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538. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 449-450

Grisset, plusieurs Livres de piété, comme l’Année du Chrétien, l’Exercice de Piété pour la Communion, &c. qui prouvent autant la diversité de ses talens, que son zele pour la Religion.

539. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Les trois siecles de la littérature françoise.ABCD — R. — article » p. 72

Il faut cependant convenir que sa Traduction de la Perfection chrétienne de Rodrigues est assez exacte & bien écrite.

540. (1875) Premiers lundis. Tome III « Instructions sur les recherches littéraires concernant le Moyen Âge »

., la science s’introduit ; les mathématiques, la physique, sous le nom de météorologie, la médecine, sous le nom de physique, se propagent dans l’Occident : il serait précieux de découvrir quelques-unes des anciennes traductions faites par des chrétiens ou des juifs, qui allaient en Espagne ; on pourrait, parmi ces traductions de l’arabe, retrouver quelques ouvrages inédits que les Arabes eux-mêmes auraient traduits des Grecs. […] Léonard Fibonacci, Italien, qui avait étudié sous les Arabes à Bougie, paraît être le premier introducteur de l’algèbre parmi les chrétiens.

541. (1895) Histoire de la littérature française « Cinquième partie. Le dix-huitième siècle — Livre II. Les formes d’art — Chapitre II. La tragédie »

Il a l’idée de ce que rendront en scène chaque fait, chaque état moral : la douleur chrétienne de Lusignan, par exemple. […] Il croyait avoir fait merveille d’avoir porté l’action dramatique hors du monde mythologique gréco-romain, de l’avoir promenée en Asie, en Afrique, en Amérique, de l’avoir ramenée en France, en plein moyen âge féodal et chrétien.

542. (1878) Les œuvres et les hommes. Les bas-bleus. V. « Chapitre XIII. Mme Swetchine »

Telle était cette Sophie Swetchine qui, dans la hiérarchie des Saints, embrassant comme on le sait, toutes les fonctions et tous les états de la terre, pourrait être, à ce qu’il semble, la patronne des femmes du monde, lesquelles, j’imagine, n’en ont pas eu beaucoup jusqu’ici… C’était l’amabilité, la bonté, la raison pratique, faites saintes et revêtues du calme du ciel… Moraliste chrétienne de bonne humeur, quand les moralistes, même chrétiens, sont plus ou moins moroses, elle introduisit la gaieté dans la foi, qui ne s’y voit guère, et c’est elle qui a pu écrire, en se rappelant son pays : « Je suis avec le bon Dieu comme les femmes russes sont avec leurs maris.

543. (1885) Les œuvres et les hommes. Les critiques, ou les juges jugés. VI. « M. Ch. de Barthélémy » pp. 359-372

On sait qu’à moitié mort, il rouvrit les yeux pour demander qu’on la respectât… Fréron fut l’homme de la famille chrétienne, comme il avait été l’homme de la Société et de la Monarchie chrétiennes.

544. (1906) Les œuvres et les hommes. Femmes et moralistes. XXII. « Vauvenargues » pp. 185-198

C’est la moralité du gentilhomme, de l’homme de qualité, élevé probablement par une mère chrétienne, qui a gardé en lui la première impression des leçons de sa mère, ce qui l’a empêché, dans un siècle de philosophie et malgré les entortillantes flatteries de Voltaire, d’être nettement un philosophe. […] Ainsi, au fond de ce griffonneur qui envoyait ses essais à Voltaire, le gentilhomme tenait bon comme le chrétien, et c’est ce fond de Vauvenargues — puisque son nom se prononce encore — qui mérite l’étude et l’intérêt de l’histoire.

545. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Abailard et Héloïse »

Pendant que les Chrétiens, avec l’ardeur de je ne sais quelle bassesse, découronnent jusqu’à Jésus-Christ et nous le montrent strictement dans la nature nue de son humanité, comme l’a fait le P.  […] Les dernières pudeurs de la femme et de la chrétienne, le mystère et la honte de sa faute, ce qui reste à la plus coupable pour que le pardon descende sur sa tête, tout est sacrifié par Héloïse à cette vanité infernale d’avoir été la préférée d’un homme célèbre et sa fille de joie, — car le mot y est : meretrix, et M. 

546. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « Madame Du Deffand »

M. de Saint-Aulaire, qui est un homme d’esprit pénétrant, dans sa Notice, et un chrétien… peut-être un peu archéologique, — un chrétien qui le serait peut-être un peu moins si le grand siècle de Louis XIV ne l’avait pas été, — M. de Saint-Aulaire a bien vu le vide de cette raison phraseuse qui parle de la nature sans se douter de Dieu et qui n’a pas deux sous de sensibilité réelle pour se faire pardonner cette abominable raison !

547. (1893) Les œuvres et les hommes. Littérature épistolaire. XIII « X. Doudan »

Joubert avait, de plus, sur Doudan, la supériorité des idées chrétiennes ; car Doudan, dont l’âme est chrétienne encore dans beaucoup de ses résonnances, malgré le paganisme de son esprit, est un instrument désaccordé.

548. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XV. Vauvenargues »

C’est la moralité du gentilhomme, de l’homme de qualité, élevé probablement par une mère chrétienne, qui a gardé en lui la première impression des leçons de sa mère, ce qui l’a empêché, dans un siècle de philosophie et malgré les entortillantes flatteries de Voltaire, d’être nettement un philosophe. […] Ainsi, au fond de ce griffonneur qui envoyait ses essais à Voltaire, le gentilhomme tenait bon comme le chrétien, et c’est ce fond de Vauvenargues, — puisque son nom se prononce encore, — qui mérite l’étude et l’intérêt de l’histoire.

