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1215. (1889) Histoire de la littérature française. Tome III (16e éd.) « Chapitre neuvième »

On battait des mains à ces spirituelles boutades de Tircis contre les mariages d’amour : Pauvre amant, je te plains, qui ne sais pas encore Que bien qu’une beauté mérite qu’on l’adore, Pour en perdre le goût on n’a qu’à l’épouser. […] Sganarelle, qui se croit aimé et déjà le mari, dans le transport de sa vanité satisfaite, donne sa main à baiser à Isabelle : Oui   : tiens, baise ma main49 … mot si vrai, qui n’a d’égal que cet autre à Valère, au moment où celui-ci, cachant sa joie, sort pour se préparer à recevoir Isabelle : … Pauvre garçon   ! […] Il veut aller lui-même la chasser de cette chambre où elle n’est pas ; Isabelle lui persuade qu’il est plus séant qu’elle renvoie sa sœur, tandis qu’il se tiendra caché pour ne pas ajouter à la confusion de la pauvre fille.

1216. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre VIII. La littérature et la vie politique » pp. 191-229

Il ne restait après cela aux pauvres auteurs dramatiques qu’à cesser d’écrire ou à s’exiler. […] En effet, le drame descend des princes aux simples bourgeois et des vers à la prose ; le roman campe au premier plan des ouvriers et des paysans ; les pauvres, les gueux, les humbles, envahissent jusqu’à la poésie. […] A ceux-là, nous devons des œuvres niaises et plates, ou criardes et enluminées comme des images d’Epinal, n’ayant souci ni de style ni de vraisemblance, relevant moins de l’art que de l’industrie : chansons dont la musique aigrelette est digne des paroles ineptes ou grossièrement bouffonnes  ; romans interminables déroulés durant des mois au rez-de-chaussée d’un journal, débités par tranches à des abonnés patients et promenant du bagne à la cour, du boudoir à l’hôpital, tout un monde de personnages comme on n’en voit qu’en rêve ; mélodrames naïfs et voyants, pauvres de psychologie, mais riches de coups de théâtre et de coups de fusil, rouges de sang et de feux de Bengale, fertiles en miracles de la Providence et du machiniste, étourdissant les yeux et les oreilles par l’éclat des costumes, des décors et des tirades ; littérature faite Sur commande pour un public friand de grosses émotions et de spectacles qui parlent aux sens, parce qu’il ne sait pas encore apprécier des mets plus délicats, parce qu’il n’est initié que d’hier aux jouissances esthétiques, parce qu’il n’a pas fait son apprentissage littéraire.

1217. (1900) La méthode scientifique de l’histoire littéraire « Troisième partie. Étude de la littérature dans une époque donnée causes et lois de l’évolution littéraire — Chapitre XVI. La littérature et l’éducation publique. Les académies, les cénacles. » pp. 407-442

Chacun sait comment le pauvre Gargantua commença par être mis aux mains d’un « sophiste ès lettres latines », lequel lui faisait apprendre par cœur, puis redire à l’envers une grammaire et une logique, si bien que le jour où on voulut l’examiner, « il se print à plorer comme une vache, et se cachoit le visage de son bonnet, et ne fut possible de tirer de lui une parole. » Son père, Grandgousier, qui voit alerte, dispos, maître de sa langue et de ses idées, un garçonnet de douze ans élevé de façon moins surannée, entre dans une colère terrible contre les pédants dont « le sçavoir n’est que besterie abastardissant les bons et nobles esprits. » On décide alors de refaire l’éducation du géant, fils de prince, et son nouveau précepteur lui apprend tant et de si belles choses que l’élève devient habile, non seulement à sauter, lutter, nager, botteler du foin, mais encore à sculpter, peindre, jouer du luth, faire des vers, et qu’il peut deviser avec les docteurs comme avec les artisans. […] Celuy donc qui. voudra complaire Tant seulement au populaire, Celuy choisira les erreurs Des plus ignorants bateleurs… Et Jehan de la Taille, en tête des Corrivaux, fait cette profession de foi : « Vous y verrez non point une farce ni une moralité ; nous ne nous amusons point en chose ni si basse ni si sotte, et qui ne montre qu’une pure ignorance de nos vieux Françoys… Aussi avons-nous grand désir de bannir de ce royaulme telles badineries et sottises… » C’était dur pour les pauvres auteurs du moyen Age. […] Ces pauvres jeunes gens doivent bien s’ennuyer.

