On l’était bien légèrement au contraire, et il ne fallut point beaucoup de temps à M. […] » Style du temps, on le voit ; les plus sages ne l’évitaient pas. […] Philosophe in petto, il ne juge pas, dès 89, qu’il soit temps de s’affranchir de sa robe et de faire comme Sieyès et ces autres abbés, philosophes dès le premier jour. […] C’est le temps de son découragement profond et de cette maladie dont nous avons parlé. […] Didot d’avoir consenti, en ce temps de spéculations hâtives, à rendre ce service aux lettres sérieuses.
Le temps s’écoulait, la cour ne revenait pas, et tout annonçait à M. de Saint-Pierre que son hôtesse se lassait de lui faire crédit. […] Dans le temps même où il venait de trouver un protecteur, la Providence lui donnait un ami. […] monsieur Henri, les temps sont bien changés ! […] Enfin elle prit une chaise, et ils commencèrent à manger en parlant des temps passés. […] Depuis ce temps-là, je me suis dit bien des fois: Ah !
Pendant le long temps que Mirès a été enfermé à Mazas, elle y était, tous les jours, à neuf heures. […] Tous ces temps-ci, absence totale d’attention aux choses matérielles. […] Il nous dit encore que son grand malheur, et le malheur de tous les maîtres actuels, c’est de ne pas avoir vécu dans un temps héroïque de peinture, en un temps, où on savait peindre le grand morceau, et il s’échappe de lui le regret de n’avoir pas eu la tradition, de n’être pas un aide, un rapin sorti de l’atelier d’un Van der Meulen. […] Un grand charme d’ici est l’impossibilité de dépenser son temps et son argent. […] Mme Plessy racontait avoir vu Scribe, dans les derniers temps, manger un mouchoir pendant une mauvaise répétition.
Et comme c’était la première fois que l’écrivain apparaissait distinctement dans son œuvre, c’est pour cela que l’on a parlé, que l’on parle encore, couramment, et emphatiquement, de la richesse, de l’abondance, de l’originalité de la littérature française du temps de la Renaissance. […] Je pourrais le dire, puisque l’allégorie de Physis et d’Antiphysie ne lui appartient pas, et qu’assurément, aussi bien que personne en son temps, il a connu ses anciens. […] C’est ce que les Français de la Renaissance ont compris, et peut-être n’eussent-ils pas su les dire, mais ce sont bien là les raisons pour lesquelles, après la courte et poétique ivresse dont le grec les avait un temps transportés, ils retournent en foule à la tradition latine. […] Et comme l’homme enfin, en tout temps, à tout âge, en tous lieux, est ce qu’il y a de plus intéressant, de plus instructif et de plus utile à connaître pour l’homme, l’œuvre littéraire nous apparaît désormais fondée sur l’Observation psychologique et morale. […] XVII ; — Baudrillart, Bodin et son temps, Paris, 1853.
Piscatory, non ministre encore, mais philhellène de tout temps, M. […] Il est temps que cette mésintelligence cesse, ou plutôt elle a déjà cessé auprès des esprits éclairés, et il n’y a plus qu’un pas à faire pour régler l’union. […] Sans se croire tout à fait au temps où le savant Philelphe épousait une femme grecque pour mettre la dernière main à son érudition et se polir à la langue jusque dans son ménage, on peut se dire que, du moment que la Grèce renaît aux doctes et sérieuses études de son passé, elle est plus voisine que nous du but et infiniment plus près de redevenir vivante. […] L’Ordonnance royale qui instituait l’École Française d’Athènes parut peu de temps après (13 septembre).
