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1145. (1889) Histoire de la littérature française. Tome II (16e éd.) « Chapitre troisième »

J’ai quelquefois écrit suivant l’art, que très peu de gens connaissent ; mais quand je vois les monstruosités auxquelles accourent le vulgaire et les femmes, je me fais barbare à leur usage. […] Ainsi, au prologue de la tragédie antique il substitue le premier acte de la tragédie moderne, et il pose cette règle, « que le premier acte doit contenir les semences de tout ce qui doit arriver, tant pour l’action principale que pour les épisodiques ; en sorte qu’il n’entre aucun acteur dans les actes suivants qui ne soit connu par ce premier, ou du moins appelé par quelqu’un qui y aura été introduit. » Le prologue de la tragédie antique, tel qu’Aristote le caractérise, est un artifice dramatique dont la grossièreté ne peut pas être dissimulée par le mérite des paroles : il nous avertit que nous allons assister à un mensonge.

1146. (1883) Souvenirs d’enfance et de jeunesse « Chapitre III. Le Petit Séminaire Saint-Nicolas du Chardonnet (1880) »

Deux amis que j’emmenai avec moi de Bretagne, l’année suivante, donnèrent cette grande marque de fidélité : ils ne purent s’habituer à ce monde nouveau et repartirent. […] Je raconterai cela dans les chapitres suivants.

1147. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l'esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu'en 1781. Tome IV « Lettres de m. l’Abbé Sabatier de Castres ; relatives aux trois siecles de la littérature françoise.ABCD » pp. -641

Je me plaignis aussitôt de cette indignité ; & sur mes plaintes, le Rédacteur de l'Almanach ou Etrennes du Parnasse, imprima dans son premier Recueil, page 124, la Note suivante, que l'Auteur de la Lettre auroit pu connoître aussi bien que les deux Contes. […] Voyez la Lettre suivante.

1148. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome II « Querelles générales, ou querelles sur de grands sujets. — Troisième Partie. De la Poësie. — IV. La Poësie dramatique. » pp. 354-420

Ce n’est pas sans génie qu’on change une intrigue ; qu’on prend d’autres personnages ; qu’on trouve le rapport d’une action grande, avec quelque action de la vie commune ; qu’on fait sortir des fautes & des ridicules ; qu’on amène adroitement des situations comiques & applaudies ; qu’on divertit des gens de goût, en mettant, dans la bouche des bourgeois & des artisans, ce qu’on avoit entendu de celles des rois & des héros ; que, suivant l’intelligence du théâtre, on charge ou l’on affoiblit certains traits ; qu’enfin on fait contraster la plus grande simplicité avec tout l’appareil & tout le faste tragique. […] Pas d’autres que les suivantes.

1149. (1920) Action, n° 3, avril 1920, Extraits

Cette année-là, outre le roman Le Sacrifice d’Abraham, Flammarion publie La Guerre des soldats, écrit avec Paul Vaillant-Couturier, et La Révolution et la mort paraît aux Éditions Clarté, qui publiera l’année suivante deux autres ouvrages de Raymond Lefebvre, L’Éponge de vinaigre et Esquisse du mouvement communiste en France. […] La même traduit Les Hommes accusent qui paraît l’année suivante chez Flammarion.

1150. (1862) Les œuvres et les hommes. Les poètes (première série). III « M. Victor Hugo. Les Contemplations. — La Légende des siècles. »

Suivant les temps ou les circonstances, le vers est du style hiératique. […] Hugo dans le simple, comme le volume suivant a tous ses défauts dans le solennel : seulement ces défauts y apparaissent dans des proportions qu’on ne leur avait encore vues nulle part.

1151. (1900) Le rire. Essai sur la signification du comique « Chapitre I. Du comique en général »

Maintenant, C’est la continuité même des formes comiques que nous allons tâcher de rétablir, ressaisissant le fil qui va des pitreries du clown aux jeux les plus raffinés de la comédie, suivant ce fil dans des détours souvent imprévus, stationnant de loin en loin pour regarder autour de nous, remontant enfin, si c’est possible, au point où le fil, est suspendu et d’où nous apparaîtra peut-être — puisque le comique se balance entre la vie et l’art — le rapport général de l’art à la vie. […] Nous croyons qu’il aboutira à dégager la loi suivante : Peut devenir comique toute difformité qu’une personne bien conformée arriverait à contrefaire.

1152. (1856) Mémoires du duc de Saint-Simon pp. 5-63

Il écrit avec emportement, d’un élan, suivant à peine le torrent de ses idées par toute la précipitation de sa plume, si prompt à la haine, si vite enfoncé dans la joie, si subitement exalté par l’enthousiasme ou la tendresse, qu’on croit en le lisant vivre un mois en une heure. […] « Harlay aux écoutes tremblait à chaque ordinaire de Bretagne, et respirait jusqu’au suivant. » La phrase file comme un homme qui glisse et vole effaré sur la pointe du pied. — Plus loin le style lyrique monte à ses plus hautes figures pour égaler la force des impressions.

