Esprit Fléchier (1632-1710), précepteur du fils de Le Fèvre de Caumartin, qu’il suit aux grands jours d’Auvergne (1665-66), évêque de Lavaur en 1685, de Nîmes en 1687 : Oraisons funèbres de Mme de Montausier (1672), de Turenne (1676), de M. de Montausier (1690).
La vraie noblesse n’est pas d’avoir un nom à soi, un génie à soi, c’est de participer à la race noble des fils de Dieu, c’est d’être soldat perdu dans l’année immense qui s’avance à la conquête du parfait.
Durand fils, Lecocq, et, parmi les amateurs, MM.
L’Allemagne victorieuse nous mépriserait si nous applaudissions la strophe de Becker : « Ils ne l’auront pas, le Rhin allemand, jusqu’à ce que les ossements du dernier homme soient ensevelis sous les vagues. » Si l’on doit jouer à Paris le Lohengrin, que ce soit dans un théâtre libre, subventionné par la colonie allemande, qui a le droit d’admirer Wagner, mais qu’il ne soit point donné officiellement, sur un théâtre français subventionné par l’Etat, alimenté par les contribuables dont les fils, les frères sont morts en 1870.
., ou une action musculaire, comme quand on veut soulever un poids ; 2° de son degré d’énergie, qui peut vaincre ou ne pas vaincre la résistance opposée par les muscles et, en général par l’ensemble de mouvements contraires qui empêchent nos idées de remuer sans cesse tous nos membres comme des fils tirant une marionnette.
Ce n’est pas sans raison qu’un père de famille disait à son fils partant pour un voyage lointain : « Tout ce que je te demande, c’est de me rapporter le même visage64. » VI L’interprétation des signes Il nous reste à dire quelques mots de l’interprétation des signes, où l’ancienne psychologie voyait une « faculté » mystérieuse.
Pline le jeune, neveu de Pline le Naturaliste, qui l’adopta pour son fils, fut formé par le célébre Quintilien dont il fut le meilleur disciple & le plus reconnoissant.
Il est évident qu’un mammifère n’est mammifère de père en fils que depuis la création de la classe, et qu’un Lion n’est Lion que depuis qu’il existe des Félidés, comme l’homme n’est homme que depuis qu’une variété anthropomorphe ou pseudo-humaine a existé.
Un jour, les sciences occultes devinrent forcément les sciences naturelles ; l’alchimie se transforma toute seule et s’appela la chimie, et les fils des hermétiques ont découvert les grandes formules ; ils cherchaient la pierre philosophale et l’élixir de longue vie ; qu’ils soient en paix, ils les ont trouvés.
J’ai vu un billet touchant qu’elle lui adressait le 26 juin 1817, c’est-à-dire dix-huit jours avant sa mort, et qu’elle avait dicté à son fils (Auguste de Staël), n’ayant déjà plus la force d’écrire. […] Ce livre, que la mort d’un père l’envoyait méditer en Italie, ce livre, à peine âgé de trente ans, a déjà vu ensevelir elle, son fils, sa fille ; il se peut relire en présence de ces graves idées de mort ; car, s’il ne dit pas le vrai mystère des choses de la vie, du moins il n’en sort rien que de généreux, de beau et de bon. » 74.
Son seul malheur est de n’avoir pas encore trouvé ou inventé, comme Balzac ou madame Sand, un de ces vastes sujets humains où l’écrivain, réunissant à un centre commun tous les fils de son imagination, compose un tableau qui saisit tout l’homme, au lieu de faire des portraits à bordures trop étroites. […] Ses fils demeuraient à Pétersbourg ; ses filles étaient mariées.
Ces fils subtils, c’est l’instant, le mouvement, l’ivresse de ce qui n’est pas éternel, de ce que jamais on ne verra deux fois. […] Ce fils de la nature se refuse à nos coupes techniques.
En vain il avait emporté trois beaux succès avec Jean Baudry et le Fils, deux tragédies bourgeoises à la Sedaine et à la Diderot, et Formosa, qui fut son drame le plus heureux, en vain sa ravissante comédie, Souvent homme varie, était restée au répertoire du Théâtre Français, rien ne le consola au fond de l’échec perpétuel d’une œuvre que tout le monde, vraiment lettré, tenait pour exquise. […] fils d’un boucher, garçon boucher lui-même, « immolant avec pompe », dit un de ses biographes, plus spirituel qu’informé probablement, des veaux, ne devant guère son instruction, après celle sommaire d’une école de village, qu’à des livres de colporteurs, tels que les légendes, contes de fées et romans de chevalerie, Shakespeare, l’aventurier, las de l’étable, fuyant au bois, tel un Corse aux maquis, devenu braconnier, ayant des rixes avec la yenmanry, se réfugiant à Londres (il gardait les chevaux à la porte des théâtres, quasi vendeur de contremarques), promu garçon de coulisses, puis figurant, — dans l’intervalle retapant de vieux drames, puis l’auteur d’Hamlet, de Henri VIII et d’Othello, et mourant enrichi à cinquante-deux ans dans son pays !