549. (1860) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (première série). I « XIX. Abailard »

Pendant que des Chrétiens, avec l’ardeur de je ne sais quelle bassesse, découronnent jusqu’à Jésus-Christ, et nous le montrent strictement dans la nature nue de son humanité, comme l’a fait le P.  […] Les dernières pudeurs de la femme et de la chrétienne, le mystère et la honte de sa faute, ce qui reste à la plus coupable pour que le pardon descende sur sa tête, tout est sacrifié par Héloïse à cette vanité infernale d’avoir été la préférée d’un homme célèbre et sa fille de joie, — car le mot y est, meretrix, — et M. 

550. (1899) Les œuvres et les hommes. Les philosophes et les écrivains religieux (troisième série). XVII « Mgr Rudesindo Salvado »

L’idée chrétienne, qu’il faut saluer partout où elle passe, brille dans le roman américain, mais tronquée, humanisée, et telle qu’elle devient toujours au toucher trop appuyé, du protestantisme. […] Mgr Salvado n’a pas été seulement le charmant et naïf Hérodote chrétien de sa mission apostolique ; il n’a pas seulement tracé l’histoire de la colonie anglaise à travers laquelle il a passé ; mais il nous a donné l’histoire, plus difficile à connaître, de cette curieuse race indigène avec laquelle il a vécu.

551. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « La Bible Illustrée. Par Gustave Doré »

Mais le génie humain, luttant d’inspiration avec ou contre le Saint-Esprit tel que l’entendent les races chrétiennes — et Doré est de ces races-là — doit, même avant la lutte, se tenir nécessairement pour vaincu. […] Cette imagination est, selon moi, dans Doré, beaucoup plus biblique que chrétienne.

552. (1909) Les œuvres et les hommes. Philosophes et écrivains religieux et politiques. XXV « Le Docteur Favrot »

On la dirait stupéfiée par elle… Quand on a parlé de la pieuse manducation des cadavres, qui ne fut pas seulement pratiquée chez les nations anthropophages ; lorsqu’on a disserté savamment sur la crémation, l’incinération, la momification, qui sont les trois grandes formes de sépulture que le Paganisme puisse opposer à la forme juive et chrétienne de l’enterrement des morts, on est bientôt à bout de notions, et on a roulé, comme vous voyez, dans un cercle qui n’est pas immense. […] Je ne crois pas que depuis que la sagesse d’un temps profondément matérialiste, et qui, par-dessus le marché, se donne les grands airs d’être athée, a supprimé d’un trait cette capucinade de l’enfer chrétien qui fut la terreur de tout le Moyen Âge, il y ait dans la conscience humaine une idée plus féconde en terreur, une idée pareille à celle d’être enterré vivant !

553. (1889) Les œuvres et les hommes. Les poètes (deuxième série). XI « Ronsard »

même Lamartine, le Virgile chrétien, qui, tout chrétien qu’il fut, n’en chanta pas moins Socrate, Psyché et Sapho ; prenez Hugo, de Vigny, de Musset, Amédée Pommier, Sainte-Beuve, Gautier, Hégésippe Moreau, et jusqu’à Béranger, et regardez s’ils n’ont pas tous le souffle de Ronsard sur la tête, s’ils ne sont pas tous les fils et les successeurs de Ronsard !

554. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » pp. 378-379

Les analyses qu’il a faites des Discours dont il est l’Editeur, sont exactes, claires, précises, & très-propres à donner aux jeunes Orateurs Chrétiens, l’idée d’un plan bien concerté & bien rempli par l’enchaînement des preuves.

555. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — V — Veyrat, Jean-Pierre (1810-1844) »

Ordinairement, le poète chrétien classique s’inspire

556. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — A — article » p. 109

Son Traité de la vérité de la Religion Chrétienne lui donne un rang distingué parmi les défenseurs de la Religion, & son Livre de l’Art de se connoître soi-même, le place parmi les vrais Philosophes & les bons Littérateurs.

557. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — B — article » p. 305

Les Philosophes qui sont si habiles à rechercher, & si impitoyables à condamner les moindres fautes des Empereurs Chrétiens, prétendent-ils qu’on ferme les yeux sur des extravagances choquantes, parce qu’il leur plaît de déclarer qu’un tel Prince est de leur Secte, & par conséquent absous de tout ce que la raison & le bon sens peuvent lui reprocher ?

558. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome I « Les trois siecles de la litterature françoise. — C — article » pp. 461-462

Il seroit à souhaiter qu’on n’eût pas été si exact à exécuter ses intentions : on auroit dû se souvenir que M. de Caylus étoit Chrétien, & rendre ce monument plus conforme à la dignité du lieu & de la Religion.

559. (1890) La vie littéraire. Deuxième série pp. -366

Le chrétien mourant dit : Je vais enfin vivre. […] Il admire également l’art grec et l’art chrétien. […] Ils étaient chrétiens, comme tous les paysans de la Thébaïde. […] Paul était alors le plus célèbre des fakirs chrétiens. […] C’est le Mâhdi des chrétiens.

560. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — G — Guigou, Paul (1865-1896) »

Telles de ses pièces contiennent le frisson même qui devait agiter le païen antique devant la lumière du jour, et qui agite le chrétien moderne devant l’inconnu de son âme.

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