Seulement, disons-le, cette petite propagande n’aura pas le succès qu’on pouvait en attendre, si j’en juge par l’impression que laisse dans l’esprit la lecture de Camille Desmoulins et de ses deux notices ! […] Seulement, le dégoût n’en fit pas un homme.
Ils y resteraient toute l’éternité, si la mort, cette bibliothécaire turbulente, qui range si brusquement les livres et les hommes, ne les en ôtait pas… Seulement, par un caprice de cette spirituelle Nature, qui est plus gaie que Taillandier et qui ne travaille point pour la Revue des Deux-Mondes, cet érudit, ce Génevois, ce Sismondi aimait les femmes (oh ! […] Seulement, il fallait les trouver.
Saisset n’a jamais tué personne, elle n’est meurtrière que de vérité ; mais elle va mourir au milieu d’ennemis chaque jour plus nombreux, plus prompts aux coups et plus puissants… Parmi eux, bien entendu, le Catholicisme est là qui la presse, et non pas seulement le Catholicisme farouche, haineux, théocratique et rétrograde, que hait modestement M. […] Avec leurs tourbillons, leur vide et leur plein, leur dynamique, leurs harmonies préétablies, leurs idéalismes impossibles, ce sont de grands poëtes, mais abstraits, — des faiseurs, comme dit le mot poëte, des créateurs de puissantes ou d’impuissantes chimères, car l’homme n’invente réellement que sur le terrain de l’imagination : mais Dieu lui donne et il reçoit seulement sur celui de la vérité.
Ce livre, dont le titre étreint dans l’esprit et précise la question davantage (Assistance comparée dans l’ère païenne et l’ère chrétienne), n’a pas seulement, comme nous le disions plus haut, sa valeur individuelle et littéraire, mais il a la valeur générale, impersonnelle, absolue, de la vérité. […] L’auteur de l’Assistance montre bien que les circonstances dans lesquelles vivaient les fidèles des premiers temps étaient des circonstances d’exception, et que la communauté, au sens chrétien, s’est perpétuée dans l’Église de Jésus-Christ là seulement où elle était réalisable, c’est-à-dire dans ces communautés religieuses, éternelles comme la religion elle-même, dont elles ne sont la plus grande force que parce qu’elles en sont la plus grande vertu.
Et n’a-t-il pas fallu, et seulement en ces derniers temps, un voyant historique comme Thomas Carlyle, pour nous prouver que ce grand homme, qui n’a qu’une tache sur toute une gloire immense, fut, comme Mahomet, un être de la plus noble et de la plus profonde sincérité ? […] Mais il est un autre point qui n’est pas seulement faible, mais qui est faux et que je demanderai à Barthélemy Saint-Hilaire la permission de signaler, non au sentiment de l’historien et du philosophe, mais à la conscience du chrétien, puisque, grâce à Dieu, Barthélemy Saint-Hilaire est maintenant chrétien.
Si nous choisissions nos sujets de critique, s’il nous était loisible de faire planer seulement notre examen sur les ouvrages considérables ayant réellement une importance, soit dans le bien, soit dans le mal, nous ne parlerions jamais d’une foule de productions sans portée et sans caractère. […] Or, couler seulement n’est pas une force : c’est même quelquefois une faiblesse.
On pourrait très bien supposer que le poète fruste, salin et amer, découvert aujourd’hui comme une perle dont on ne m’a pas assez montré l’huître, fût, par hasard, quelque lettré moderne qui, blasé des corruptions et des hauts goûts de nos décadences, aurait reculé, par impatience de sensation nouvelle, jusqu’aux formes délaissées de la Bible et d’Homère, et eût fait de l’archaïsme en provençal, avec une habileté plus ou moins scélérate… Seulement, quoiqu’il en pût être, imitateur ou spontané, l’homme quelconque qui a enlevé ces douze chants sur un sujet qui serait vulgaire, si ce n’était pas la rabâcherie immortelle de l’amour, et donné à Daphnis et Chloé des proportions d’Iliade, est en définitive un poète que l’on peut mettre, ici ou là ! […] Seulement, disons-le lui en finissant, il y avait une question plus importante et plus élevée que la question de la langue provençale et du succès actuel de Mirèio qui peut très bien attendre : c’était la question des patois en poésie ou en littérature, question qui n’a jamais été posée carrément et qu’il était hardi et convenable ici de poser.
