Tous, ou presque tous, une fois au moins, ont cherché, dans cette source pure le secret du langage qu’ils allaient parler, depuis Aristote, qui a écrit deux poésies qui le classent parmi les grands poètes, jusqu’à Schelling, qui a publié un recueil de vers fort curieux sous le nom de Bonaventure. […] Les femmes, et toutes les âmes charmantes quel que soit leur sexe, pour lesquelles Éloa avait été écrite, durent prendre secrètement le deuil en voyant cette infidélité du plus pur des poètes à la plus pure des Muses, qui ne lui avait rien refusé… Est-ce pour cela qu’il était infidèle ? […] Voilà pourquoi il a écrit ce livre, où la pitié déborde dans tous les types ; voilà pourquoi il a raconté ces histoires vraies de vieux soldats, dont l’un devient une véritable mère pour la femme folle de l’homme qu’il fut forcé, par devoir, de faire fusiller, et dont l’autre meurt en bénissant le gamin d’émeute qui l’assassine. […] Il a bien écrit, à propos d’une question de propriété littéraire, une chose charmante (une pitié encore !) […] Mais cette idée d’écrire des Mémoires, le chaste et fier poète ne la réalisa pas.
Cela est vrai ; mais il est vrai aussi qu’il est écrit. […] Il écrit des romans vrais dans une langue pleine de saveur. […] Que ne méditez-vous les écrits de la jeune école ? […] C’est la pire manière qu’il y ait d’écrire. […] Et ce conte bleu est bien longuement, bien lourdement écrit.
Tissot par exemple, les idées les plus fausses de ce peuple, en des livres mal écrits — aussi mal écrits qu’ils étaient mal informés. […] Vous établirez que vous n’écrivez pas, mais que vous vivisectez. […] Et puis, il rentrait, et toute la journée il écrivait. […] Qu’a-t-il écrit ? […] Puis, ce titre écrit, j’ai été pris d’une anxiété douloureuse ; je me suis mis à douter de moi-même.
L’art d’écrire et de parler s’applique à tout. […] Il est plus aisé de mépriser l’art d’écrire que de savoir en user ; mais, quoi qu’en ait dit un ancien dégénéré, l’histoire ne plaît pas de quelque manière qu’elle soit écrite. […] Voyez avec quelle sobriété Voltaire a écrit la vie de Molière ! […] si Molière avait écrit un roman ! […] J’ai écrit le nom de Giboyer.
On écrirait pour soi, au risque de n’être compris que de soi. […] Il faut songer toujours pour quel lecteur on écrit, ou, ce qui revient au même, dans quel genre on écrit. […] Mais dans les occasions où l’on veut être lu de tous, où l’on n’exclut d’avance aucune catégorie d’esprits de l’intelligence de ce qu’on écrit, cette clarté spéciale ne suffit plus.
IV Eugène était habile, il écrivait pour les petits et contre les prêtres. […] On savait dans chaque maison pour quelle cause on écrivait. […] Ces hommes dirigeaient et écrivaient. […] Car on écrit encore touchant les livres, et rien n’est plus aisé à un poète de génie que d’être louange dignement : un premier-Paris lui coûte mille écus, et un écho trois cents livres.
Il écrit avec noblesse, & souvent avec élégance ; il a l’art de présenter les faits d’une maniere intéressante ; on voit qu’il est plein de sagacité dans la Critique, judicieux & quelquefois profond dans ses Réflexions, toujours vrai dans ses Récits. […] Ces différens objets avoient répandu un nouveau degré d’intérêt sur les travaux de ses Prédécesseurs, qui s’étoient écartés, en ce point, du plan suivi par tous ceux qui ont écrit l’Histoire de France. […] « Un homme qui écrit l’Histoire, dit M. de Fénélon, doit en embrasser & en posséder toutes les parties ; il doit la voir toute entiere, comme d’une seule vue.
