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1211. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — Malherbe, avec différens auteurs. » pp. 148-156

C’est ce qu’il n’eut pas honte de publier dans une épitaphe qu’il composa sur un de ses oncles ou cousins, nommé d’Is, dont il étoit héritier : Ici gît le bon monsieur d’Is, Plût or à dieu qu’ils fussent dix !

1212. (1761) Querelles littéraires, ou Mémoires pour servir à l’histoire des révolutions de la république des lettres, depuis Homère jusqu’à nos jours. Tome I « Mémoires pour servir à l’histoire des gens-de-lettres ; et principalement de leurs querelles. Querelles particulières, ou querelles d’auteur à auteur. — L’abbé Boileau, et Jean-Baptiste Thiers. » pp. 297-306

Il avoit jusques-là gardé l’incognito d’auteur ; mais alors il leva le masque, & publia que l’Histoire des flagellans étoit de lui, & la traduisit en françois.

1213. (1905) Les ennemis de l’art d’écrire. Réponse aux objections de MM. F. Brunetière, Emile Faguet, Adolphe Brisson, Rémy de Gourmont, Ernest Charles, G. Lanson, G. Pélissier, Octave Uzanne, Léon Blum, A. Mazel, C. Vergniol, etc… « V »

On l’a vu par les corrections que nous avons publiées, il superposait ses verbes, il écrivait trois mots pour un, il essayait les épithètes, il modifiait à chaque instant ses idées et ses expressions.

1214. (1913) Les idées et les hommes. Première série pp. -368

Paul Margueritte vient de publier Les Fabrecé. […] Encore n’avait-on pas facilement décidé Flaubert à publier son livre. […] Jérôme et Jean Tharaud viennent de publier La Tragédie de Ravaillac. […] Ils recueillaient et publiaient, selon leur mot, des « textes » ; et ils en discutaient, avec minutie, la teneur. […] Marcel Prévost vient de publier Les Anges gardiens, un roman qu’il a intitulé ainsi avec une ironie assez cruelle.

1215. (1857) Réalisme, numéros 3-6 pp. 33-88

* *   * La Revue des Deux Mondes a publié une copie par M.  […] Louis Enault a publié un roman religieux dans le Constitutionnel : la Bourgeoise de Prague.C’est un écrivain qui se destine au couvent. […] À quoi bon publier une histoire qu’il faudra recommencer immédiatement ? […] Il a publié à cette époque quarante volumes, il ne pouvait mieux les expier qu’en ne les signant pas et en les désavouant toujours. […] Baudelaire vient de publier de nouvelles Histoires extraordinaires d’Edgar Poe.

1216. (1895) La science et la religion. Réponse à quelques objections

Avant-propos Lorsqu’au mois de janvier 1894 j’ai publié l’article que je réimprime aujourd’hui, j’espérais bien qu’on le lirait, mais — la modestie m’oblige de le dire — je ne m’attendais guère qu’il dût provoquer tant de bruit. […] Berthelot un banquet de protestation contre la manière dont j’avais parlé de la science, le Figaro a publié, le matin de ce banquet, l’article que je reproduis, non pas certes pour « compléter » mais, et, en attendant mieux, pour « grossir » le dossier de la question. […] Depuis trois mois, en effet, que j’ai publié l’article que l’on « conspuera » ce soir, à défaut de moi-même, on m’a reproché sur tous les tons qu’il était de « la personne la plus étrangère à l’esprit scientifique » ; et, en effet, je ne me rappelle pas avoir publié le moindre travail de thermochimie. […] Il a été traduit récemment en français, et il fait partie de la Collection d’auteurs étrangers contemporains que publie l’éditeur Guillaumin.