1218. (1888) Revue wagnérienne. Tome III « VI »

C’était sans doute, disais-je, l’effet acquis des précédentes pauvres et non stériles années : tandis que, banni des cités, il menait dans les exils le désespoir des vieux efforts chutés, l’espoir des avenirs, — oui, dans la solitaire méditation, libre des lois reçues, dans la méditation tout grandissante et terrifiée de se voir grandir, dans la méditation obstinée de l’esprit qui veut le plus loin. — Richard Wagner comprit que la musique (ainsi dit M.  […] (chant du matelot) en ce chant de naïve tristesse d’une âme que bercerait un doux amour éloigné et plein d’espérances ; puis, surgissante la passion, et ses cris où elle s’épanche, ses féroces silences, sa vie jubilante et désespérée… Oh, comme par les yeux de l’esprit je les vois, les âmes aimantes qu’attire et qu’emmène et qu’engouffre le gouffre du désir d’aimer, les pauvres âmes mortellement saisies et qui vainement se débattent sous le philtre spirituel de l’advenu irrévocable ! […] Là étaient attirés les chevaliers et tentés de sensuels amusements ; s’ils cédaient, ils devenaient captifs ; ainsi se pourrait-il qu’un jour le Gral, vide de ses gardiens, fût capturé ; et Amfortas, roi présomptueux, dit « j’arrêterai le mal » ; il décrocha la sainte lance, la poignit et s’en fut vers le jardin abominable ; il voulait tuer Klingsor ; mais, arrivé dans le jardin, il se rencontra à une femme belle et nommée Kundry, et se coucha entre ses bras ; alors Klingsor rit, et il accourut ; il arracha la bonne lance au pauvre roi, l’en frappa d’un grand coup et s’enfuit.

1219. (1857) Cours familier de littérature. III « XIVe entretien. Racine. — Athalie (suite) » pp. 81-159

L’Europe entière m’aurait envié, à moi, pauvre jeune homme ignoré, cette faveur. […] Promettez sur ce livre, et devant ces témoins, Que Dieu fera toujours le premier de vos soins ; Que, sévère aux méchants, et des bons le refuge, Entre le pauvre et vous vous prendrez Dieu pour juge, Vous souvenant, mon fils, que, caché sous ce lin, Comme eux vous fûtes pauvre et comme eux orphelin.

1220. (1857) Cours familier de littérature. III « XVIIIe entretien. Littérature légère. Alfred de Musset » pp. 409-488

VI Rien n’est donc de plus légitime quand on est jeune, spirituel, oisif, amoureux, libre de soucis et de deuils, délicatement voluptueux, légèrement grisé de la sève du cœur ou de la sève du raisin ; rien n’est si naturel du moins que de chanter nonchalamment couché à l’ombre du pin qui chante sur votre tête, au bord du ruisseau qui court et qui chante à vos pieds, au coucher du soleil, au lever de la lune, heure où chante le rossignol, sur l’herbe où chante la cigale, tenant à la main la coupe où chante d’avance dans la mousse qui pétille la demi-ivresse du buveur insoucieux ; cette poésie du passe-temps et du plaisir, quelque futile qu’elle soit, a eu des échos tellement conformes à notre nature et tellement sympathiques aux légèretés de notre pauvre cœur humain, que ces échos se sont prolongés depuis Anacréon jusqu’à Béranger, et depuis Hafiz jusqu’à Alfred de Musset, cet Hafiz de nos jours. […] Quelques vers tristes, et pour ainsi dire rétrospectifs, d’Alfred de Musset, écrits sur le tombeau de cette incarnation de la mélodie quinze jours après sa mort, semblent révéler dans le poète un regret qui recèle presque un amour. « Que reste-t-il de toi aujourd’hui, dit le poète, de toi morte hier, de toi, pauvre Marie ! […] Lui cependant avait les vagues pressentiments d’un adieu prochain, il s’entretenait souvent avec une tendre sollicitude de la douleur des siens, du sort de la pauvre femme qui le veillait, providence domestique de son foyer.

1221. (1782) Plan d’une université pour le gouvernement de Russie ou d’une éducation publique dans toutes les sciences « Plan d’une université, pour, le gouvernement de Russie, ou, d’une éducation publique dans toutes les sciences — I. Faculté des arts. Premier cours d’études. » pp. 453-488

Ici on est trop riche et trop pauvre ; trop riche en traités, trop pauvre en bons abrégés ; les traités sont trop étendus, les abrégés sont mal faits. […] Appien d’Alexandrie a redit des Romains, d’un style pauvre et petit, ce que d’autres en avaient dignement écrit ; et les morceaux d’Appien de Nicomédie sur la Bithynie et autres sujets historiques particuliers, ne valent pas mieux ni pour le fonds ni pour le style.

1222. (1767) Salon de 1767 « Peintures — Robert » pp. 222-249

Y rapporterions-nous toutes les autres qui deviendraient pauvres et mesquines par la comparaison avec ce modèle ? […] Le reste, pauvre, terne, gris, effacé, l’ouvrage d’un écolier qui a mal fini ce que le maître avait bien commencé. […] Pauvre de composition, sans effet ; les deux figures mauvaises.

