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1288. (1929) Dialogues critiques

Jules César et les empereurs romains s’appuyaient sur la plèbe et n’opprimaient que les patriciens.

1289. (1866) Petite comédie de la critique littéraire, ou Molière selon trois écoles philosophiques « Deuxième partie. — L’école critique » pp. 187-250

Par une subtilité pleine de candeur, qui était bien dans la nature de son génie, Corneille avait besoin de trouver dans les anciens des exemples et des règles pour faire autrement que les anciens, et il voulait leur rester soumis en leur désobéissant ; voici comment il justifie l’une de ses pièces d’être sans modèle dans l’antiquité : « L’amour de la nouveauté était l’humeur des Grecs dès le temps d’Eschyle, et, si je ne me trompe, c’était aussi celle des Romains, Nec minimum meruere decus, vestigia græca Ausi deserere.

1290. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIe entretien. Littérature dramatique de l’Allemagne. Troisième partie de Goethe. — Schiller » pp. 313-392

Nous avons visité à sa suite les antiquités romaines et le cratère du Vésuve.

1291. (1859) Cours familier de littérature. VII « XLIIe entretien. Vie et œuvres du comte de Maistre » pp. 393-472

Sa vie était régulière comme un cadran dont les chiffres romains divisent en minutes égales les heures.

1292. (1860) Cours familier de littérature. X « LVe entretien. L’Arioste (1re partie) » pp. 5-80

On le juge à l’inscription en lettres romaines qui surmonte la porte : Parva, sed apta mihi, sed nulli obnoxia, sed non sordida, parta meo sed tamen ære domus !

1293. (1864) Cours familier de littérature. XVII « XCVIIe entretien. Alfieri. Sa vie et ses œuvres (2e partie) » pp. 1-80

Ce bonheur insolent excita l’envie du clergé romain et les murmures du comte d’Albany auprès du cardinal, son frère.

1294. (1854) Histoire de la littérature française. Tome I « Livre I — Chapitre troisième »

Sa ballade sur les Dames du temps jadis en est un modèle charmant : Dictes-môy où, n’en quel pays, Est Flora, la belle Romaine ?

1295. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre troisième »

Tite-Live en a fait naïvement l’aveu : « S’il doit être permis à un peuple, dit-il, de rendre son origine plus auguste en la rapportant aux dieux, telle est la gloire militaire du peuple romain, que lorsqu’il lui plaît de se donner le dieu Mars pour père, le genre humain le souffre comme il a souffert sa domination22. » J’admire cette fierté patriotique ; mais le genre humain affranchi de Rome ne s’accommode plus de ce que souffrait le genre humain sujet de Rome, et pour chaque nation, comme pour chaque ville, la seule origine glorieuse est la vraie.

1296. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XV. La littérature et les arts » pp. 364-405

Des chaises presque curules, des lampes imitées des Grecs, des sujets romains sur les pendules, voilà ce qu’on rencontre à chaque pas.

1297. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VII »

Le chiffre en caractères romains renvoie au volume et l’on trouve ensuite le numéro de la page [NdE] al.

1298. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VIII »

Quant à Christian Matthias Theodor Mommsen (1817-1903) c’est un historien allemand, grand spécialiste de la Rome antique du xixe  siècle, auteur d’une monumentale Histoire romaine et d’un Corpus inscriptionum latinarum toujours actualisé et mis à jour.

1299. (1887) Journal des Goncourt. Tome II (1862-1865) « Année 1864 » pp. 173-235

» — On s’étonne, en lisant l’Histoire auguste, que les notions du bien, du mal, du juste et de l’injuste aient pu survivre aux Césars, et que les Empereurs romains n’aient pas tué la conscience humaine.

1300. (1891) Journal des Goncourt. Tome V (1872-1877) « Année 1874 » pp. 106-168

La galerie du bureau porte, entre deux bouquets de violettes artificielles, un minuscule bronze du grand Empereur en César romain.

1301. (1894) Journal des Goncourt. Tome VII (1885-1888) « Année 1887 » pp. 165-228

La scène de la prière, avec les réponses des malades, coupée par la chansonnette de Romaine agonisante, est saluée par un tonnerre d’applaudissements, par l’émotion d’une salle vraiment remuée… C’est un succès à tout casser.