1217. (1870) Portraits contemporains. Tome II (4e éd.) « M. DE VIGNY (Servitude et Grandeur militaires.) » pp. 52-90

Des morceaux d’André Chénier, publiés par M. de Chateaubriand dans le Génie du Christianisme, et par Millevoye à la suite de ses poésies, donnaient déjà beaucoup à réfléchir à cet esprit avide de l’antique, qui cherchait une forme, et que le faire de L’elille n’amorçait pas : Myrto la Jeune Tarentine, et la blanche Néère, faisaient éclore à leur souffle cette autre vierge enfantine, la Lesbienne Symétha. […] Les poëmes recueillis en 1822, Éloa publiée en 1824, eurent peu de succès, et, sans la prose de Cinq-Mars, en 1826, le nom de l’auteur restait longtemps encore inconnu. […] « 14 mars 1828. » Quelques mois après, lorsque j’eus publié mon Tableau de la Poésie française au xvie  siècle et mon Choix de Ronsard dont les inventions et les innovations rhythmiques m’avaient paru avoir plus d’un rapport avec celles de la jeune école, héritière d’André Chénier, De Vigny, nommé à plus d’une reprise dans ces volumes, m’écrivait : « Bellefontaine, 3 août 1828.

1218. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. LEBRUN (Reprise de Marie Stuart.) » pp. 146-189

De retour en France en 1821, il publia, vers septembre, un poëme lyrique sur la mort de Napoléon, morceau étendu, plein d’harmonie, de souffle et d’émotion. […] Celle du baron de Riedern, publiée par M. de Latouche, ne parut que dans le courant de l’année 1820. M. de Barante publia les OEuvres dramatiques de Schiller l’année suivante.

1219. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « M. DE LA ROCHEFOUCAULD » pp. 288-321

Il y para en les faisant publier chez Barbin. […] En 1665, il y avait neuf ans que les Provinciales avaient paru ; les Pensées ne devaient être publiées que cinq ans plus tard, et le livre des Caractères qu’après vingt-deux ans. […] Mme de La Fayette, dont il est très-peu question jusque-là tans la vie de M. de La Rochefoucauld, y intervient d’une manière intime aussitôt après les Maximes publiées, et s’applique en quelque sorte à les corriger dans son cœur.

1220. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « MADAME DE RÉMUSAT » pp. 458-491

Dans cette rare et fine lignée des Sévigné ou des Motteville, Mme de Rémusat tiendrait bien sa place ; elle l’aura surtout du jour où les Mémoires qu’elle a laissés sur l’Empire pourront être publiés. […] Nous arrivons au dernier écrit de Mme de Rémusat, à son livre sur l’Éducation des Femmes, publié par son fils. […] Lorsque je publiai ceci pour la première fois, M. de Chateaubriand fut mécontent d’être ainsi surpris en liaison et en bonne grâce avec une personne de ce monde impérial ou doctrinaire, avec lequel il avait été constamment depuis en froid et même en antipathie.

1221. (1875) Les origines de la France contemporaine. L’Ancien Régime. Tomes I et II « Livre quatrième. La propagation de la doctrine. — Chapitre I. Succès de cette philosophie en France. — Insuccès de la même philosophie en Angleterre. »

Le mathématicien d’Alembert publie de petits traités sur l’élocution ; le naturaliste Buffon prononce un discours sur le style ; le légiste Montesquieu compose un essai sur le goût ; le psychologue Condillac écrit un volume sur l’art d’écrire  En ceci consiste leur plus grande gloire ; la philosophie leur doit son entrée dans le monde. […] Les Lettres persanes de Montesquieu, publiées en 1721, contiennent en germe toutes les idées importantes du siècle. […] Nouvelle Héloïse , passim, et notamment la lettre extraordinaire de Julie, Deuxième Partie, n° 15. — Émile, discours du précepteur à Émile et à Sophie, le lendemain de leur mariage. — Lettre de la comtesse de Boufflers à Gustave III, publiée par Geffroy (Gustave III et la cour de France). « Je charge, quoique avec répugnance, le baron de Cederhielm de vous porter un livre qui vient de paraître : ce sont les infâmes mémoires de Rousseau, intitulés Confessions.

