… Tandis que le titre même — si intelligemment significatif — d’un livre de Paul Morand, Rien que la Terre, nous montre qu’à aller vite, vite, trop vite peut-être, tout, se présentant sur le même plan, ne fait qu’effleurer insuffisamment la sensibilité, il ne reste que l’intelligence, qui essaie de se débrouiller là-dedans comme elle peut, ou bien inversement, chez certains autres, un instinct vital élémentaire par quoi ils arrivent à cette espèce de lyrisme, également élémentaire, qu’on est convenu d’appeler le « surréalisme ». […] Ceci est une parenthèse dont il convient de s’excuser. […] Il convient d’aborder le sujet dans son ensemble.
Mais les réflexions différentes qu’elles nous inspireront, ne cesseront pas d’être générales et, pour mieux convenir aux unes, ne perdront pas, appliquées aux autres, toute propriété. […] Il faut l’étouffer pour vivre comme il convient, il faut l’exiler dans la plus soigneuse profondeur, il faut ne plus savoir d’elle que son nom très mystérieux.
Le rapprocher de ces hommes éminents, de ces écrivains généreux, marquer les rapports exacts et les différences, conviendrait à des juges mieux informés et plus compétents que nous.
Il avait été gros joueur et s’était mis sur le corps force dettes, il en convient, et une foule de créanciers, quoiqu’il n’ait point fait entrer cette condition dans sa définition de l’honnête homme57.
Il y a une rude gaieté, une sorte de rire physique tout extérieur, qui convient à ce tempérament de lutteur, de buveur et de gendarme.
Nous convenons qu’à cet égard il nous a convaincu nous-même.
Si vous aviez, comme il me semble (sans vouloir vous interroger), tant soit peu d’amitié pour moi, je quitterais assez volontiers mon vieux brick, qui n’est plus qu’un sabot à présent, et je m’établirais là avec vous, si cela vous convient.
Durante de Bresce, dont j’ai déjà parlé, était convenu avec un soldat, pharmacien de Prato, de mêler à mes vivres quelque liqueur mortelle qui pût me faire périr dans quatre ou cinq mois : on imagina du diamant pilé, qui n’est pas un poison par lui-même, mais qui est le seul, parmi toutes les pierres, qui conserve des coins aigus, lesquels, introduits dans l’estomac ou dans les entrailles, les déchirent insensiblement, et vous donnent enfin la mort.
En voici la preuve : « La lumière sans obscurité de la révélation divine est beaucoup trop pure et trop éclatante pour qu’elle convienne aux pauvres et faibles hommes, et, pour qu’ils puissent la supporter, l’Église vient comme médiatrice bienfaisante ; elle éteint, elle adoucit cette lumière pour qu’elle puisse aider et protéger beaucoup d’hommes.
Cette Société ne pouvait rester neutre dans une question de cette nature : aussi y a-t-elle pris part, mais de la manière qui convient à une compagnie savante.
C’est pourquoi il convient que l’un d’eux, sans prétention ni personnelle, ni d’école, sans descendre à discuter ces pitiés et ces ironies, rappelle à la vérité les âmes de bonne foi par une nette, précise et pourtant large définition de la poésie.
L’on ne manquera jamais de mots convenus ou créés pour distinguer ceux qui sont au ministère de ceux qui veulent y arriver.
Sans doute elle ne peut empêcher l’association de lui offrir telle ou telle idée, mais elle peut réagir et rejeter ce que l’automatisme lui offre, jusqu’à ce qu’il lui offre ce qui convient à son projet.
Il vous convient à vous-même, lorsque vous assistez au conseil avec les premiers citoyens, que vous soyez vêtu d’habits éclatants d’une grande propreté.
— Convenons d’abord que notre ignorance concernant les lois de la nature est encore profonde.
Eh bien, excepté cette page, un peu ridicule, convenons-en !
La noblesse ambitieuse et turbulente qui se mit à leur tête, avide de puissance et mue par le seul espoir d’une revanche contre l’État qui lui enlevait une à une ses prérogatives, ne convenait en rien69.
Il sera entendu que la direction est la même, du moment qu’on est convenu de dire que ce sont des progrès.
