Cours familier de littérature. XIV « LXXXIe entretien. Socrate et Platon. Philosophie grecque (1re partie) » pp. 145-224

On le voit dans son Apologie devant ses juges, qui est une bonne causerie et un fort mauvais discours.

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