1222. (1899) Les contemporains. Études et portraits littéraires. Septième série « Mme Desbordes-Valmore » pp. 01-46

« Si la correspondance que j’ai publiée m’avait appartenu, j’aurais hésité à la faire paraître. […] Leur intention, du reste, était de publier ces lettres, toutes ou en partie, et, en les éditant, je n’ai que réalisé leur désir. […] Alexandre Dumas (cette colère qui m’a fait entrevoir un moment le ciel d’une mère, le cœur de son enfant soulevé en sa faveur), c’est que ce n’est pas ici, dans ce monde comme il est fait, qu’il faut prétendre être jugé suivant ses vertus et ses fautes… » J’emprunte ici quelques détails à des fragments de Mémoires : Un projet de mariage de Sainte-Beuve, publiés par la Gazette anecdotique du 31 janvier 1889.

1223. (1894) Propos de littérature « Chapitre IV » pp. 69-110

Aussi, à voir la différence de ses premiers livres et de ceux qu’il a publiés récemment, on sent que les rythmes nouveaux — appelons-les provisoirement rythmes subjectifs — étaient nécessaires à l’épanouissement de sa personnalité et en contiennent la forme naturelle. […] Il publia d’abord des recueils d’alexandrins et un drame, œuvres régulières selon le mode ancien, malgré déjà quelques tentatives de liberté. […] En ce livre qui parut peu de temps avant Joies, on discerne malaisément le poète instinctif et le trouveur de rythmes qui va naître bientôt ; cependant des compositions publiées avant ce drame (les premiers Cygnes) indiquaient déjà les vagues linéaments de la philosophie que j’ai exposée au premier chapitre de cette brochure, et, entre beaucoup de pièces agitées d’influences diverses, — celle de M. 

1224. (1888) Les œuvres et les hommes. Les Historiens. X. « M. Taine » pp. 305-350

Taine de se retrouver dans le livre qu’il vient de publier… M.  […] Le jeune homme sérieux, « l’espoir du siècle », comme disait son ami Stendhal, qui se moquait de tous les pédantismes, n’était pas encore né, ou il était en bien bas âge… Il écrivait dans un journal de petites dames, — La Vie parisienne, — et c’est là que le Graindorge, qui pouvait s’appeler Graindepoivre, fut publié. […] Taine publia son premier volume sur la Révolution.

1225. (1869) Causeries du lundi. Tome IX (3e éd.) « Duclos. — I. » pp. 204-223

L’Histoire de la baronne de Luz, qui parut en 1740, et Les Confessions du comte de…, publiées l’année suivante, eurent beaucoup de succès ; ces ouvrages ont perdu tout agrément aujourd’hui. […] Duclos eut les honneurs de la gageure : M. de Caylus qui avait fait un Acajou, Voisenon qui en avait fait deux, les lui remirent : il en tira trois ou quatre plaisanteries et publia sa bagatelle.

1226. (1870) Causeries du lundi. Tome XI (3e éd.) « De la poésie de la nature. De la poésie du foyer et de la famille » pp. 121-138

Lié avec Mme du Châtelet, qui s’éprit pour lui d’une vive passion, il parut y répondre ; on a publié assez récemment un extrait de leur correspondance. […] En 1782 (et c’est aujourd’hui le seul échantillon que je veuille citer), il publia son premier recueil de poèmes, et il y en avait un intitulé La Retraite, qui terminait le volume.

1227. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « [Chapitre 5] — I » pp. 93-111

Cette lettre, publiée par Voltaire, est devenue historique, et elle fait le plus grand honneur auprès de la postérité à l’esprit et à l’humanité de M. d’Argenson : « Vous m’avez écrit, monseigneur, lui répondait Voltaire, une lettre telle que Mme de Sévigné l’eût faite, si elle s’était trouvée au milieu d’une bataille. » Et cet éloge est mérité ; on a la description gaie, vive, émue, du combat, du danger, du succès plus qu’incertain à un moment, de la soudaine et complète victoire ; le principal honneur y est rapporté au roi : puis, après tout ce qu’un courtisan en veine de cœur et d’esprit eût pu dire, on lit les paroles d’un citoyen philosophe ou tout simplement d’un homme : Après cela, pour vous dire le mal comme le bien, j’ai remarqué une habitude trop tôt acquise de voir tranquillement sur le champ de bataille des morts nus, des ennemis agonisants, des plaies fumantes… J’observai bien nos jeunes héros ; je les trouvai trop indifférents sur cet article… Le triomphe est la plus belle chose du monde : les Vive le roi ! […] Ceux de ses écrits qui ont été publiés après sa mort n’ont pu que confirmer cette idée ; les Considérations sur le gouvernement de la France, qui parurent en 1764 dans, une édition très fautive, et dont on refit en 1784 une édition qui passe pour meilleure, justifièrent aux yeux du public les éloges de Rousseau et de Voltaire, et montrèrent M. d’Argenson comme le partisan éclairé et prudent d’une réforme au sein de la monarchie et par la monarchie, d’une réforme sans révolution.

