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507. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 367-370

Les volumes qui sont de lui, offrent une variété si étonnante de matieres, qu’on a peine à se persuader qu’un seul homme ait pu y suffire.

508. (1781) Les trois siecles de la littérature françoise, ou tableau de l’esprit de nos écrivains depuis François I, jusqu’en 1781. Tome II « Les trois siècles de la littérature françoise. — G — article » pp. 472-474

Nous ne répéterons pas tous les anathêmes de sa fureur ; il suffit de dire qu’il appelle son Adversaire, Valet de Libraire, Auteur de la lie du Peuple & de la lie des Auteurs, le dernier des Ecrivains inutiles, & par conséquent le dernier des Hommes.

509. (1858) Du vrai, du beau et du bien (7e éd.) pp. -492

Cette marche naturelle est celle de tous les hommes : elle doit suffire à une saine philosophie. […] Toute beauté mortelle, vue de près, ne suffit pas à cette puissance insatiable qu’elle excite et ne peut satisfaire. […] D’un autre côté l’imagination ne suffit pas à l’appréciation de la beauté. […] Ces trois facultés sont assurément nécessaires au génie, mais elles ne lui suffisent pas. […] Mais en philosophie il ne suffit pas d’admettre un fait, il faut avoir le droit de l’admettre.

510. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Le cardinal de Bernis. (Fin.) » pp. 44-66

Il avait beau dire : « J’aime toujours les lettres : elles m’ont fait plus de bien que je ne leur ai fait d’honneur », les lettres toutes seules ne lui suffisaient pas. […] Bernis ne pouvait, sans être pédant et ridicule, paraître s’apercevoir de toutes les irrévérences de son confrère et encore moins s’en choquer : il lui suffisait de les détourner indirectement d’un mot, et quelquefois, s’il allait trop loin, de le rappeler à la convenance en déguisant le conseil en éloge. […] Que Bernis eût réellement cette tranquillité et ce contentement dont il parle, et que ce soit chez lui l’état fondamental en ces années d’inaction et d’exil, je n’oserais en répondre : il suffit qu’il y tende, qu’il y revienne le plus possible par la réflexion, et que son humeur ne jure pas avec son désir.

511. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « Histoire de la querelle des anciens et des modernes par M. Hippolyte Rigault — II » pp. 150-171

La langue française est impuissante à rendre toutes les beautés de la langue grecque. » Ils répondaient : « Peu nous importe », et ajoutaient comme l’abbé de Pons, d’un air de compliment pour Mme Dacier : « Elle a entendu Homère autant qu’on le peut entendre aujourd’hui ; elle sait beaucoup mieux encore la langue française ; elle a rendu le plus élégamment qu’elle a pu, dans notre langue, ce qu’elle a vu, pensé et senti en lisant le grec : cela me suffit, j’ai L’Iliade en substance. » L’erreur, c’était de croire qu’un poète dont l’expression est un tableau, une peinture naïve continuelle, fût fidèlement rendu par une traduction tout occupée d’être suffisamment polie et élégante ; l’erreur, c’était de s’imaginer qu’il n’y avait là qu’une question de plus ou moins d’élégance et de précision, et qu’en supposant l’original doué de ces deux qualités à un plus haut degré que la traduction, on lui rendait toute la justice qu’il pouvait réclamer, il s’agissait bien de cela ! […] Est-il bien vrai que la langue française ne suffise pas à rendre parfaitement les grandes idées, les hauts sentiments, les passions héroïques, les vivacités galantes, les saillies satiriques, les naïvetés fines ? […] Ce n’est donc que quand le cours complet d’études tire sur sa fin, et que l’élève a appris ou passé en revue l’histoire, le théâtre et la littérature nationale, certains arts mécaniques, la logique, la physique, même la métaphysique, que le précepteur se dit : Mon disciple parle excellemment sa langue naturelle ; sa mémoire est ornée de tous nos meilleurs ouvrages, soit de prose, soit de poésie : cela est bon, mais cela ne lui suffit pas, nous allons apprendre la langue latine.

512. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Benjamin Constant. Son cours de politique constitutionnelle, ou collection de ses divers écrits et brochures avec une introduction et des notes, par M. Laboulaye »

Si l’on avait à discuter, il y aurait à démontrer par les faits et par l’expérience que l’homme n’est pas si essentiellement raisonnable, que la société n’est pas une œuvre si naturelle, si facile, et où tout marche nécessairement de soi, qu’elle a été une création plus artificielle que ne l’imaginent des publicistes trop confiants, et que ce qui a été si pénible à construire et à élever n’est sans doute pas si simple à entretenir, tellement qu’il suffise de laisser faire et dire à tous les membres d’une nation tout ce qu’ils croient le mieux, pour que tout aille et tourne au mieux effectivement. […] Il me suffit de montrer à M.  […] Il en était loin au début, et il suffit de parcourir ses premières brochures, pour voir de quel point il est parti.

513. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. ULRIC GUTTINGUER. — Arthur, roman ; 1836. — » pp. 397-422

assez fâcheusement et abondamment de s’y introduire ; mais on s’y laisse moins prendre qu’ailleurs ; on l’y sent tout aussitôt sous les déguisements et les emprunts qu’il tente ; on le rejette avec dégoût, ou plutôt il va naturellement au fond ; et, tandis que, sous l’écorce de la prose, bien des talents équivoques en qualité surnagent, tandis qu’ils atteignent à une contrefaçon assez difficile à démêler, et qu’avec le travail, l’instruction, l’imitation de ce qu’on lit, la répétition assez bien débitée de ce qu’on entend, avec tous ces mérites surchargés, on parvient souvent à une sorte de compilation de fond ou de style, décente, et qui fait fort honnëte contenance, en poésie la qualité fondamentale se dénote aussitôt, la substance des esprits s’y fait toucher dans le plus fin de l’étoffe ; aussi très-peu suffit pour qu’on ait rang, sinon parmi les grands, du moins entre les délicats, et qu’on soit, comme tel, distingué de la muse, de cette muse intérieure qui console : ce qui, j’en conviens, n’empêche pas d’être parfaitement ignoré du vulgaire, comme disent les poëtes, c’est-à-dire du public. […] Et c’est ce qui suffit après tout, un roman ne devant jamais être un livre d’oraison, une règle de conduite, mais une inspiration passagère qui mérite indulgence et faveur si elle est relativement bonne à quelques-uns et les pousse même vaguement au bien. […] Mais peu importe ; il suffit que le mal ne puisse sortir de sa confession, et qu’il y ait presque à toute page d’admirables instincts et élancements de pur amour.

514. (1895) Histoire de la littérature française « Troisième partie. Le seizième siècle — Livre I. Renaissance et Réforme avant 1535 — Chapitre II. Clément Marot »

Saint-Gelais et Marot, des épîtres et des chansons, suffisaient à la passion spontanée du roi : de lui-même, il n’avait pas besoin d’une autre littérature. […] Brunetière, pour établir la valeur d’un poète, il suffit presque de l’interroger sur trois points : comment a-t-il parlé de la nature ? […] Nous en verrons la cause ailleurs : il suffit que là encore Marot soit un précurseur.

515. (1887) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Troisième série « La jeunesse du grand Condé d’après M. le duc d’Aumale »

Ils sentent que ni les calculs de la prudence, ni le courage, ni la rapidité et la vigueur de la décision ne suffisent ici et que, faisant l’histoire, ils la font avec quelqu’un qui ne se montre pas, qui est peut-être contre eux, et qu’ils collaborent avec un grand inconnu. […] Quelques minutes de repos données aux chevaux essoufflés lui ont suffi pour arrêter le plan d’un nouveau combat, conception originale dont aucune bataille n’offre l’exemple. […] Il me suffit que la bataille de Rocroy ait été gagnée.

516. (1911) La valeur de la science « Troisième partie : La valeur objective de la science — Chapitre X. La Science est-elle artificielle ? »

Peu importe d’ailleurs ; il suffit de remarquer qu’il y a une loi, et que cette loi, vraie ou fausse, ne se réduit pas à une tautologie. […] C’est possible, mais j’observerai d’abord que ce peu d’humanité qui resterait chez les non-euclidiens, suffirait non seulement pour qu’on pût traduire un peu de leur langage, mais pour qu’on pût traduire tout leur langage. […] Quelle est maintenant la nature de cet invariant, il est aisé de s’en rendre compte, et un mot nous suffira.

517. (1890) L’avenir de la science « XIX » p. 421

Pour ma part, j’ai souvent songé que, si l’on m’offrait un métier manuel qui, au moyen de quatre ou cinq heures d’occupation par jour, pût me suffire, je renoncerais pour ce métier à mon titre d’agrégé de philosophie ; car ce métier, n’occupant que mes mains, détournerait moins ma pensée que la nécessité de parler pendant deux heures de ce qui n’est pas l’objet actuel de mes réflexions. […] Que si l’on m’objecte qu’il n’est aucun métier auquel on puisse suffire avec quatre ou cinq heures d’occupation par jour, je répondrai que, dans une société savamment organisée, où les pertes de temps inutiles et les superfluités improductives seraient éliminées, où tout le monde travaillerait efficacement et surtout où les machines seraient employées non pour se passer de l’ouvrier, mais pour soulager ses bras et abréger ses heures de travail ; dans une telle société, dis-je, je suis persuadé (bien que je ne sois nullement compétent en ces matières) qu’un très petit nombre d’heures de travail suffiraient pour le bien de la société et pour les besoins de l’individu ; le reste serait à l’esprit. « Si chaque instrument, dit Aristote, pouvait, sur un ordre reçu ou même deviné, travailler de luimême, comme les statues de Dédale ou les trépieds de Vulcain, qui se rendaient seuls, dit le poète, aux réunions des dieux, si les navettes tissaient toutes seules, si l’archet jouait tout seul de la cithare, les entrepreneurs se passeraient d’ouvriers et les maîtres d’esclaves 182.