1223. (1890) Les œuvres et les hommes. Littérature étrangère. XII « Edgar Poe »

Legrand mesure des yeux cet arbre, il semble le reconnaître, et il ordonne à son esclave Jupiter d’y monter, en tenant à la main le scarabée, objet de l’effroi et des superstitions du pauvre nègre. […] il devint ivrogne par misère de cœur, comme Sheridan, le pauvre Brinsley ! […] Il le fut par ses facultés, sublimement déplacées dans son abominable patrie, et par toutes les circonstances de sa vie, ce qui lui composa une destinée de misère de la plus épouvantable unité… Milton, aveugle et pauvre, eut au moins deux filles, dans sa détresse et dans sa cécité ; — il est vrai que dernièrement on a dit, contrairement à la vieille légende, qu’elles furent de petites parricides de tous les jours au logis (at home), dans tous les menus détails de l’intimité domestique.

1224. (1867) Causeries du lundi. Tome VIII (3e éd.) « Gui Patin. — II. (Fin.) » pp. 110-133

Il aime avant tout ces livres étoffés, fussent-ils de compilation et d’érudition mêlée beaucoup plus que d’invention et de méthode : L’Histoire de Pline est un des plus beaux livres du monde : c’est pourquoi il a été nommé la Bibliothèque des pauvres. […] En apprenant la mort du débauché Des Barreaux, il note avec blâme « qu’il a bien infecté des pauvres jeunes gens de son libertinage ; que sa conversation était bien dangereuse et fort pestilente au public ».

1225. (1867) Nouveaux lundis. Tome IX « Journal et Mémoires, de Mathieu Marais, publiés, par M. De Lescure  »

Il y a du sel partout… Je plains ces pauvres Italiens (on venait de les supprimer) ; il valait mieux chasser les Français. » Sur la Comédie en général, il disait très sagement et avec une vérité incontestable : « J’écrirai quelque jour pour la défense de la Comédie. […] Tout ce trésor à grand-peine obtenu de lui, on l’envoie à imprimer en Angleterre à Des Maizeaux, ce biographe et cet éditeur si connu ; mais, de près, c’est peu de chose que Des Maizeaux, « un petit esprit occupé de fadaises, et un auteur pauvre qui court après le libraire pour gagner. » Quand on lui parle Bayle, il répond Saint-Évremond.

1226. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres de Virgile »

Il suppose un pauvre jardinier qui offre au gardien de son enclos, à Priape, quelques gâteaux et une cruche de lait. […] un pauvre jardinier aurait déjà pu élever à Priape une statue de marbre, et si son troupeau se refait et augmente, il lui en promet une d’or !

1227. (1869) Nouveaux lundis. Tome XI « Œuvres inédites de F. de la Mennais (suite et fin.)  »

La Mennais était au plus haut degré sous cette impression, qui était également celle de Joseph de Maistre, et il écrivait de Londres le 12 septembre 1815 : « Selon toutes les vraisemblances humaines, notre pauvre patrie, déjà si malheureuse, est à la veille de plus grandes calamités encore. […] Carron d’un côté, moi de l’autre, nous l’avons entraîné, mais sa pauvre âme est encore ébranlée de ce coup. » Habemus confitentes… Il est évident, quand on suit l’ordre aujourd’hui si bien établi des faits et des pensées, que l’abbé Jean et M. 

1228. (1870) Portraits contemporains. Tome III (4e éd.) « M. NISARD. » pp. 328-357

Nisard traite fort mal, sans aucun adoucissement, et à propos de qui il fait une description spirituelle et chargée de la Pléiade romaine, satire directe de feu ce pauvre Cénacle d’ici, il y a, à la fin de la Thébaïde, un cri, un vœu à la fois modeste et touchant du poëte sur son livre, au moment où il l’achève : Vive, precor : nec tu divinam Eneïda tenta ; Sed longe sequere, et vestigia semper adora ! […] Mon ami, qui est sagace et quinteux, et plus porté à saisir le mal que le bien, a couvert les marges de son exemplaire de petites notes pareilles sur les faux sens, les traductions infidèles et onéreuses au pauvre auteur traduit : Un silence âcre (silentium acre), un royaume bien portant (regnum salubre), etc., etc. ; méthode d’avocat pour faire rire aux dépens de la partie adverse.