Le National, dès l’année 1832, la Revue des Deux Mondes, le Temps de 1835 et celui de 1839, le Moniteur Universel, la Revue Contemporaine, des ouvrages pour lesquels M. […] En un mot, quand on a souci de l’avenir, quand, sans avoir la vanité de croire à rien de glorieux, on se sent du moins le désir permis d’être en un rang quelconque un témoin honorable de son temps, on a toutes les précautions à prendre. on ne saurait trop faire navire et clore les flancs, pour traverser, sans sombrer, les détroits funestes. » Et comme pour mieux détourner dans l’avenir du dessein de rechercher ses anciens articles, le critique disait encore : « Après le Globe saint-simonien, que je n’avais pourtant pas tout aussitôt déserté, je suis entré au National par suite d’obligeantes ouvertures de Carrel. […] Un article du même temps sur M. […] Des entrefilets politiques portent également sa marque — une empreinte vive et brûlante (comme on en écrivait dans ces mois où la lave fumait encore) — mais il n’a pas eu le temps d’avouer ou de rejeter la paternité de chacun d’eux, et nous devons nous borner à celui que nous avons déjà donné dans Ma Biographi.
Il est curieux de la voir, dans cette correspondance, protester à tout propos contre l’idée qu’on pouvait avoir de son crédit : « Je ne suis qu’une particulière assez peu importante ; je ne sais pas les affaires, on ne veut point que je m’en mêle, et je ne veux point m’en mêler. » Tantôt elle se compare avec pruderie à une ingénue de quinze ans : « Je suis un peu comme Agnès, je crois ce qu’on me dit, et ne creuse pas davantage. » Tantôt elle se vieillit avec une complaisance qui fait sourire : « Si vous me voyiez, madame, vous conviendriez, que je fais bien de me cacher : je ne vois presque plus ; j’entends encore plus mal ; on ne m’entend plus, parce que ma prononciation s’en est allée avec mes dents, la mémoire commence à s’égarer ; je ne me souviens plus des noms propres, je confonds tous les temps, et nos malheurs joints à mon âge me font pleurer comme toutes les vieilles que vous avez vues. » Sans croire tout à fait à ce renoncement absolu au monde, on est pourtant forcé de reconnaître qu’il y a dans ce langage de madame de Maintenon plus de manie que d’hypocrisie, et qu’à force de se faire, en paroles, insignifiante et inactive, elle l’était sur la fin réellement devenue. […] C’est moi qui ai désiré ardemment l’archevêché de Paris : quelles terribles affaires avons-nous contre un prélat (le cardinal de Noailles) qui, étant irréprochable dans ses mœurs, tolère le plus dangereux parti qui pût s’élever dans l’Église ; qui désole sa famille, et afflige sensiblement le roi dans un temps où sa conservation est si nécessaire. » Il faut le dire, cependant, cette vénération excessive pour la personne du vieux monarque n’est souvent qu’un devoir d’épouse qui honore madame de Maintenon ; il semble que ce soit le seul sentiment capable d’enlever cette âme froide à elle-même, et d’en tirer des accents de véritable émotion. […] Cette reine, dont elle parle, est celle d’Angleterre, qui résidait à Saint-Germain, et qu’elle aimait à visiter pour causer ensemble des malheurs du temps. […] Prêcheuse par tournure et habitude d’esprit, un peu pédante, de ce pédantisme dont on a dit qu’il était le plus joli du monde, elle avait de tout temps aimé à conseiller et à moraliser.
Aurait-elle eu même le temps de naître dans sa débilité ? […] Ces passions violentes et fatales, même dans leur générosité ; ces utopies politiques et sociales, filles du xviiie siècle, et qui étaient devenues le rêve des plus chauds et des plus nobles cœurs ; ce prestige républicain, attaché à certaines maximes, à certaines formes de gouvernement ; cette éducation de collège et de livres, toute romaine : et Spartiate, sans l’intelligence de ce qui diffère dans les temps modernes ; enfin la guerre au dehors qui excitait et commandait l’énergie en toutes choses : voilà les causes réelles qui renversèrent la Constitution de 91 : et qui eussent renversé toute autre eu sa place ; voilà, en y ajoutant les faits et les mille incidents qui survinrent, ce qui amena le 10 août, la Convention » et la Montagne. […] Que dans un état de société si calme et sensé, au milieu d’une modération si profonde et d’une intelligence si impartiale, on vienne maintenant conseiller à ceux qui demandent haut les conséquences politiques des événements de juillet, de ne pas pousser à l’anarchie ; qu’on leur vienne parler à l’oreille du 10 août et des excès républicains ; que, s’ils persistent, on signale leurs doctrines comme imprudentes et pernicieuses : c’est presque une moquerie ; c’est faire une étrange confusion des choses et des temps. […] Ce qui nous fâche et nous étonne, c’est que des jeunes hommes qui semblaient pleins d’âme et d’avenir, d’une intelligence étendue et exercée, plus propre sans doute à spéculer qu’à agir, s’étant imaginé de tout temps qu’ils auraient, dans une révolution, à jouer le rôle de Girondins, se figurent probablement que l’heure est venue, et, par une étrange illusion, s’arrêtent, non pas devant des échafauds à dresser (nous n’en sommes pas là encore, et on abolira peut-être la peine de mort en attendant), mais devant les conséquences à tirer de leurs idées politiques.