518. (1887) Discours et conférences « Rapport sur les prix de vertu lu dans la séance publique annuelle de l’Académie française »

Il a cinq ou six cents francs de rente, qui lui viennent de quelques coins de terre, et cela lui suffit, car il ne va jamais au café, ne fait pas usage de tabac et ne sort de chez lui que pour ses bonnes œuvres. […] Tous admirent qu’elle puisse suffire à tant de soins dans une maison aussi désemparée. […] Le public, qui est juste quelquefois, se prononce hautement pour la touchante victime ; elle, toujours réservée, ne consent pas à se laisser trop plaindre. ; Le dimanche suffit à sa consolation.

519. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre IX. La littérature et le droit » pp. 231-249

Qu’une société est un organisme qui se développe comme un grand arbre ; qu’il est inutile et même dangereux d’intervenir dans cette croissance par des idées de réforme, capables de troubler cette évolution naturelle ; qu’il est sage de bannir tout principe abstrait et général de la conduite des affaires publiques ; qu’il suffit de régler au jour le jour les intérêts de la nation sans prétendre apporter dans les rapports des hommes entre eux une équité factice. […] Il me suffit d’avoir démontré qu’elle est bien contemporaine et corrélative du réalisme littéraire et je n’avais pas pour le moment d’autre intention. […] Je ne veux pas la détailler ; il me suffira de dire qu’en fixant pour combien de temps une œuvre appartient à l’auteur et à ses héritiers, au bout de quelle durée elle tombe dans le domaine collectif, elles ont permis aux écrivains de prendre dans le monde la situation confortable et nouvelle pour eux de propriétaires ; qu’elles leur ont fourni l’occasion et les moyens de s’organiser en corporation, de former des associations nationales et internationales ; bref qu’elles ont contribué puissamment à régulariser le métier littéraire avec ce que ce mot implique de bon et de mauvais : d’une part, l’indépendance de l’homme qui vit de son travail et ne relève que du public ; d’autre part, la littérature industrielle fabriquant à la vapeur des romans ou des pièces comme on fabrique des robes de soie ou des bas de laine.

520. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XI. La littérature et la vie mondaine » pp. 273-292

Loin que l’on songe à lui, il suffit que des mots se trouvent dans sa bouche pour être suspects de grossièreté. […] Il suffit de regarder la moins mauvaise des épopées artificielles qui encombrent notre période classique, je veux dire la Henriade. […] Le fait seul que des salles ouvertes à tous, ennuagées de fumée, retentissant du (cliquetis des chopes et du bruit des disputes, peuplées de bohèmes en goguette et de vierges folles, ont remplacé des appartements luxueux et douillets où les voix, les pas, les sentiments et les idées étaient discrètement amortis, cela seul suffirait à révéler une orientation nouvelle de la littérature et à l’expliquer en partie.

521. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « Biographie de Camille Desmoulins, par M. Éd. Fleury. (1850.) » pp. 98-122

Et que dire de ceci encore, à l’adresse de ceux à qui le pur zèle d’un patriotisme désintéressé ne suffisait pas, et qui avaient besoin d’un motif d’agir plus puissant ? […] C’est bien lui encore qui, même revenu à une sorte de résipiscence dans son Vieux Cordelier, dira : « Je mourrai avec cette opinion, que pour rendre la France républicaine, heureuse et florissante, il eût suffi d’un peu d’encre et d’une seule guillotine ?  […] Dès l’abord, à l’occasion du décret dit du marc d’argent, qui posait certaines conditions de cens à l’éligibilité, Camille déclare que ce décret constitue la France en gouvernement aristocratique, « et que c’est la plus grande victoire que les mauvais citoyens aient remportée à l’Assemblée : pour faire sentir, ajoute-t-il, toute l’absurdité de ce décret, il suffit de dire que Jean-Jacques Rousseau, Corneille, Mably, n’auraient pas été éligibles ».