Seulement notre critique, à nous, n’aurait-elle que deux minutes à vivre, elle ferait, pendant ces deux minutes, sa pauvre justice éphémère et rendrait hommage à un homme de talent méconnu, parce que dans le débordement de paganisme et de matérialisme universel, il est resté purement et incorruptiblement un spiritualiste et un chrétien. […] Dans ce poème dont il est facile de constater la faiblesse d’invention et de drame, et où l’homme seulement se promet, il y a un chant intitulé « L’Église », entièrement lyrique de mouvement et de rythme, et dont la simplicité est divine.
Seulement, qu’on se rassure ! […] Seulement, en la voyant, on se dira que Henri Heine n’était, après tout, ni un historien, ni un critique, ni un jugeur d’hommes, et comme le poète est encore au fond de sa faute, il sera bien vite pardonné !
Alors, mais alors seulement, on jugera si le poète fut « sincère » et s’il « pensa » ! […] Mais non plus seulement une œuvre : dans cette œuvre des hommes ; — et non plus selon l’art alors, selon la vie. […] Romantique ni réaliste il ne peut vivre — mais seulement classique. […] Gygès et Nyssia motivent les répliques et l’action seconde est entre eux et Candaule, l’action seconde seulement. […] Où son métier finit, commence son esthétique seulement, une esthétique créatrice.
Nous recommanderons seulement à l’auteur un peu plus de sobriété dans lus métaphores et de clarté dans les allusions.
Il me fâche seulement qu’on soit si bien peigné dans un camp.
Seulement à force de leur vouloir faire des chairs blanches et laiteuses, il les fait de craie.
I Un mot seulement sur la lettre des évêques au roi.
On y désireroit seulement plus de choix dans les idées, plus de solidité dans les raisonnemens, plus de justesse dans les conséquences.
On auroit seulement voulu que M. l’Abbé Goujet se fût borné à la qualité d’Historien, sans prendre celle de Juge.
Nous ne parlons pas de ses Poésies : nous dirons seulement qu'elles n'annoncent aucune prétention, modestie assez rare parmi les Poëtes médiocres.
« Le style de ce recueil, rassemblé, élucidé, rénové par Confucius, disent-ils (page 69 des Mémoires), est simple, laconique, éloquent seulement par le sens, par la clarté, par la brièveté. […] Il n’était pas seulement grand politique, il était écrivain et poète renommé. […] Alors seulement je me déchargerai du pesant fardeau du gouvernement.” […] Elle m’ordonna de ne pas me presser et de donner seulement d’abord un titre d’honneur à Na-la-che ; ce que je fis. […] Seulement l’Encyclopédie chinoise fut recueillie et rédigée sous les yeux et par les soins du gouvernement, pendant une période de quinze ans, et confiée aux premiers lettrés et savants de l’empire.
J’avais trop à en rougir pour l’avoir jamais racontée à personne ; je la dis seulement à mon amie quelque temps après. […] Aussi, en le pleurant avec moi, ne le pleurait-elle pas seulement pour moi, mais encore pour elle-même, sachant bien ce qu’il valait par l’expérience qu’elle venait d’en faire. […] « Je restai à Pise jusqu’à la fin d’août 1785, mais sans y rien écrire depuis ces notes ; je me bornai seulement à faire recopier les dix tragédies imprimées et à mettre à la marge beaucoup de changements qui alors me parurent suffire. […] Seulement, ami de quelques philosophes de seconde ligne, il écrit, pour complaire à l’époque, une ode sur la prise de la Bastille. […] Le roi parla beaucoup avec elle, mais seulement de son voyage, de la traversée, et d’autres choses générales.
