Et cependant, malgré cet ennui inconnu en Allemagne, mais partout ailleurs insupportable, d’une logique qui déchiquète l’abstraction plus que toutes les autres logiques qui aient jamais été publiées par les anatomistes du raisonnement, malgré l’effrayante spécialité de son langage et tout ce qui nous empêche, de peser sur le texte même d’Hegel, nous ne pourrons pas ne point l’atteindre, puisque nous voulons vous parler des travaux d’un écrivain qui en a fait le fond et le but de ses œuvres.
Mais ce que nous ne pouvons nous empêcher de blâmer dans le livre de M.
Cousin, qui discutait Locke, n’empêcha pas Broussais.
Renan l’empêchât de dormir.
Matter, conseiller honoraire de l’Université, ancien inspecteur des bibliothèques, ait eu de ces préjugés d’école qui empêchent d’apprécier Balzac ce qu’il vaut, et se soit permis le mépris des pédants avec ce grand homme littéraire ; mais enfin Balzac a fait une œuvre transcendante d’imagination inspirée par Swedenborg, et, de plus, dans cette œuvre même, Balzac a trouvé le moyen d’introduire un magnifique morceau d’histoire et de critique, qui a fait certainement plus pour la renommée de l’immense Excentrique suédois que le livre de M.
une idée qu’à l’instant même une autre idée ne surgisse au bout pour la contrepeser, pour l’empêcher de pencher à gauche ou à droite, — la grande affaire, la seule affaire, en dernière analyse, pour des gens qui n’ont pas la force de haïr vaillamment l’erreur ou d’aimer vaillamment la vérité !
Nous la transcrivons tout entière : « Il peut y avoir vingt ans, — dit l’auteur, — dans l’église Saint-Étienne-du-Mont, un vieux prêtre faisait le prône à une grand’messe le dimanche ; l’auditoire était nombreux, attentif, ce qui n’empêchait pas tous les regards de se porter involontairement sur un grand jeune homme qui, debout en face de la chaire et les bras croisés, semblait suivre avec la plus grande attention tous les raisonnements du prédicateur.
Gautier ne dit pas tout cela, bien entendu, mais sa notice n’empêchera pas qu’on le dise.
C’était cela qui empêchait de croire que l’auteur des Iambes et du Pianto, englué dans le miel de la bonbonnerie et dans les douceurs de l’Almanach des Muses, pût s’arracher de là et redevenir lui-même.
être le champ de l’avenir, — c’est cette petite fleur, retrouvée là, qui m’a empêché de jeter sous mes pieds avec mépris ce livre où un regain de poésie vivace, inarrachable du cœur d’un homme, domine encore, domine toujours tous les prosaïsmes glorifiés de ce siècle dégénéré !
Eh bien, je ne peux m’empêcher d’admirer cette fin de poète, d’un poète qui a perdu sa Muse, — la Muse humaine qui ne doit plus le faire chanter !
Richepin est certainement un de ceux-là qui peuvent le mieux l’empêcher de tout à fait mourir.
— l’empêcher d’écrire ce livre d’Elle et Lui dont elle croit orner son déclin, il n’y aurait ici qu’un roman, triste en soi, ni meilleur, ni pire, ni plus nouveau en talent et en morale, que les autres productions de l’auteur d’Indiana, de Jacques et de Leone Leoni 9 !
et de distiller, si on dit vrai, sa goutte de poison homicide, — nous venons de le lire avec soin, et nous pouvons bien affirmer que sans la célébrité et l’intimité trop publique de Mme George Sand et d’Alfred de Musset, qui donnent à tout des significations terribles et qui auraient dû, en fierté, en délicatesse et en pitié, puisqu’elle s’en targue, de pitié, l’empêcher d’écrire ce livre d’Elle et Lui dont elle croit orner son déclin, il n’y aurait ici qu’un roman triste, en soi, ni meilleur, ni pire, ni plus nouveau en talent et en morale, que les autres productions de l’auteur d’Indiana, de Jacques et de Leone Leoni 24 !
Dans sa Madame Gil Blas, où j’ai noté pourtant une scène très-belle, d’un tragique très-nouveau, inspirée par la physiologie (c’est un duel, horrible d’acharnement et de longueur, entre deux rivaux, au bord du lit d’une cataleptique, qu’ils croient morte, et qui, rigide, les voit, lus comprend, seul les coups qu’ils se portent et ne peut faire un cri, un geste, un mouvement de paupière pour les empêcher de se massacrer sous ses yeux ouverts, immobiles, marbrifiés par la catalepsie !