Or, sans acteurs consommés dans leur art, que devient le drame le mieux conçu et le mieux écrit ? […] C’est un règne mal étudié de l’histoire de France, c’est une histoire écrite par l’opposition de la Fronde et par des factieux en robe du parlement. […] Pendant que ces deux poètes réunissaient leurs forces pour écrire, à la gloire du roi, ces pages couvertes d’or, Saint-Simon, seul, gravait dans l’ombre l’histoire. […] Il sortit de la chambre de Boileau pour écrire le plan et les scènes d’Esther. […] L’Écriture sainte est suivie exactement, tout est beau, tout est grand, tout est écrit avec sublimité !
J’ai écrit une tragédie intitulée Saül. […] J’ai écrit trois ou quatre tragédies ; vous venez d’en entendre une. […] Je revis Talma ; il me provoqua lui-même, cette fois, à écrire pour la scène. […] Il remit à madame de Maintenon un Mémoire aussi solidement raisonné que bien écrit. […] Madame, écrivait-il à celle qui l’avait provoqué, puis abandonné, je vous avoue que, quand je faisais chanter devant vous dans Esther : Roi, chassez la calomnie !
Auparavant les gens de lettres et les doctes, à part de rares exceptions (dont celle d’Étienne Pasquier est la plus notable), s’écrivaient en latin. […] Il a décrit sa nouvelle étude avec orgueil et avec amour : « Je vous puis assurer qu’elle est belle, écrit-il à Falconnet. […] Si, sur ces entrefaites, son ami l’incomparable M. de Saumaise écrit « en faveur du roi d’Angleterre contre les Anglais qui lui ont coupé la tête », Gui Patin en parle comme ferait un pur et un fidèle : « Pour les Anglais, si vous en exceptez un petit nombre d’honnêtes gens, je leur souhaite autant de mal qu’ils en ont fait à leur roi. » Si son autre ami, et bien plus intime, Gabriel Naudé, écrit en faveur de Mazarin son volume dit Le Mascurat, il prend sur lui de ne point blâmer le livre, mais il fait aussitôt ses réserves en ajoutant : « C’est un parti duquel je ne puis être ni ne serai jamais. » La première Fronde, même après qu’elle est terminée et manquée, a tout son assentiment et son éloge : « Ceux qui décrient le parti de Paris en parlent avec passion et ignorance : c’est un mystère que peu de monde comprend. […] Cette doctrine est bien dangereuse, et il serait plus à propos de n’en rien écrire. […] Le 12 septembre 1664, pensant à un autre ami bien cher, il lui écrit : « Il y a aujourd’hui vingt-deux ans qu’Armand, cardinal de Richelieu, ministre enragé, fit couper la tête dans votre ville à mon bon et cher ami M. de Thou : Heu dolor !
On y voit seulement que le 14 juin 1813, par une lettre écrite de Liegnitz, Jomini réclamait du ministre Clarke sa lettre de service, qu’il n’avait pas encore reçue, comme chef d’état-major du 3e corps. […] Une lettre de Jomini, écrite sous le coup de cet affront, nous peindra mieux que tout l’exaltation de sa douleur et de son désespoir : « Liegnitz, le 24 juin 1813.) […] … J’écris une longue épître à l’Empereur pour lui expliquer tous les motifs de ma démarche… Je n’ai pas besoin de vous dire où je vais ; le souverain généreux qui m’a donné asile en 1 810 doit disposer dès aujourd’hui de la dernière goutte de mon sang. […] L’autorité croissante de son talent et de ses écrits le mirent à sa place et hors de pair. […] Extrait et combiné de divers passages des écrits de Jomini.
Bien loin de finir avec l’ancien régime, elle est le moule d’où sortent tous les discours, tous les écrits, jusqu’aux phrases et au vocabulaire de la Révolution. […] De là le moule classique : il est formé par l’habitude de parler, d’écrire et de penser en vue d’un auditoire de salon. […] Enfin, pour la première fois, voici dans un écrit des groupes naturels et distincts, des ensembles clos et complets, dont aucun n’empiète ni ne subit d’empiètement. Il n’est plus permis d’écrire au hasard et selon le caprice de la verve, de jeter ses idées par paquets, de s’interrompre par des parenthèses, d’enfiler l’enfilade interminable des citations et des énumérations. […] Les ouvrages en vers qui sont le plus à la mode en France sont les pièces de théâtre ; ces pièces doivent être écrites dans un style naturel qui approche de la conversation. » 370.