Voici — en grands traits seulement — les principaux changements que présente le poème de 1852 en regard de celui de 1848. — La chose la plus visible est la série de scènes créées pour Wotan : dans Rheingold, la scène entre Wotan et les Géants à propos de Freia ; dans la Walküre, la grande scène de Wotan au second acte (que Wagner nomme, dans une lettre à Liszt, la « scène la plus importante des quatre drames ») ; dans Siegfried, les scènes de Wotan et Mime, Wotan et Alberich, Wotan et Erda (le second point culminant du drame), Wotan et Siegfried. […] Richard Wagner ne nous a pas seulement laissé un certain nombre d’œuvres théâtrales ; il nous a légué autre chose : une conception nouvelle de l’Art. […] Wagner a remis la question du drame lyrique sur son véritable terrain. « Je n’ai rien inventé, dit-il dans la conclusion d’Opéra et drame, j’ai seulement trouvé la liaison de ce que d’autres avaient compris avant moi. — Il est surprenant, a-t-il dit encore, qu’après les excellents services rendus par de grands maîtres, l’opéra se soit engagé dans une voie fausse. » Ces maîtres sont avant tout Gluck, son école, Mozart et Weber. […] Il y en a deux seulement qui ont l’habitude de causer, de rire, et de se pousser d’amicales bourrades pendant les morceaux du concert : ils ont une fois empêché d’entendre la symphonie en la de Beethoven, où il y avait cependant des choses très agréables ; il est vrai que j’ai pu entendre, en revanche, quelques-unes de leurs réparties. […] Tout cela peut se faire : il y faudrait seulement de l’argent, et, je crois, peu d’argent.
Démarate, un transfuge de Sparte, vendu à la Perse, le sentit sans doute, lorsque Xerxès lui demanda « si les Grecs oseraient seulement se défendre ». […] Pour te parler seulement des Spartiates, ne fussent-ils que mille, ils le combattraient ; car ils ont un puissant maître, la Loi, et ils la craignent beaucoup plus que tes sujets ne te redoutent. […] Sur le tout, tombent — la flamme et l’horrible Arès monté sur un char syrien ; — Il ruinera de superbes tours, et non pas seulement les vôtres ; — il embrasera les temples des Immortels — qui, déjà, ruissellent de sueur, secoués par la crainte. — Du faîte de leur toiture le sang qui pleut en gouttes noires, présage les calamités imminentes. — Sortez du sanctuaire, l’âme est en deuil ! […] Cependant le péril était deux fois grand, car les Grecs avaient contre eux, non point seulement le pays forcé, le territoire envahi, deux armées à peine éclaircies par les coupes de vaisseaux et d’hommes que la tempête et les Trois Cents avaient faites dans leur épaisseur, mais encore, chez eux, la lutte des esprits et l’anarchie des conseils. […] Les victoires des deux guerres Médiques n’ont point seulement délivré la Grèce, elles ont sauvé le monde et racheté l’avenir.
ALFRED JARRY Minutes d’art III Tant d’Expositions que nous en dénombrerons seulement les plus inévitables beautés selon la brièveté d’un catalogue ou palmarès. […] L’auteur nous prévient que c’est là, seulement, la fantaisie de quelques matinées. […] Coulon ne veut seulement « remettre De l’inutilité du théâtre au théâtre -je crois que la question est définitivement tranchée de savoir si le théâtre doit s’adapter à la foule ou la foule au théâtre. […] Et si nous connaissons d’autre part le Don Juan aux mille et trois amours, il ne nous est guère autre chose qu’un chiffre, indéfini seulement et non infini, comme tous les nombres. […] TRIBUNE LIBRE Nous recevons la lettre ci-dessous : Monsieur, Je viens d’avoir seulement connaissance d’une petite note de votre revue et qui serait amusante si elle était juste.