522. (1857) Causeries du lundi. Tome III (3e éd.) « L’abbé de Choisy. » pp. 428-450

Vers 1684, il était venu à Louis XIV une ambassade de Siam, de laquelle il semblait résulter qu’il suffisait d’envoyer au roi siamois un ambassadeur et quelques missionnaires pour le convertir au christianisme, lui et ses sujets. […] Sa première vie ne l’a point dépravé autant qu’il semble qu’elle aurait dû faire il devient évident qu’il y a eu dans son fait plus de frivolité que de débauche ; il est resté très naturel, très capable de bonnes impressions ; il suffit qu’il soit entouré de bons exemples : il les imite et les réfléchit. […] Choisy dut s’en excuser auprès du roi, qui lui dit pour toute parole : Cela suffit, et qui lui tourna brusquement le dos : « Je crus qu’il fallait laisser passer l’orage, ajoute le pauvre mortifié, et je m’en allai à Paris m’enfermer dans mon séminaire, où une demi-heure d’oraison devant le Saint-Sacrement me fit bientôt oublier tout ce qui venait de m’arriver. » Il ne fallait pas moins que cette oraison devant le Saint-Sacrement pour soulager l’abbé courtisan de la douleur d’avoir pu déplaire un instant à son maître, — à son autre maître.

523. (1888) Préfaces et manifestes littéraires « Histoire » pp. 179-240

Le titre de ces livres suffirait à montrer le dessein que nous avons eu, et le but auquel nous avons osé aspirer. […] Mais l’imprimé ne lui suffira pas : il frappera à une source nouvelle, il ira aux confessions inédites de l’époque, aux lettres autographes, et il demandera à ce papier vivant la franchise crue de la vérité et la vérité intime de l’histoire. […] Cela nous suffit ; et tous nos efforts seront payés, toutes nos ambitions seront satisfaites, si nous avons frayé à de meilleurs que nous la voie que nous avaient montrée Alexis Monteil et Augustin Thierry.

524. (1759) Réflexions sur l’élocution oratoire, et sur le style en général

Il ne suffit point au style de l’orateur d’être clair, correct, noble, harmonieux, vif et serré ; il faut encore qu’il soit facile, c’est-à-dire que le travail ne s’y fasse point sentir. […] Le Petit Carême du père Massillon suffira pour apprendre à nos orateurs chrétiens et à leurs juges, combien la véritable éloquence de la chaire est opposée à l’affectation du style ; nous les renvoyons surtout au sermon sur l’humanité des grands, que les prédicateurs devraient lire sans cesse pour se former le goût, et les princes pour apprendre à être hommes. […] Mais cet exemple suffi pour prouver combien les anciens étaient sensibles à l’harmonie.

525. (1861) Les œuvres et les hommes. Les historiens politiques et littéraires. II. « X. M. Nettement » pp. 239-265

Mais ce qui suffit pour la conscience d’un homme ne suffit pas pour la pensée d’un écrivain. […] Nous n’en citerons qu’un exemple, mais il suffira pour montrer comment M. 

526. (1898) L’esprit nouveau dans la vie artistique, sociale et religieuse « III — La rentrée dans l’ordre »

Qu’il nous suffise de constater que deux écrivains, très différents de tempérament et de nom, viennent récemment de nous retracer l’émouvant spectacle de cette montée spirituelle au sommet de laquelle l’homme triomphe du prêtre. […] Il est prêtre un jour, non sans s’être « senti agité d’une terreur secrète, d’un regret indéterminé et immense94 », mais « espérant qu’il suffisait de vouloir pour ne pas penser. » Bientôt la crise s’annonce : la sourde et d’abord vague conscience du mensonge où il git, commence à poindre en lui. […] Le hors nature veut dominer l’homme de nature, l’atrophié veut être plus fort que le sain, le serf plus véridique que le libre, le stérile plus riche que le fécond, le malade plus sain que le vivant… Il suffirait, semble-t-il, d’un moment de réflexion dans une humanité moins enténébrée de tradition, pour saisir immédiatement l’absurdité d’une telle prétention.

527. (1859) Essais sur le génie de Pindare et sur la poésie lyrique « Deuxième partie. — Chapitre XXIV. »

« Qu’elle te suffise, ô France, la gloire dont cet homme a rempli tes contrées ! Qu’il te suffise de voir dans l’histoire son grand nom uni au tien ! Qu’il te suffise de ce monument où sa puissante main a le gravé sur le bronze une trace immortelle !

528. (1890) Les princes de la jeune critique pp. -299

Lui suffira-t-il de bien connaître le présent ? […] Vétilles, j’y consens, mais vétilles qui suffiraient à prouver que, lorsqu’il se trompe sur des faits, c’est par prévention, non par ignorance. […] Il suffit de s’en souvenir pour comprendre tous ses jugements. […] Le beau ne lui suffit pas ; il lui faut l’exquis, l’achevé ! […] Il porte les marques de la maladie à la mode qui suffirait, comme chacun sait, à donner un brevet de distinction d’esprit.

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