Il était de très humble bourgeoisie, fils de petits commerçants. […] L’Église est quelque part gouvernée par son fils aîné. […] Ouranos tue son père Acmon ; Saturne son père Ouranos ; Jupiter mutile son père Saturne ; Jupiter sera tué par son fils Bacchus ; Evandre tue son père. […] Il n’y a de vraie propriété que la propriété qui se transmet de père en fils ; une chose n’est à vous que si vous la pouvez donner ; de ce que vous possédez sans l’avoir hérité et sans pouvoir le transmettre, vous n’avez que l’usufruit. […] Chrétien individualiste, chrétien libre, fils de protestante du reste, et ayant beaucoup vécu, vivant encore de la vie morale de sa mère, il ne pouvait devenir que protestant.
Il était assez riche et fort bien né, fils d’un conseiller au parlement de Bretagne et lui-même seigneur du Perron. […] On disait à un soldat illustre qui s’était assis sur un trône : « Sire, il faut surveiller attentivement l’éducation de votre fils ; il faut qu’on l’élève avec le plus grand soin, pour qu’il vous remplace. — Me remplacer !
Mais, telle qu’elle s’ourdit dans les conditions ordinaires, la toile est bonne, et ses fils, par leur présence, par leurs diversités, par leurs dates apparentes, par leurs attaches, correspondent à la présence, aux diversités, aux dates réelles, aux attaches des faits réels ; c’est que les faits réels eux-mêmes les ont tissés.
Or, ce royal cardinal, fils de Jacques III, roi d’Angleterre, rouvrait justement alors son séminaire et son collège, qu’il venait de retirer des mains de la Société de Jésus.
Toutefois de Gobineau admet que les soubresauts de l’atavisme, les combinaisons inattendues de l’hérédité peuvent faire surgir, même dans notre société de métis, certains individus porteurs d’une hérédité privilégiée, ceux que Gobineau appelle des « Fils de roi » (voir le roman des Pléiades).
X Le Gral fut mis par les anges à la garde de Titurel ; Titurel, afin de le défendre, ordonna de bons chevaliers dans le domaine du Mont-Salvat ; Amfortas, fils unique de Titurel, hérita le royaume de son père devenu vieillard ; et cela était en Espagne, de l’époque où s’y heurtaient Chrétiens et Infidèles.
Chacun de ses doigts était pour lui plus qu’une chose, presqu’une personne… Il l’appelait Marie, adorant ce nom là fait exprès, disait-il, pour être soupiré dans l’extase et qui semblait contenir des nuages d’encens, des penchées de roses. » D’aussi, belles pages marquent encore la sensualité contenue de ces deux êtres mûrs pour l’amour, et exacerbant leurs nerfs malades ; la promesse de son corps accordée et ce sacrifice empêché par la maladie de son fils tandis que dehors l’émeute se déchaîne puis la séparation des deux amants, jusqu’à cette scène effroyablement aigüe où Frédéric, se trouvant un soir chez elle pâle et en larmes, est emmené par sa maîtresse, tandis que les rires délirants de Mme Arnoux sonnent dans l’escalier, et en trouent l’ombre ; la ruine de cette femme, cette chose intime et presque obscène, la vente de ses effets : enfin cette suprême et dure entrevue, où éclairée tout à coup par la lampe, elle montre à son amant vieilli, et travaillé de concupiscences, la froideur pure sur ses doux yeux noirs, de ses cheveux désormais blancs, dont, déroulés, elle taille une mèche, « brutalement à la racine »… Par ce type de femme de la grâce la plus haute, Flaubert se compensait de toutes les brutes que son souci de la vérité le forçait à peindre.
Ausone, né à Bordeaux, où il professa la rhétorique pendant trente ans, puis appelé à Trêves par l’empereur Valentinien pour être le précepteur de son fils Gratien, Ausone, dans ses poésies subtiles, recherchées, maniérées, délicates toutefois et par instants rêveuses y est à la fois le dernier des Anciens et, à certains égards, un moderne.
Par exemple, d’être un fils de vieillard.
III Suivons-en tour à tour les différents fils.