1229. (1870) Portraits de femmes (6e éd.) « UNE RUELLE POÉTIQUE SOUS LOUIS XIV » pp. 358-381

. — Les Annales poétiques l’attribuent même en troisième lieu au poëte Ferrand ; de sorte, me disait un plaisant, que votre pauvre M. […] Le pauvre homme n’y a pas trouvé son compte, et il m’avoua toute votre confidence sur cela : c’est être bien malicieux, et si j’avois loisir de vous quereller, je le ferois avec la plus grande joie du monde.

1230. (1895) Histoire de la littérature française « Première partie. Le Moyen âge — Livre II. Littérature bourgeoise — Chapitre III. Littérature didactique et morale »

Leur religion les faisait jeûner et ouvrir leur bourse à l’Église ou aux pauvres, elle ne leur inspirait pas de réfléchir sur la Trinité ou sur le mode d’union de l’âme au corps. […] Ailleurs, veut-il se plaindre de l’indiscrétion des femmes, autre scène de comédie : dans un tableau très réaliste, un dialogue vif et fort de la femme et du mari, l’une par ruse, caresse, menace, dépit extorquant le secret qu’elle publiera, l’autre, pauvre niais !

1231. (1889) Histoire de la littérature française. Tome IV (16e éd.) « Chapitre neuvième »

Dans son goût pour le luxe, Voltaire n’oublie pas ce qui en revient aux petits : Le goût du luxe entre dans tous les rangs ; Le pauvre y vit des vanités des grands90. […] Mme de Montespan, expiant sa faveur et ses fautes par les macérations, les ceintures à pointes de fer, et, ce qui est moins mêlé d’imagination, par la douceur et la bienfaisance ; travaillant, de ses mains restées si belles, à des ouvrages grossiers pour les pauvres ; si humble après tant de hauteur ; « mourant, dit Saint-Simon, sans regret et uniquement occupée à rendre son sacrifice plus agréable à Dieu » ; une vaincue si résignée n’est pour Voltaire qu’« une vieille maîtresse disgraciée qui s’amuse à doter des jeunes filles » ; et si elle ne va pas, comme la Vallière, aux Carmélites, « c’est, dit-il, qu’elle n’est plus dans l’âge où l’imagination y envoie. » Cette impossibilité de voir le bien où il faudrait en faire honneur au christianisme, ôte toute autorité aux chapitres sur les affaires ecclésiastiques et les querelles religieuses au dix-septième siècle.

1232. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre Premier »

Je veux mon rang parmi les femmes sérieuses, Ces mères et ces sœurs pour nous mystérieuses, Dont nous ne savons rien, pauvres filles, sinon Le respect que font voir nos amants à leur nom. […] Diane vient consoler le pauvre captif, et lui apporte un bouquet de fleurs que Marguerite envoie à son chevalier, du fond de son fin corsage.

1233. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Émile Augier — Chapitre VIII »

. — Êtes-vous riche ou pauvre ? […] L’épouse séparée s’est réfugiée à Avranches, chez une vieille tante, millionnaire et pauvre d’esprit.

1234. (1889) Le théâtre contemporain. Émile Augier, Alexandre Dumas fils « Alexandre Dumas fils — Chapitre XV »

La gouvernante a été congédiée, sous un prétexte quelconque ; Gérard s’est retiré, avec la fière pudeur d’un amoureux pauvre, devant les prétentions affichées du père. […] L’Étrangère arrive, tandis qu’on chante sa cantate, signalée par un billet transmis à la duchesse, où elle offre de payer vingt-cinq mille francs, au profit des pauvres, la tasse de thé qu’elle voudra bien lui offrir.

1235. (1857) Causeries du lundi. Tome II (3e éd.) « Monsieur de Malesherbes. » pp. 512-538

M. de Malesherbes, avec sa bonté naturelle, se trouva alors dans la situation la plus pénible, obligé de réserver et de maintenir les droits de son père, de négocier avec le Parlement, qui n’en tint compte et lança son arrêt, de rassurer et de conseiller son ami Helvétius tout en le frappant, et de frapper enfin le pauvre censeur Tercier qu’on demandait de toutes parts pour victime et qui n’avait été que maladroit. […] « Il faut suivre une règle, écrivait Malesherbes au censeur, quoique nous nous en soyons un peu écartés dans la feuille de la Bataille, parce que, dans ce moment-là, le pauvre Fréron était dans une crise qui exigeait quelque indulgence. » Maintenant qu’on lise, si on le veut, dans L’Année littéraire (1760, t. 

1236. (1887) Journal des Goncourt. Tome I (1851-1861) « Année 1861 » pp. 361-395

Le pauvre garçon la gagne assez sa voiture, et par le travail et par l’humilité de sa modestie littéraire. […] Ils me font penser à ces pauvres grands poètes nostalgiques, expatriés du ciel de leur rêve et exilés dans la vie, ainsi que ces momies dans la mort, — devant un perpétuel paysage morne.

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