. — La Pluie et le Beau Temps (1896). — Le Livre d’images (1897). — Premiers poèmes, avec une préface sur le vers libre (1897). — Le Cirque solaire (1898). — Le Conte de l’Or et du Silence (1898). — Les Petites Âmes pressées (1898). — Les Fleurs de la Passion (1900) […] Kahn est résolument un poète novateur, et son premier livre, Les Palais nomades, est un des plus agréables poèmes de ces temps. […] Une tabarinade impudente et prometteuse, des images légendaires : le Pont de Troyes et le Vieux Mendiant, une Affiche pour music-hall de couleur violente, et ces mélancolies hautaines : les Papillons du Temps, Alla Tzigane, le Souci, la Rencontre, la Destinée, forment une liasse chatoyante et rose qui bruit suavement. […] D’ailleurs, une page consacrée à des recueils tels que Chansons d’amant, Domaine de fée, la Pluie et le Beau Temps, le Livre d’images, ne nous dispenserait pas d’une étude sur le prosodiste, celui qui, après Jules Laforgue, tenta de régénérer, en faveur du vers libre, notre poétique si affaiblie aux mains des suprêmes parnassiens.
Le mal de notre temps, c’est l’âpreté dans les jugements, quelque chose de rogue et de dur, un ton âpre que l’on aurait tout au plus droit de prendre, si l’on était en possession de la vérité absolue. […] La démocratie, par exemple, est certainement un des besoins, et des besoins légitimes de notre temps. […] Nos pères ont fait ce qu’ils ont cru le meilleur en leur temps ; nous faisons de même. Que feraient de notre temps saint Corentin et saint Tugdual ?
Je me bornerai à remarquer dans cet ouvrage quelques sorties contre les précieuses, des mots grossiers qui reproduisent vingt fois une idée grossière, une scène licencieuse depuis longtemps interdite au théâtre, Arnolphe (c’est le vieillard), après un entretien avec Agnès dont la simplicité l’enchante, adresse cette apostrophe aux précieuses : Héroïnes du temps, mesdames les savantes, Pousseuses de tendresse et de beaux sentiments, Je défie à la fois tous vos vers, vos romans, Vos lettres, billets doux, toute votre science, De valoir cette honnête et pudique ignorance. […] La ligue du roi, de la cour, de Molière et de ses amis, était donc manifeste non seulement contre les exagérations et la pédanterie des précieuses, mais aussi contre la bienséance de tous les temps et de tous les pays. […] Dans le temps de L’École des femmes, la bonne compagnie n’avait d’autre tort que celui d’exercer son droit de blâmer. […] Ce n’est point assez dire, tout ce qu’il faisait était récompensé ; ce qui trois mois après L’Impromptu de Versailles, que le roi et Madame durent sur les fonts de baptême le fils qui lui était né quelque temps auparavant.