Quand M. de Sénancour écrivait Oberman, il ne se considérait pas comme un homme de lettres ; ce n’était pas un ouvrage littéraire qu’il tâchait de produire dans le goût de ses contemporains. […] Ils suivaient les cours à Paris durant l’hiver ; puis l’été les dispersait aux champs, et ils s’écrivaient. […] Lorsque Ampère va en Suisse, Bastide, resté au Limodin en Brie, lui écrit en ces termes : « Mon ami, tu es donc à Vevay. […] J’y ai encore lu ce matin la dernière que tu m’as écrite de Berne. […] (Voir le Semeur du 10 juillet 1834.) — Un ami qui voyageait aux bords du Léman m’écrivait en un style figuré, mais plein de sentiment : « N’est-ce pas que c’est d’Oberman que l’on rêve le plus le long du lac tout bleu et les yeux tournés vers le Môle ?
Le soin qu’il prend en sa préface de vouloir identifier le népenthès avec l’opium est peine perdue ; je m’en tiens, en le lisant, au népenthès d’Homère ; et ce titre, assez dans le goût allemand, et qui fait appel à l’érudition grecque, résume à merveille pour moi la variété multiple, curieuse, amusante, l’instruction étendue, agréablement bigarrée, légèrement moqueuse, le bon sens raffiné et salutaire, la saveur en un mot d’un livre écrit par l’un des plus distingués littérateurs en une époque comme celle de Lucien, où l’on se rappelle encore de bien loin son Homère, et où l’on extrait avec recherche le suc de toutes choses. […] Je crois pouvoir affirmer que tout écrivain qui a ce qu’on appelle du succès, c’est-à-dire, qui réunit des lecteurs autour de son œuvre ; que tout homme qui est assez heureux, assez malheureux veux-je dire, pour être en butte à l’admiration, aux éloges, à la haine et aux critiques, n’a pas un moment laissé reposer sa plume sur ses compositions… Dans mon enfance on m’a montré, comme un glorieux témoignage du génie de Bernardin de Saint-Pierre, la première page de Paul et Virginie, écrite quatorze fois de sa main. […] C’est là tout un côté de la critique actuelle, de la mauvaise critique ; mais hors de celle-là, en face ou pêle-mêle, il y a la bonne, il y a celle des esprits justes, fins, peu enthousiastes, nourris d’études comparées, doués de plus ou moins de verve ou d’âme, et consentant à écrire leurs jugements à peu près dans la mesure où ils les sentent. […] Il a beaucoup écrit de bonne heure, et s’est beaucoup perfectionné en faisant. […] Ces articles, écrits tous à l’occasion de quelque représentation particulière, sans être des biographies ni des appréciations complètes, étincellent de vues neuves, de détails agréablement érudits, de comparaisons diverses, et prennent rang d’abord parmi les pièces et les jugements à consulter pour la connaissance littéraire de notre grand siècle.
France écrit. Et c’est peut-être ce qu’il écrit de plus joli, ces brèves nouvelles de catholique sceptique, mais déférent et attendri, de plus rare car personne ne saurait les imiter, ni même les pasticher. […] Il faut aimer son esprit ; c’est le diable, cet homme qui ne croit à rien, qui sait tout, et dont l’art ensorcelé, sauf aux jours qu’il écrit le Lys rouge. […] France avait voulu écrire le roman de la jalousie, définitif, il aurait eu tort de poser Dechartre second amant, parce que la jalousie, en son cas, est trop évidente, trop naturelle, et pas assez fine. […] France n’a pas voulu cette fois écrire le roman de la jalousie.