Pour cela, enchâssons-nous dans l’ordre établi avant nous tout autour de nous ; appuyons-nous sur les sentiers qu’ont suivis nos pères ; et, s’ils ne nous suffisent pas totalement, implorons de Dieu lui-même la force et la nourriture qui nous conviennent spécialement ; faisons-lui, pour l’amour de lui, le sacrifice de quelques répugnances de l’esprit, pour qu’il nous fasse trouver la paix de l’âme et la vérité intérieure, qu’il nous donnera à la juste dose que nous pouvons supporter ici-bas… » Peu de temps après son mariage, il écrivait : « J’aime décidément ma femme, à force de l’estimer et de l’admirer. […] « Souvent traditionnelles, générales comme il convient à un esprit philosophique, effacées quelquefois par l’usage, peu nourries, toujours délicates, les comparaisons interviennent dans son style poétique non pas comme d’insistantes et serviles copies de la réalité, mais comme les allusions légères d’un esprit qui plane sur la nature. » M. de Pomairols observe aussi que, dans l’immense champ des images, « Lamartine choisit spontanément Tout ce qui monte au jour, ou vole, ou flotte, ou plane, parce que, occupé avant tout de l’âme, il se plaît à retrouver au dehors les attributs de légèreté, de souplesse, de transparence de l’élément spirituel. » Et encore : « C’est l’élément liquide qui fournit à Lamartine le plus grand nombre de ses images… Tous les phénomènes qu’offre la fluidité, aisance, transparence, reflets du ciel, murmures harmonieux, défaut de saveur peut-être, manque de limites et de formes arrêtées, tous ces caractères de la fluidité se confondent avec les attributs de l’imagination lamartinienne. » Et voici, entre beaucoup d’autres, un exemple bien joliment choisi et commenté, à l’appui de ces remarques : « Il est des êtres, semble-t-il, pour qui l’idée de pesanteur n’est pas à craindre, comme la jeune fille.
D’ailleurs, en lisant les lambeaux qui nous restent de ces tems reculés, il n’y a lieu à d’autre étonnement qu’à celui que cause la prodigieuse différence des manières anciennes & des nôtres ; & comment peut nous convenir ce fabuleux empreint dans les vestiges de l’antiquité ? […] Le style Géométrique convient peut-être à l’histoire, dont le principal défaut est un déluge de faits & de raisonnemens vagues.
D’histoire : alors, l’idée est bonne, à mon gré, de choisir comme l’échantillon d’une sensibilité ancienne un personnage plus attrayant qu’un autre, un artiste ou un poète, aussi bien que l’apôtre ou le conquérant : et alors, il convient que l’enquête ne néglige rien, car il n’est de vérité concrète aussi que complète. […] Mais, on le voit, cet isolement est celui de l’amour ; et cet isolement convenait au poète qui ne voulait pas d’autre poésie que celle de l’amour.
Je voudrais seulement émettre ici une théorie générale sur la défense des opprimés, dont les femmes pourront faire l’application à leur cas particulier, puisqu’il est convenu qu’elles sont opprimées. […] Il abhorre « le bourgeois, le commun, le poncif, le convenu » ; et la preuve, c’est qu’il habite, rue de l’Ouest, une seule pièce qui a cent pieds de long sur soixante de large et trente de hauteur. […] Toute notre éducation publique semble combinée dans le but d’émousser en lui la sensibilité naturelle et les délicatesses du cœur, et il faut convenir que le plus souvent elle y réussit parfaitement. […] Il convient d’ajouter que cette condamnation entraîne des conséquences graves prévues par l’article 5 de la loi de sûreté générale.
« Deux autres jeunes hommes parurent en même temps, pleins de force et de beauté, brillants de gloire et richement vêtus, qui, se tenant aux deux côtés d’Héliodore, le fouettaient chacun de son côté et le frappaient sans relâche. » Dans un temple magnifique, d’architecture polychrome, sur les premières marches de l’escalier conduisant à la trésorerie, Héliodore est renversé sous un cheval qui le maintient de son sabot divin pour le livrer plus commodément aux verges des deux Anges ; ceux-ci le fouettent avec vigueur, mais aussi avec l’opiniâtre tranquillité qui convient à des êtres investis d’une puissance céleste. […] G., ou plutôt de l’artiste imaginaire que nous sommes convenus d’appeler M. […] On peut dire que parmi les innombrables formes de roman et de nouvelle qui ont occupé ou diverti l’esprit humain, la plus favorisée a été le roman de mœurs ; c’est celle qui convient le mieux à la foule.