Mais, à notre sens, un poëte complet, que le hasard ou sa volonté aurait mis à l’écart, du moins pour le temps qui lui serait nécessaire, et préservé, pendant ce temps, de tout contact immédiat avec les gouvernements et les partis, pourrait faire aussi, lui, une grande œuvre. […] Dans ses poèmes il mettrait les conseils au temps présent, les esquisses rêveuses de l’avenir ; le reflet, tantôt éblouissant, tantôt sinistre, des événements contemporains ; les panthéons, les tombeaux, les ruines, les souvenirs ; la charité pour les pauvres, la tendresse pour les misérables ; les saisons, le soleil, les champs, la mer, les montagnes ; les coups d’œil furtifs dans le sanctuaire de l’âme où l’on aperçoit sur un autel mystérieux, comme par la porte entr’ouverte d’une chapelle, toutes ces belles urnes d’or, la foi, l’espérance, la poésie, l’amour ; enfin il y mettrait cette profonde peinture du moi qui est peut-être l’œuvre la plus large, la plus générale et la plus universelle qu’un penseur puisse faire. […] L’auteur pense que tout poëte véritable, indépendamment des pensées qui lui viennent de son organisation propre et des pensées qui lui viennent de la vérité éternelle, doit contenir la somme des idées de son temps.
L’ouvrage dégénère en une satyre vive des mœurs du temps. […] Les moines, si puissans du temps de le Meun, cherchèrent à le perdre. […] Le malheureux, ayant à peine eu le temps, de se rajuster, se sauve au milieu des huées. […] Aussitôt qu’il fut temps, on visita le coffre : on n’y trouva que de vieilles ardoises, sur lesquelles le Meun avoit tracé de l’arithmétique & des figures de géométrie.
Nous lui devons les plus belles études qui aient été publiées de notre temps sur les grands auteurs classiques des dix-huitième et dix-neuvième siècles, à tous les points de vue, son opinion m’était donc précieuse. […] A peine prend-il le temps de ponctuer ses phrases. […] Albalat conviendra que sa norme n’est pas infaillible, puisque certains écrivains perdraient tout leur temps à ce travail de reconstitution patiente. […] « Il s’agit tout le temps, dit-il, d’orages, de ruines qui croulent, de parvis, de feuilles sèches, que disperse le vent de la mort ; de la colombe qui construit son nid solitaire (pour dire le célibat) ; de volcans à peine fermés (pour dire les passions apaisées) ; du forum, pour dire, comme les avocats, la vie publique ; de l’ange de la destinée, de la lampe de la foi, de la coupe de miel offerte aux lèvres pures (pour dire une vie heureuse, bien qu’on ne mette guère maintenant du miel dans les coupes) ; des anneaux rattachés de la chaîne brisée ; du fait de la richesse, du règne de la vérité qui s’annonce à l’horizon ; du volcan, de l’éternel volcan qui vomit par ses mille cratères de la fange et de la lave, et enfin du bouclier, pour dire : le sentiment qui défend son cœur !
Jamais, dans ce temps de l’éloge facile et prostitué, on n’a mieux réalisé l’expression familière « En veux-tu ? […] Il nous donne Cousin comme le plus bel esprit, le plus bel orateur, la plus belle imagination, le plus beau style et la plus belle figure de ce temps. […] Dessins du temps et des époques qui ont suivi, gravures noires, gravures coloriées, portraits, éclaircissements sur la géographie et le costume de la guerre en 1430, théâtre des événements, histoire littéraire où l’on passe en revue les livres et les poèmes inspirés par Jeanne d’Arc, tout est là de ce qui se rattache à sa gloire, depuis le mystère du siège d’Orléans jusqu’au drame de Jules Barbier et de Gounod. […] Elle rentre dans les choses divines, et les choses divines ont, dans ces derniers temps, été assez niées ou assez obscurcies pour qu’il y ait de la profondeur à les croire et du courage à les affirmer.
Un homme, en ce temps-là, s’aperçut un jour de la monstruosité sous laquelle le monde vivait en paix et allait son train. […] Malheureusement, le marbre de l’oubli est plus dur à égratigner que le marbre d’un tombeau, et, il faut bien le dire, cette Histoire de Christophe Colomb par le comte Roselly de Lorgues, malgré tout le bien qu’on en dit, n’eut point, dans un temps où la publicité se prostitue aux plus basses œuvres littéraires, le succès retentissant que les hommes prennent pour de la gloire. […] Otez, en effet, par la pensée, la personnalité de Christophe Colomb de la synthèse du monde, que, seule, l’Église embrasse, et que seule elle explique, et il ne sera plus qu’un homme à la mesure de la grandeur humaine ; mais avec l’Église et faisant corps avec elle, il devient immédiatement le grand homme providentiel, le bras charnel et visible de Dieu, prévu dès l’origine du monde par les prophètes des premiers temps… Les raisons de cette situation miraculeuse dans l’économie de la création, irréfragables pour tout chrétien qui ne veut pas tomber dans l’abîme de l’inconséquence, ne peuvent pas, je le sais, être acceptées par les esprits qui chassent en ce moment systématiquement Dieu de partout ; mais l’expression de la vérité, qu’ils prennent pour une erreur, est si grande ici, qu’ils seront tenus de l’admirer. […] Les hommes de ce temps liront-ils ce livre, trop pesant pour leurs faibles mains et leurs faibles esprits ?