1228. (1870) Causeries du lundi. Tome XII (3e éd.) « La Margrave de Bareith Sa correspondance avec Frédéric — I » pp. 395-413

Traitons-la donc, sinon comme une Française à l’étranger, du moins comme une amie de la France, et qui, jusque dans le fort de la guerre de Sept Ans, écrivait à ce même Voltaire, en lui parlant des Français, alors adversaires déclarés : « J’ai un chien de tendre pour eux qui m’empêche de leur vouloir du mal. » Toutefois sachons bien une chose : la correspondance entre elle et son frère, que vient de publier M.  […] [NdA] On lit dans les Lettres inédites de Voltaire récemment publiées par M. 

1229. (1870) Causeries du lundi. Tome XIII (3e éd.) « II » pp. 21-38

Un avocat journaliste qui ne demandait avis à personne et qui jugeait d’après lui-même jusqu’à être souvent seul contre tous, Linguet, dont Voltaire a su apprécier les talents et la vigueur d’esprit, publia sur le grand écrivain, au lendemain de sa mort, un essai où il y a quelques réflexions très justes et fort bien rendues. […] [NdA] Une espèce de revue littéraire que publiait M. 

1230. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Correspondance de Béranger, recueillie par M. Paul Boiteau. »

Mais je n’ose me fier à mon jugement, car je trouve des longueurs : à tout, — même à la vie, je crois. » Ainsi encore, à Latouche, auquel il reprochait sa paresse à publier : « Mon cher ami, il ne vous a manqué que de mourir de faim : cela a manqué à plus de gens qu’on ne pense. » Mais toutes ces jolies façons cachaient quelque incertitude ; et aussi l’amitié, la politesse le retenaient. […] Depuis que j’ai publié mon premier article sur Béranger, il m’est venu des communications toutes bénévoles.

1231. (1863) Nouveaux lundis. Tome I « Histoire de Louvois et de son administration politique et militaire, par M. Camille Rousset, professeur d’histoire au lycée Bonaparte. (Suite et fin) »

Mais l’exposé et le début triomphant de l’entreprise manquaient ; on n’a rien à désirer maintenant, grâce au Mémoire publié par M.  […] Un Récit authentique de ses derniers instants, écrit par un témoin et assez récemment publié, nous le montre procédant et agissant sur son lit de mort « avec une manière naturelle et simple, comme dans les actions, est-il dit, qu’il avait le plus accoutumé de faire ; ne parlant à chacun que des choses dont il convenait de lui parler, et avec une éloquence juste et précise qu’il a eue toute sa vie et qui semble s’être encore augmentée dans ses derniers moments.

1232. (1864) Nouveaux lundis. Tome II « Montaigne en voyage »

Lapaume, a trouvé à redire à quelques-unes de ces traductions, et il a publié à ce sujet un bon article critique intitulé : Un mot de plus sur Montaigne 24. […] Le Journal de son voyage, publié très tard pour la première fois, en 1774, n’a rien de curieux littérairement ; mais moralement, et pour la connaissance de l’homme, il est plein d’intérêt, C’est un simple récit, en partie dicté, et de l’écriture d’un secrétaire, en partie de la main de Montaigne, et dont une portion considérable, plus d’un tiers, est même écrite par lui en italien, pour s’y exercer et s’y entretenir.

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