Charles Bataille, n’est que la notion du satyriasis, revêtue d’une expression pourprée, pléthorique, qui veut être lyrique à toute force, et qui, sous son lyrisme artificiel, ne cache pas pour nous la honte de la chose, car l’auteur, lui, ne la connaît pas, et, quand il rougit, ce n’est pas de cela… Un tel livre, que l’expression et le bouillonnement empêchent d’être un livre à la de Sade, aurait un succès fou chez les singes, si ces messieurs lisaient des romans ; mais ce n’est pas là une raison décisive pour en avoir un parmi nous… III J’ai dit que je prendrais mes précautions pour raconter le livre de MM.
Mais, à mon âge surtout, le temps est court ; les occasions qui me sont offertes de vous annoncer la Parole de Dieu sont d’autant plus précieuses qu’elles sont désormais plus rares, et je ne puis m’empêcher d’espérer que celle-ci sera particulièrement favorable.
Il réprime les séditions, le luxe, l’intérêt avide, source des crimes ; ou il empêche tous ces maux de naître, ou il les étouffe dès leur berceau.
Ce qui ne l’empêche pas (au contraire) de laisser échapper d’amusantes naïvetés. […] Mais je ne saurais m’empêcher d’exprimer un regret. […] Mais enfin équivalence n’empêche pas, implique même différence. […] Mais cela ne l’empêche pas d’être parrain, de se prêter docilement aux cérémonies du culte. […] Ainsi, à la veille de la Révolution française, Turgot avait essayé de l’empêcher à coups de décrets.
Hérelle, je ne pus m’empêcher de faire un soubresaut en y trouvant, je ne dirai pas textuellement, mais bien approchant, la belle description de l’arrivée des malades de Lourdes et de leurs processions si merveilleusement décrites par Zola. […] Le jeune homme est appelé au parloir par sa vieille tante qui n’a pu s’empêcher de venir du fond de sa province pour l’embrasser. […] On lira aussi avec curiosité, dans ce livre bondé de faits, le chapitre consacré à un petit garçon de cinq ans, et que sa royale extraction n’empêche pas de jouer avec le farouche Rochefort, comme il devrait le faire avec son père… s’il en avait un. […] Rien ne sut l’empêcher, ni ce jour-là ni d’autres, de rester ce qu’il était, avec des qualités aussi redoutables pour lui-même que ses défauts ; mais le tort de l’Empereur, qui l’avait vu à l’œuvre, fut d’oublier les unes pour ne se souvenir que des autres. […] Car si vous ne pouviez vous empêcher de laisser éclater votre indignation devant le mal, l’injustice ou l’intrigue, tout le monde ferait son devoir autour de vous, tandis que personne ne le fait !
On allait même défendre d’en enseigner d’autre dans le siecle dernier, si l’arrêt burlesque, imaginé par Despréaux, n’eût pas empêché un arrêt plus sérieux d’éclore. […] Ce qui n’empêcha pas de regarder toujours comme autant de farces, Pourceaugnac, les Fourberies de Scapin, le Médecin malgré lui, &c. […] Je laisse à l’écart dans cette galerie, beaucoup de morceaux précieux qu’un local trop borné m’empêche de mettre à leur vraie place. […] On dit, pour le justifier, qu’il manquait d’instrumens, & que le défaut de moyens l’a seul empêché de remplir son objet. […] Nous avons long-tems imité cet Ephore de Sparte qui empêcha Terpandre d’ajouter une septieme corde à sa lyre.
En effet, pourquoi ne retournerait-on pas au décor abstrait, si rien ne nous en empêche, s’il n’y a dans nos complications actuelles qu’un caprice ? […] Qu’on fasse une loi tout de suite pour empêcher le cumul des talents. […] Je ne puis m’empêcher de m’égayer honnêtement, en pensant que M. de Lapommeraye a cru tuer le naturalisme avec une comparaison. […] Pourquoi ne jette-t-il pas là toute la prétendue science du théâtre, qui jusqu’ici l’a empêché de faire un drame vraiment neuf et vivant ? […] Je ferme ma fenêtre, agacé par le vacarme, qui m’empêche d’avoir deux idées justes l’une après l’autre.
cette façon a je ne sais quel caractère ingénieux et fin dont l’imitation littérale ne fera de lui qu’un singe, et l’obligera de courir vraiment après l’esprit, l’empêchera d’être naturel. […] — Qui vous dit que savoir empêche de sentir ? […] Elle est un excellent corps de veto ; c’est la « faculté d’empêcher » qui est son office propre55. — Le clergé est un corps intermédiaire assez utile. […] Le Corps législatif y étant composé de deux parties, l’une enchaînera l’autre par sa faculté mutuelle d’empêcher. […] Remarquez que Louis XIV est son Dieu, pour les mêmes raisons qui empêchaient Saint-Simon d’aimer Louis XIV.