Pudeur craintive des instants de puberté, pudeur, toute rose devant les roses et les lèvres, défaillances, souffrances voluptueuses qui ne siègent point dans l’âme, mais dont tout l’organisme semble être envahi ; troubles puérils, sommeils lourds, rêves fleuris où chantent, silencieuses, les danses évanouies des temps jadis ; c’est de ces émois-là que Fernand Gregh a composé son livre. […] Et du temps passa. […] Voulant sans doute l’augmenter de citations nouvelles, le critique du Temps, hâtivement, et peut-être même parmi la correction de ses épreuves, parcourut alors quelques-unes des études publiées sur le poète qu’il connaissait si mal.
Gustave Kahn Ce poète est une des originales figures de la littérature de ce temps. […] Et encore L’Aumône et cette courte pièce : Au temps des mûres, ils ont chanté Mes lèvres qui cèdent Et mes longs cheveux, tièdes Comme une pluie d’été. Au temps des vignes, ils ont chanté Mes yeux entreclos qui rayonnent, Mes yeux alanguis et voilés Comme des ciels d’automne.
Ses Ouvrages, presque tous au dessous du médiocre, ont eu le sort qu’ils méritoient ; leur foiblesse n’a pu soutenir l’analyse du temps, qui dévore tout ce qui n’est pas marqué au coin du Génie. Il importe peu aux siecles suivans qu’un Auteur ait connu parfaitement sa langue, qu’il l’ait parlée purement & avec facilité, qu’il ait eu du goût & des connoissances, que les grands Poëtes de son temps l’aient célébré : s’il n’a laissé des Ecrits qui le rendent digne de se survivre à lui-même, on le met bientôt au rang des Auteurs oubliés. […] On peut en imposer au Public ; mais l’illusion n’a qu’un temps.
Mon ami, éloigné de moi si peu de temps, et tu as désappris à m’embrasser ! […] C’étaient d’heureux temps ! […] Voilà un temps frais qui durera. […] Et cependant la scène est d’hier, les mœurs sont du jour et du pays, et le sentiment en est de tous les temps. […] Après avoir appliqué si longtemps la littérature au vice, il serait bien temps de l’appliquer à la morale.
» Maxime qui conduirait le peuple à l’ubiquité de temps, de lieu, de fonction, d’aptitude, ou à la servitude et à l’anéantissement ! […] Y en a-t-il plusieurs également bonnes, selon les lieux et les temps, les âges et les caractères des peuples ? […] Rousseau, a répandu dans ces derniers temps le plus de ténèbres, le plus de paradoxes, le plus de sophismes destructeurs de toute société, et par conséquent de toute humanité sur la terre. […] Rousseau et des législateurs prolétaires de ce temps-ci, qui prennent le niveau de leur salaire pour la justice de Dieu dans la constitution de leurs chimères. […] Doit-elle à chaque individu qui naît à chaque seconde du temps, sur la terre, pour y demander de droit divin une place égale à celle de tout autre homme, lui doit-elle, à ce nouveau venu, de lui faire violemment cette place en déplaçant ceux qui s’en sont fait une avant lui et supérieure à la sienne ?
Cette opposition de sentimens éclata surtout dans le temps des premières tragédies de Racine. […] Question agitée dans tous les temps, & sur laquelle on écrit encore pour & contre. […] A Milan on jouoit la comédie du temps de S. […] Les comédiens sont flétris ; mais dans quel temps l’ont-ils été ? […] Qu’on sçache donc distinguer les temps & les personnes ?