Quoiqu’on ait beaucoup écrit contre lui, on ne s’est pas encore avisé de remonter jusqu'à la source de son mérite & de ses égaremens. […] Semblable à ces Athletes qui s’exercent long-temps avant de paroître sur l’arene, il a laissé croître les forces de son génie, donné à sa raison le temps de mûrir & de se développer, exercé vraisemblablement sa plume, avant de mettre au grand jour les Ecrits sur lesquels il fondoit sa réputation. […] Pétri de la plus vive sensibilité, emporté par un tempérament plein de bile & de feu, aigri par les contradictions, les circonstances de sa vie ont été la source de sa misanthropie, & cette misanthropie est devenue, à son tour, le véhicule de ses talens, En adoptant ces réflexions, il ne sera pas impossible d’expliquer pourquoi, avec des lumieres si supérieures, cet Ecrivain a avancé avec tant de sécurité tous les paradoxes qui se sont trouvés d’accord avec les dispositions de son humeur & la tournure de ses idées ; pourquoi le pour & le contre sont traités, dans ses Ecrits, avec la même force. […] Il a écrit encore contre les Spectacles, & ses argumens n’ont point été réfutés par ceux qui ont osé lui répondre. […] Ceux qui désireront de connoître ce qu’on a écrit de plus judicieux & de plus solide contre les Spectacles, doivent se procurer les Lettres de M.
Pajou a écrit à sa porte, pour devise, la maxime de Petit-Jean : sans argent, sans argent, l’honneur n’est qu’une maladie. de tout ce qu’il a exposé je n’en estime rien. […] Je vois sortir de la bouche de cet artiste en légende : de contemnenda gloria ; écrit en rouleau autour de son ébauchoir : de pane lucrando ; et sur la frange de son habit : fi de la gloire, et vivent les écus ! […] Je dirai à celui-ci et à celui qui a fait l’ innocence : pourquoi avoir écrit votre intention au bas de votre figure ? […] Lorsque Mouchy demanda à Pigalle sa nièce en mariage, il lui mit un ébauchoir à la main, et lui présentant de la terre glaise, il lui dit : écris-moi là ta demande. Falconnet en aurait fait autant, seulement il aurait dit : écrivez.
Cette année c’était le triomphe de David après la défaite du philistin Goliath . chaque élève fait son esquisse au bas de laquelle il écrit son nom. […] Cochin, plus adroit, m’a écrit que chacun jugeait par ses yeux, et que l’ouvrage qu’il avait couronné lui montrait plus de talent. […] Mais écoutez une singulière rencontre de circonstances, c’est qu’au moment même où le pauvre Milot venait d’être dépouillé par l’académie, Falconnet m’écrivait : " j’ai vu chez Le Moine un élève appellé Milot, qui m’a paru avoir du talent et de l’honnêteté. […] J’écrivais à celui-ci, il y a quelques jours : eh bien ! […] Je serais au désespoir qu’on publiât une ligne de ce que je vous écris, excepté ce dernier morceau que je voudrais qu’on imprimât et qu’on affichât à la porte de l’académie et aux coins des rues.
Je dis que nous avons transplanté sans peine dans notre ouvrage, car lorsque nous prenons les vers dans un poëte, qui a composé dans une langue autre que la langue dans laquelle nous écrivons, nous ne faisons pas un plagiat. […] On peut s’aider des ouvrages des poëtes qui ont écrit en des langues vivantes, comme on peut s’aider de ceux des grecs et des romains ; mais je crois que lorsqu’on se sert des ouvrages des poëtes modernes, il faut leur faire honneur de leur bien, sur tout si l’on en fait beaucoup d’usage. […] Je renvoïe ceux qui voudroient avoir des éclaircissemens sur cette matiere à l’écrit latin de Rubens, touchant l’imitation des statuës antiques. Qu’il seroit à souhaiter que ce puissant génie eût toûjours pratiqué dans ses ouvrages les leçons qu’il donne dans cet écrit ! […] S’avisa-t-on jamais de reprocher à celui qui écrit bien en latin les barbarismes et les solécismes, dont ses premiers thêmes ont été remplis certainement.