1302. (1889) L’art au point de vue sociologique « Chapitre onzième. La littérature des décadents et des déséquilibrés ; son caractère généralement insociable. Rôle moral et social de l’art. »

« La décadence romaine, dit encore Paul Bourget, représentait un plus riche trésor d’acquisitions humaines. » — Nullement : elle marquait la fin des acquisitions et le commencement des pertes de toute sorte.

1303. (1885) La légende de Victor Hugo pp. 1-58

Brutus Hugo, le farouche républicain de 1793, qui pourvoyait de chouans et de royalistes les pelotons d’exécution et la guillotine, fructidorise le Corps législatif avec Augereau, prend du service dans le palais de Joseph, en qualité de majordome, troque son surnom romain, contre un titre de Comte espagnol, prête serment à Louis XVIII qui le décore de la croix de Saint-Louis, se rallie à Napoléon, débarqué à Cannes, offre de reprêter serment à Louis XVIII retour de Gand, qui le met à la retraite et l’interne à Blois ; là pour occuper ses loisirs, il écrit ses Mémoires.

1304. (1856) Cours familier de littérature. II « XIIe entretien » pp. 429-507

C’est la victime devenue juge par l’impersonnalité sublime de la raison, célébrant son propre supplice et jetant comme le Brutus des Romains les gouttes de son sang vers le ciel, non comme une insulte, mais comme une libation au Dieu juste !

1305. (1857) Cours familier de littérature. IV « XIXe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset (suite) » pp. 1-80

On eût dit un portrait de la débauche antique, Un de ces soirs fameux, chers au peuple romain, Où, des temples secrets, la Vénus impudique Sortait échevelée, une torche à la main.

1306. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXe entretien. Dante. Deuxième partie » pp. 81-160

La partialité de Dante pour le césar d’Allemagne explique le supplice des meurtriers du césar romain.

1307. (1857) Cours familier de littérature. IV « XXIIIe entretien. I. — Une page de mémoires. Comment je suis devenu poète » pp. 365-444

Cette rivière s’appelle l’Albarine ; elle écumait déjà ainsi du temps des Romains, qui lui ont donné ce nom emprunté à la blancheur de cette écume.

1308. (1863) Histoire de la vie et des ouvrages de Molière pp. -252

La Bruyère a dit : « La condition des comédiens était infâme chez les Romains et honorable chez les Grecs. […] On pense d’eux comme les Romains, on vit avec eux comme les Grecs. » Cependant, comme les lois tendaient à faire fleurir un art qui tient de si près à la civilisation des États, ce parti n’occasionna à Molière aucune inquiétude pour la charge qu’il occupait chez le Roi. […] Néron, s’ils en sont crus, n’est point né pour l’empire …………………………………………… Pour toute ambition, pour vertu singulière, Il excelle à conduire un char dans la carrière, À disputer des prix indignes de ses mains, À se donner lui-même en spectacle aux Romains. […] À la mort d’Adrien VI, les Romains firent écrire en lettres d’or au-dessus de la porte de son médecin : « Au libérateur de son pays » ; après la mort du fameux ministre, Guénaut reçut un compliment non moins flatteur, expression naïve de la reconnaissance populaire. […] Les Romains avaient pensé que ce drame convenait mieux à cette solennité que le tableau en action de quelque haut fait de ce maître du monde.

1309. (1864) Portraits littéraires. Tome III (nouv. éd.) « Benjamin Constant et madame de Charrière »

156 Vous êtes drôle avec vos minuties : c’est dommage que vos lettres ne soient pas des résumés de l’histoire romaine, et que dans ces lettres vous parliez de vous. […] Cependant, pour ne pas perdre entièrement le fruit de ses veilles, comme on dit, il se décida à publier un spécimen de sa traduction (à Londres, et à Paris chez Lejay, 1787) : « Il existe, dit-il dans sa préface, un autre ouvrage en anglais dont le sujet n’est pas moins intéressant et dont les vues sont plus vastes et plus importantes, qui sera désormais l’objet de tous mes efforts ; je veux parler de l’Histoire de la Décadence et de la Chute de l’Empire romain, par M. 

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