1153. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Mélanges de critique religieuse, par M. Edmond Scherer » pp. 53-66

Ce mot ne semblera pas trop fort si l’on prend la peine de relire des sorties telles que la suivante (je supprime la citation probante qui vient à l’appui). — Quelle chute, continue M. 

1154. (1870) Causeries du lundi. Tome XV (3e éd.) « Étude sur la vie et les écrits de l’abbé de Saint-Pierre, par M. Édouard Goumy. L’abbé de Saint-Pierre, sa vie et ses œuvres, par M. de Molinari. — I » pp. 246-260

Il appartient proprement au xviie  siècle et à la transition de cette époque à la suivante.

1155. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « M. Ernest Renan »

Un autre Mémoire, couronné l’année suivante, sur l’Étude du grec dans l’Occident au Moyen Age, n’a pas encore été publié.

1156. (1868) Nouveaux lundis. Tome X « De la poésie en 1865. (suite.) »

On trouvera cette visite au monastère de Haute-Combe, à la page 201 et suivantes du tome premier et unique des Œuvres de Pierre Leroux qui a paru en 1850.

1157. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Frochot, Préfet de la Seine, histoire administrative, par M. Louis Passy. »

Le maître ne voulait que me faire tomber d’une main, et de l’autre main, suivant sa propre expression, me relever plus ou moins ; mais il a appelé pour cela trop de monde.

1158. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « LA REVUE EN 1845. » pp. 257-274

On reproduit ici cet article de polémique qui, ainsi que les suivants, peut offrir quelque intérêt.

1159. (1871) Portraits contemporains. Tome V (4e éd.) « HOMÈRE. (L’Iliade, traduite par M. Eugène Bareste, et illustrée par M.e Lemud.) —  second article  » pp. 342-358

Au cinquième chant, par exemple, le chef des Paphlagoniens Pylæmenès a été tué, et l’on retrouve au chant treizième un guerrier du même nom suivant tout en pleurs le corps de son fils.

1160. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « L’abbé Prevost et les bénédictins. »

C’est de là que, trois ans après, il écrivait la lettre suivante à l’un de ses anciens amis de la Congrégation de Saint-Maur, dom de La Rue, savant éditeur d’Origène.

1161. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « M. Rodolphe Topffer »

Topffer alors peu connu en France267, et, dans le Journal des Débats du 13 juin 1846, nous avions à écrire les lignes suivantes : « M. 

1162. (1800) De la littérature considérée dans ses rapports avec les institutions sociales (2e éd.) « Première partie. De la littérature chez les anciens et chez les modernes — Chapitre premier. De la première époque de la littérature des Grecs » pp. 71-94

On accordait, dans l’héroïsme antique, une grande estime à la force du corps ; la valeur se composait beaucoup moins de vertu morale que de puissance physique ; la délicatesse du point d’honneur, le respect pour la faiblesse, sont les idées plus nobles des siècles suivants.

1163. (1861) La Fontaine et ses fables « Première partie — Chapitre II. L’homme »

Il ne le fit point, et je m’en passai. » Un peu plus loin, Mme de La Fontaine apprend de son mari qu’on dit des merveilles sur les Limousines de la première bourgeoisie, sur leurs chaperons de drap rose sèche et sur leurs cales de velours noir. « Si je trouve quelqu’un de ces chaperons qui couvre une jolie tête, je pourrai bien m’y amuser en passant et par curiosité seulement. », Curiosité scabreuse et certes peu conjugale : l’aveu suivant ne l’est guère davantage.

1164. (1925) Méthodes de l’histoire littéraire « III. Quelques mots sur l’explication de textes »

Ainsi le travail de chaque explication nous procure un supplément d’information qui nous fait aborder la suivante avec plus de puissance et de moyens.

1165. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Deux tragédies chrétiennes : Blandine, drame en cinq actes, en vers, de M. Jules Barbier ; l’Incendie de Rome, drame en cinq actes et huit tableaux, de M. Armand Éphraïm et Jean La Rode. » pp. 317-337

… C’est le linteolum Cæsicium, ainsi nommé, parce qu’il s’ouvre Sur la poitrine, — là ; jusqu’en bas, — et découvre, En suivant les contours du sein comme cela… Or, nous voyons que l’énigmatique et silencieuse esclave Blandine est aimée d’un jeune charpentier, nommé Ponticus.

1166. (1903) Le mouvement poétique français de 1867 à 1900. [2] Dictionnaire « Dictionnaire bibliographique et critique des principaux poètes français du XIXe siècle — L — Lamartine, Alphonse de (1790-1869) »

. — Cours de littérature (1856 et suivants)

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