Satirique de haute volée, à une époque où les satiriques de très petite pullulaient comme les vers dans la corruption, il écrivit non pas des chansons, lui, mais des odes, et la France, peu tournée cependant aux Pindares, les répéta… comme des chansons ! […] Accablé par la méprisante clémence du duc d’Orléans, qu’il avait platement invoquée, souffert en France après son exil, il écrivit quatorze tragédies illisibles maintenant, et c’est de dessous ces quatorze blocs, roulés par lui sur sa mémoire, qu’il décocha, vieillard, çà et là, quelques flèches satiriques encore, qui n’atteignirent pas plus que le trait du vieux Priam épuisé… Il avait quatre-vingt-un ans quand il mourut. On se rappelait surtout à Périgueux, dont il a écrit l’histoire pour la marguillerie, qu’il avait été autrefois l’Archiloque de la Régence, mais les iambes de cet Archiloque, qui eût pu en dire un seul vers ? […] Tout arrive en France, disait Talleyrand après La Rochefoucauld, mais qu’un descendant du saint du Poitou écrive une Histoire des maîtresses du Régent (de Lescure l’a annoncée) et se fasse l’éditeur de La Grange-Chancel, cela pourrait étonner même dans un pays où tout arrive, car ceci semble plus que tout. […] Il écrit comme tout le monde qui se sert d’une plume au xixe siècle.
Le vieil illettré s’apprenait à écrire pour correspondre avec son fils. […] … Et Saint-Simon, croyez-vous qu’il écrivit le langue de son siècle ? […] — Comment ça s’écrit-il ? […] Dans ce dernier, on écrit tout ce dont on a besoin, en indiquant son nom et sa chambre. […] J’ai écrit : « M.
On ne sait rien ou presque rien des actions ou des écrits de Malherbe durant ces années de séjour en Provence. […] On cite toujours la lettre de Voiture, écrite dix ans plus tard, sur la politique du Cardinal : pièce vraiment historique, qui honore à jamais ce bel esprit et le tire du rang des purs frivoles, où ses autres écrits le laisseraient. […] Tel qu’il est, et quoi qu’il soit, nous ne le perdrons jamais que nous ne soyons en danger d’être perdus. » De telles pages écrites dans la familiarité éclairent une vie. […] Là-dessus Balzac s’empressa d’écrire à Malherbe (15 août 1625) une lettre remplie de remercîments exagérés, et dans laquelle perçait l’auteur piqué encore plus que reconnaissant. […] — Mieux que personne, Malherbe, avec cette verdeur de sexagénaire que lui ont reconnue de bons juges, mérite l’éloge et le respect qu’un esprit délicat, Joubert, accorde aux têtes et aux écrits de vieillards.
Il aurait annoncé que le roman qu’il fait, une fois terminé, il n’en ferait plus, et que seulement, de temps en temps, il donnerait une nouvelle, écrirait un salon, et ce serait tout. […] Il a eu la curiosité de suivre Eyraud, au champ des navets, où il l’a vu mettre en terre, après qu’on a retourné sa tête, dont le visage se trouvait tourné du côté de son dos, dans la bière, sur laquelle il y avait écrit son prix : 8 francs. […] Ces trois hommes étaient deux agents de police, et Proudhon, qui s’écriait dans le trajet à la citadelle « qu’il ne pouvait comprendre cette décision, qu’il était un homme qui pensait, écrivait, passait pour être une intelligence, et qu’on l’enfermait avec des Raspail, des Blanqui, des Albert, les brutes du pavillon ! […] » Barrès est en train d’écrire une pièce politique : Une journée parlementaire, où il n’a pas osé risquer une séance ; toutefois il craint que la pièce ne soit arrêtée par la censure. […] Goncourt, la belle page à écrire sur l’amitié littéraire !